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Les animes du printemps 2013

Publié le 17/03/2013 par dans Anime - 19 commentaires
Higurashi no Naku Koro ni Kaku Karneval Toaru Kagaku no Railgun S
Kick-Heart Mirai 2013 Otana Joshi no Anime Time
Dansai Bunri no Crime Edge Arata Kangatari Devil Survivor 2 The Animation
Suisei no Gargantia Valvrave the Liberator Majestic Prince
Space Battleship Yamato 2199 RDG : Red Data Girl Saint Onii-san
Shingeki no Kyojin
Vous trouverez une playlist de trailers en fin d’article

Nouvelle saison, nouveaux challengers. Le printemps est la rentrée traditionnelle au Japon et l’animation n’échappe pas à cette tradition avec pléthores de nouveaux titres. Le staff d’Anime-kun vous a concocté une petite sélection des participants. Il fait encore un peu frais pour les bikinis – et les costumes de bain en poutre apparente, je ne vous oublie pas mesdemoiselles – restons bien au chaud hypnotisés par les écrans.

 

Higurashi no Naku Koro ni Kaku – Troisième round

Suite d’une lignée de plus en plus longue, l’anime prévu pour le printemps prochain revient une nouvelle fois sur les mystérieux événements auxquels Keiichi Maebara et Rena Ryugu vont être confrontés, au sein du village en prise à une terrible malédiction. Le format de l’anime reste encore à découvrir, dans le sens où nous ne savons à ce jour pas s’il sera une nouvelle série ou un simple OAV. Peu d’informations sont actuellement distillées concernant ce nouvel opus, qui semblera être une variante des saisons précédentes, en gardant toutefois les mêmes personnages et les mêmes événements datant de 1983, liés à la propagation d’un virus parmi la population. La réalisation sera une nouvelle fois faite par Toshifumi KAWASE, aussi connu pour celles de Beyblade G Revolution, Tenjou Tenge : Ultimate Fight et Yami to Boushi to Hon no Tabibito, pour ne citer qu’eux. Egalement adapté du light novel, et plus précisément de l’arc Higurashi Outbreak, vous pourrez toujours patienter en rebasculant sur le visual novel dont nous vous avions parlé ici.

 

 

Karneval – Ce soir, au bal masqué ohé, ohé…

Manglobe nous revient ce printemps avec une adaptation comme sortie de la saison. Karneval est à l’origine un manga de Touya Mikanagi, dont il s’agit de la première œuvre. Dénombrant pour le moment 10 tomes (9 en France chez Ki-oon), la série semble être un joli bazar d’un point de vue narration, faisant intervenir des complots, des magouilles, des pouvoirs, du shonen-ai et même de l’action. Jugez plutôt.

Nai a été élevé par une personne qu’il considère comme son frère. Ce dernier a disparu sans laisser de traces, et le seul indice dont dispose notre héros pour le retrouver est le bracelet qu’il porte à son poignet. Chose étrange, ce bracelet est aussi le symbole de la plus puissante organisation d’espionnage, appelée Circus, qui s’est faite un devoir de traquer les criminels. Seuls ses membres peuvent le posséder. Pendant ses recherches, Nai tombe sur un pickpocket nommé Gareki, qui vit au jour le jour. Et voilà que pour une raison qu’ils ignorent, ils se retrouvent être la cible de tous les agents et militaires du pays…

Manglobe donc (Samourai Champloo, Ergo Proxy…) signe cette adaptation avec l’aide d’un réalisateur qui a déjà travaillé pour le studio, en la personne d’Eiji SUGANUMA. Qui n’a pas offert de séries… Marquantes dirons-nous : l’intégrale des Kodomo no Jikan, tout comme Mashiro-iro symphony (chez Manglobe d’ailleurs), c’est lui. D’ailleurs, il a appelé un pote rencontré sur cette série pour s’occuper du chara-design (assez typé bishonen et bishojo) et de l’animation, Toshie KAWAMURA (trois séries Precure au compteur et d’autres trucs). Quant à la musique, c’est le monsieur derrière celle de One Piece, Tari Tari ou encore Girls und Panzer, Shirou HAMAGOUCHI.

Bref, tout ça pour dire que je ne sais pas trop quoi penser. Manglobe a quelque peu perdu de son  prestige récemment. Alors certes, l’idée de base est intrigante, mais le développement aperçu dans la bande annonce me laisse perplexe. Les couleurs explosent dans tous les sens, l’animation ne me paraît pas mirobolante… J’ai connu mieux. A noter aussi un héros qui ne paraît pas très débrouillard et une énième référence à Alice au Pays des Merveilles… En fait, j’aurai peut-être mieux fait de ne pas regarder la b-a… Bon, ça laisse l’occasion pour le studio de prouver qu’il n’est pas mort…

 

 

Toaru Kagaku no Railgun S – On a failli attendre

Après une première saison datant de 2009, puis un OAV l’année suivante, vient enfin la seconde saison adaptée du manga du même nom de Motoi FUYUKAWA et de Kazuma KAMACHI. D’après les quelques images issues de cette nouvelle saison, l’ambiance générale de l’anime semble être plus sombre qu’à ses débuts, où l’on mettra de côté la comédie pour se concentrer sur la plus inquiétante légende urbaine abordée précédemment. Nous remercierons fripSide pour l’opening, à qui l’on doit également une petite poignée de divers autres thèmes d’animes de ces dernières années (Koihime Muso, Ah! My Goddess…), le tout dans un style très orienté pop. Pas de changements à signaler dans le staff, qui regroupera les mêmes intervenants qu’auparavant ; comprenant donc une nouvelle fois, entre autres, Seishi MINIKAMI (Paprika, Bakuman), Yûichi TANAKA (Beck, Samurai 7, Serial Experiments Lain) et Tatsuyaki NAGAI (Toradora !, My Hime, Honey and Clover), respectivement compositeur de la bande son, chara designer et réalisateur, toujours réunis autour de JC Staff. Fort de son succès, la franchise a également sorti au Japon le film Index fin Février 2013.

