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Sujets - Nakei1024

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Jeux-vidéo / MMORPG - Age of Conan
« le: 27 décembre 2013, 20:21:53 »
"Sache, ô Prince, qu'entre l'époque qui vit l'engloutissement de l'Atlantide et des villes étincelantes et celle de l'avènement des Fils d'Aryas, il y eut un Âge insoupçonné, au cours duquel des royaumes resplendissants s'étalaient à la surface du globe tels des manteaux bleus sous les étoiles: la Némédie, la Brythunie, l'Hyperborée, Zamora avec ses femmes aux cheveux noirs et ses tours mystérieuses aux horreurs arachnéennes, Zingara et sa chevalerie, Koth, qui jouxtait les prairies de Shem, la Stygie et ses tombes protégées par des ombres, l'Hyrkanie, dont les cavaliers étaient vêtus d'acier, de soie et d'or. Mais le plus illustre des royaumes de ce monde était l'Aquilonie, dont la suprématie était incontestée dans l'Occident rêveur. C'est en cette contrée que vint Conan, le Cimmérien - cheveux noirs, regard sombre, épée au poing, un voleur, un pillard, un tueur, aux accès de mélancolie tout aussi démesurés que ses joie - pour fouler de ses sandales les trônes constellés de joyaux de la Terre."
- Chroniques Némédiennes -

Robert E. Howard


Conan le barbare, pour beaucoup un nom qui se résume aux films avec ce bon vieux Schwarzenegger dans le rôle du célèbre barbare, et éventuellement la redite sortie en 2011, qui n’a pas vraiment connu le succès de son prédécesseur.
Avec le succès du premier opus, on a eu droit pendant longtemps au fantasme du barbare musclé, primaire et brutal, pourfendant le mal de son épée de 2 mètres de long, et ce aussi bien dans les dessins animés que les bandes-dessinées et comics, sans oublier bien entendu les jeux-vidéos. Si on ajoute en plus que Rambo est sorti exactement la même année (1982), on comprend aisément que les héros musclés aient eu leur heure de gloire pendant de longues années, avant de retomber peu à peu dans l’oubli, le public préférant peu à peu se tourner vers des modèles moins basiques comme des elfes, nains et autres créatures fantastiques.
Autant dire que sortir un MMORPG prenant lieu et place dans les environnements hostiles de l’Hyboria, alors que le mastodonte WOW écrasait toute concurrence depuis quelques années déjà était un pari risqué. Et quand on connait après coup les problèmes auxquels fut confronté le jeu dès de sa sortie en 2008 (bugs, promesses de contenu non tenues, poudre aux yeux vite dissipée passé le tutoriel de Tortage), on se dit que même avec le passage en « free-to-play » et les nombreux correctifs apportés pour avoir enfin un produit qui tienne la route, c’est presque un miracle qu’il soit encore actif aujourd’hui.
Partant de ce constat, AOC est-il un jeu maudit qui n’a pas eu droit au destin auquel il aurait pu prétendre s’il avait bénéficié d’une meilleure finition ? Aurait-il pu devenir un acteur majeur sur le marché vidéoludique, plutôt qu’un simple produit d’exception à la communauté réduite (3 serveurs actifs) composée essentiellement des fans de la première heure et/ou d’afficionados de la licence créée par Robert E. Howard.

Commençons par le commencement et donc, comme dans tout MMO qui se respecte, par la création du personnage.
Que l’on souhaite incarner un guerrier athlétique, une véritable montagne de muscles, un « eunuque » avec un embonpoint certain ou même un gringalet rachitique adepte de magie, l’éditeur d’avatar reste encore à ce jour un des plus complets qui soit. Proposant de multiples éléments paramétrables aussi bien concernant la stature que le visage, il sera pratiquement impossible de croiser un clone au cours de l’aventure. Pour rajouter un peu plus de diversité, il existe 4 peuplades disponibles aux traits caractéristiques… Les Aquiloniens sont l’équivalent des peuples gaulois et celtes d’Europe occidentale. Les Cimmériens sont issus des populations primitives du nord, ayant à peine dépassé le statut des hommes de Cro-Magnon. Les Stygiens sont plutôt les ancêtres des Egyptiens davantage tournés vers les arts magiques, et les Khitan (disponibles uniquement avec un compte premium) viennent des lointaines régions d’Asie, bref les premiers Chinois…
Outre l’aspect général du personnage, la race influera également sur les classes disponibles, 12 au total, équitablement réparties selon les 4 catégories classiques : guerriers, roublards, prêtres et mage. Pour faire simple, n’espérez pas jouer un magicien si vous avez décidé d’incarner un Cimmérien (peuple de Conan au passage), tout au plus un chaman, et c’est déjà pas mal… A part ça, pas vraiment de différences de caractéristiques selon le peuple choisi : le choix est davantage cosmétique ou fluffique qu’en rapport avec le gameplay, et un guerrier Aquilonien frappera aussi fort qu’un Cimmérien ou un Stygien...
Et dans l’univers violent et brutal du roi Conan, pas de sexisme : les femmes savent aussi bien se défendre que les hommes. Croyez-moi, la première fois que vous verrez une Cimmérienne tuer à main nue (ou avec une grosse hache) une panthère, un gorille ou toute autre créature du bestiaire, ça vous fera bizarre.
L’éditeur de personnage prouve d’ailleurs qu’il n’est pas nécessaire d’avoir des elfes, des femmes chats ou une moyenne d’âge dépassant à peine l’adolescence pour obtenir des avatars particulièrement désirables. Avouons-le, tester AOC sans créer au moins un personnage féminin, c’est comme donner de la confiture aux cochons. Bien sûr il est possible de créer un laideron mais curieusement, j’ai surtout croisé de très charmantes amazones depuis mes premiers pas, parfois même dans l’appareil le plus simple que propose le jeu (pagne pour ces messieurs, strings pour ces dames), avec la poitrine modélisée sans complexe en mode topless (pas de petit smiley pour cacher le téton comme dans Secret World, du même éditeur). On ne remerciera jamais assez le mode « apparat » qui permet de faire apparaitre son personnage avec un skin différent de celui du véritable équipement porté, et qui permet ainsi de se balader presque à poil alors qu’on porte en réalité une armure complète sur le dos…
Bref, même si depuis on a fait mieux, l’éditeur reste encore à ce jour un des plus complet que j’ai pu voir aussi bien dans un MMO que dans un jeu solo.

