Critique de l'anime Bokurano

» par Unicorn le
16 Avril 2012
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Bokurano, c’est un anime qui prend aux trippes, à n’en point douter. Quinze enfants, un robot géant, des combats. C’est l’idée qu’on pourrait se faire au premier abord, mais attention, cette œuvre est signée Mohiro Kitô, l’auteur entre autres de Naru Taru, amateur donc des intrigues psychologiques et de la mise sous pression de ses personnages.

Ainsi il est impossible de rester de marbre devant ce qu’endurent nos héros, et balloté de sentiment en sentiment, il est difficile de retenir ses larmes lors de certains passages. D’autre part, Bokurano est une série très violente, une violence qui sera présente dès le début de manière implicite, devenant de plus en plus explicite au fur et à mesure, un schéma repris notamment dans Naru Taru. Cependant Bokurano bénéficie d’un format de 24 épisodes permettant de beaucoup mieux développer l’histoire et la psychologie des personnages, ainsi que d’éviter les nombreuses incohérences scénaristiques que l’on retrouve chez son frangin de 13 épisodes.

Certes, on parle ici de mécha, mais Zearth n’est pas un robot classique comme on peut en voir cent milles autres dans le genre. Les combats sont assez simplistes, se déroulant pour la plupart au corps à corps, et relativement courts, vu qu’ils prennent moins de quelques minutes. Le design des engins mécaniques (tant les robots que les machines de guerre) est d’ailleurs assez moyen. De mon point de vue, ce n’est pas forcément un défaut, Zearth n’ayant pas pour vocation d’être beau ni surarmé, mais plutôt d’incarner, à l’image de cette masse noire de 500m de haut, mort, désespoir et destruction.

Pour le reste, de nombreux thèmes sont abordés, la plupart du temps des sujets très durs, surtout quand on garde à l’esprit que les protagonistes sont des enfants. A croire que l’auteur à un compte à régler envers l’enfance.

Pour conclure, je dirais que c’est la première fois que je suis véritablement ému en regardant un anime. De plus, là où Naru Taru avait un léger arrière-goût d’inabouti, Bokurano atteint des sommets de perfection.

Verdict :9/10
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A propos de l'auteur

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