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Sujets - Afloplouf

Pages: [1] 2 3 4 5
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Mangas / Yomi no Tsugai
« le: 17 janvier 2022, 11:06:55 »
Yomi no Tsugai


Genre : Action aventure
Auteur : Hiromu Arakawa
Publié depuis : Décembre 2021 au Japon
Rythme de prépublication : Mensuel
Magazine: Shonen Gangan (FMA)
Éditeur : Square Enix

Fiche AK

Synopsis :

Yuru est un jeune adolescent qui vit dans un village isolé dans les montagnes. Il pourrait comme les autres jeunes partir travailler dans les basses terres mais il préfère rester chasser avec son arc et surtout s'occuper de sa sœur jumelle Asa qui vit enfermée pour honorer les dieux Sayuu.

Jusqu'au jour où Yuru entend un dragon dans le ciel. Mais ce dragon est de fer et les gens des basses terres les appellent hélicoptères. Ils sont venus chercher Yuru et les Tsugai.

Avis :

On aurait aimé la voir fini Arslan d'abord mais avec son pedigree on y réfléchit pas à deux fois avant de se lancer sur le nouveau titre de Hiromu Arakawa. Pour ceux qui veulent se garder la surprise ; revenez plus tard. TL;DR C'est a priori un titre plus classique qu'à son habitude mais bon sang j'ai été accroché comme pas souvent en quelques pages.

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Bref, gros gros coup de cœur. Le chapitre pilote est une authentique master class. Sur le papier, on a déjà lu ça dix fois mais avec ce travail sur le rythme, la composition, le chara-design, l'action et ses ruptures de ton. Cœur cœur cœur sur la suite. FMA était cool mais Silver Spoon l'a enterré avec brio (dans un genre très différent) mais même en mettant de côté Arslan, Arakawa ne fait que prendre des levels. J'ai aucun doute que la parution française va suivre et même une adaptation à l'écran (mais vous avez le droit de finir Silver Spoon). J'ai été impressionné à ce point par ce démarrage.

2
Tsukimichi


Fiche AK
Genre : Isekai qui ne se prend pas au sérieux (quoique...)
Studio : C2C
Réalisateur : Ishihira Shinji (Fairy Tail)
Adaptation du manga de Azumi Kei
Disponible chez Crunchyroll

Résumé :

Makoto est un lycéen comme tant d'autres jusqu'à ce qu'il soit convoqué par le dieu de la lune. ce dernier lui apprend que ses parents viennent en fait d'un autre monde qui n'ont pu venir sur Terre qu'en échange de la promesse d'offrir leur bien le plus précieux : un de leurs enfants. Pour protéger ses sœurs, il accepte donc d'être invoqué dans ce nouveau monde. Mais une fois devant la Déesse, les choses se compliquent : elle le trouve trop moche.

Ne pouvant le renvoyer chez lui, elle le lâche aux frontières sauvages de ce monde, peuplé de monstres. Elle lui offre le don de parler à toutes les créatures sauf les hommes pour être sûre qu'il ne puisse se mélanger à eux. Il ne pourra compter que sur talent latent en magie et ses compétences en tir à l'arc pour survivre dans ce monde hostile sur le point d'être envahi par les démons.

Avis après le pilote (et avec 60 chapitres du manga sous le manteau) :

Avec son titre, j'avais raté jusqu'à ce que le manga avait droit à une adaptation et encore moins dès cet été. Pour ceux qui ne connaissent pas le manga d'origine, prenez un Mr Freeze et profitez de la ballade. Si vous êtes totalement hermétique au genre isekai (et vu le niveau moyen je peux comprendre) Tsukimichi ne vous fera pas changer d'avis mais si vous voulez laissez sa chance au produit ; c'est l'un des meilleurs isekai en cours de parution.

Je sais pas si c'est moi mais rien que le pitch de départ me fait mourir de rire. "Toi un héros ? Ah non t'es trop moche, va t'accoupler avec tes orcs dans les badlands." Et le reste est à l'avenant. Sans en être une parodie, la série connait les clichés de son genre et s'en amuse : le tout est vraiment très drôle. C'est aussi incroyablement feel good : le héros n'est pas un enfoiré, il ne couche pas avec tout ce qui bouge (bon là il pousse peut-être un poil le bouchon) et il essaye plus de se faire une famille et de leur donner un foyer que de collecter des waifus dans son harem. C'est donc d'autant plus parfait en série de l'été.