Une fois son personnage modélisé, nommé et la classe choisie, il est alors temps de se lancer dans l’aventure. Celle-ci débute sur Tortage, petite île de pirates isolée, subissant depuis peu le joug d’un horrible tyran. Faisant office de tutoriel jusqu’au niveau 20-25, c’est ici que l’on fera ses premières armes, accomplira ses premiers exploits et débutera une saga épique. L’évolution du personnage se déroule de manière relativement classique : pour progresser, il faut tuer et accomplir des quêtes pour les différents PNJs. Celles-ci sont relativement classiques, il s’agira le plus souvent de tuer X adversaires, d’aller chercher tel objet ou d’accompagner (et protéger) tel PNJ coincé dans un coin tellement dangereux qu’aucun être sensé n’y serait allé. Mais rien à faire, vous êtes un barbare (du moins un aventurier en quête de gloire) et ce ne sont pas quelques obstacles sur votre route qui vont vous effrayer. Comme le dit l’adage : « si ça saigne, ça peut se tuer avec une épée, et si ça ne saigne pas…bah ça peut se tuer quand même, avec une grosse épée » ; les primitifs incarnés ne sont pas reconnus pour la subtilité de leur raisonnement et privilégient largement la tactique du « dans le doute, tape encore »...
Les combats, notamment au corps à corps, reposent sur des combinaisons de coups à porter au bon moment, gagnant en complexité au fil de leur progression pour un résultat de plus en plus destructeur et impressionnant. Pour les mener à bout, il conviendra de taper au bon endroit (gauche/droite/face) dans un ordre précis. Et pour un maximum d’efficacité, il faudra également tenir compte de la défense de l’adversaire qui se portera d’un côté ou de l’autre, réduisant ainsi drastiquement les dégâts infligés sur les zones les plus défendues. Enfin, une attaque dans le dos annulera une bonne partie des bonus défensifs. Bref, frapper comme une brute c’est bien, mais ajouter un minimum de tactique (notamment avec un placement judicieux), c’est mieux. A niveau équivalent, il est risqué, voire mortel, d’engager plus d’un (ou deux si on aime le risque) ennemis, et ceux-ci se montreront impitoyables avec vous, même en début d’aventure. Malgré ce qu’on pourrait croire, AOC n’est pas un jeu pour bourrins, demande une certaine subtilité dans son approche et propose donc un challenge nettement plus relevé que la plupart de ses concurrents.
En récompense, vous aurez parfois l’occasion d’assister à une « fatalité », mise à mort particulièrement sanglante d’un adversaire dont il ne restera généralement après qu’un corps décapité ou un tas pulpeux de chair sanguinolente. Systématiquement accompagnées de gerbes de sang jaillissant jusque sur l’écran, ces mouvements finaux sont particulièrement jouissifs, et s’apprécient avec une pointe de sadisme sur le visage.

Abordons maintenant l’univers et l’histoire tournant autour de personnage. On commence le jeu en tant qu’esclave enchaîné aux rames d’une galère. Celle-ci,  prise dans une tempête, ne tarde pas à sombrer dans les eaux profondes, au-dessus de ce qui fut autrefois l’Atlantide. Par une intervention presque divine, on se réveille néanmoins sur une plage de la petite île de Tortage, presque nu comme un ver et désarmé, mais en vie. Impossible de se rappeler sa propre identité, et le seul élément de réponse à cette question est une curieuse marque apposée sur le corps. Très vite, on croise une jeune femme attachée à un arbre, celle-ci s’avère être une catin de l’île, capturée par une tribu sauvage et promise en sacrifice à une divinité quelconque de ceux-ci. En échange de sa libération, elle accepte de nous conduire à la ville la plus proche, où l’on aura peut-être l’occasion d’en savoir un peu plus sur le moyen de rejoindre le continent pour échapper aux esclavagistes et assassins qui ne tardent pas à se présenter. Avec une arme de fortune trouvée sur la plage il faut d’abord traverser la jungle, mais rapidement, il s’avère que loin d’être un(e) simple esclave, notre avatar possède quelques rudiments dans l’art du combat (ou de la magie selon le choix), une énigme de plus à résoudre pour découvrir son identité.
Voilà en gros comment débute l’aventure dans AOC, dont l’île de Tortage n’est que le prologue, un simple échauffement avant de passer aux choses sérieuses. Très rapidement on retournera dans le territoire d’origine de la race choisie, avant de s’élancer vers les terres sauvages du vaste monde qui nous entoure. Au cours du voyage, on fera de multiples rencontres : aussi bien des populations locales désirant l’aide d’un sauveur que d’autres aventuriers ayant un bon coup (et quelques pièces d’or) à partager, sans oublier les autorités des territoires visités, toujours débordées par une menace X ou Y… Si les exploits accomplis (notamment au cours de la quête épique) sont suffisamment important, peut-être même aura-t-on l’occasion de rencontrer le roi Conan en personne.
Bref, on nage en plein récit épique, et les développeurs essayé de coller au mieux à l’œuvre littéraire de Robert E. Howard, aussi bien dans la narration et l’histoire que dans la représentation du monde. Si l’aspect graphique a (bien) vieilli depuis 2008, la direction artistique est irréprochable : on a véritablement l’impression de parcourir un univers qui oscille encore entre 2 voies. D’un côté les terres sauvages, peuplées de tribus plus ou moins agressives et de l’autre, quelques îlots de civilisations encore fragiles. Et pour couronner le tout, des démons et autres créatures maléfiques s’invitent chez les mortels. Il faudra les traquer et les éliminer pour ramener l’ordre, quitte à se servir de leurs pouvoirs pour arriver à un résultat satisfaisant.
Mais même en tant qu’adepte de la magie noir, on doit suivre le scénario prévu par les développeurs. Comprenez que même si on aimerait réveiller son côté « dark », et bien que les dialogues proposent des réponses plus ou moins colorées, le déroulement des quêtes reste globalement inchangé, et l’on fait partie du côté des « gentils » quoi que l’on décide. Pas de factions opposées, le seul personnage qui fasse autorité auprès des PJ dans ce monde sanguinaire, ça reste le roi Conan. Bien sûr, en rejoignant un des 2 serveurs JcJ (sur les 3 existants), on s’offre la possibilité de massacrer tous les joueurs qui croisent notre chemin, mais on prend également le risque de se faire éclater à la première rencontre, ce qui arrive plus vite qu’on ne le pense. Bref, réserver le JcJ aux aventuriers un brin sadomasochistes…

Si vous ne vous en doutiez pas encore à la lecture des précédents paragraphes, le jeu est classifié 18+, bref à réserver à un public mature. La violence, les mises à mort sanglantes, l’univers généralement glauque et gore sont bien entendu une des principales raisons.
Ensuite vient tout naturellement le thème de la sexualité et de ce point de vue, il ne manque plus au jeu que des séquences « d’amour » et de « romances » (avec beaucoup de guillemets) façon The Witcher & co pour être complet. Après tout, dans presque chacune de ses aventures, Conan finit avec une (voire plusieurs) femmes dans ses bras, avec qui les rapports sont généralement aussi passionnés que brutaux, primaires diraient certains.
Mais même sans cela, le contenu des dialogues est suffisamment explicite pour faire galoper l’imagination, et ce n’est pas un hasard si la première personne amicale avec qui on a la possibilité d’interagir est une prostituée court-vêtue… Et ce ne sera sûrement pas la dernière à faire tourner la tête du barbare que l’on incarne.
En parallèle de ça, d’autres sujets matures seront abordés, en brisant notamment un tabou des jeux-vidéos : les enfants. En plus d’être présents dans le monde visité, ceux-ci prendront régulièrement une part plus ou moins active dans les quêtes disponibles, parfois même en tant que victimes de mauvais traitements, de malédictions ou de la faim de créatures maléfiques. Et comme les aventures n’ont pas forcément droit à un happy-end dans ce jeu, j’imagine que certaines se révèleront particulièrement éprouvantes, aussi bien dans leur déroulement que leur conclusion.
Finalement, si je devais comparer le monde d’Hyboria à un autre, ce qui s’en rapprocherait le plus serait probablement l’univers de Berserk. Les connaisseurs n’auront pas besoin d’explications supplémentaires, j’invite les autres à découvrir le manga.