 

 

Kick-Heart – Le court-métrage qui botte des culs

On en déjà parlé il n’y pas si longtemps, Kick-heart est le premier projet d’animation japonaise financé par le biais du très à la mode crowdfunding. Pour les deux du fond qui dorment, cette méthode surfe sur l’universalité d’internet et des paiements en ligne pour permettre au premier quidam venu de donner pour un projet. Ce don n’est pas complètement désintéressé car moyennant un montant minimum, vous pouvez souvent espérer une copie du produit si le projet abouti. Les sommes levées par ce mécénat 2.0 sont limitées par rapport à un financement classique mais elles se sont révélées suffisantes pour valider la production de ce court-métrage de 10 minutes qui racontera l’amour improbable entre un catcheur et une nonne qui fait elle aussi secrètement du catch sous une fausse identité.

Kick-Heart a aussi convaincu au delà de l’expérimentation car il s’annonçait avec une équipe pour le moins expérimentée. Sous la houlette de Production I.G., c’est le réalisateur Masaaki YUASA (Kemonozume, Kaiba, The Tatami Galaxy) qui a porté l’idée. Plus fort encore, Mamoru OSHII est présenté comme consultant sans qu’on sache quel rôle il aura. Plus facile à cerner, les postes clés classiques. Le chara-design sera signé Michio MIHARA qui s’occupera également, aux côtés de Eun Young CHOI, de l’animation. Les deux comparses avaient été de l’aventure Kaiba. Enfin, le projet aura une french touch avec la participation de Kevin AYMERIC sur la direction artistique. Je suis un authentique fanboy : j’ai déjà donné pour recevoir bientôt le BRD (et le poster) donc je reviendrai bientôt vous saouler avec.

 

 

Projet Anime Mirai 2013 – La « jeunesse » à l’honneur

Derrière le titre Anime Mirai se cache un programme financé par le Ministère de la Culture  Japonais pour former de jeunes animateurs. Comme vous le verrez, les jeunes en question ne sont pas forcément si verts que ça mais dans une industrie en grande difficulté c’est aussi l’occasion de laisser la porte ouverte à des productions moins formatées. Quatre court-métrages de 30 minutes chacun sont prévus.

Le studio Gonzo produira Ryo, réalisé par Koichi CHIGIRA (Last Exile). Ce chanbara se déroulera assez classiquement en plein dans la fameuse période Bakumatsu, époque charnière entre les samouraïs et l’ouverture à l’occident, entre le shogunat et le retour de l’empire. L’animateur Yoh YOSHINARI du studio Trigger réalisera quant à lui Little Witch Academia qui comme sont nom l’indique tournera autour d’étudiantes sorcières.

Zexcs fera lui confiance à Tatsuya YOSHIHARA pour Arve Rezzle, un court de science-fiction où les ordinateurs sont sur le point de surclasser l’intelligence humaine et où certains perdent conscience dans le cyberespace. Enfin, Yuzuru TACHIKAWA (Madhouse) prépare Death Billiards, un jeu de billard où les participants misent leurs vies.

 

 

Otana Joshi no Anime Time – Si jamais il fallait convaincre Famille de France

Si les josei sont déjà destinés aux femmes qui ont la vingtaine, voilà un projet qui s’adresse avant tout aux femmes trentenaires. Otana Joshi no Anime Time est une compilation de court-métrages qui sont adaptés d’autant de nouvelles. Un premier OAV produit par The Answer Studio avait vu le jour en 2011 et il faut croire que le ballon d’essai a porté ses fruits puisque trois nouveaux OAV sont annoncés, chacun confié à des studios différents. Autant d’occasions de découvrir de nouveaux réalisateurs.

Yuge, de Eimi YAMADA, est centré autour d’une femme qui a refait sa vie avec un autre homme. Production Reed, qui assiste en ce moment la production de Chihayafuru, a fait confiance à Toru TAKAHASHI. Elle sera accompagnée de la scénariste Tomoko KONPARU qui avait déjà adapté NANA, du chara-designer de 5cm/s et de Voyage vers Agartha Takayo NISHIMURA et du directeur artistique de Mawaru Penguindrum : Chieko NAKAMURA.

Pour Jinsei Best Ten (Mitsuyo KAKUTA ) ou l’histoire d’une carriériste qui cherche un petit copain, Bones lance Yo MIURA . Je sens déjà des oreilles se lever au nom de la scénariste Reiko YOSHIDA (K-ON) et les sourcils d’en faire autant avec la chara-designer Hiroko KAZUI. Enfin le studio Wao Worlds (Showa Monogatari) boucle la marche avec Dokoka dewanai Koko (Fumio YAMAMOTO ) qui racontera les désirs d’évasion d’une mère de famille de 40 ans et au bout du rouleau. Le réalisateur Masahiro MURAKAMI sera entouré du Tatsuo YANAGINO (Showa Monogatari) et de la scénariste Masako IMAI.

