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Ceux qui ont des ailes de cendre (1/3)

Publié le 01/12/2008 par Starrynight dans Dossiers - 10 commentaires

Haibane Renmei, de Yoshitoshi ABe

Attention, ce dossier dévoile de nombreux passages clés de l’intrigue. Sa lecture est donc fortement déconseillée à ceux qui n’ont pas regardé en entier l’anime.

Haibane Renmei est un anime des plus atypiques, de par son ambiance, les personnages qu’il met en jeu, mais également par la diversité des thèmes qu’il aborde et les très nombreuses pistes d’interprétation qu’il permet. Ce dernier point est encore plus frappant, si on a lu le roman La Fin des Temps1 de Haruki Murakami.

Qui / que sont les Haibane ?

Dans l’art book Guri no machi, Haibane no niwa de (Dans la ville de Glie, dans le jardin des Ailes grises), Yoshitoshi ABe déclare que les Haibane ne sont ni des hommes, ni des anges. Effectivement, les Haibane sont difficilement cataloguables. Physiquement, ils tiennent des anges avec leurs auréoles et leur paire d’ailes grises qui leur donnent leur nom (Haibane signifiant « ailes grises » ou « ailes de cendre » en japonais) mais ne peuvent pas voler et leur comportement n’a rien à voir avec celui habituellement rencontré dans la religion chrétienne. Au contraire, leur vie est des plus humaines : ils cuisinent, mangent, dorment, travaillent, font du vélo ou du scooter, fument, bavardent et râlent (entre autres) comme des gens ordinaires.

Chaque Haibane peut « naître » (dans un cocon) et arriver dans le monde de Glie à n’importe quel moment de sa vie (enfant, adulte, …), de même lors de sa disparition (Jour de l’Ascension), puisque Kuu est la première à s’en aller alors qu’elle est la plus jeune des adultes (mais peut-être faut-il être au moins adulte pour avoir droit au Jour de l’Ascension, ce qui exclurait les enfants, simple supposition). Cependant, cette disparition n’est possible que si le Haibane concerné n’est pas un pécheur (tsumitsuki), auquel cas, il est condamné à rester à Glie et perd ses attributs de Haibane, sans que l’on sache exactement ce qu’il devient dans ce cas.
On notera que cette disparition, sans être vraiment une mort, est ressentie comme telle, au sens où elle est une séparation brutale et irrévocable. Ainsi, dans le cas de Kuu, les autres Haibane de la Old Home vont se recueillir et la pleurer dans les vestiges de la Forêt de l’Ouest.

Cette double incertitude sur les moments de vie de chacun dans le monde de Glie (Quand naît-on ? Quand disparaît-on ?) fait que les Haibane – et notamment Rakka, qui est très sensible – adoptent une philosophie de la vie très proche d’une vision bouddhiste (brièveté de la vie, incertitude de sa disparition, non attachement aux choses terrestres) et, d’une certaine manière, proche également d’une conception japonaise héritée du temps des samouraïs (où chacun devait être prêt à mourir le jour même) sur cette vie qui paraît bien fragile (voir l’image traditionnelle de la beauté éphémère du cerisier (sakura) qui fleurit magnifiquement et quelques jours après perd toutes ses fleurs).

En revanche, nul ne sait ce qu’il advient d’une Haibane une fois franchi le Mur lors du Jour de l’Ascension : un cycle de vie humain qui reprend, une réincarnation, un autre statut ? A chacun son interprétation.

Les noms

Les Haibane n’ont plus d’identité à leur réveil dans le cocon. Leur nouveau nom est choisi par les autres Haibane en fonction du rêve qu’ils ont fait dans le cocon. Ce nom peut donc être un objet, une action, un événement, etc., si bien que le Haibane sera associé à cet objet/événement pendant toute la période qu’il passera dans le monde de Glie.

Bref passage en revue des noms des principaux Haibane :
Rakka (落下 : la chute), Reki (礫 : le caillou), Kuu (空 : le ciel), Hikari (光 : la lumière), Kana (contraction de kawa no sakana 河の魚 : le poisson de la rivière), Nemu (眠 : endormi)

On remarquera que ce qui permet réellement à Reki de choisir le nom de Rakka est la vision des cendres de sa propre cigarette qui tombent sur le sol. Rakka est la chute, celle dans son rêve mais aussi celle des cendres (hai en japonais, comme dans Haibane). Dès l’origine de son nom, Rakka est ainsi profondément ancrée dans ce qui fait les Haibane : la couleur cendres de leurs ailes (Reki fera d’ailleurs la réflexion que les ailes de Rakka sont d’une belle couleur cendres, comme si cette dernière était une Haibane à l’état pur). Rakka personnifie donc à elle seule la chute de tous les Haibane (du monde antérieur vers celui de Glie).