Vous l’aurez compris, Age of Conan est un jeu à réserver à un public mature, tant pour son univers retranscrit de manière assez fidèle de l’œuvre de Howard que sa violence ou les sujets qu’il aborde, sans oublier le challenge proposé par sa difficulté relevée. Bien que laissant la place aux erreurs de débutants, celle-ci peut se révéler frustrante aux yeux du profane qui n’aurait pas envie d’apprendre ou de s’adapter. Pour ceux qui souhaiteraient néanmoins tenter l’aventure, il propose une expérience pleine de promesses, à priori tenues (même si du chemin a été fait pour ça depuis sa sortie calamiteuse).

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Mangas / Lucika Lucika
« le: 01 décembre 2013, 10:13:48 »
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Lien BDD : Pas encore de fiche
Auteur : Yoshitoshi Abe
Année : 2010 (Japon) - Octobre 2013 (France)
Catégorie : Seinen
Genre : Comédie, Tranche de vie
Licencié chez Ki-oon

Synopsis: Lucika est une petite fille qui, comme tous les enfants de son age, est infiniment curieuse et s'émerveille de tout ce qu'elle peut découvrir. Ne manquant pas d'imagination, chaque nouvelle rencontre ou découverte est l'occasion pour elle d'inventer une nouvelle réalité, quitte à déclencher une catastrophe, au grand dam de ses deux frère et sœur.

Avis: A la lecture du synopsis, il serait vain de nier que ce manga joue exactement dans la même catégorie que Yotsuba.
Mais honnêtement, qui s'en plaindrait: c'est frais, souvent drôle, et on s'attache sans peine à la poignée de protagonistes présents, dont le quotidien est régulièrement chamboulé par les aventures rocambolesque dans lesquelles Lucika entraîne son petit monde.

Qui plus est, le manga (édité en couleur) bénéficie d'un trait particulièrement agréable et soigné sans pour autant chercher à faire quelque chose de complexe ni trop détaillé.

Bref, une bonne pioche de la part de Ki-oon, qui a véritablement l'art de trouver de petites merveilles. :)

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Mangas / Ogenki Clinic
« le: 30 octobre 2013, 20:35:37 »
En fouillant dans l'arrière boutique d'un libraire, j'ai pu trouver quelques tomes de ce manga en plutôt bon état, et vendus pour une bouchée de pain. C'est une titre dont j'avais entendu parler plusieurs fois, car cité très souvent dans la presse (Animeland & Co) dès que l'une de ces revues s'attardait un instant sur l'érotisme dans les productions nippones. J'ai donc sauté sur l'occasion pour découvrir ce qui se cachait derrière ce titre. ;)

Le docteur Ogekuri et son infirmière Tatasse (un véritable canon) sont spécialistes dans un domaine un peu particulier: la sex-thérapie...
Problèmes de couples, impuissance, éjaculations précoce ou tardive, fétichisme... Ils seront à même de traiter chaque problème d'ordre sexuel. Leurs méthodes sont rapides et efficaces, mais peu orthodoxes, comme le découvrira rapidement la clientèle...




OC, c'est un manga complètement WTF sur le sexe, pratiqué de manière plutôt extrême dans une clinique peu ordinaire. Pourtant, malgré la plastique plus qu'agréable des personnages (surtout féminins) et le fait qu'il ne se passera pas un seul chapitre sans que tout ce petit monde se dénude et finisse en partouze générale, j'ai envie de dire que ce manga n'a rien de pornographique. Il s'agit plutôt de petites histoires friponnes présentant la sexualité de manière complètement délurée et décalée, comme seul un esprit Japonais aurait pu le faire. Et de ce point de vue, Haruka INUI fait très fort.
Aucun réalisme ni aucun enseignement à retirer au fil des chapitres: juste une bonne tranche de rire devant l'imagination plus que fertile de l'auteur, et les solutions rocambolesques proposées par le duo Ogekuri/Tatasse.

Le premier pourrait être le fils spirituel de Tortue Géniale: prêt à tout pour assouvir ses pulsions, ce gynécologue n'a qu'un rêve, "ausculter" un maximum de belles femmes, et si en plus il peut se faire payer pour ça, pourquoi se priver. Petit, pas forcément charismatique avec sa coupe au bol, ses lunettes carrées et sa grosse moustache, la nature l'a cependant généreusement dotée d'un attribut viril dont la taille fait craquer toutes ses visiteuses, et fait passer n'importe quelle star du X pour un petit joueur. Il n'hésite donc pas à sortir son engin dès que l'occasion se présente (quant on ne le devine pas sous son pantalon au bord la rupture), et c'est bien souvent son assistante qui en fait les frais.
Tatassé, une charmante rouquine aux formes plus qu'avantageuses. Durant ses études, elle travaillait à mi-temps dans un club SM, où elle a acquis une grande expérience et une technique hors norme. C'est tout naturellement là qu'elle a rencontré son employeur et n'a pas tardé à se faire engager pour ses compétences un peu spéciales. Au travail, elle donne régulièrement de sa personne pour assurer le "traitement" des pathologies dont sont victimes les patients. Si elle fait mine de protester dans un premier temps, elle ne tarde pas à révéler sa vraie personnalité: hommes ou femmes, personne ne lui résiste, à part peut-être le docteur... Et encore, même lui devrait surveiller ses arrières de temps à autre, d'autant que la demoiselle se montre étonnamment possessive lorsqu'une femme le colle d'un peu trop près pour des raisons autres que "professionnelles".

Voici donc un duo de choc qui surprendra plus d'un lecteur. Bien entendu le manga s'adresse exclusivement à un public mature et vous remarquerez que je n'ai mis aucune image: malgré mes recherches, je n'ai rien trouvé d'assez "sage" pour être affiché sur le site... Une bonne tranche de rire et une approche originale, voilà de quoi vivre une expérience tout à fait unique, qui n'a pas été sans me rappeler B Gata H Kei, mais en nettement moins sage (ce qui n'est pas peu dire). :)

NdM: Il faudrait penser à mettre une illustration pour que les lecteurs/visiteurs sachent à quoi cela ressemble.