Si vous êtes intéressés par de l’animation très réaliste et qui sort un peu des sentiers battus, regardez la première expérience de 2011 et attendez avec moi plein d’espoir cette suite.

 

 

Dansai Bunri no Crime Edge – C’était le colonel Moutarde dans le salon de coiffure avec la paire de ciseaux

On poursuit avec une autre adaptation d’un manga, très nombreuses en ce joyeux printemps (dix-sept au bas mot). Bon, on manquait un peu de loli, on va en rajouter une, histoire de satisfaire tout le monde… Le Studio Gokumi, plutôt jeune, s’occupe donc de l’œuvre de Tatsuhiko HIKAGI, mangaka comptant deux séries au compteur. Celle qui nous intéresse est toujours en cours avec six volumes de sortis. Et a un pitch de départ assez… Original.

Kiri Haimura pourrait passer pour un adolescent ordinaire, si seulement il n’était pas un fétichiste des cheveux et coiffures. Oui, ce jeune homme semble se diriger vers une carrière à succès de coiffeur. Mais, chose incroyable, il rencontre une jeune fille, Mushiyanokouji Iwai, surnommée la Reine des Cheveux, pour laquelle changer de coiffure est impossible, étant atteinte d’une malédiction. Et comme de juste, il se rend compte que seule sa paire de ciseau, affectueusement nommée Dansai Bunri no Crime Edge (mon Dieu…), est capable d’alléger la tignasse ! Puis tant qu’on y est, ajoutons que cette rencontre provoque la résurrection d’un jeu ancien dont le but est de tuer la Reine à l’aide de Killing Goods… Yeah… Les voilà donc contraint de combattre…

Avec cette série revient d’entre les morts une personne bien connu des fans de la franchise Fate : Yuji YAMAGUCHI, réalisateur de Stay Night et du film Unlimited Blade Works, plus habitué aux adaptations de jeux hentaï et pour lequel c’est une première au Studio Gokumi (A Channel, Oda Nobunaga no Yabou). Il va faire équipe avec Katsuzo HIRATA (Angel Beats Ben-to), qui va s’occuper du chara design pas top des personnages, et avec Masumi ITÔ en charge de musique.

N’étant pas spécialement emballée par ce synopsis sorti tout droit de la tête d’un type pas sain d’esprit, je me suis tout de même laissée tenter par la bande annonce. Et là, surprise, parmi les quelques scènes aperçues, d’un niveau technique honorable si on oublie le chara-design moche, deux trois montrent du sang et une violence inattendue. Rien de bien méchant non plus, mais ça a eu le mérite de piquer ma curiosité. On verra si j’ai le temps.

 

 

Arata Kangatari – Et c’est parti pour une nouvelle aventure de Yuu Watase !

Vous souvenez-vous de Yuu Watase ? C’est une auteur de manga qui a eu un certain succès en France et qui a fait les beaux jours des éditeurs français en recherche de shojo avec une pointe d’aventure (Tonkam surtout édita une bonne partie de ses œuvres, dont les célèbres Ayashi no Ceres et Fushigi Yugi). Cela faisait un moment qu’elle n’avait plus publié de fresque romanesque. Et bien Arata (licencié en France par Kurokawa, volume quatorze prévu pour avril), son dernier manga, fit taire les mauvaises langues qui la disait en manque d’inspiration. Preuve de son succès, ce shonen se voit adapté en anime par le studio Satelight (Aquarion, Hellsing Ultimate, Guin Saga…).

Dans un monde bien différent du notre, il est de coutume de choisir une princesse au sein de la famille Hime afin qu’elle serve les Hayagami. Mais il y a un problème de taille… Cela va faire quinze ans qu’aucune fille n’est née ! Il est donc décidé que ce sera Arata, jeune garçon de quinze ans, qui prendra sa place en se déguisant, le temps de trouver une fille qui conviendra… Mais voilà que les douze gardiens de la précédente princesse, assassinée, en veulent à sa peau. Contraint de fuir pour sa vie, il se voit en plus accusé de ce crime. Au même moment, dans le Japon contemporain, Arata est un jeune lycéen qui profite de son quinzième printemps jusqu’au jour où…

Pour porter le manga à l’écran, ils ont eu le bon goût d’embaucher un habitué des adaptations de qualité. Kenji YASUDA s’occupera donc de la série après avoir fait ses preuves sur Ikoku Meiro no Croisée, du même studio, et deux saisons de Shugo Chara. Pour adapter le design des personnages, avec ce trait bien propre à l’auteur, nous avons Masahiro AIZAWA, qui a œuvré entre autre sur MoonPhase ou Yukikaze. Quant à la musique, c’est un vétéran qui en a la charge : Kô OTANI, bien connu pour ses multiples pistes audio (Another, Shakuga no Shana, Hakuouki…).

Me voilà bien tentée. L’univers à l’air riche, le manga semble rencontrer de bons échos et avec une quinzaine de tomes sortis, ils ont de quoi nous faire une fin potable. Tout à l’air d’être là pour vivre une belle aventure : une multitude de personnages, une qualité technique honnête avec de jolies couleurs, un monde fantastique basé sur la Chine ancienne… Je tenterai le voyage.

