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Fenêtre ouverte sur Seirei no Moribito

Publié le 15/12/2008 par Svia dans Dossiers - 12 commentaires

Premier épisode de la série des Guardian écrite par Nahoko UEHASHI, Seirei no Moribito est l’histoire virevoltante et mouvementée de Balsa, lancière accomplie et garde du corps, et de Chagum, son protégé, second prince de l’Empire Yogo. Tous deux luttent contre une malédiction qui les entraînera aux frontières de deux mondes et les mettra aux prises avec des êtres de légende.

Alors prenez votre lance, une bonne paire de bottes et lancez-vous à travers un Japon médiéval fictif pour 26 épisodes de course-poursuite effrénée et d’évasion bucolique. C’est parti…

Il était une fois un prince frappé d’une malédiction…

Sur le chemin du retour au palais impérial, la carriole de Chagum, second prince de Yogo, est précipitée du haut d’un pont vers le fond de la rivière. Il est sauvé par Balsa, garde du corps et lancière émérite de son état qui, ne faisant ni une ni deux (ni trois, ni rien du tout d’ailleurs), plonge à sa rescousse. Au moment où, portée par le courant, la carriole princière semble devoir les écraser, ils se retrouvent entourés d’un halo protecteur qui les sauve d’une mort certaine. Cette protection est  l’une des manifestations de la malédiction dont semble souffrir le prince.

Accueillie en héroïne à leur arrivée au palais, Balsa se voit confier une mission secrète par l’impératrice : s’enfuir avec Chagum et le protéger de l’empereur, bien décidé à se débarrasser de son fils ensorcelé. Déjà que son premier fils est malade, si en plus le second est maudit, où va-t-on ?

Commence alors une chasse au prince à bâtons rompus, mais également une course contre la montre pour découvrir l’origine de la malédiction et un moyen de s’en débarrasser. Car tout le problème est  là : c’est bien joli d’avoir compris qu’on avait un œuf dans le ventre venu du royaume des esprits, mais qu’est-ce qu’on en fait ? Doit-on le détruire ? Le protéger ? Les légendes disent que son éclosion apportera la sécheresse, mais sont-elles fondées ? Cet œuf enferme-t-il vraiment le démon vaincu par le fondateur de l’empire ? D’habitude on a un shaman ou un vieux sage millénaire pour tenter d’y voir plus clair, mais là personne ne semble d’accord…

Allez courage, Chagum, tu n’es pas tout seul.

Casting de choc

Balsa

Il y a cinq ans, Balsa s’est donnée pour objectif de sauver huit vies. C’est pour cela qu’elle est devenue garde du corps à 24 ans, un métier qui lui permettait en outre d’exploiter ses compétences de guerrière. Protéger Chagum est son ultime mission, celle qui la libérera des obligations qu’elle s’est fixées. D’ordinaire solitaire, Balsa va devoir s’occuper du jeune garçon, l’éduquer et le chérir comme son propre enfant. Ses colères peuvent être volcaniques, mais elle se montre habituellement chaleureuse.

Chagum

Second prince du grand Empire de Yogo, Chagum est possédé par un esprit de l’eau supposé maléfique. Cette information susceptible de nuire au prestige de la couronne finit par être connue au palais, c’est pourquoi le jeune garçon est rapidement la cible de tentatives d’assassinat orchestrées par son père. Chagum est finalement confié à Balsa par la seconde épouse de l’empereur. Ouvert d’esprit et curieux, il est notamment passionné par la faune et la flore. Il noue de bonnes relations avec son grand frère Sagum.

Shuga

Précepteur de Chagum et maître-astrologue, Shuga est très estimé de son entourage et ce en dépit de son jeune âge. En tant que bras droit du grand sage, il obtient rapidement l’accès à l’ouvrage secret pour faire face au présage de sécheresse qui plane sur l’empire. En apprenant que le prince est encore vivant et qu’il s’est simplement enfui avec Balsa, Shuga va tout mettre en œuvre pour le retrouver. Extrêmement consciencieux dans tout ce qu’il entreprend, il fera tout son possible pour comprendre la prophétie et sauver la vie de Chagum.

Tanda

Ami d’enfance de Balsa, Tanda est un herboriste que vit seul dans une hutte à la lisière de la forêt. Il passe régulièrement à la capitale pour vendre ses préparations. Le jeune homme  soigne les blessures de Balsa depuis toujours mais ne sait pas comment lui avouer ses sentiments. C’est aussi l’apprenti de Torogai, une femme shaman qui lui a transmis quelques notions de magie. En revanche, il ne sait pas se battre et la violence n’est décidément pas son fort. En bref, Tanda est une personne calme, patiente, et vive d’esprit.