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Jeux-vidéo / [MMORPG] Wakfu
« le: 12 octobre 2013, 15:22:41 »
En cours de rédaction


Aucun topic n’existait pour ce jeu. Je teste depuis une semaine, et je profite donc de l'occasion pour en créer un.

Petite piqûre de rappel: Wakfu est un MMORPG "Made in France" (si si, ça existe) réalisé par la société Ankama. Celle-ci n'en est pas à son coup d'essai puisqu'elle est également à l'origine du jeu Dofus, dont le succès (bien que modeste par rapport à d'autres mastodontes) ne se dément pas depuis sa sortie en 2004, soit déjà une décennie de vie... Je pourrais citer pas mal de titres qui n'ont pas eu autant de chance et sont vite retombés dans l'oubli, malgré des moyens nettement plus importants.
Bref, une petite success-story à la Française, mais passons...


Commençons par l'histoire, la base de l'univers que l'on sera invités à parcourir, qui se déroule 1000 ans après les évènements de Dofus.

Tout commença avec un ogre nommé Ogrest qui décida un beau jour de parcourir le monde à la recherche des 6 Dofus: des œufs magiques offrant un pouvoir quasi illimité à quiconque parviendrait à les réunir (un peu comme Dragon Ball, mais en omelette quoi). Durant son périple, Ogrest ravagea des contrés entières, distribua des baffes à tout va, et envoya une bonne partie des héros croisés sur sa route à l’hôpital avec un bon mal de crâne (quand ils n'étaient pas simplement réduits à l'état de crêpe sanguinolente)...
Mais il ne cherchait pas le pouvoir, la richesse ni même la gloire. Tombé éperdument amoureux d'une femme, il souhaitait par cet acte hors du commun conquérir le cœur de celle-ci, et lui remit donc les 6 œufs. Malheureusement pour lui, la belle ne faisait que peu de cas de ses sentiments, et entendait bien utiliser la puissance entre ses mains pour réaliser ses rêves mégalomanes.
Nul ne sait ce qui se passa réellement ensuite, mais la version la plus communément admise est qu'Ogrest, blessé dans son orgueil et son cœur précipita la traitresse dans les abîme où elle disparut définitivement. Puis, désespéré, il monta au sommet du mont Zinit d'où il pleura toutes les larmes de son corps. La puissance des Dofus fit que le niveau des océans en fut brutalement affecté et en un temps record, la plupart des terres furent englouties sous la mer.
1000 ans plus tard, l'ogre pleure toujours au sommet de sa montagne, et l'humanité s'est réorganisée en 4 nations distinctes, repeuplant les îles qui composent désormais le monde de Wakfu.


Wakfu, le petit frère de Dofus, sorti en 2012. A la fois très proche et très éloigné de son aîné.

Très proche car on retrouve une réalisation graphique similaire (quoique nettement améliorée) ainsi que la plupart des classes présentes auparavant. Néanmoins, le gameplay de celles-ci a subi pas mal de changements. Chacune d'entre elle possède 3 listes de sorts élémentaires (eau, feu, terre, air selon la classe) ainsi qu'un arbre spécifique caractéristique de la classe choisie. Si les sorts élémentaires gagnent de l'XP à chaque utilisation (pour un niveau maximal de 200), les sorts spécifiques montent de manière plus classique, en dépensant des points gagnés à chaque nouveau niveau de personnage. De cette manière, on peut théoriquement avoir un personnage relativement unique qui se concentre sur un aspect spécifique de la classe. Dans les faits, étant donné qu'on peut si on le souhaite monter tous les sorts élémentaires au niveau max (leur évolution ne dépend pas du niveau du personnage), les membres d'une même classe devraient à terme avoir le même deck de sorts, cela-dit, l'ampleur de la tâche devrait suffire à inciter les joueurs à ne se concentrer que sur un ou 2 arbres. Pour ce qui est des sorts spécifiques, les points de compétence ne permettent de débloquer qu'une partie de ceux-ci pour les monter à haut niveau, mais il y a généralement des indispensables qui seront privilégiés par les joueurs dans leurs builds. Bref, dans la théorie, on peut faire comme on veut, dans la pratique ce seront fréquemment les mêmes stratégies qui seront employées. Le jeu n'est pourtant pas tant que ça redondant: avec 16 classes disponibles se basant chacune sur un gameplay particulier, il faudra savoir s'adapter en fonction du groupe rejoint.
Si certaines classes sont relativement basiques (dps close ou distance, soigneur), la plupart reposent sur des mécaniques uniques et bien souvent surprenantes (un Ecaflip qui joue presque toutes ses attaques sur le hasard et la chance pourra être un dieu lors d'un combat, et une catastrophe ambulante au suivant par exemple), qu'il faudra maîtriser avant dans tirer le plein potentiel (pas vraiment intuitif au début).
La feuille de perso étant relativement complexe, et le reset des statistiques plutôt rare, il faudra éviter d'améliorer son personnage à l'aveugle, sous peine de le rater très facilement. De ce point de vue, malgré son aspect gamin, le jeu se montre donc plutôt exigeant et punitif en cas d'erreur.

Les combats se déroulent au tour par tour, sur un champ de bataille plus ou moins grand, organisé en damier (comme dans un bon vieux tactical RPG). On retrouve globalement une bonne partie du bestiaire de Dofus, notamment en début de jeu, avec les emblématiques Bouftous et Pious... Tout au long de l'aventure, on sera amené à visiter des donjons  éparpillés ici et là sur la map. De ce point de vue, le ton est plutôt léger et Ankama ne manque pas d'humour. Le premier donjon (La maison de la mère Michou) présente l'esprit complètement décalé du jeu, puisqu'on visite la maison d'une petite vieille qui a curieusement disparu. On découvre bien vite que ce sont ses chats qui ont pris possession des lieux, avec à leur tête un spécimen particulièrement imposant qui a encore des petits bouts de sac à main coincés entre les dents.