 

 

Devil Survivor 2 The Animation – Une semaine en Enfer

Il y a un peu plus d’un an que fut diffusée l’adaptation en série animée de Persona 4, le jeu vidéo culte d’Atlus. Réalisée par Seiji KISHI, la série a connu un fort succès au Japon où les Blu-Ray se sont classées parmi les plus vendus de l’année. Ainsi, l’annonce d’une adaptation de Devil Survivor 2 n’a rien de surprenant.

Devil Survivor 2 est, à l’instar de Persona 4, un JRPG tactique produit par Atlus et faisant partie de la saga des Shin Megami Tensei. Il s’agira donc d’une histoire de lycéens qui sauvent le monde en invoquant des démons. Mais la comparaison s’arrête là.

L’histoire débute alors que le protagoniste Hibiki Kuze et ses amis pensaient vivre une journée banale en tant que lycéens. Mais la ville de Tokyo est subitement attaquée par les Septentriones, des créatures gigantesques aux intentions relativement peu sympathiques (détruire l’humanité). Hibiki Kuze, qui échappe de justesse à la mort, conclut alors un pacte avec le diable qui lui permet d’invoquer des démons pour l’aider à survivre dans le chaos. Il sera repéré par une organisation secrète, JP, qui réunit ces invocateurs pour repousser la menace alien. Et ils n’auront que sept jours pour réussir…

On retrouve à la réalisation Seiji KISHI, le spécialiste des adaptations alimentaires : Jinrui wa Suitai Shimashita, Carnival Phantasm, Kamisama Dolls, Angel Beats… la liste est longue. Il sera épaulé par son fidèle scénariste Makoto UEZU et évoluera dans un nouveau studio, Bridge, dont il s’agira de la première grosse production. On notera que le chara-design du jeu, repris dans la série, est de Suzuhito YASUDA qui avait également dessiné les personnages de Durarara!! et de Yokazura Quartet. Remarquable également est le casting vocal, alignant des stars du doublage d’animes japonais.

Ayant joué au jeu, je peux vous dire que l’histoire racontée par Devil Survivor 2 n’a pas grand-chose de particulier si ce n’est quelques clichés vaguement empruntés à Neon Genesis Evangelion. La bande-annonce promet une direction artistique sombre et pas mal de scènes d’action : mais je n’ai pas vraiment confiance en Seiji KISHI pour ce qui est de la qualité technique de ses productions. Toutefois, Devil Survivor 2 reste une des adaptations les plus excitantes et attendues de ce printemps, et en tant qu’amateur de la franchise je lui souhaite la réussite.

 

 

Suisei no Gargantia – Choc des civilisations

En ce printemps va se dérouler une bataille sanglante entre au moins trois animes de gros robots, qui se disputeront les faveurs d’un public réputé pour son intransigeance. Et s’il fallait mouiller sa chemise, je mettrais mes deux centimes sur Suisei no Gargantia.

Dans cette série télé, on suivra les aventures de Red, pilote de mécha engagé dans une guerre intergalactique contre des aliens apparemment peu amicaux. Durant l’affrontement, Red est aspiré dans une faille spatio-temporelle qui l’envoie sur une planète inconnue. A son réveil, il découvre une civilisation paisible qui vit dans un environnement sain ; chose que lui n’a jamais connu…

Cette nouvelle série originale nous est proposée par le studio Production IG, qui dans le passé récent a connu des fortunes diverses en la matière. En l’occurrence, la réalisation est confiée à Kazuya MURATA, qui a quelques épisodes d’Eureka Seven ou de Code Geass sur son CV. Le chara-design original est signé Hanarahu NARUKO, auteur de Kamichu! et qui a à son palmarès un certain nombre de mangas « pour adultes », dirons-nous.

Mais soyons honnêtes. Ceux qui s’intéresseront éventuellement à cette série le feront parce que le scénariste s’appelle Gen UROBUCHI. L’auteur de Madoka Magica et de Fate/Zero, et qui avait collaboré déjà avec Production IG sur Psycho-Pass, revient dans un genre une nouvelle fois différent. Sa seule présence en tant qu’auteur ne suffit toutefois pas à présager de la qualité de l’ensemble, UROBUCHI ayant collaboré sur du bon comme sur du bof. On ne peut se fier qu’à la bande-annonce, qui présente une série aux graphismes soignés et colorés, mais qui reste évasive sur l’orientation qu’elle pourrait prendre la série.

Les amateurs de mecha ont sans doute déjà décidé de ne laisser aucune chance à Suisei no Gargantia à cause du label UROBUCHI, mais leur blasitude chronique ne m’empêchera pas d’attendre la série. Je ne prédis pas une réussite mais je pars avec un bon a priori, et par les temps qui courent c’est déjà beaucoup.

Et puis une série de UROBUCHI avec un protagoniste qui s’appelle Red, c’est bien trop drôle pour que je ne regarde pas.

 

 

Valvrave the Liberator – Mécha, batailles spatiales et lycée fou fou fou

Pourquoi changer une vieille recette qui a fait ses preuves, surtout quand ça fait longtemps qu’on n’a pas eu droit à ce genre de cuisine ? Sunrise revient à ses premières amours avec Valvrave, une série de mécha comme à la belle époque. Fuyant une Terre surpeuplée, l’humanité est allée coloniser l’espace. Comme de bien entendu, une guerre a été déclarée entre deux des nations, la Fédération militaire de Dorsia et les ARUS. Haruto Tokishima, un habitant de Diol, neutre dans ce conflit, voit sa vie basculer quand les troupes de Dorsia envahissent Diol. Heureusement (comme c’est pratique), il trouve un mécha : le Valvrave. J’imagine qu’il saura le piloter du premier coup.

