OKAA-SAN ONLINE — ##### ## #### The Animation

» Critique de l'anime Okâsan Online par Deluxe Fan le
01 Avril 2021
Okâsan Online - Screenshot #1

Un isekai dans lequel le héros est transporté dans un jeu vidéo qu’il devra parcourir avec sa maman, voilà le concept de Okaa-san Online, que l’on connaît également sous son titre japonais Tsûjô Kôgeki ga Zentai Kôgeki de Ni-kai Kôgeki no Okâ-san wa Suki desu ka. Pour moi qui ne suis pas client de ce genre de séries en général, autant dire que mon impression initiale n’était pas très bonne, et après visionnage je ne suis pas surpris de constater que c’est effectivement aussi naze qu’escompté.

Tsûjô Kôgeki ga Zentai Kôgeki de Ni-kai Kôgeki no Okâ-san wa Suki desu ka (que l’on pourrait traduire par "Je Suis Un Titre De Light Novel A La Con") est un light novel à la con écrit par un certain Inaka Dachima, sûrement un pseudonyme d’ailleurs car je ne vois pas bien qui irait associer son vrai nom avec un truc pareil. Niveau récit on retrouve donc notre héros Masato qui a des petits problèmes relationnels avec sa maman, et qui se voit offrir la possibilité de vivre une grande aventure dans un jeu vidéo à taille réelle. Le souci c’est que la condition pour entrer est d’être accompagné de sa maman, ce qui est forcément la loose, surtout quand elle va passer la totalité de la série à montrer son cul.

Okâsan Online - Screenshot #2Cette histoire d’aventure sera l’occasion pour Tsûjô Kôgeki ga Zentai Kôgeki de Ni-kai Kôgeki no Okâ-san wa Suki desu ka d’explorer les relations maman-fils et leurs éventuelles difficultés. C’est intéressant d’avoir un anime qui s’intéresse à ce genre de sujets familiaux, cela change des habituels personnages orphelins car l’auteur ne voulait pas s’emmerder à expliquer pourquoi des gosses de onze ans se retrouvent seuls à devoir sauver le monde. Ainsi Tsûjô Kôgeki ga Zentai Kôgeki de Ni-kai Kôgeki no Okâ-san wa Suki desu ka passe en revue toutes sortes de problématiques sociales : Maman en soutien-gorge, Maman en culotte, Maman en uniforme scolaire, Maman en maillot de bain une pièce, Maman en maillot de bain deux pièces, Maman toute nue, Maman encore nue, puis un gros plan sur les nichons à Maman aussi, on a droit à peu près tout, menu complet, entrée-plat-dessert avec boisson.

Okâsan Online - Screenshot #3Tsûjô Kôgeki ga Zentai Kôgeki de Ni-kai Kôgeki no Okâ-san wa Suki desu ka comporte également d’autres personnages, exclusivement féminins bien entendu, et qui ont chacune leur problèmes avec leur maman. L’intrigue, si on peut appeler ça comme ça, va donc consister à aider chacune des filles à régler son souci familial avant de l’intégrer dans le harem du héros. Un niveau d’écriture abyssal à tous les niveaux, les enjeux sont inexistants puisque mêmes les combats sont réglés en cinq secondes avec Mamako qui balance ses techniques pétées pour détruire le problème (oui j’ai oublié de préciser mais la maman de Masato s’appelle Mamako, parce que c’est sa maman, si c’était son papa il s’appellerait Papako, et si c’était son chien il s’appellerait Chienchienko, c’est bien d’avoir comme ça des animes comme Tsûjô Kôgeki ga Zentai Kôgeki de Ni-kai Kôgeki no Okâ-san wa Suki desu ka qui s’adressent à public de quatre ans d’âge mental).

Okâsan Online - Screenshot #4Si au moins tout cela était drôle, Tsûjô Kôgeki ga Zentai Kôgeki de Ni-kai Kôgeki no Okâ-san wa Suki desu ka pourrait s’en sortir, sauf que le niveau des gags et au même niveau que le reste c’est-à-dire six pieds sous terre. Le seul point qui m’a fait réellement rigoler c’est qu’à un moment tu as un personnage qui a le rôle de soigneur (medic) dans l’équipe, donc elle s’appelle Medhi. Sauf que moi quand j’entends Medhi je ne pense pas à une adolescente japonaise aux cheveux bleus et avec des jolis nibards mais plutôt à un petit mec barbu sur sa mobylette avec un maillot du PSG qui sent le kebab et la chicha. C’est comme si dans Final Fantasy VII Remake ils avaient remplacé Cloud Strife et Tifa Lockhart par Khadidja et Abdelkader, y’a un truc qui colle pas, c’est pas halal tout ça.

Chaque nouvel épisode de Tsûjô Kôgeki ga Zentai Kôgeki de Ni-kai Kôgeki no Okâ-san wa Suki desu ka est une descente un peu plus profonde dans les entrailles de l’ennui ; le concept de l’anime est épuisé au bout de trois épisodes, à la moitié de la série je commençais à dormir devant, à l’épisode huit j’en était à écrire mon testament en vue de mon imminente tentative de suicide et vers l’épisode dix on m’a retrouvé en slip à courir au milieu de l’autoroute dans l’espoir de me faire écraser par un semi-remorque pour en finir au plus vite – on en a pas parlé sur CNEWS mais c’est parce que j'ai des relations avec Bolloré, on vous cache la vérité. Pour les derniers épisodes de Tsûjô Kôgeki ga Zentai Kôgeki de Ni-kai Kôgeki no Okâ-san wa Suki desu ka j’étais attaché à une chaise pour pas me foutre par la fenêtre, évidemment le scénario ne mène à rien de concret, le personnage principal Youssef et sa maman Najiba sont dans la même situation qu’à la fin du premier épisode, une perte de temps complète et totale.

Le genre isekai a toujours été la poubelle de la japanime dès son émergence mais Tsûjô Kôgeki ga Zentai Kôgeki de Ni-kai Kôgeki no Okâ-san wa Suki desu ka c’est le bout du tunnel de la connerie, le moment où le genre a tellement baigné dans la stupidité que c’est devenu juste bête et enfantin, un catalogue de blagues de gamins et de visuels vaguement érotisés dont même un élève de primaire aurait pitié. Si un truc tel que Tsûjô Kôgeki ga Zentai Kôgeki de Ni-kai Kôgeki no Okâ-san wa Suki desu ka a pu voir le jour en l’an deux mille dix-neuf, il me tarde de voir jusqu’à quelles extrémités d’idioties le genre isekai nous conduira dans les années à venir.

Verdict :3/10
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A propos de l'auteur

Deluxe Fan, inscrit depuis le 20/08/2010.
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