La grande nouveauté du jeu réside dans son système politique, écologique et commercial: ici, vous ne croiserez aucun PNJ, hormis les chefs de clans qui se contentent de "gérer" une région de la carte, fixent les taxes et permettent d'apprendre les métiers disponibles. Tout le reste est mis entre les mains des joueurs: ce sont eux qui achètent, produisent et vendent les équipements nécessaires à l'aventure, il y a bien le drop sur les monstres, mais le plus souvent, on ne récupère que les matières premières à transformer.
Même chose pour la politique: ce sont les joueurs qui élisent les dirigeants de chaque nation parmi la communauté (toutes les 2 semaines). Une fois en place, ceux-ci ont alors le libre choix de faire ce qu'ils veulent, fixer les taxes, proclamer les lois et déclarer la guerre aux autres nations. S'il en a envie, le dirigeant d'une nation peut véritablement mettre celle-ci en plein chaos et l'isoler du reste du monde en décidant par exemple que les visiteurs d'une autre contrée doivent être traqués et éliminés sitôt qu'ils débarquent.
Même chose pour l'environnement. Il faut à tout prix faire en sorte d'assurer la survie des espèces présentes sur une région. Si les joueurs coupent tous les arbres, tuent toutes les bestioles et pillent les récoltes comme dans n'importe quel MMO classique, il ne faudra pas longtemps pour qu'il n'y ait plus aucune ressource disponible sur la carte. Il faudra alors chercher dans une autre zone un spécimen de plante pour réintroduire l'espèce dans la région. Bref, quand on se prépare à faire de la déforestation plus ou moins massive, il est préférable de prélever quelques boutures sur les arbres pour pouvoir les replanter ensuite. Même problème pour les bébêtes: si on massacre à tout va sans réfléchir, juste pour faire de l'XP ou dropper des ressources pour jouer au chef cuistot, très vite on risque d'avoir une espèce en voie d'extinction. Bien sûr, la plupart des bestioles sont capables de se reproduire (la copulation du Bouftou, c'est quelque chose), mais le procédé est un peu lent. La méthode la plus efficace reste de prélever de la semence, puis de la replanter sur le sol pour qu'après un petit moment, une mignonne (ou pas) créature sorte de terre et se mette à gambader joyeusement.
Bref vous l'aurez compris, dans ce jeu, les actions des joueurs sont loin d'être anodines, et en cas de conflit, on peut potentiellement ravager un territoire en bousillant écosystème.
Dommage par contre que la taille de l'inventaire soit si réduite, là aussi il faudra faire des choix entre ce qu'on jette et ce que l'on garde. Le Havre-Sac apporte un peu d'aide pour la gestion de l'inventaire: c'est un espace faisant office de Housing dans lequel on peut créer une boutique mobile pour mettre en vente le fruit des récoltes et du craft. Au début il est un peu petit, mais au fil du jeu, on peut augmenter sa taille en lui rajoutant de nouvelles salles et éléments de décor.



Avec tous ces éléments qui ne sont pas sans faire penser à EVE Online (le monde géré par les joueurs), il y a à priori de quoi faire. Encore faudrait-il qu'ils soient un peu plus matures, les joueurs...
Avec une moyenne d'age relativement basse (13-14 ans), on va dire que le monde n'est pas entre des mains expertes. Bien sûr on peut toujours trouver un groupe sympa pour filer un coup de main, mais sur la zone de départ (sans compter le prologue), c'est vraiment la jungle. La plupart des ressources sont nettement en manque par rapport à la demande, et il m'est arrivé de tourner quelques minutes avant de trouver le mob dont j'avais besoin, ou une plante à récolter. J'ai même eu des joueurs qui venaient juste sous mon nez piétiner les plantes que je venais de mettre en terre (eh oui, ça aussi on peut le faire), je n'ai pas mis longtemps à comprendre pourquoi rien ne poussait sur les champs de céréales de la carte. Et j'évite aussi de lire le chan principal: les engueulades d'ados à l'égo surdimensionné, ça ne fait sourire qu'un temps.
Heureusement que ça s'améliore un peu dès que l'on quitte cette fameuse première zone.


Terminons maintenant sur le financement du jeu: il est possible de jouer en F2P, mais rapidement cela montre ses limites: on peut certes visiter l'ensemble de la map, mais sortis de la région d'Astrub, on ne peut plus rien faire. L'abonnement est l'un des moins chers que j'ai pu voir (15 euros pour 3 mois de jeu), mais reste malgré tout un frein pour certains joueurs.
Et globalement, la communauté se plaint du suivi des développeurs, de leur manque de réponse aux questions, et du fait qu'il y ait un déséquilibre certain entre les classes. Bon, j'ai envie de dire que venant de joueur adolescents, pas forcément patients, habitués à WoW et autres produits prémâchés il doit y avoir un brin d'exagération. Je ne suis pas encore allé assez loin pour juger de la véracité des accusations, mais j'imagine qu'il y a malgré tout un fond de vérité dans les critiques que j'ai pu lire...


Pour conclure, malgré un aspect enfantin, le jeu semble avoir des éléments pour présenter un véritable challenge et des épreuves corsées aux joueurs. Dommage que les éléments de gameplay soient gâchés par une communauté quelque peu immature.

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Séries TV - OAV - Films / Wagaya no Oinarisama
« le: 16 septembre 2013, 19:11:00 »

Fiche AK
Studio d'animation: Zexcs
Réalisation: Iwasaki Yoshiaki
Chara-design: Nitta Yasunari
Chara-design original: Houdeneizou
Auteur: Shibamura Jin
Musique: Takanashi Yasuharu
Diffuseur: Chiba TV, KBS Kyoto, Sun TV, Tokyo MX TV, TV Aichi, TV Kanagawa, TV Saitama

Synopsis:

Citer
Depuis des générations, la famille Mizuchi possède le pouvoir de contrôler le Ki de l'eau. Ce pouvoir est exclusivement utilisable par des femmes, mais la famille n'ayant pas eu de fille depuis longtemps, les anciens décident de confier sa future direction à deux frères (respectivement 16 et 11 ans). Ceux-ci n'ayant aucun talent pour l'occulte, et leur tâche impliquant d'être régulièrement menacés par des démons, il est fait appel à une divinité renarde pour les protéger. Celle-ci vient s'installer chez eux, en pleine banlieue citadine, alors qu'elle n'a jamais connue que l'isolement et la solitude après avoir été scellée dans un rocher pendant de nombreuses années. La découverte du monde actuel est donc en soi une première épreuve. Pour ne rien arranger, ayant oublié depuis longtemps si elle était née homme ou femme, ladite divinité change régulièrement d'apparence, selon son humeur...
Néanmoins, son aide se révèle rapidement indispensable, puisque les premiers adversaires ne tardent pas à se lancer à l'attaque.

Malgré le fait que l'anime soit dans ma wishlist depuis son année de sortie (2008), le fait qu'aucun commentaire, aucune critique et aucun sujet n'ait été rédigé à son sujet, il était peu à peu sorti de ma tête. C'est donc par hasard que je l'ai retrouvé en cherchant un nouvel anime à visionner, et que j'ai attaqué les premiers épisodes.

Pour l'instant, je ne peux pas encore me faire une idée précise de ce qui m'attends: un peu de magie, un peu de combat, un peu d'humour...et à priori ce n'est pas un harem qui nous attends. Je n'ai eu aucun mal à suivre les premiers épisodes, qui m'ont paru divertissants et plutôt agréables à l’œil, sans être exceptionnels. J'espère ne pas m'être trompé en laissant la série patienter dans ma wishlist aussi longtemps, mais au moins je pars sur une première impression globalement positive.