Je me moque mais c’est typiquement le genre de pitch qui m’intéresse en espérant que la vie au lycée n’occupera pas trop du temps d’antenne. Malheureusement, j’aime autant refroidir vos ardeurs en vous apprenant LA mauvaise nouvelle. C’est Ichiro « Code Geass/Guilty Crown » OKOUCHI qui est en charge du scénario. Oui je sais mais attendons de voir avant de le brûler en place publique. On peut toujours croire à un accès de lucidité. Il ne faut pas non plus chercher de caution mécha du côté du réalisateur Kou MATSUO (Rozen Maiden, Natsuyuki Rendez-vous) mais il a fait ses preuves à ce poste.

Plus intéressant c’est la mangaka de D Gray-man Katsura HOSHINO qui est en charge du chara-design, assistée de Tatsuya SUZUKI. Pour le mecha design, il faudra compter sur Makoto ISHIWATA (Robotics;Note), Naohiro WASHIO (Fafner) et surtout sur le célèbre Kunio OKAWARA, pilier de la franchise Gundam, dont on espère qu’il n’a pas été seulement cité en guise de caution.

J’ai beaucoup de craintes sur le sujet mais allez savoir, peut-être qu’on aura une belle surprise.

 

 

Majestic Prince – Gundam SEED Reloaded

L’humanité, à l’étroit sur Terre, part à la conquête de l’espace et de ses ressources. Avec les progrès de la génétique, une nouvelle génération de gamins plus évoluée devient même capable de piloter des méchas. Rajouter que le chara-design est de l’inénarrable Hisashi HIRAI et on aura du mal à ne pas penser à Gundam SEED. Les studios Dogakobo (Natsuyuki Rendez-vous) et Orange, qui a souvent joué les seconds couteaux, veulent marquer le coup en adoptant un genre historique mais à la peine ces derniers temps, hors remake. Ce choix n’est pas forcément inapproprié puisqu’il y a un public assoiffé. Assoiffé mais exigeant.

Les vieux cons aigris accueilleront sûrement avec bienveillance Minoru MAEDA à la direction artistique, un poste qu’il occupe actuellement sur Space Battleship Yamato 2199. De même, l’histoire ne devrait pas être trop écrite avec les pieds (soyons positifs) avec l’expérimentée Reiko YOSHIDA (Saint Seiya Omega) sur une idée originale de Rando AYAMINE (Get Backers). Il y aura peut-être plus de sourcils levés sur le réalisateur Keitaro MOTONAGA qui a touché un peu à tout avec Jorgumand et Katanagatari pour ses travaux les plus récents. Du côté de l’animation, il faudra faire confiance à Junichi TAKAOKA (Tower of Druaga, Last Exile: Ginyoku no Fam), Takao MAKI (Zegapain) et Yukie SAKO. Le mecha-design,  3D (ne pleurez pas dans le fond), sera quant à lui entre les mimines de Koji WATANABE (The Galaxy Railways, Space Brothers), Yasuhiro MORIKI (Banner of Stars) et Hiroshi TANI. Difficile de dire de quel bois Majestic Prince sera fait mais j’ai un bon feeling. On verra assez rapidement s’il faut que je joue au loto ou pas.

 

 

Space Battleship Yamato 2199 – C’est bon la confiture

J’anticipe les esprits chagrins : à strictement parler 2199 a commencé à sortir au printemps 2012 d’abord au cinéma puis distribué sous forme d’OAV. Mais la première diffusion à la télé nippone commencera ce printemps 2013 donc je profite de l’occasion pour réparer l’oubli de l’année dernière. Diffusée au milieu des années 70, Space Battleship Yamato, de Leiji MATSUMOTO, a imprégné toute une génération d’animateurs et marqué le début d’une nouvelle vague. La franchise Gundam lui doit beaucoup. Bon ça va se voir que je cite Wikipedia donc je laisserais là la série originelle pour parler du remake : 2199.

En 2199, l’humanité au bord de l’extinction survit profondément enterrée sous la surface de Mars. Obligée de fuir la Terre polluée par une civilisation extraterrestre aux motivations inconnues, les Gamilas, les humains n’ont plus qu’un seul espoir : la mission en solitaire d’un cuirassé sorti de sa retraite : le Yamato.

Les studios AIC et Xebec ont confié la réalisation à Akihiro ENOMOTO, réalisateur sur des épisodes de Fafner, et Yutaka IZUBUSHI (RahXephon) qui avait participé à la série de 74. Ce dernier s’occupe aussi de la réécriture que les fans disent fidèle. Minoru Maeda se charge quant à lui de la direction artistique. Ils ont aussi choisi judicieusement le chara-designer de Terra e Nobuteru YUKI. On a eu bien plus qu’un maigre trailer pour juger de la qualité technique de ce remake : c’est absolument magnifique même si les incrustrations 3D auraient gagné a être plus discrètes. Je triche donc un peu pour dire que ce sera l’une de mes séries favorites de cette saison et j’espère que cette nouvelle diffusion lui donnera la publicité qu’elle mérite.

 

 

RDG : Red Data Girl – Il existe quelqu’un qui n’a pas de téléphone portable au Japon !