Et la cerise sur le gâteau, c'est que bien qu'il ne se prend pas complètement au sérieux, il fait quand même un effort pour ficeler une chouette histoire, des secrets à révéler avec notamment des personnages plutôt travaillés. Un équilibre assez difficile donc entre la dérision et le serious business que le manga réussit.

Maintenant, l'adaptation. C'est vraiment très propre techniquement, très fidèle aussi, parfois à la case près. Les CGI sont correctes mais pas de faire soulever qu'un sourcil pour un sakuga fan. J'aime beaucoup l'ending mais sinon on est vraiment dans le portage scolaire, à l'écran, du manga d'origine. Je vais quand même ne pas bouder mon plaisir car, outre faire découvrir le titre à un nouveau public, les images dans l'opening ou le fait que le pilote a couvert 4 chapitres laissent supposer que le rythme sera assez soutenu.

3
Séries TV - OAV - Films / Yu Yu Hakusho
« le: 02 juillet 2021, 12:06:51 »
Yu Yu Hakusho


Fiche AK
Genre : Shonen du siècle dernier
Studio : Yomiko Advertising
Réalisateur : Abe Noriyuki
Adaptation du manga de Togashi Yoshihiro
Disponible chez Dybex, ADN, Netflix

Résumé :

Yusuke Urameshi est un ado un peu rebelle qui sèche les cours et se bagarre régulièrement. Mais ce n'est pas un mauvais bougre et il sauve un jour la vie d'un enfant qui traversait la route sans regarder. Mais sa mort n'était pas prévue ! Un événement rare qui n'arrive qu'une fois par siècle. Le dieu des enfers, ou plutôt son fils Enma Junior, lui accord donc une chance de se racheter si, alors qu'il est un fantôme, il démontre qu'il mérite la résurrection.

Mais derrière l'air plus que juvénile de Enma Jr, n'y a-t-il pas un objectif masqué derrière ce deal?

Avis après six épisodes :

Il est toujours délicieux de découvrir des décennies après un classique. On passe son temps, outre à retrouver le style (aussi bien technique que narratif) de son enfance, à revoir ce qui a donné son inspiration à d'autres derrière. Je ne sais pas à quel point ce titre a pu influencer un Kubo sur Bleach par exemple. C'est le même sentiment quand, ado, j'ai lu pour la première fois Tolkien.

Et c'est franchement cool. Alors le rythme n'est pas le plus enlevé et plusieurs éléments font vraiment datés mais il y a aussi des choses plus étonnantes. La série arrive rapidement à dresser le portrait de personnages pas forcément si monodimensionnels que ça. Le prétexte du scénario ne s'embarrasse pas (bonjour voici les macguffins) mais ils se suffisent pour donner une motivation au personnage, à défaut du spectateur. Ce faux caïd du dimanche de Yusuke me fait assez rigoler (et alors ne parlons pas de Kuwabara) tellement il est archétypal mais je ne peux pas m'empêcher de m'attacher aux personnages.

Techniquement, ce n'est pas un titre moderne mais plus dans le bon sens du terme. L'animation est particulièrement statique mais quel plaisir de voir un titre tout en 2D d'aussi bonne qualité. Il y a un véritable effort sur les décors ou même les simples figurants en arrière plan. Bref, on a un monde artistiquement travaillé et même assez vivant. Ça tranche quelque part avec les titres actuels qui (à l'exception des séries sportives) donnent parfois l'impression que les protagonistes sont seuls au monde.

Et on va pas se mentir, le doublage français d'époque (avec la voix de Nicholas D Wolfwood pour Yusuke) est un plus indéniable. 8) Sans compter le narrateur que je n'arrive pas à reconnaître. Ah ben tiens, les explications voix off ça n'existe plus mais c'est une technique un peu paresseuse, je suis content de la retrouver.