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Mangas / Sankarea - Adorable Zombie
« le: 05 février 2013, 19:03:26 »
Sankarea - Adorable Zombie



Fiche AK : Sankarea - Adorable Zombie
Auteur / Dessinatrice : Hattori Mitsuru
Année : 2009
Éditeur VF : Pika Editions
Genre : Horreur - Fantastique - Shonen
Nombre de volumes : 9 Tomes parus au Japon actuellement

Synopsis:

Chihiro est un lycéen dont le chat vient de décéder il y a peu. En véritable fan de films de zombies (et tout ce qui touche au sujet de près ou de loin), il décide de tenter l'expérience de le ramener à la vie en utilisant une formule trouvée dans un vieux cahier. Au cours d'une de ses expéditions nocturnes visant à rassembler les ingrédients nécessaires, il est surpris par Sanka Rea, la fille la plus populaire du lycée qu'il fréquente. A contrecœur, il se voit forcé de lui expliquer son idée et d'accepter sa participation.
Quelques jours plus tard, alors que l'élixir est enfin achevé, la jeune fille est victime d'un terrible accident et meurt sur le coup. Chihiro décide alors d'utiliser une partie de son produit sur elle, sachant que les chances de réussites sont quasi-nulles, tant son entreprise pourrait sembler irrationnelle, et pourtant... Rea (et le chat), ne tardent pas à se "réveiller" et Chihiro décide de les héberger chez lui pour les mettre à l'abri tant la situation semble invraisemblable.

Très vite, deux problèmes se posent au jeune homme: le premier est que la demoiselle compte bien profiter de sa nouvelle situation pour vivre une existence "normale", longtemps refusée par sa propre famille fortunée qui met tout en œuvre pour la retrouver.
Le second, plus grave, est qu'aussi fantastique que puisse sembler ce remède, à ce jour il n'existe aucune solution pour enrayer durablement le pourrissement d'un corps mort et la perte progressive des capacités cérébrales, ce qui finit invariablement par transformer une amie revenue à la vie en monstre dévoreur de chair fraîche affamé.

Commence alors une course contre la montre pour finaliser la formule originale et empêcher Rea de devenir un véritable zombie digne d'une production de Romero...


Mon avis:

Je viens de lire la trentaine de chapitres actuellement disponibles et je dois admettre que même si ce n'est pas un chef d’œuvre (c'est même relativement classique) , cela reste une variation intéressante sur le thème du zombie.
Entre Les Noces Funèbres et n'importe quelle production sur les morts vivants, on suit donc le quotidien de Chihiro et Sankarea, désormais liés par un funeste secret. Et si le ton se veut relativement léger et bon enfant, il y a toujours un élément plus sombre qui vient nous rappeler qu'à tout moment, les êtres revenus à la vie peuvent devenir extrêmement dangereux pour les vivants normaux (on a d'ailleurs droit à quelques séquences plus ou moins flippantes pour nous le rappeler). Dans le même ordre d'idée, on a toujours un décompte assez précis des jours passés depuis la réanimation, comme une épée de Damoclès au-dessus des personnages.
Le manga propose pas mal de bonnes idées et une analyse originale des zombies et de leur fonctionnement/évolution.

Pour l'instant, je ne pense pas que ce soit un indispensable, mais le scénario est intéressant et le sujet traité correctement. Donc c'est une bonne idée de découvrir les premiers chapitres histoire de voir si on accroche et l'on souhaite aller plus loin. :)

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Jeux-vidéo / Natural Selection 2
« le: 07 novembre 2012, 21:20:45 »
Derrière ce nom plutôt évocateur se cache un mod créé pour Half-Life 2.

Dans la plus pure tradition d'un Aliens, une équipe de marines est envoyée en mission sur une colonie ne donnant plus signe de vie depuis des jours. Très vite, elle se rend compte qu'une menace xénomorphe est responsable de ce soudain silence et se met en charge de procéder à son éradication...


Voici donc une production multijoueur dont la critique sur JV.com a retenu mon attention. Au premier abord, je m'attendais à un énième fps mettant en opposition 2 camps spécifiques prêts à se foutre sur la tronche. Bien sur ce jeu respecte parfaitement ce principe, mais ce n'est là qu'une facette du gameplay.
En effet, les 2 camps possèdent chacun un gameplay particulier: les marines disposent d'un arsenal classique d'armes en tous genre, de tourelles de défenses et même des méchas. Leur stratégie repose essentiellement par un contrôle progressif de la map et des ressources en déployant de nouvelles installations tout au long de leur progression.
Les aliens misent plutôt sur leur rapidité de déplacement et l'infiltration pour mettre à mal l'organisation coordonnée de leurs adversaires. Leurs compétences davantage prévues pour le corps à corps visent essentiellement à mettre en place de petites escarmouches dévastatrices en surgissant dans le dos des pauvres marines paniqués. Leurs installations se développent quant à elles sur une espèce de "creep" qui s'étend peu à peu sur la carte et transforme rapidement une installation industrielle en un petit paradis de végétation extra-terrestre, bucolique mais mortel.
A ce stade, vous avez du faire le parallèle avec un affrontement Terran/Zergs de Starcraft, et vous avez parfaitement raison...
Le jeu introduit un élément relativement novateur dans son gameplay: le commandant. Bien au chaud dans son bunker (ou dans son cocon), celui-ci ne participe pas aux combats, mais guide les différentes unités et décide de quels bâtiments déployer pour mener son équipe à la victoire grâce à une vue digne de n'importe que RTS classique. La différence est qu'au lieu d'avoir des pions sous ses ordres, il dirige de vrais joueurs, qui n'obéiront pas forcément au doigt et à l’œil à ses ordres, surtout s'il les envoie au casse-pipe de manière inconsidérée. Si sur Starcraft, vos Marines ou Zerg ne se poseront pas de question quand vous les enverrez traverser une plaine sous un déluge d'artillerie, ici il faudra se montrer plus convaincant, même problème pour leur efficacité en combat. Bref, en plus de votre tactique, il faudra aussi développer vos talents de leader (voire d'orateur) pour que la confiance s'établisse avec votre équipe et que vos soldats obéissent au mieux à vos ordres.

De cette manière, une simple partie peut ainsi être pliée en un petit quart d'heure ou s'étaler sur plusieurs heures. La durée semble donc déjà être conséquent, mais en plus, le code source du jeu étant disponible pour les joueurs, on peut espérer que de nouvelles maps et campagnes originales sortiront régulièrement sous l'impulsion de la communauté.

Voici donc un petit jeu disponible sur Steam pour un peu plus de 20 euros, et que j'aimerais bien essayer. Mais comme ça pourrait être chiant de jouer "en solo" avec des personnes que je ne connais pas forcément, j'aimerais savoir si, entre 2 parties de WoT, certains seraient prêts à lâcher les chars pour retourner dans la peau d'un fantassin ou d'un monstre nettement moins sympathique, quoique...

