son commencement (en 2002 en France), j'apprécié énormément ce titre, sans doute en raison de mon jeune âge et de la ressemblance plus ou moins grande avec Dragon Ball (la jeunesse de Son Goku) qui à cette époque était mon manga favori.

Mais malheureusement pendant les 6 années qu'a mit le manga pour arriver à sa conclusion (2008 en France), ma maturité et mes gouts se sont développés plus vite que l'histoire, la naiveté et les bons sentiments des personnages m'agacaient.

Tout le long des 35 tomes on ne rencontre quasiment aucun véritables méchants (un peu le même principe que S.D.Kyo), certains rejoignent la bande du héros (permanent comme Let, ou en guest comme Shuda ou Sieg) et les autres montrent leurs bons sentiments à la fin King, Reina, Rushia, etc...

Mais malgré quelques zones d'ombres et incohérences, en plus du défaut évoqué au dessus, ce manga reste agréable à lire jusqu'au bout, les différents chapitres sont plus ou moins intéressants mais jamais ennuyants, ce qui est une grande qualité pour une série de cette longueur, l'intensité se fait de plus en plus ressentir et on ressent l'évolution des héros en même temps que l'amélioration du travail global de l'auteur, Hiro Mashima.

Car c'est surtout au niveau des planches que cette évolution se fait ressentir, les 6 premiers tomes sont franchement horribles (on pourrait presque se demandé comment la série à pu être publié), ensuite les dessins s'améliorent jusqu'au bout malgré un changement de style (surtout au niveau des persos) qui peut déranger malgré le fait qu'ils soient plaisants.

Ensuite le scénario, posséde les même caractéristiques que les dessins, c'est à dire que les 6 premiers tomes sont vraiment ridicules et insipides, pour moi le vrai commencement débute au tome 7 ou on rentre vraiment dans l'histoire et ou se combine enfin bon dessin et bon scénario, le reste de la série est d'une grande originalité avec très peu de répétition.

Les personnages sont les parfaits clichés du genre, un héros plus ou moins débile, naif, qui s'aprête à accomplir un destin exceptionnel, d'ailleurs Haru, le héros est la copie comforme de Coud avec sa grosse épée, ensuite la jeune fille en détresse, le bad boy, etc...

Un autre point positif est cet humour, des fois assez particulier avec des personnages et des situations plutot grotesques, déjà Plue, Griffon ou les 3 voleurs aux grosses fesses.

Petit plus les couvertures couleurs des tomes reliés sont magnifiques.

Pour conclure, je dirais que je considére Rave come une référence du genre au même titre que Dragon Ball ou One Piece et je pense que cette épopée surpasse les sorties shonen de la même époque comme Shaman King ou Naruto.

De part ses qualités et mes impressions durant sa période de publication, je lui metterais 7,5/10 mais les longues années d'attentes surpassent le plaisir des moments de lecture donc...