4
Séries TV - OAV - Films / To Your Eternity
« le: 15 avril 2021, 12:16:24 »
To your eternity


Genre : Road trip dépressif
Auteur :  Yoshitoki OIMA (A Silent Voice)
Réalisé par Masahiko MURATA (Baby Steps)
Studio : Brain's Base (Baccano!)
Diffusé sur Crunchyroll

Fiche AK

Synopsis :

Dieu (?) envoie sur Terre un observateur qui prend prendre la forme de ce qui l'entoure. Ce qui était au départ une simple sphère devient un caillou puis de la mousse et enfin celle d'un loup. Il fait la rencontre d'un jeune garçon qui l'adopte et l'appelle Joan. Le garçon est seul ; son clan l'a abandonné pour trouver leur paradis au delà de ce désert blanc et glacé. Le garçon et le loup partent à leur tour en exploration pour retrouver ce clan.

Avis :

Et bien ça roupille ? Personne n'avait encore ouvert le sujet. C'était passé sous mon radar mais Allbrice a eu le nez creux de mettre ce titre en avant. La série a une ambiance douce amère (mais genre bien amère quand même) avec une vraie vibe Kino no Tabi qui n'est pas pour me déplaire.

Format oblige je m'attends à une série à la qualité d'écriture (ou en tout cas mon appréciation) assez inégal mais ce premier pilote pose de bons jalons. Alors je tombe pas de ma chaise pour l'originalité mais l'épisode sait prendre son temps pour installer son rythme et son ambiance.

Côté technique, je suis plutôt confiant. La qualité est très bonne mais on voit déjà que sur certains plans d'ensemble, ils font des petites économies rationnelles ; ça peut paraitre paradoxal mais j'anticipe dès lors une bonne maitrise du budget au global et de la qualité tout au long de la série.

5
Séries TV - OAV - Films / Arrête de me chauffer, Nagatoro
« le: 10 avril 2021, 21:25:07 »
Arrête de me chauffer, Nagatoro


Genre : Comédie romantique
Auteur : 774 House
Réalisé par Hanai Hirokazu
Studio : Telecom Animation Film
Diffusé sur Crunchyroll

Fiche AK

Synopsis :

J'aime dessiner mais j'ai du mal avec les gens. Malheureusement, mon havre de paix à la bibliothèque est aujourd'hui perturbée par un groupe de filles assez bruyantes. L'une d'elles remarque mon manga et reste alors que ses copines s'en vont.

Elle se moque de mon scénario un peu facile et elle touche si juste que je me mets à avoir les larmes aux yeux. Même le lendemain, elle ne veut pas me lâcher. Je n'aime pas comme elle se moque de moi mais je ne déteste passer du temps avec elle. Même si cette Nagataro est un drôle de numéro, je me suis peut-être enfin fait une amie.

Avis :

Je vais éviter de trop me répéter par rapport à ce que j'écris sur le webzine. Nagataro est l'exemple type de hiyakasudere. Elle titille "Senpai", se moque de lui, pour mieux cacher ses sentiments. C'est cousu de fil blanc mais c'est la juste dose de mignon pour nous ferrer et l'humour quoique très cliché fonctionne à plein. Le manga est un succès donc je n'étais pas surpris de le voir porter à l'écran.

Mais je ne m'attendais pas à une adaptation de ce calibre. Je ne sais pas si c'était juste pour ce pilote mais la qualité technique est assez dingue. Alors ça ne bouge pas tant que ça donc sauf quelques passages, l'animation ou même la variété des décors fait juste le job mais le chara-design et surtout la photo sont assez haut de gamme. J'avais aussi eu le nez creux en mettant en avant le doublage. Daiki YAMASHITA est un peu en retrait (mais il reste l'incarnation type de son personnage, plus même qu'Izuku dans MHA) mais surtout Sumire UESAKA est r-o-y-a-l-e ! Si Rie KUGIMIYA est LA voix des tsundere. Les hiyakasudere ont trouvé la leur.

Seul point en retrait : la traduction française. Elle fait un superbe travail d'adaptation mais elle s'enferme parfois. Le personnage masculin n'a pas de prénom (d'où le "senpai", un personnage-fonction par exemple) mais en refusant son surnom japonisant, ils se sont mis dans une belle impasse et avec du coup des traductions qui s'éloignent par trop franchement des dialogues d'origine.