On apprend à la fin de la série que chaque Haibane peut avoir un autre nom, un nom secret, avec la même prononciation mais une écriture différente et qui résumera sa vie en tant que Haibane ou décrira un espoir pour son existence future. On ne connaît le deuxième nom que des deux principales Haibane, Rakka et Reki. C’est en gagnant le pardon de celui qu’elle a blessé et en se libérant ainsi de son péché que Rakka reçoit son véritable nom, celui qu’elle portera de l’autre côté du mur :  絡果 (même prononciation), « le fruit enroulé amené à sortir de sa coquille, à grandir et à se développer ». A moins que ce soit le nom qu’elle portait avant d’arriver à Glie, préfigurant ainsi son développement personnel en tant que Haibane. Le nom secret de Reki est  轢 (même prononciation) qui signifie « renversé par un véhicule ». C’est pour ainsi dire son nom de mort (par opposition à celui de Rakka qui serait son nom de vie), au sens où il explique comment Reki est décédée (et est donc arrivée à Glie). Yoshitoshi ABe profite ici de la multitude d’homonymies qu’offre la langue japonaise. Dans le dernier épisode, lorsque Reki permet à Rakka de la sauver en lui demandant de l’aide, elle échappe à cette fatalité marquée par son nom secret. La petite plaque sur laquelle ce nom était écrit se brise en deux. Elle n’est plus prédestinée, son nouveau nom lui appartient et sera celui qu’elle se donnera par ses actions, une fois partie du monde de Glie.

La symbolique du nom (particulièrement cruciale pour les Japonais) joue un rôle important dans l’anime : un nom correspond ici à un monde, changer de nom c’est changer de vie, voler ou donner un nom à quelque chose ou quelqu’un, c’est avoir un pouvoir sur lui. Rakka nait véritablement lorsque les autres membres de la communauté des Haibane lui donnent un nom semblable aux leurs (ou du moins fabriqué de la même façon) et c’est ensuite en tant que Rakka qu’elle existe. On peut faire ici un parallèle avec la cérémonie du baptème au cours de laquelle l’enfant est réellement reconnu comme faisant partie de la communauté. Suite à ce baptème, il accèdera au paradis ou à l’enfer lorsqu’il mourra et non plus aux limbes, réservé aux nourrissons morts avant d’être baptisés. On pourra aussi se rappeler les rites romains où le bébé n’était reconnu officiellement comme membre de la famille que plusieurs jours après sa naissance, lorsqu’il recevait son nom.
On pourra également penser ici à Chihiro, dans le Voyage de Chihiro, renommée Sen par la sorcière Yubaba qui la tient ainsi en son pouvoir. Ainsi, dans ce film, Haku ne peut pas s’enfuir car, lui aussi, a oublié son véritable nom.

Travail et rôles

Les six jeunes demoiselles Haibane doivent chacune travailler et c’est une des premières choses qu’apprend Rakka. Effectivement, chacune a trouvé un job dans la ville de Glie, comme on nous le détaille dans l’anime : Reki gère la maison (Old Home), Nemu officie à la bibliothèque, Kuu au café, Kana à l’horloge, Hikari à la boulangerie et Rakka pour la Fédération des Ailes Grises.

Cependant, on peut remarquer un deuxième rôle, lié en partie à leur travail proprement dit. Ce nouveau rôle interviendrait, lui, directement au niveau de l’existence des Haibane eux-mêmes. Reki est celle qui accueille et recueille les nouveaux Haibane, presque une sage-femme qui les aide à sortir de leur cocon (un pseudo-accouchement) et qui est à leur chevet lorsque leurs ailes poussent.
Hikari est celle qui intronise les nouveaux arrivants en leur remettant leur auréole et par là même en les reconnaissant comme étant une Haibane à part entière (car le nouveau venu en arbore à présent un des attributs) et faisant partie des leurs. A priori, ce rôle n’a pas de rapport avec le fait de travailler à la boulangerie de la ville. Cependant, une anecdote permet de relier ces deux tâches : en effet, on apprend plus tard que Hikari n’a pas hésité à réutiliser le moule à auréole pour faire des gâteaux au magasin et c’est ce moule qui assure la liaison. Hikari est celle qui offre les anneaux (lumineux ou à manger, peu importe) et, même, elle offre ce que signifie son nom : la lumière (les auréoles luisent).
Kana est celle qui en faisant sonner les horloges marque le temps et donc les grands moments de la vie des Haibane : elle officie à l’horloge – sorte de point central de la ville et donc du monde de Glie – et à plusieurs reprises le son de la cloche qui résonne rythme les journées des Haibane, en leur rappelant de reprendre le travail par exemple. De plus, c’est Kana qui fait sonner la cloche de la Old Home (sorte de Glie en miniature d’une certaine manière), fait exceptionnel qui répond involontairement à l’événement exceptionnel qu’est la disparition de Kuu : c’est ensuite la cloche qui guidera les cinq Haibane restantes dans la Forêt de l’Ouest jusqu’à l’autel au pied du Mur.
Nemu, par sa proximité avec les livres dans son travail, devient l’aède du groupe, celle qui tente de rédiger la légende de la création du monde et de la naissance des Haibane. Ce type de récit est très important puisqu’il fédère des personnes en un groupe se reconnaissant ainsi d’une origine commune et d’un mythe fondateur (intitulé ici Sekai no Hajimari, l’origine du monde, sorte de Génêse de Glie). Nemu est la plus âgée : aux dires du Washi, Nemu aurait pu partir mais a voulu rester tant que Reki ne serait pas sauvée (elle ne veut pas l’abandonner). Ce rôle fait un peu penser à celui du bodhisattva dans la religion bouddhique : celui qui peut atteindre le salut, mais s’en détourne volontairement pour aider les autres à se sauver eux-mêmes.
Quant à Kuu, le fait de savoir si elle a vraiment un rôle est assez discutable : peut-être guider les plus jeunes (elle fait visiter la ville à Rakka et on la voit jouer avec les enfants dans le générique). Elle cherche en fait avant tout à être un modèle pour les autres ; elle est notamment la première (durant l’histoire) à traverser le Mur, comme pour leur montrer la voie à suivre. En tout cas, elle est prise de passion pour les ailes et le vol. On la voit souvent près des éoliennes, elle imite l’avion dans le générique de début et elle est persuadée, comme elle le dit à Rakka, que si un Haibane le désire vraiment, il pourra voler.