Mon

C’est le leader du groupe de huit guerriers d’élite envoyé aux trousses de Balsa. Sous les ordres du grand sage puis de Shuga, Mon gère efficacement son équipe, distribue les tâches et organise le déroulement de chaque opération. S’il lui arrive de calmer les sautes d’humeur de ses compagnons, il lui arrive aussi de perdre son sang froid. Chacun des huit assassins possède une agilité hors du commun mais certains bénéficient de facultés spécifiques. Yun, par exemple, mémorise et retranscrit ses lectures extrêmement rapidement.

Tohya & Saya

Orphelins de parents différents, ils vivent ensemble dans les bas-quartiers de Yogo. Tohya prend soin de Saya et gagne sa vie en tant que garçon de course, le meilleur d’après lui. Il est en effet très doué pour obtenir toutes sortes de marchandises au meilleur prix. Saya est plus timide, discrète et effacée. Ils doivent leurs vies à Balsa et sont donc toujours prêts à lui rendre service. Les deux adolescents s’entendent très bien avec l’herboriste Tanda qui leur rend visite régulièrement.

Torogai

Sans doute très âgée, Torogai n’en est pas moins une shaman très puissante. Elle est notamment capable de franchir la frontière entre Sagu (son monde) et Nayug (le monde d’où vient l’esprit de l’eau). Un étrange petit mammifère l’accompagne partout, juché sur son espèce de chapeau. Dotée d’un sale caractère, la shaman n’hésite pas à dire les choses telles qu’elles sont, sans aucune pincette. Elle apprécie particulièrement les plaisirs simples de la vie que sont les yamabime (délicieux fruits violets), l’alcool et les sources chaudes.

Un œuf ? Des esprits ? Ouh là, attendez une seconde…

Avant de revenir sur l’histoire de Balsa, attardons-nous un peu sur les traditions et les croyances qui ont inspiré Seirei no Moribito mais aussi de nombreuses autres œuvres nippones. Pas de panique, rien d’encyclopédique dans ce qui va suivre, mais quelques éléments sont intéressants à mettre en lumière, notamment le caractère sacré de la nature, élément indissociable des religions déjà majoritaires à « l’époque » (l’Empire Yogo n’a rien d’historique mais il est probable qu’il s’inspire plus du Japon médiéval que de la Caroline du Sud des années 50), à savoir le shintoïsme et le bouddhisme. Dans les deux cas, l’homme n’est qu’un élément parmi d’autres dans l’univers. Sa place n’est pas plus importante que celle d’un arbre, une grenouille, ou une rivière. Chaque élément peut, selon les circonstances, revêtir un caractère sacré.

Il existe cependant, comme dans la majorité des autres religions, de nombreuses divinités plus ou moins anthropomorphiques – les kami (shintô = voie des kami), qui ont en commun une nature supérieure, mystérieuse. Autant dire que le ciel shintoïste en est plutôt blindé (800 millions au dernier recensement, autant dire une infinité – 8 voulant souvent dire « beaucoup »). La principale divinité du shintô est la déesse solaire Amaterasu, ci-contre.

Ces kami contrôlent tous les aspects de la vie humaine et de la nature. On peut les considérer comme les personnifications de tous les phénomènes naturels. Divisés en plusieurs catégories, certains prennent la forme d’esprits-animaux, et parmi ceux-ci, tous ne sont pas forcément bienveillants. Ce serait trop facile. Certains démons un peu taquins peuvent ainsi prendre possession d’un humain. Cependant, la tradition shintô est tout sauf manichéenne. Ainsi, le dieu du riz Inari est vénéré dans de nombreux temples alors qu’il est parfois perçu comme un esprit-renard maléfique.
Mais revenons à nos moutons.
Pour comprendre la malédiction qui les occupe, la shaman Torogai devra ainsi communiquer avec ces esprits, par quelques incursions dans leur monde et par des biais notamment aquatiques (l’un des cultes shintoïstes étant effectivement plus tourné vers l’eau).

Si la série met en scène des créatures « élémentaires » (peuple de l’eau et du feu), elle ne se prive pas pour intégrer quelques monstres plus typiques de la fantasy moderne tels qu’un énorme loup, un ver géant et le terrible La Lunga.