Il me manquait l’adaptation d’un light novel pour cette saison. Parmi les nombreux titres proposés, j’ai décidé de choisir celui qui me paraissait le plus intéressant (quelle logique…). Voici donc Red Data Girl, l’adaptation d’une série de roman composée pour le moment de 6 tomes, axée vie lycéenne et fantastique comme nous l’annonce le synopsis.

Izumiko Suzuhara est une jeune fille de quinze ans un peu spéciale. Elle a toujours vécu dans un temple, loin de toute technologie, qu’elle se révèle incapable d’utiliser. En effet, elle est dotée d’une faculté particulière : elle détruit tout objet électronique si elle entre en contact avec. Néanmoins, elle décide de sortir de son isolement en s’inscrivant dans un lycée de la capitale, en compagnie de Miyuki Sagara, son ami d’enfance. Elle ne va pas tarder à apprendre qu’elle est la servante d’un esprit, et Miyuki son garde du corps…

Le studio en charge de cette série n’est autre que P.A. Works, connu pour ses séries loin de faire l’unanimité, hormis sur le plan technique. Citons donc Angel Beats, Tari Tari, ou Another parmi l’ensemble de leur travaux. Pour s’occuper de la réalisation, ils ont embauché Toshiya SHINOHARA, un habitué des séries fantastiques (Black Butler, les films d’Inuyasha…), qui a globalement fourni des œuvres de qualité. Il retrouvera au character design une connaissance : Minako SHIBA, qui a bossé avec lui sur Black Butler, en plus de Letter Bee et Shinrei Tantei Yakumo. Et enfin, pour la musique, notons Masumi ITO, que l’on a pu écouter sur Bungaku Shoujo ou Jinrui wa Suitai Shimashita.

J’avoue être quelque peu intriguée par les éléments fantastiques apparaissant dans le synopsis. L’incursion du fantastique dans la vie quotidienne est un élément qui peut donner quelque chose d’excellent s’il est exploité correctement (dernièrement, Kokoro Connect s’en était bien sorti). A voir maintenant si ce sera le cas, la bande annonce (qui ne m’a pas autant explosé les rétines d’un point de vue technique que celles de Tari Tari ou Hanasaku, tiens) nous montrant essentiellement des passages au lycée…

 

 

Les vacances de Jésus et Bouddha – Udâna ! Dieu est parmi nous !

Kurokawa a sorti dans nos vertes contrées un manga qui a rencontré un certain succès, aussi bien en France qu’au Japon. Comptant pour le moment 8 tomes (5 chez nous), la série avait déjà connu une adaptation en 2012 sous la forme de deux OAVs. Le succès ne se démentant pas, on passe à la vitesse supérieure : un film, dont la sortie est prévue pour le mois de mai au Japon.

Jésus et Bouddha travaillent depuis longtemps, ils ont donc décidé de partir en congé. Mais attention, pas n’importe où : à Tokyo. Les voici donc confronter à un quotidien bien différent de celui du Ciel…

C’est le studio A-1 Picture qui est en charge de la production, capable du pire (Togainu no Chi) comme du meilleur (Shin Sekai Yori). Ce n’est pas la première fois qu’ils adaptent des licences juteuses au cinéma. Fairy Tail et Blue Exorcist y sont déjà passés, avec un certain succès. Vont-ils récidiver ? Pour cela, ils ont appelé une habituée du studio Kyoto Animation pour s’occuper de la direction : Noriko TAKAO, pour laquelle c’est l’occasion de faire ses preuves à ce poste. Au character design (très fidèle à l’original), nous avons Naoyuki ASANO, déjà en charge des personnages de Shiranpuri, mais qui a surtout été animateur clé (Tatami Galaxy, Sacred Seven). Et pour la musique, Keiichi SUZUKI (Tokyo Godfathers) s’associera avec Ryomei SHIRAI (le film live 20th Century Boys).

Il ne reste plus qu’à espérer que l’humour assez typique du manga passera bien à l’écran. La touche graphique s’avère originale, le challenge sera donc d’insuffler un rythme adéquat à cette œuvre composée d’une multitude de sketchs sur le quotidien de deux personnes divines… Nous verrons ce qu’il en sera en mai.

 

 

Shingeki no Kyojin – Ça va être titanesque !

Il y a quelques temps, une bande annonce a circulé sur le net. On y voyait des géants monstrueux, des humains voler dans tous les sens grâce à un système ingénieux, et tout cela avec une animation de fou furieux. Shingeki no Kyojin allait enfin avoir droit à une adaptation animée. Car oui, à la base il s’agit d’un manga de Hajime ISAYAMA, véritable hit au Japon avec plusieurs millions d’exemplaires vendus. Avec un dixième tome prévu pour avril, la série s’apprête enfin à débarquer en France sous l’égide de Pika Edition. Et j’espère bien qu’elle rencontrera le succès qu’elle mérite.

