Critique de l'anime The Legend of the Legendary Heroes

À première vue, Densetsu no Yuusha no Densetsu n'avait rien pour me convaincre (c'est en tout cas ce que je me suis dit dès les premiers épisodes) ; des couleurs flashy et des personnages peu crédibles. Trop méfiant, peut-être, mais avec tous les navets que je me suis englouti sur l'heroic fantasy, j'ai de quoi me faire pardonner. En tout cas, une fois lancé dans l'histoire, je n'ai plus décroché et vite changé d'avis.

L'histoire se déroule dans un continent divisé entre plusieurs royaumes, largement inspiré de l'europe médiévale. Rien d'extraordinaire, et ce n'est pas là que se démarque DYD. Le héros, Ryner, est un magicien doté d'un pouvoir destructeur, "l'alpha stigma" (sorte de sharigan pour la magie). Son passé dans l'armée est intéressant, mais son aventure avec Ferris au sujet des "artefacts" laisse un peu à désirer ; rassurez-vous les artefacts ne prennent pas une place importante. Le plus intéressant, ce sont les conflits politiques qui se déroule à l'intérieur du royaume de Roland. On découvre alors un scénario bien ficelé, avec un roi, Shion Astal, dont l'évolution est intéressante à suivre.

DYD, c'est aussi une superbe animation. Les combats sont intenses, et on ne perd pas de temps avec du blabla inutile. Ce qui m'a le plus marqué, c'est le manque de censure de la série. Au départ, on pourrait croire que DYD refuse d'aborder le thème de la violence, mais c'est tout le contraire.
Point négatif tout de même : l'empire Gastark, avec leurs cheveux roses, un peu laid.

Pour conclure, je définirai DYD comme un mélange entre Berserk et Full Metal Alchemist. Berserk : pour le sang, la politique, et l'ambitions d'un roi. Full Metal Alchemist : pour la magie et les personnages un peu stylés.

Très bonne surprise pour moi en tout cas.