6
Séries TV - OAV - Films / The Dragon Prince
« le: 16 septembre 2018, 11:51:21 »
The Dragon Prince


Genre : Heroic Fantasy
Auteurs : Aaron Ehasz (scénariste sur Avatar) et Justin Richmond (co-créateur de Uncharted 3)
Réalisé par Giancarlo Volpe (réalisateur sur Avatar)
Studio : Wonderstorm (formé pour l'occasion)
Diffusé sur Netflix

Synopsis :

Les humains et les elfes vivaient en harmonie jusqu'à ce que ces vils humains utilisent la magie noire interdite. Depuis, chacun vit de son côté et le roi des dragons protège la frontière. Mais les humains sont décidément des fourbes : ils viennent de tuer le roi de dragon.

En représailles, les elfes de la nuit envoient un groupe d'assassins dont la jeune Rayla pour toi le roi et son fils. Enfin ses fils : le jeune dauphin Ezran et le bâtard Callum.

Avis :

Je ne regarde peut-être pas au bon endroit mais j'ai l'impression que la série ne fait pas beaucoup de bruit. J'avoue que j'avais pas mal d'a priori. Des anciens d'Avatar qui forcent sur ce CV jusqu'à reprendre la même police d'écriture lors des génériques. Un projet cross media de sortir un JV sur cet univers. Un chara-design tout en CGI. Un univers familier binaire là où Avatar pouvait capitaliser sur exotisme oriental. Une animation parfois bien raide.

Sauf que j'ai regardé la série et c'est une vraie bombe en devenir. Revenons sur le seul vrai défaut : l'animation. Pour un jeune studio fraichement créé, ce projet était trop gros et ils ont fait le choix rationnel quoi qu’inégal d'économiser sur les phases de dialogue pour mettre le paquet sur les phases d'action qui elles pour le coup sont magnifiques.

Pour tout le reste, c'est un home run à chaque tour de batte. Le rythme est idéal : c'est très dynamique et en même temps on n'oublie pas les temps morts pour épaissir les personnages et travailler leurs relations. La série n'hésite pas et dose bien les moments graves avec l'humour avec une bonne louche de combats. Les personnages justement sont tous intéressants, même l'antagoniste a une certaine ambiguïté intéressante. En seulement 9 épisodes, la série dessine un univers riche qui appelle à être exploré. La saison offre un vraie fin et en même temps ne fait qu'esquisser ce qui pourrait devenir une grande aventure.

Les créateurs ont de l'ambition mais ils ont ce qu'ils faut. La série pourrait bien devenir un successeur véritable d'Avatar.

7
Séries TV - OAV - Films / Hanebado
« le: 08 juillet 2018, 15:43:47 »
Hanebado


Fiche AK
Genre : Sport (Badminton) féminin, Lycée
Studio : Liden Films (qui lui a mis les petits plats dans les grands)
Réalisateur : Shinpei EZAKI
Animation : Kazuhiro INOUE
Chara-design : Satoshi KIMURA

Adaptation du manga de Makoto IINO
Musique : Kohei TANAKA

Simulcast sur Crunchyroll

Synopsis :

Nagisa, élève de troisième année et meilleure joueuse du club de badminton du lycée Kitakomachi, a sèchement perdu (fanny quand même) face à un gamine. Depuis, elle martyrise ses camarades ses camarades  pour les entraîner mais ne fait que les dégouter.

La rivale contre qui elle a perdu alors, Ayano, vient tout juste d'entrer au lycée mais elle a arrêté le bad qu'elle déteste.

Avis après ce premier épisode :

Je vais être honnête. Au début, entre l'insistance sur la physique de la poitrine des personnages tirées tout droit de Dead or Alive et ma beaufitude sur le sport féminin (en vrai j'ai pas de mémoire où un manga l'a mis à son avantage) j'avais soigneusement ignoré Hanebado alors que bon c'est censé être ma came.

Puis les quelques bons échos m'ont poussé à essayer. Quelle bonne idée j'ai eu d'ignorer mes préjugés. La série nous colle plusieurs uppercuts en ouvrant sur un match animée avec dynamisme qui n'oublie pas de montrer les émotions aussi bien des joueuses que des spectatrices. Et le reste du pilote qui joue sur la psychologie a fini de me happer.

On comprend l'impasse dans laquelle Nagisa s'est enfermée et le mystère entretenu sur Ayano nous accroche plus solidement qu'un hameçon. Employons les grands mots qu'il se doit : j'ai un gros feeling Haikyuu après cet épisode.