Nous voici dans un monde où l’espèce humaine est en voie de disparition et vit confinée derrière des murs gigantesques. Pourquoi? Il y a environ cent ans, des géants sont apparus. Loin d’être amicaux, ces êtres difformes, de différentes tailles (certains peuvent atteindre les cinquante mètres), dévorent sans raison (pas même la faim) les humains. Eren Jaeger est un jeune enfant qui vit au sein de ces murs, avec sa sœur adoptive Mikasa. Leur vie est relativement paisible, jusqu’à ce qu’une attaque des géants se produise…

Pour réaliser cette série attendue, c’est un nouveau studio qui va exercer son talent. Wit Studio n’a à son actif que Robotics;Notes, en tant qu’assistant à la production. Mais vu qu’ils ont engagé un amoureux du manga pour la réalisation en la personne de Tetsuro ARAKI on peut leur faire confiance. Le bonhomme a à son actif la réalisation de Guilty Crown, Kurozuka et les épisodes cinq et six de Youth Litterature. Au character design, on retrouve Kyoji ASANO, connu pour les personnages de Psycho-pass, mais surtout pour son job sur l’animation de plusieurs séries (Sengoku Basara, Ghost in the Shell S.A.C…). Pour la musique, c’est Hiroyuki SAWANO qui est au commande, la classe… Le fond sonore de Guilty Crown, c’est lui…

Inutile de vous dire que j’attends Shingeki no Kyojin avec impatience. Le manga se prête magnifiquement à l’animation avec son rythme et ses pages dynamiques. La bande annonce semble aller dans le bon sens en nous montrant des séquences d’animations sacrément intenses (ha, ces passages aériens…), des décors et des effets de lumières haut de gammes… Il y a de quoi obtenir un chef-d’œuvre, pourvu qu’ils ne loupent pas le coche.

 

Ont participé à la rédaction de ce dossier : Afloplouf, Deluxe Fan, Rydiss et Sacrilège

 

 

Une liste plus exhaustive des sorties est disponible sur cette page.

19 commentaires

1 allbrice le 17/03/2013
La bande annonce de Railgun S... tu peux pas test. J'ai pas pu m'empêcher de pouffer de rire en raison de l'aspect Hollywoodien et le côté serious business que veut se donner l'anime par l'intermédiaire de cette dernière. Puis bon y a Kuroko dedans... Je suis faible. Pourvu que JC staff merde pas dessus...

Sinon, vis à vis de ce sommaire et hormis Railgun S seront sur le départ:

- Shingeki: Parce que le manga est badass et Sawano est le compositeur musical de cette adaptation animée.
- Tous les séries mecha printanières
- Otona Joshi: Une valeur sure
- Enfin, je jetterai aussi un coup d’œil au projet Anime Mirai et testerai aussi Arata pour voir ce qu'il vaut malgré qu'il y ait de forte chance (du moins mes craintes) que ça devienne trop mièvreu pour moi sur la longueur.
2 sarthasiris le 17/03/2013
Enfin une saison qui me parait plus "attractive". Les titres qui ont piqué ma curiosité : Les vacances de Jésus et Bouddha, Higurashi no Naku Koro ni Kaku, Shingeki no Kyojin.
3 Soren le 17/03/2013
Shingeki no Kyojin est la valeur sûre. Un manga excellent + Sawano, ça va être énorme.
A côté, j'ose espérer que sur les trois séries de mécha, au moins une saura se montrer de qualité.
4 D.Star le 17/03/2013
Pas plus tard qu'hier je soufflais / maugréais encore de dépit lorsque j'évaluai cette année 2013 en cours... Et je soupirais avec nostalgie lorsque je me remémorais l'année 2012 et notamment son "printemps" dont je conserve "du rêve" autant que de bons souvenirs avec mon écran.

Là je soupire de nouveau mais c'est avec espoir cette fois... Grâce a vous ! J'avais prévu le choc des Titans "qui sera titanesque", le Kick Heart "qui va botter des culs" et d'autres trucs comme "les vacances de Jesus et Bouddha "(dont le retour de l'un de vos "rédacteurs invité AK" ne m'a pas échappé), par exemples.

Là votre article que je trouve très sympathique vient de me permettre de faire un point tout calmement. Du coup je me dit : certes "le rêve" ne sera pas autant la fête qu'en 2012 mais au moins il ne fera pas grève, ça c'est clair. Il y en a, c'est même palpable...

Donc en plus je vais miser sur "le Projet anime Mirai", "Arata Kangatari", "DBNCE", peut être un mecha ("Suisei No Gargantia") et surtout "Otana Joshi nô Anime Time" (dont j'ai notamment apprécié le "spécial"de 2011). Pis entre guillemets je garde un oeil ouvert sur "SB Yamoto" ainsi que sur les retours le concernant... D'façon dans mes cartons j'ai encore de quoi faire avec Matsumoto et le genre "Space opéra".

En tout cas en ce qui me concerne une chose est sûre pour 2013 et son printemps : ça n'est pas la dêche et c'est déjà ça ^^. M'reste plus qu'a croiser les doigts en espérant faire les bons choix. Merci pour les infos et bonne bourre pour la suite... !
5 Tokiwo le 17/03/2013
Quelques séries sont à tester, mais j'attends principalement l'adaptation de Shingeki no kyojin (même si j'ai dès le départ une légère déception quant au doublage, collé Kaji Yuki à Eren c'était pas la meilleure option).
Et comme Soren, j'espère qu'une des séries de mecha saura se montrer intéressante.
J'espère aussi que Railgun S adaptera un arc en particulier (et s'il pouvait y avoir moins de fillers).



6 Bryynlol le 17/03/2013
Hum, ça parait être une bonne saison, si je puis faire l'optimiste.

Je suis intéressé par pas mal d'entre eux. Higurashi, Karneval, Shingeki no Kyojin, Ryo et même RDG.
7 RadicalEd le 17/03/2013
Il y a le film de Dragon Ball Z, donc c'est la meilleure saison printanière depuis 1995 et pis c'est tout...
Sinon pour Higurashi, il risque de falloir s'armer de patience, car il n'y a pas encore eu de date officielle annoncée ni même le format même si ce sera probablement sous forme d'OAV(s).
8 Fisico le 17/03/2013
"Ayant joué au jeu, je peux vous dire que l'histoire racontée par Devil Survivor 2 n'a pas grand-chose de particulier si ce n'est quelques clichés vaguement empruntés à Neon Genesis Evangelion."