Gamekult - Natural Selection 2 - Preview

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Séries TV - OAV - Films / Girls und Panzer
« le: 17 octobre 2012, 17:42:52 »
Girls und Panzer


Fiche AK
Format: Série TV
Année: 2012
Titre original: Girls und Panzer
Auteur: Araki Hirohiko
Musique: Matsuo Hayato
Composition de la série: Kobayashi Yasuko

Studio d'animation: Actas
Production: Bandai Visual, Lantis
Réalisation: Mizushima Tsutomu
Supervision: Suzuki Takaaki
Chara-design: Sugimoto Isao
Chara-design original: Nogami Takeshi (Assistant), Shimada Humikane
Auteur: Saitaniya Ryouichi


Synopsis: Miho Nishizumi vient tout juste d'intégrer le lycée Oarai. Cet établissement scolaire pour jeune filles possède une spécificité dans son enseignement, puisque l'on y étudie le "Panzerfahren", ou l'art (féminin semble-t-il) de piloter un char sur le champ de bataille...
Le problème c'est que Miho, dont la famille est très proche de cette tradition, aimerait bien éviter de retourner sur le champ de bataille. Mais après une petite discussion avec le conseil de étudiants, elle accepte finalement de prendre l'option.
La formation peut désormais commencer, même si l'état peu reluisant et l'age des véhicules disponibles a de quoi décourager les plus motivées...



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Jeux-vidéo / World of Tanks
« le: 04 juin 2012, 18:05:08 »
World of Tank, un jeu découvert par notre ami Faust, sur lequel plusieurs membres du forum se retrouvent régulièrement depuis quelques semaines. Ça méritait bien un topic dédié... :)


Petite présentation:

Le principe est simple: vous prenez le commandement d'un char de la seconde guerre mondiale, et vous participez à des deathmatchs contre d'autres joueurs. Un peu à la manière d'un FPS classique, plusieurs catégories existent: les chars légers, moyens et lourds sont les plus basiques et se différencient essentiellement par leur maniabilité/résistance/puissance de feu. Viennent ensuite les chasseurs qui sont plus l'équivalent des snipers, et enfin les pièces d'artilleries postées en dernière ligne, capables d'infliger des dégâts considérables aux malheureux qui seraient sous le gabarit d'explosion de leurs munitions...

Le jeu inclut une dimension RPG puisqu'avant de faire mumuse avec un Panther, un Tigre ou un Maus, il faudra passer par des engins bien plus faiblards et anciens. Au fur et à mesure de vos victoires, vous gagnerez de l'expérience et des crédits à échanger contre de nouvelles technologies et un matériel plus performant. Il y a également un équipage qui progressera après chaque partie, et obtiendra peu à peu de nouvelles compétences spéciales pour affiner votre style. Serez-vous du genre à foncer sur le champ de bataille en écrasant toute résistance sur votre chemin, ou préfèrerez-vous organiser des embuscades mortelles finement préparées, à moins qu'une vague de chars légers sacrifiés en reconnaissances, pour tirer une unique et dévastatrice salve d'artillerie ne soit votre tasse de thé.

Niveau défis, le jeu se limite pour l'instant à du deathmatch simple pour du 15v15. Cela-dit, les développeurs promettent dans un avenir plus ou moins proche d'autres défis, comme des attaques de convois, de la survie et même la reconstitution de campagnes historiques...


Les débuts sont loin d'être aisés, déjà parce qu'on commence avec un vieux char de la WW I (mais rapidement on peut passer à autre chose), et surtout parce qu'un véhicule comme ceux qu'on dirige, ça ne se manipule pas comme un fantassin dans le premier FPS venu.
Pour cibler un adversaire, il faut que la tourelle s'aligne dans la bonne direction, ce qui peut être un peu long. Ensuite, on tire mieux à l’arrêt plutôt qu'en mouvement, et on n’arrête pas une machine de guerre de plusieurs tonnes comme ça. De plus, il vaut mieux ne pas s’arrêter en pleine pampa au risque de devenir une cible facile à l'espérance de vie réduite.
Bref, le comportement des chars oblige à faire preuve de prudence et à agir en petits groupes coordonnés avançant d'un couvert à l'autre. Au risque de me répéter, n'espérez pas foncer droit devant et faire un carton avant que l'ennemi ne réagisse, surtout qu'il faudra repérer sa position et afficher celle-ci sur la carte pour avertir vos coéquipiers. En revanche, un simple engin judicieusement placé pourra représenter une sérieuse épine dans le pied et sera capable, sinon d'arrêter, au moins de ralentir toute une colonne ennemie, le temps que des renforts arrivent. Bref, le jeu se révèle extrêmement tactique dès les premières heures.

Concernant les dégâts, ceux-ci ne se limitent pas à une simple barre de vie. En effet, divers éléments pourront subir des dommages qui entraveront le bon fonctionnement de votre monstre d'acier. Chenilles, réservoir, tourelle, et même les membres d'équipages pourront voir leur état se dégrader tout au long de la bataille.


Une partie dure entre 5 et 15 minutes en moyenne, et la répartition des joueurs équilibre au mieux la puissance des 2 équipes. Enfin, les maps ne manquent pas de variété et vous emmèneront depuis la vieille Europe jusqu'en Russie, en faisant un détour par le Maghreb et même une rizière en Corée, alternant les décors urbains et campagnards (voire montagneux).


Pour terminer, je vous donne le lien de la critique sur JV.com: ICI.


A noter que le studio à l'origine du soft ne semble pas prêt de s’arrêter en si bon chemin, puisque deux autres opus (version maritime et aérienne) sont également sortis ou en cours de développement. Ce n'est qu'une question de temps avant qu'ils débarquent chez nous et à terme, on pourrait imaginer un jeu mélangeant les trois théâtres d'opératiosn sur des maps gigantesques (mais là, bonjour le travail)...

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Séries TV - OAV - Films / Albator
« le: 24 janvier 2012, 22:32:50 »
FICHE TECHNIQUE

TITRE ORIGINAL : Uchu Kaizoku Captain Harlock
ANNÉES DE PRODUCTION : Albator 78 - Albator 84
STUDIO : Toei Animation
AUTEUR : Matsumoto Leiji
TYPE & DURÉE : 42 et 22 épisodes + 2 Films



Synopsis:
Le premier chef d'oeuvre de Matsumoto parvenu jusqu'à nos contrées il y a longtemps avant Dorothée. Une réflexion philosophique sur l'avenir du genre humain et de son système de valeur développée au beau milieu d'un space opera.

L'humanité du futur a sombré dans l'oisiveté et se repose désormais sur sa maîtrise technologique pour exploiter les ressources du monde et de l'espace. De plus, les laissés pour compte sont de plus en plus en nombreux et les richesses ne profitent qu'à un petit nombre de parvenus. Derrière cette décadence, se cache l'ombre des silvidres, vile peuplade extraterrestre tenant plus du règne végétal que de celui de l'humain. Elles fomentent du fin fond de l'espace un plan machiavélique.

Mais un homme et son vaisseau (et un peu aussi son équipage du coup) sont là pour les arrêter: Captain Harlock.