Et Rakka ? Rakka ! Rakka, en s’essayant tour à tour à tous les travaux qu’accomplissent ses camarades, devient une sorte de polytechnicienne (au sens premier du mot, bien entendu). Ainsi, par exemple, elle poursuit et achève le récit de Nemu sur l’origine du monde. De plus, Rakka est investie d’une tâche tout à fait particulière, puisqu’elle travaille directement pour le Washi à un poste qui la place en passerelle entre le monde de Glie et l’extérieur, entre ceux qui y sont, ceux qui n’y sont plus et, aussi, ceux qui n’y sont pas encore (la matière qu’elle récolte sert à fabriquer les auréoles que l’on remettra aux nouveaux arrivants). Lorsqu’on la voit manoeuvrer le bateau dans l’étroit cours d’eau qui sépare les deux parties du Mur (et donc les deux monde : celui de Glie et l’extérieur ?), cela fait penser au passeur Charon qui faisait transiter les âmes des morts du monde des vivants vers l’enfer (en traversant le Styx), dans la mythologie grecque.

Rakka, Reki et Kuramori

Rapidement, deux membres se détachent parmi la communauté des Haibane, ce sont les deux personnages à la psychologie la plus détaillée, aux comportements les plus suivis. Il s’agit bien entendu de Rakka et Reki, la nouvelle toute candide et l’ancienne désabusée, rapprochées par un secret qu’elles partagent (elles sont toutes deux, et uniquement elles, des ailes pécheresses). Lorsque la souffrance de l’une fait écho à celle qu’a autrefois ressenti l’autre, une sorte d’empathie se crée. Entre elles deux se tisse peu à peu une relation fille / mère.
Si, à la suite de la narration de l’anime, on suit uniquement l’histoire de ces deux filles, on aboutit à une pièce de théâtre minimaliste à deux protagonistes. Chacune à sont tour souffre et c’est l’autre qui en est témoin et essaie de l’aider. Le récit se rapproche alors d’une pièce de nô (un des types de théâtre traditionnel nippon) où Reki et Rakka interprètent tour à tour les rôles du shite (« celui qui agit », l’acteur principal du nô) et du waki (« celui qui est à côté / aux côtés », second rôle d’une pièce de nô, chargé de donner la réplique au shite) dans une sorte de tragédie à laquelles les autres personnages assistent impuissants.

On peut facilement transposer cette relation en la décalant d’une « génération » avec Reki, cette fois, dans le rôle de la jeune à problèmes et Kuramori dans le rôle de la « mère » qui recueille l’enfant égaré, la soigne (elle traite les ailes noires de Reki) et la console. Reki s’est retrouvée seule après le départ de Kuramori et à la fin de l’anime c’est Rakka qui perd Reki, lorsque celle-ci connaît enfin son Jour de l’Ascension. Lors de ces deux disparitions, Reki insiste beaucoup sur le besoin du souvenir : elle a tout fait pour ne pas oublier Kuramori et, à présent, elle espère que Rakka ne l’oubliera pas.

Comme une mère, c’est Reki qui « baptise » Rakka (voir plus haut) à son réveil dans la Old Home et l’affuble, comme par hasard, d’un nom phonétiquement très proche du sien, comme pour annoncer dès le départ cette étrange relation de proximité qui les unira par la suite.

