Critique de l'anime Black Butler (TV 2)

Cette deuxième saison de BB est encore plus prenante... Primo, les personnages et leurs psychologies tordues sont développés à leurs paroxysme. L'intimité de la relation entre le majordome et le maître évoluera entre bienveillance et haine cordiale.

Du côté du Scénario - On retrouve les même éléments qui auront fait le succès du premier volet. La beauté de l'anime réside dans la complexité du scénario et celui-ci s'étire pour notre plus grand plaisir. Le nouveau scénario s'est vu allégé de quelques personnages nécessaires à sa mise en place. Nous noterons également la présence pointilleuse d'humour noir qui nous ferais presque oublier la dimension tragique de l'histoire. Malgré de petites irrégularités, le scénario est dense, on ne s'ennuie pas, l'histoire est saccadée et le rythme est continue!

Un bon fil conducteur - L'idée de base, pactiser avec un démon est très alléchante et nous attire vers la suite. Dans cette deuxième saison, on monte en gamme, c'est certains. Le point fort du manga: les petits détails de l'époques, les expressions et le rythme des combats et des épisodes. Apparition assez brutale du Majordome Claude - un autre démon (oui parce l'on pensais que Sebastian était le diable en personne) et d'Aloïs un enfant visiblement troublé psychologiquement, incapable de faire la différence entre le bien, le mal et le glauque. Antithèse physique et caractérielle de Ciel, plus profondément ce personnage est d'une grande tristesse.

Les personnages secondaires disparaissent progressivement de la scène, on comprendra pourquoi... Cela permet entre autre de se focaliser sur l'intrigue principale mais laisse tout de même un vide dans l'anime et une impression d'un déroulement irréel. Beaucoup de situations mettent mal à l'aise, que ce soit la sexualité inexpérimentée de Aloïs ou les motivations de Claude, cet aspect très noir de l'anime à été très bien développé dans l'anime sous couvert d'une critique ouverte de la société.

Au niveau de la bande son, il n'y a pas à redire, les graphismes des openings et endings sont bien réalisés et correspondent à l'ambiance véhiculée tout au long de l'anime. Les thèmes font chacun appel à une certaine émotion et du spectateur et des personnages. Faites monter tout ça à raison de 2 à 3 épisodes par jour et vous obtenez un temps précieux dépensé à bon escient sur ce petit bijou.

A déguster sans modération