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Reine d’Egypte : Les filles au pouvoir !

Publié le 10/04/2017 par dans Manga - 3 commentaires

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Les mangas basés sur des personnages historiques, bien que rares, ne sont pourtant pas inexistants dans le pays du Soleil-Levant. Bien entendu, certaines personnes hausseront toujours un sourcil en jetant un œil au physique de tel ou tel personnage important ou célébrité, qu’elle soit politique ou non. On pourrait citer beaucoup de noms mais aujourd’hui, c’est celui d’Hatchepsout qui sera le cible du manga Reine d’Egypte. Comme le nom du manga l’indique, un petit plongeon dans l’Antiquité est nécessaire.

Difficile de savoir si la réalité historique est fondée ou non et ce ne sont pas les articles Wikipedia qui nous aideront à confirmer ou infirmer cela. Néanmoins, l’histoire commence directement avec le mariage d’Hatchepsout et son demi-frère Séthi (chose courante à l’époque) qui deviendra, via ce mariage, le nouvel héritier du trône : Thoutmosis II. Mais voilà, Hatchepsout ne veut pas être qu’une simple femme de pharaon. Un peu comme une Iznogoud (la beauté, la grâce et l’absence de malveillance en prime), la demoiselle veut devenir pharaon à la place du pharaon !

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Pour les amateurs d’histoire égyptienne, on peut déjà spoiler : elle le deviendra. Maintenant, le manga se basera plus sur son ascension à ce titre mais aussi sûrement à son existence en tant que telle. Car bon, il ne suffit pas de devenir reine, on a aussi des responsabilités. Pour l’heure, le plus important dans ce premier tome, c’est de commencer par la présentation des personnages. Entre l’arrogance de Séthi qui n’hésite pas à batifoler avec son harem au côté garçon manqué d’Hatchepsout, on va dire qu’on a connu bien mieux assorti comme couple.

La place de la femme à cette époque n’était guère reluisante et même si elle était fille de pharaon et que cette place lui était légitiment donnée, Hatchespout ne pouvait guère devenir pharaon, d’où son mariage avec Séthi. Il suffit de voir le comportement de l’entourage de notre héroïne pour comprendre qu’ici, une femme n’est pas à sa place. Une femme n’a pas à aller à la guerre, à manier l’épée ou à tirer à l’arc. On sent une légère pointe de désespoir dans les paroles de la mère d’Hatchespout, mais aussi une fierté d’avoir engendré une fille avec un caractère aussi fort.

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Car oui, Hatchespout n’est pas le genre de demoiselle à abandonner ses rêves. Et on peut le voir durant tout ce premier tome. Quitte à s’opposer à son nouveau mari ou à le tourner en dérision malgré les petites manigances de ce dernier pour la ridiculiser devant son peuple. Mais tout ne se passe jamais comme prévu et bien que le couple royal n’est guère soudé, aux yeux de son peuple, Hatchspout doit aussi faire ses preuves car un événement marquant sera présent dès la moitié du premier volume.

Chie Inudoh nous livre là son premier manga et pourtant, fort est de constater que son trait est des plus jolis. Bien entendu, vu qu’il s’agit là d’un manga basé sur l’histoire de l’Egypte, on se doute que certaines parties de l’histoire sont romancées pour plaire aux lecteurs et lectrices. Car difficile de savoir si Hatchspout se comportait réellement de la sorte à l’époque. De même, il est de notoriété publique que les femmes se rasaient le crâne en intégralité (ou se laisser une boucle comme Horus enfant) alors qu’ici, elle ne fait que se faire une coupe à la garçonne. Cela reste un symbole assez fort.

Dans l’idéal, Hatchespout est à classer dans la même catégorie d’héroïne qu’Arte (Komikku). Oui, ce sont des femmes avec un caractère bien trempé, oui, il y a sûrement de petites incohérences qui feront grincer les dents de ceux qui prônent l’exacte vérité au jour près des événements de cette époque qui date mais qu’importe ! Pour les amateurs, Reine d’Egypte donne envie de voir la suite, de savoir comment Hatchespout va devenir pharaon et aussi comment son règne va se dérouler. Après, il y a une chose à ne pas oublier : l’histoire de l’antiquité égyptienne n’est pas une science exacte et rien n’empêche à la mangaka d’imaginer à sa façon comment se déroula la vie d’Hatchespout. Pour le moment, elle a le mérite d’être appréciable à lire avec ce premier tome.

Premier tome disponible depuis le 9 mars 2017 aux éditions Ki-oon. Prix : 7,90€

3 commentaires

Merci pour cet article, sur un manga que je ne connaissais pas !
Je sais maintenant quoi lire dans l’avion qui m’emmènera vers le pays des momies ;)

Yes, un manga que je lirai sûrement à un moment ou un autre. Mais pour l’instant je préfère attendre que 2-3 tomes soient sortis, histoire de voir les avis à propos de l’évolution de l’histoire.

Très bonne présentation ;)
Sinon vivement le prochain (j’ai trouvé le premier tome vachement prometteur) ~

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