Le Washi et la Fédération des Ailes Grises

Le Washi (話師 : le maître de la parole) est la seule personne à Glie qui parle le langage des mains des Tôgas, il est donc le seul intermédiaire entre ce monde et l’extérieur ainsi que leurs habitants (les Haibane et autres habitants de Glie d’un côté, les Tôgas de l’autre). Il est ainsi par essence celui qui parle en maîtrisant toutes les formes de communications en fonction de son interlocuteur : il s’adresse verbalement aux Haibane et communique par signe avec les Tôgas. Il est également le porte-parole et le représentant (et donc l’ambassadeur) des Haibane. Le Washi règle la vie des différentes communautés qui résident à Glie, pose ou lève les interdits, intronise les nouveaux Haibane et constitue une sorte de prêtre et de gardien, notamment des portes de la ville. Il rappelle donc fortement le personnage du gardien dans le livre La Fin des Temps de Murakami.

De plus, Le Washi fait partie des personnes masquées avec les autres membres de la Fédération et les Tôgas. Ces masque sont parfaitement inexpressifs et impersonnels, si bien que le personnage qui le porte s’efface complètement derrière sa fonction. Les gens masqués autres que le Washi en deviennent même déshumanisé car muets en plus de ne montrer aucune émotion. Seul le Washi parle et, finalement, n’existe presque que par sa parole.

C’est le titre de l’anime mais force est de reconnaître que la Fédération des Ailes Grises (signification littérale de « Haibane Renmei ») reste une entité très floue dont on ne voit que quelques membres (tous masqués et pour la plupart silencieux), le plus important étant le Washi.

Tout nouveau Haibane, dès l’instant qu’il a un nom, est convoqué auprès de la Fédération des Ailes Grises pour être officiellement intronisé « camarade », membre de la communauté des Ailes Grises, sur laquelle veille la Fédération. Le Washi appelle ainsi Rakka dôshi Rakka (camarade Rakka, soeur Rakka).


Le Monde de Glie, entre les Murs (2/3)

La vie rêvée des anges (3/3)

 

1 La Fin des Temps de Haruki Murakami (titre VO : Sekai no owari to hādoboirudo wandārando), traduit du japonais par Corinne Atlan, édité en France par le Seuil (collection Points), 528 pages, 2001 pour l’édition française

10 commentaires

1 PanzerFaust le 01/12/2008
J'ai toujours entendu dire du bien de cette série, mais je ne l'ai jamais regardé...spa mon truc quoi^^

Sinon, très bel article bravo !
Oui l'article est très intéressant, bien écrit et bien rythmé. Tu as fourni un taff assez énormissime là Starrynouille, bien joué ;)

En tout cas, j'ai vu cette série il y a longtemps, mais après lecture de cette première partie, je n'ai qu'une envie : m'acheter de beaux coffrets =}
En tant que fanboy d'ABe je soutiens l'initiative, je vais d'ailleurs annoncer cet article sur mon "site en gestation" sur ABe ;)

Maintenant lisons...
4 El Nounourso le 01/12/2008
Haibane Renmei méritait bien son dossier !
Ton texte retranscrit parfaitement la richesse, la beauté et l'originalité de la série. Super boulot et vivement la suite...
5 AngelMJ le 01/12/2008
Désolé Starry, je ne vais pas lire ton article pour le moment vu que je compte m'acheter la série ou la demander à Noël...

Et comme je ne veux pas me gâcher le plaisir, j'apprécierai tes écrits plus tard, de toute façon, ce genre d'article ne périme pas ^^
6 Princess le 07/12/2008
ça semble vraiement interressant
merci pour l'effort . Bel article
7 Proxy le 06/01/2009
Un super dossier,à la hauteur de l'anime,bon boulot ^^
PS:Il y a juste un moment où il me semble que tu as inversé Rakka et Reki:
@Citation
c’est Rakka qui « baptise » Reki (voir plus haut) à son réveil dans la Old Home
8 Starrynight le 06/01/2009
Ouh, tiens, en effet j'ai inversé. Merci, c'est corrigé. :)
9 The s0rc3r le 01/02/2009
Euh, je suis pas sur, mais de ce que j'ai pu comprendre/ressentir le Communicateur (Washi) est un Haibane qui ne se serait pas envolé.

Plusieurs indices me font penser à cela, les fausses ailes dans le dos, se qu'il dit Rekki (qu'il faut pas être jalouse parce que Rakka n'est plus une pécheresse, etc) et surtout lorsque le Communicateur parle avec Rakka de la peur de Rekki.
10 Starrynight le 01/02/2009
J'y avais pensé aussi mais après, j'avais trouvé un contre-argument que je n'ai plus en tête. Si ça me revient, je le posterai en commentaire.

Cependant, ça reste une hypothèse valable ;)

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