Critique de l'anime Final Fantasy VII : Advent Children

Ne connaissant Final Fantasy VII que de nom et par images de dôjins, je n'avais donc aucune attente spéciale d'Advent Children si ce n'est un visuel haut-de-gamme : c'est le cas. C'est d'ailleurs le point fort du film, l'unique? Peut-être pas, les esprits de Sephiroth sont très intéressants, surtout Kadaj qui déborde de charisme (au début du film, un excellent jeu digne d'un acteur de chair et d'os). D'une manière générale, on perçoit assez rapidement le principal intérêt d'un personnage (avantage et désavantage).

L'énorme faiblesse se situe du côté scénaristique : on "case" les amis, aucune surprise par rapport au déroulement de l'histoire, préférence pour la vitesse (même les moments de pause relative se situent en pleine course) en dépit des repères de temps causant certains trouble quant à la crédibilité de certaines actions; on se trouve au stade de la nano-profondeur tant au niveau de l'intrigue et ses bases que chez les personnages, ces domaines méritant sans doute mieux.

Même pas question de regretter la durée, il aurait suffi de soigner les détails et de remplacer quelques scènes pour donner un film très correct.

La musique est vraiment moyenne (le thème de Sephiroth est à mourir de rire tellement il est kitsch) ainsi que le tempo : l'humour étant assuré tant bien que mal par Reno et son acolyte, face à une succession de stéréotypes assurant mieux le sommeil qu'une aspirine. Heureusement les affets caractéristiques des jeux vidéo ajoutent aussi au charme de l'oeuvre qui reste agréable à regarder malgré les regrets certains.