When a serie goes sick

» Critique de l'anime Gosick par Duna le
31 Mars 2014
Gosick - Screenshot #1

La Raison contre la Superstition ? Des enquêtes, un passé revisité et un peu de romance ? Cela ne pouvait que me plaire. Le travail de recherche documentaire concernant les costumes, objets et bâtiments sublime le tout par une fidélité graphique très appréciable. Les deux personnages principaux se révèlent être attachants et avoir du caractère. Les premières énigmes sont assez chouettes à suivre, ainsi que l'évolution des relations entre les protagonistes.

Seulement voilà, un premier hic : tout comme le docteur Watson est le faire-valoir du cocaïno... du détective Holmes, Kujo, un brillant étudiant japonais, est celui de Victoriqua, une souris de bibliothèque au look de lolita. Puis, passée la moitié de la série, c'est le drame.

L'histoire de la mystérieuse Victoriqua est creusée au détriment de ses méninges. On espère tomber sur du matériau brut digne d'être exploité, mais on se retrouve embourbé dans des sables mouvants. Débattez-vous et vous vous enfoncerez de plus belle, mwahaha ! Bande de scénaristes sadiques.

Un drame familial on ne peut plus cliché, un secret de polichinelle plutôt que politique, des subterfuges grossiers, des mystères cousus de fil blanc... Le dernier quart de Gosick me fut pénible. Seul, le lancinant petit thème au piano me tenait compagnie au milieu de cet océan de mélo et d'occultisme à deux sous. Ah, de bons opening-ending aussi.

Et puis quoi encore ? La Fin ? Dieu merci. *sourire charitable*

Verdict :6/10
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A propos de l'auteur

Duna, inscrit depuis le 29/07/2011.
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