Synopsis soumis par Jacen

Commentaire:
Je suis surpris de n'avoir pas trouvé de fiche déjà existante pour un anime possédant une telle réputation.
Je viens de regarder les 2 premiers épisodes, et même si ça a globalement vieilli, l'animation reste bien foutue et l'univers intéressant. J'attends de voir l'évolution du scénario et les prochains épisodes pour juger si il mérite son statut d’œuvre culte, mais ça s'annonce déjà prometteur.
Dommage en revanche que je n'aie que la VF sur l'édition dont je dispose.

A suivre donc

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Séries TV - OAV - Films / ICE Project
« le: 21 janvier 2012, 21:43:10 »
FICHE TECHNIQUE

TITRE ORIGINAL : ICE
ANNÉE DE PRODUCTION : 2007
STUDIO : PPM
AUTEUR : Yasushi Akimoto
TYPE & DURÉE : 3 OAVs d'une bonne trentaine de minutes chacun



Synopsis:

Suite à un accident technologique sans précédent, un virus génétique inconnu contamine l'ensemble de l'Humanité, sa particularité est de ne s'attaquer qu'aux personnes de sexe masculin. En quelques années, l'ensemble des hommes décède et dans le même temps, une série de catastrophes naturelles change durablement l'état de la surface du globe. Enfin, pour ne rien arranger, les nations exsangues se livrent une lutte sans merci pour le contrôle des territoires encore habitables.
Néanmoins, les survivantes de ces évènements parviennent à fonder une nouvelle civilisation, mais faute de possibilité de se reproduire, elles font face à l'inéluctable extinction du genre humain.

Deux idéologies voient alors le jour.
D'un côté il y a celles qui se résignent à accepter leur destin tragique et entendent passer leurs dernières années à profiter de la vie.
De l'autre il y a celles qui tentent à l'aide des anciennes technologies encore disponibles de mettre au point une méthode viable et efficace pour assurer la survie de l'espèce humaine, quitte à procéder à d'horribles expériences sur leurs semblables. Jusqu'à présent leurs efforts restent vains...

Un jour, un échantillon baptisé ICE est découvert, il représente peut-être le dernier espoir de l'Humanité



Curieux film que celui-là. L'idée de base est intéressante, mais le résultat est pour le moins assez space et dérangeant. Je rédigerai une critique dans les jours qui viennent, car il y a quand même quelques trucs à dire à son sujet.

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Mangas / Les vacances de Jésus et Bouddha
« le: 09 janvier 2012, 21:34:38 »
Pour fêter leur longévité et le succès de leur carrière, Jésus et Bouddha ont décidé de prendre quelques vacances et louent donc un appartement à Tokyo. Entre 2 miracles et communications avec les archanges, ils profitent du séjour et compte bien s'amuser en découvrant la vie sur Terre.


Une production sympathique et originale en compagnie de ces 2 personnages hors du commun. La plupart des gags font référence à la mythologie des 2 religions, mais même sans être un spécialiste on suit sans réelle difficulté.
Le plus comique reste quand même que ces 2 là oublient parfois leurs pouvoirs particuliers, comme changer l'eau en vin pour Jésus (idéal dans un bain public) ou briller pour Bouddha (pratique en cas de coupure électrique), ainsi que certains réflexes problématiques (faire tendre l'autre joue à un personnage de Street Fighter, ce n'est pas une bonne tactique).
Et quand en plus les archanges et autres créatures mythiques viennent leur filer un petit coup de main (ou juste un coup de fil), la situation devient plutôt confuse.


J'ai reçu les 2 premiers tomes pour mon anniv' et franchement j'ai adoré. C'est hilarant et reposant à la fois, sans prise de tête.

43
Mangas / Bamboo Blade
« le: 07 janvier 2012, 14:41:38 »

FICHE MANGA AK

Si la vie d'un club de sport est faite de haut et de bas, il faut alors bien dire que celle du dojo de Toraji Ishida est dans le creux de la vague. Peu d'élèves viennent en cours et quand c'est le cas les quelques petites frappes, qui trainent encore dans le coin, se chargent de martyriser les quelques nouveaux étudiants qui, bien évidemment, ne reviennent pas. Alors que "l'argent attire l'argent", les mauvais coups du sort s'enchainent. La réputation du dojo, son manque de dynamisme, ne plaident pas en sa faveur et forcément son professeur est en manque d'argent.

L'histoire devrait donc se terminer là, sauf qu'Ishida a un coup de chance dans son malheur quotidien: une surdouée du kendo est élève dans le lycée où il enseigne. Tamaki Kawazoe est au maniement du shinaï ce que Lionel Messi est au dribble, ce que Michel Ange est à la sculpture, ce que Mozart est à la musique, enfin bref vous avez compris... Elle est un véritable génie.

Alors qu'un de ses anciens sempaï, devenu lui-aussi enseignant de kendo, vient de lui proposer une rencontre amicale avec son équipe féminine avec à la clef un an de sushis gratuits, il ne lui reste plus qu'à convaincre Tamaki Kawazoe d'entrer dans son dojo et de trouver trois autres filles qui pourront, avec elle et l'inamovilble Kirino Chiba, constituer son équipe.


Synopsis soumis par Björn

J'avais adoré l'anime, je ne suis pas déçu par le manga et je ne regrette pas l'achat des 3 premiers tomes. J'ai franchement hâte de voir comment ça va évoluer par la suite, mais les personnages sont toujours aussi sympathiques et variés.

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Archives AK / Cherche un titre d'anime pour une collègue
« le: 29 septembre 2011, 17:54:01 »
Une de mes collègues au boulot cherche désespérément le titre d'un vieil anime qu'elle regardait sur le Club Dorothée quand elle était gamine.

De ce que j'ai compris, il s'agit d'un anime magical-girl avec une gamine aux cheveux roses (ou violets) possédant une baguette magique qui lance des étoiles (pas Sailor-Moon apparemment).

Si vous avez idée du titre, faîtes le moi savoir. :)

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Jeux-vidéo / World of Warcraft
« le: 24 janvier 2011, 22:41:28 »
On verra bien si ce topic est utile avec le temps.
Je le crée essentiellement pour que ceux qui jouent puissent échanger leurs astuces, faire le bilan de leurs personnages et organiser les sorties en groupe.

Horaires de jeu: Le week-end (principalement l'après-midi ou en soirée) et en semaine entre 19 et 22h (mais plus aléatoire).

Serveur Eldre'Thalas:
-Nakei : Paladin Humain lvl 45 (spécialité Protection + Vindicte)
-Kompilas: Chasseur Elfe de la nuit lvl 13 (spécialité précision)
-Nayami: Druidesse Elfe de la nuit lvl 13 (spécialité Equilibre)
-Doxine: Voleuse Gnome lvl 11 (spécialité Finesse)

Actuellement, je crèche près de Hurlevent (où j'ai terminé la plupart des quêtes) et je vais me rendre dans la zone au sud-ouest.

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