8
Séries TV - OAV - Films / Gurazeni
« le: 07 avril 2018, 16:32:43 »
Gurazeni


Fiche AK
Genre : Sport, capitaliste
Studio : Studio Deen
Réalisateur : Ayumu WATANABE (Space Brothers)
Adaptation du manga de Cozy JŌKURA (scénario) et Keiji ADACHI (dessin)

Résumé :

Bonda est un lanceur de relève dans l'équipe professionnelle des Spiders. S'il ne termine pas les matchs, il est souvent appelé pour les points décisifs contre les batteurs gauchers, car il est gaucher lui-même et avec un lancer un peu particulier.

Il jauge ses adversaires par leurs salaires et il essaye lui-même d'augmenter sa valeur. Si son salaire actuel est le triple d'un salarié moyen, sa carrière sera également beaucoup plus courte. Et comme il n'a que le baseball comme talent, c'est maintenant que tout se joue s'il ne veut pas finir sur la paille à la fin de sa vie!

Avis au premier épisode :

Amateurs de sport au sens noble et du duel façon Pierre de Coubertin, rentrez chez vous. Ici on parle de sport professionnel, et cette nouveauté fait du bien. La série a de francs accents de vérité. Vérité froide et calculée, mais vérité tout de même. Pour l'instant en tout cas, on évite les clichés. On a juste dans la lucarne des adultes qui gagnent leur croutes et doivent penser évolution de carrière. D'où le titre de la série : Gura le gazon et Zeni l'argent.

Alors c'est un 180° par rapport aux séries sportives habituelles mais c'était LE point qui m'avait permis de m'accrocher à la fin de Major. Bref, un peu comme Space Brothers qui montrait les astronautes non pas comme des stars de cinéma au sourire Colgate mais comme des bosseurs de fou qui doivent faire face à une concurrence féroce pour faire partie des rares élus.

9
Séries TV - OAV - Films / Black Clover
« le: 05 octobre 2017, 08:57:50 »
Black Clover


Fiche AK
Genre : Shonen, baston, je deviendrai le roi des ninja
Studio : Pierrot
Réalisateur : Tatsuya YOSHIHARA
Adaptation du manga de Yûki TABATA
Simulcast dispo sur Crunchyroll

Résumé :

Dans le royaume médiéval de Clover, tout le monde est magicien. Les meilleurs et les plus riches d'entre eux aspirent à devenir des Chevaliers Mages, protecteurs du Royaume. Et bien sûr beaucoup aspirent à devenir le chef des dits Chevaliers : le Roi Mage (non aucune rapport avec la galette). Malheureusement pour l'orphelin Asta, ces ambitions se fracassent contre le Mur des réalités. Il n'a pas le moindre pouvoir magique. C'est d'autant plus frustrant quand son ami/rival Yuno est au contraire un magicien prometteur.

Comme tout héros de shonen, Asta ne se morfond pas dans sa chambre mais s'entraîne à faire des pompes en attendant de recevoir son grimoire. Et parce que les bouquin sont chiants, le sien lui donne une claymore noire qui fait deux fois sa taille et qui va lui permettre de botter des culs.

Avis au premier épisode :

Citation de: Afloplouf qui se remet de ses acouphènes
Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaahhhhhh!!!

Pour ceux qui ne suivraient pas de près l'actualité nippone, Black Clover est à l'instar de Haikyuu et My Hero Academia la nouvelle étoile montante du Weekly Shonen Jump après la fin de Bleach/Naruto. De fait si le manga reste trop superficiel, sa galerie de personnages, son ton très humoristique (on sort les violons moins souvent et ça marche mieux du coup) et son trait dynamique font du manga une lecture assez agréable. Mais alors que la nouvelle méthode est aux adaptations plus qualitatives mais donc plus épisodiques, Black Clover revient à une méthode classique avec l'inénarrable Studio Pierrot.

Alors je pourrais sortir le laïus sur les vieilles pantoufles confortables, d'autant plus que Black Clover a un vrai côté old school, mais le pilote fait tellement anachronique, dans le mauvais sens du terme. Pierrot a quand même haussé de quelques crans la qualité technique et le rendu de la magie notamment est plus que correcte mais on est devenu exigeant avec les shonens récents.