Autant ne rien dire dire sur le scénario sinon, ça serait sans doute pas plus mal.
9 Knyke le 17/03/2013
Après un hiver assez pourri (j'avais commencé un anime contre 8 en automne), ma wislist a enfin à manger.
10 Rydiss le 18/03/2013
Ma liste d'animes à voir a légèrement augmenté suite au visionnage de quelques bande-annonces... La seconde saison de Railgun m'a franchement intrigué, mais vu que je n'ai visionné aucune des séries précédentes (que ce soit Index ou la première saison de Railgun), ni lu le manga, je me demande si je peux quand même la regarder... Si un connaisseur passe dans le coin, qu'il se manifeste !

Le mécha Suisei no Gargantia m'a aussi tapé dans l’œil, ce sera l'occasion de tenter une incursion dans le mécha ce printemps.

Et sinon, bien évidemment Shingeki no Kyojin (m'étonnerait pas qu'un éditeur en récupère les droits dans peu de temps) sera le must to see pour moi. En bonus, on aura d'autres petites choses. A noter qu'on n'a pas parlé de Aku no Hana dans le dossier, mais l'ambiance qui se dégage du trailer est captivante, alors que le synopsis nous parlait de sous-vêtements. Pourquoi ne pas tenter aussi ?

Sinon je suis bien fier de mon travail, oui Monsieur ! ^^
11 Down le 18/03/2013
@Citation
Et puis une série de UROBUCHI avec un protagoniste qui s'appelle Red, c'est bien trop drôle pour que je ne regarde pas.


BWAHAHA j'avais pas fait le rapprochement :')
Moi Urobuchi n'a encore jamais réussi à me décevoir, donc je suivrais avec attention.
De même pour Shingeki no kyojin, vu toute la hype qu'il y'a dessus. J'ai aussi repéré un peu slice of life brainless à suivre.
A part ça, je donnerais surement sa chance à pas mal de trucs, et y'a pléthores d'OAV et de courts-métrages qui m'ont l'air intéressants.
Je sais pas quoi penser pour Higurashi... Après le massacre de la saison Kira, es-ce que ça vaux vraiment le coup de se plonger dans Kaku sachant que ça va être vachement violent mais sans réel mystère ? :/

Sinon, le reste de la saison à l'air pas mal, je verrai bien.
13 Strike le 20/03/2013
C'est un crime de nous laisser cette bande annonce de to aru kagaku no railgun S , maintenant je suis impatient de voir les episodes >< xD
wow j aime bien ca je vais regarder tou ces animes pendant mes vacances , voulez vous me dire le tres tres sugoiiiiiiii anime entre tous ce bouquets la
15 Griffith le 06/06/2013
Je ne comprend pas pourquoi ils n'adapte pas des mangas intéressent en anime...
Il y en a des tonne au Japon et pourtant il font des anime de robot ou je ne sais quoi encore, cela n'a pas de sens. Pendant ce temps des manga comme Battle royal, coq de combat ect... et j'en passe n'ont pas d'anime
16 Zankaze le 07/06/2013
Merci de ne pas insulter les animes de robots et le genre mecha tout entier quand tu ne connais aucun truc bon dedans. Visiblement, tu n'as jamais entendu parler de Gurren Lagann, Evangelion ou encore Rahxephon et de toute une pléthore de chef d’œuvres du même style...
(...que je ne connais pas forcément. Mais condamner tout un genre juste par goût personnel me semble vraiment très très limite.)
17 Griffith le 07/06/2013
C'est décevant, on se demande sur quoi il se base pour faire leur choix d'adaptation anime, certains mangas très populaire n'ont pas d’animé tandis que des mangas inconnu, inappréciable et au scénario pitoyable sont continuellement adapter en anime. On ne trouve généralement que 2 ou 3 anime intéressant à chaque saison.
18 TonyTrip le 08/07/2013
Pour moi (ouais j'sais, j'post en r'tard...) ce sera "Devil Survivor 2 The Animation - Une semaine en Enfer" et "Shingeki no Kyojin" !
19 Aballam le 12/08/2013
C'est quand même amusant de voir un rédacteur si peu compétant sur autant de produits cette saison. Peut-on, par une malencontreuse erreur scénaristique lors de la fin de Guilty C<rown cracher sur le scénario de Code Geass ? Sérieusement quand on voit les daubes mécha qui sortent depuis Evangelion on devrait quand même s’apercevoir de la qualité de Code Geass.
Cela dit pour moi et c'est en cours Shingeki no Kyojin qui traîne sur la longueur (notamment l'épisode 18 qui est une honte monumentale.), Evan ... Devil Survivor 2 qui fût appréciable à regarder avec un metteur en scène qui prend la couche la plus simpliste d'Evangelion et deux trois pokemon pour faire un animé. Arata Kangatari très grosse surprise malgré sa lenteur c'est un animé de qualité qui nous est proposé. (Sérieusement le dernier épisode avec l'OST à la trompette est époustouflant) et Susei no Gargantia dont je ne sais pas trop quoi dire si ce n'est que j'attends une petite suite :)

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