Le plus gros problème est celui du rythme. Y'a un incroyable sentiment de vieillesse qui m'envahit quand j'ai regardé l'épisode. Comparé ça à celui de Bleach : le héros gagne un power up et dérouille un vilain. Simple et efficace. Là Asta gagne son pouvoir et... générique de fin. Alors je ne sais pas s'ils ont prévu de faire une adaptation fleuve et s'ils essayent d'étirer le matériau de base pour éviter les fillers mais vous connaissez la blague de la noisette de beurre qu'on étale sur une tartine trop grande.

Surtout, surtout, je veux bâillonner Asta. J'apprécie les nouvelles voix mais je vais pas tenir s'il hurle tout le temps. Je subis déjà bien assez les collégiens dans le bus tous les matins qui ont un porte-voix dans la gorge pour ne pas en plus le vivre en japanimation. On pourrait dire que du coup c'est une bonne interprétation d'ado mais mes oreilles vont pas tenir.

10
Séries TV - OAV - Films / The Reflection
« le: 27 juillet 2017, 10:07:41 »
The Reflection


Fiche AK
Genre : Super-héros, comics
Studio : Studio Deen
Réalisateur : Hiroshi NAGAHAMA
Idéé originale de Hiroshi NAGAHAMA et Stan LEE
Simulcast dispo sur Crunchyroll

Résumé :

Il y a trois ans, une étrange lueur est apparue dans le ciel, partout sur Terre. Beaucoup ont perdu la vie, d'autres y ont gagné des super pouvoirs.  Comme de bien entendu, certains se servent de leurs pouvoirs pour mettre au pas les humains inférieurs tandis que d'autres protègent l'humanité.

Avis au premier épisode :

C'est le oui. NAGAHAMA oblige, le rendu visuel est très atypique. Je subodore une utilisation de la rotoscopie mais en moins marqué que dans Aku no Hana. Néanmoins on retrouve ce style presque en cell-shading avec les traits surlignés en noir gras. Ca donne un look totalement fou, très original et somme toute très "comics" même si j'imagine sans souci que les bites tristes n'y trouveront pas leur compte. Vous connaissez ma position : j'aime ce qui sort de l'ordinaire et j'applaudis la prise de risque.

Ce qui passeront à côté rateront de belles images et une bataille dans Time Square qui vaut le détour avec des trouvailles kitsch et en même temps très pertinentes. Je reste quand même sur le qui vive pour voir si l'histoire prendra vraiment ses ailes. On est quand même dans du classique de chez classique et avec seulement 12 épisodes prévus, je n'anticipe pas un lore qui se portera tout seul. Sans attendre la folie d'un Samurai Flamenco (les planètes ne s’alignent que rarement), j'espère au moins qu'on arrivera au niveau d'un Tiger & Bunny a minima. Mais une fois encore, les maigres 12 épisodes m'incitent à la prudence.

11
Séries TV - OAV - Films / Welcome to the Ballroom
« le: 11 juillet 2017, 09:02:16 »
Welcome to the Ballroom


Fiche AK
Genre : Shonen concentré, Danse, sport
Studio : Production IG
Réalisateur : Yoshimi ITAZU
Adaptation du manga de Tomo TAKEUCHI
Simulcast dispo sur Amazon Prime

Résumé :

Fujita est l'archétype du lycéen solitaire qui ne sait pas quoi faire dans sa vie et qui a encore moins de but. Dans un rebondissement shonenesque "Hé toi là-bas", il se retrouve entraîné dans le monde de la danse en couple compétitive. La passion des participants, et notamment l'un d'eux, Sengoku, est assez communicative. Et si en plus, s'il peut se frotter à la belle Shizuku, une fille qui va dans le même collège que lui, c'est un plus. Je vous rassure, il devient rouge comme une pivoine dès que leurs regards se croisent.

Avis au premier épisode :

Mon résumé tout en subtilité a du vous mettre la puce à l'oreille : la série vous hurle à la face "JE SUIS UN SHONEN". Jusqu'au choix d'aborder le cas de la danse compétitive alors que je pense qu'on aurait pu sans se forcer faire du même avec une troupe, on y aurait en plus gagner une pression de groupe. M'enfin, c'est pas comme si je m'enfilais les séries du même tonneau avec Days ou YowaPeda par paquet de huit donc sans surprise j'accroche tout de suite.

Du reste la série montre dès le premier épisode les efforts physiques à fournir : les danseurs transpirent, leurs muscles sont douloureux, ils peuvent même se blesser. Et ça, c'est plutôt pas mal, les séries sportives n'ont pas forcément tendance à montrer d'entrée de jeu la difficulté, on commence en général par une phase un peu plus ludique. Peut-être que Welcome to the Ballroom s'est senti obligé de rappeler aux deux beaufs du fond que oui la danse est un sport.

Pour aborder un point plus négatif, si j'aime beaucoup le chara-design, l'animation même des danses est un peu particulière, comme si les corps s'allongeaient (ce qui est vrai jusqu'à un certain point mais là ils exagèrent) comme un fil qui va claquer. L'effet est bizarre mais saisissant.

Bref, sans franchement réinventer la poudre, la série fait le café.

12
Généralités animes et mangas / Bilan 2016
« le: 16 décembre 2016, 16:48:24 »
Comme vous l'aurez deviné, je suis un peu surchargé ces derniers temps (ça devrait s'arranger à partir de mars) donc je n'aurai pas le temps de m'en occuper en grandes pompes. Le reste du staff devrait quand même vous préparer une bafouille.

J'ouvre quand même ce sujet pour qu'on puisse échanger sur ce forum nos rétrospectives de l'année. Voire rappelez qu'on a écrit un Top / une Liste.

Ma série préférée de l'année ne surprendra personne. Mais mon plus gros regret de l'année (après ne pas pouvoir voir - probablement - your name en salles) sera de ne pas faire la publicité sur le ouèbzaïne de March Comes in Like a Lion. Allez regarder la nouvelle série de Chika UMINO. :cop:


Animes de la saison automne 2016

Animes de la saison été 2016
Animes de la saison printemps 2016
Animes de la saison hiver 2016

13
Séries TV - OAV - Films / All Out
« le: 07 octobre 2016, 10:00:49 »
All Out


Fiche AK
Genre : Sport (rugby)
Studio : Madhouse & TMS
Réalisateur : Kenichi SHIMIZU (Parasyte)
Adaptation du manga de Shiori AMASE
Simulcast dispo sur Crunchyroll

Résumé :

Iwashimizu Sumiaki est un élève de seconde qui fait deux têtes de plus que tout le monde mais très timide, pour ne pas dire trouillard. A l'opposé, son camarade de classe Kenji Gion fait deux têtes de moins que tout le monde et prend la moutarde au nez quand on lui rappelle sa petite taille, n'hésitant pas à user de violence pour s'imposer. Les deux vont se lier d'amitié grâce aux VALEURS© du rugby.

Avis au premier épisode :

Si Deluxe m'a grillé la politesse pour Yuri on Ice, j'étais sûr que je serai seul sur le créneau de All Out, l'autre série sportive de la saison, cette fois ci sur le rugby. De fait, à part un épisode assez mythique de FMP Fumoffu, ce sport ci n'a jamais vraiment vu d'exploitation en animation. Or, comme je le rappelais dans l'article, le rugby prend un nouvel essor. Avec les récents exploits de l'équipe nationale (leurs matchs à la CDM ont fait de grosses audiences sur l'archipel) et la CDM de 2019 au Japon qui se prépare, c'est le moment ou jamais.

N'espérer un Yuri on Ice bis, on est ici devant un grand classique de la série d'animation sportive : des lycéens, des archétypes, on est bien dans nos pantoufles. Jusque dans le chara-design bien marqué. Petite subtilité néanmoins, le héros n'est pas un gamin timide sans ami (encore que Gon a un tel tempérament qu'on l'imagine facilement solitaire), il laisse ce rôle au sidekick. Pour le coup Gon est un ado arrogant, teigneux qui rejoint le rugby parce qu'on s'y tape dessus comme des bêtes (sic) : il fera un bon demi de mêlée. Mais en véritable noob du sport, je sens venir la série didactique donc les nouveaux venus apprendront peut-être une chose ou deux.

J'espère qu'on y apprendra pas trop de bêtises, beber guette comme un vautour. :wacko:

14
Séries TV - OAV - Films / Battery
« le: 15 juillet 2016, 15:13:54 »
Battery


Fiche AK
Genre : Baseball
Studio : Zero-G
Réalisateur : Tomomi MOCHIZUKI (Rozen Maiden)
Adaptation du light novel de Atsuko ASANO (Numero 6)

Résumé :

Harada est un joueur de baseball, un lanceur. Avec son équipe, il a connu quelques succès alors qu'il était au collège. Mais alors qu'il va rentrer au lycée, il part à la campagne avec sa famille vivre chez son grand-père. Si ce dernier a réussi à se qualifier pour le Koshien (championnat national lycéen, très relevé) dans sa prime jeunesse il n'aime pas forcément en parler. Le club de baseball du lycée qu'Harada va rejoindre n'est pas très huppé mais ça ne semble pas forcément le chagriner.

Il va faire la rencontre de Nagakura, receveur, qui rêve de former une "batterie" (couple lanceur-receveur) avec Harada depuis qu'il l'a vu jouer. On ne pourrait envisage personnalités plus opposés que ces deux là mais pourtant l'alchimie devra bien prendre.

Avis au premier épisode :

Très prometteur. OoFuri l'avait évoqué longuement mais là c'est vraiment le coeur du récit : le couple du lanceur et du receveur sont la fondation de la défense d'une équipe de baseball, et souvent la fondation d'une équipe tout court. Harada est la caricature du lanceur, extrêmement fier et qui s'isole beaucoup là où Nagakura est la caricature du receveur, très expansif et un peu brut de décoffrage.

Beaucoup font la remarque à Harada qu'il ne semble pas vraiment aimer le baseball mais j'imagine que ça tient à n'avoir pas su trouver un receveur qui puisse recevoir ses balles, le guider mais aussi le confronter. Bref, un vrai partenaire, au delà d'un ami. Et j'anticipe déjà les mouchoirs quand il va sortir de sa coquille.

Je lance une alerte aux fujoshi car plus encore que dans Haikyuu récemment, on aura probablement droit à une dynamique de couple entre ces deux là. Quand je disais que les shonens sportifs ressemblait beaucoup aux séries romantiques, c'était pas des blagues. =D

Je regrette le format ramassé d'une dizaine d'épisodes. Je sais déjà que j'en voudrais plus, coupés que nous seront dans notre élan. D'un autre côté, on peut espérer que ça va garantir un bon rythme.

15
Séries TV - OAV - Films / Mob Psycho 100
« le: 11 juillet 2016, 20:56:02 »
Mob Psycho 100


Fiche AK
Genre : Surnaturel, comédie, animation de folie
Studio : Bones
Réalisateur : Yuzuru TACHIKAWA
Adaptation du manga de One
Simulcast dispo sur Crunchyroll

Résumé :

Kageyama Shigeo, surnommé Mob, est un collégien très réservé, gauche, mauvais élève, nul en sport et amoureux d'une de ses camarades de classe. Son seul "ami" est son maître, Reigen Arataka, qui lui "apprend" l'art de l'exorcisme. Sauf que Reigen est un escroc. Il n'a aucun talent là où Mob possède un don naturel très puissant. Trop puissant même, il pourrait blesser les autres humains s'il n'apprend pas à se contrôler.

Avis au premier épisode :

J'ai cru voir du YUASA. Alors je force un peu la comparaison mais elle n'est pas inutilement flatteuse, ils marchent vraiment dans les traces de mon chouchou. Le manga était moche et succès de One Punch Man aidant, ils auraient pu moderniser le trait. Alors que de fait, ils ont embrassé ce style avec un chara-design marqué et un style crayonné dont on devine bien l'influence. La série gagne un cachet certain et un effet qui marche à plein sur moi, forcément.

J'ai des craintes que les fans de OPM fuit dès le pilote avec cette technique et pourtant ils ne savent pas ce qu'il râte. J'avais tablé sur un style un peu sombre alors qu'au contraire la série joue intelligemment sur le contraste entre l'ambiance surnaturelle et un humour débile qui du coup percute totalement.

Ah, et le générique DEFONCE SA RACE PUTAIN C'EST DEMENT!

Voilà, voilà. Gros coup de cœur. Mob Psycho 100 renonce au grand public (même si je garde l'espoir secret qu'au contraire ça ouvre des horizons aux nouveaux venus) sur l'autel pour offrir un joyau destiné aux fans d'animation atypiques. Pile ma niche. :tupeuxpastest:

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