Retour aux sources

Seirei no Moribito est donc le 1er des 10 volumes de la saga Guardian, écrite entre 1996 et 2007 par Nahoko UEHASHI, et vendue à plus d’un million et demi d’exemplaires au Japon à ce jour.  Avant tout auteur de livres pour ados et de fantasy, UEHASHI prend le temps d’enrichir ses personnages d’une gamme d’émotions complexes et cohérentes, tirant ainsi son lectorat vers le haut, ce qui lui a valu de nombreux prix, et les Moribito ne sont pas en reste.

Lorsque le choix d’adapter Seirei no Moribito s’est porté sur Kenji KAMIYAMA, UEHASHI, fan de Gundam et de Ghost in the Shell SAC, n’a pas fait la fine bouche. Celui-ci amène dans ses cartons Gatou ASOU, chara-designer sans réelle expérience de projets majeurs, mais qui s’est appliqué à donner aux personnages un visuel proche des autres productions de KAMIYAMA, notamment GITS. Le garçon a apparemment apprécié son passage sur la série, puisqu’il dessinera son propre spin-off, centré sur le personnage de Jin.

Seirei no Moribito bénéficie d’une réalisation très soignée. Les décors aquarelle, l’animation sobre, l’absence de couleurs criardes, tout cela sied parfaitement à une immersion en douceur dans une histoire qui prend son temps, mais qui peut tout à coup basculer dans l’action pure. L’animation prend alors une autre dimension, soulignant les états successifs de repos et d’alertes propres à une course-poursuite.

Les combats sont sublimes, de véritables chorégraphies, d’autant plus fabuleux qu’ils sont rares et qu’ils viennent rappeler, si on a tendance à l’oublier, quelle guerrière fantastique est Balsa. Et encore une fois la sobriété est de mise, l’attention n’est portée que sur la violence des coups. Pas de torrents d’hémoglobines, de poses de cinq minutes ou de vannes pourries. Les protagonistes sont des guerriers. On y est.

On veut des stéréotypes !

Et ben non. Niet. Pas de ça ici. Seirei no Moribito s’amuse avec les codes du genre et Nahoko UEHASHI ne se répand dans aucune facilité en donnant à chacun de ses personnages une complexité et une humanité qui sonnent extrêmement juste. Son roman est à la fois riche mais aussi très original.

Marre des Kenshin, Guts et consorts, explosant leurs ennemis à coup de testostérone triomphante, sauvant de leur triste sort de paysanne nunuche la veuve et l’orpheline ? Rosette Christopher vous est sorti par les yeux avec ses pleurnicheries toutes les vingt secondes ?

Après Motoko KUSANAGI de Ghost in the Shell SAC, vous adorerez Balsa, qui souffle à son tour un grand bol d’air frais (et de coup de latte au féminin) sur le monde de la japanimation. La grande force d’UEHASHI, mais aussi du réalisateur Kamiyama est de faire de ce choix de personnage une évidence, autant par la richesse donnée à sa personnalité que par ses relations avec les autres protagonistes, Tanda en tête. Il est relégué au rang d’amoureux éconduit, courageux mais pas téméraire, en tout cas au regard de celle qu’il admire. Balsa, enfin, n’est pas une héroïne sans peur et sans reproches ; elle doit son comportement avant tout au sang qu’elle a sur les mains, fardeau d’un passé violent et qui conditionne sa vie.

Bon. Les armes au personnage féminin, la culture des tisanes au personnage masculin. Bien, quoi d’autre ?
Les « méchants ». Un détail frappe d’entrée de jeu : ils ont une conscience…  Je vous laisse dix secondes pour absorber ce choc.

Ca y est ? Bien. Car effectivement, aucun personnage de l’anime n’est véritablement catégorisable. Tous ont une raison d’agir comme ils le font (aucun ne veut gouverner le monde parce que sa maman ne l’aimait pas, par exemple). Chacun a des convictions, des superstitions, des peurs, des désirs de vengeance ou de rédemption, bref, une ligne de conduite sinueuse et contradictoire, qui amène chaque personnage de l’histoire à prendre des décisions lourdes et difficiles.

Et bien non, l’empereur ne veut pas tuer son fils pour le plaisir et les chasseurs à la poursuite de Chagum ne sont pas des crétins sanguinaires et sociopathes. Ils méritent même complètement leur qualificatif de guerriers d’élite. Combat, espionnage, pistage, ils savent tout faire et sont torturés par cette mission terrible qui est de tuer un prince qu’ils ont aimé (Jin notamment, qui le vénère sans modération et lui laissera la vie sauve).
Elément plus rare encore : le personnage de Shuga, maître-astrologue du palais qui, poussé par ses doutes et ses intuitions, comprendra progressivement l’erreur qu’il est en train de faire par la remise en question de l’histoire officielle de l’empire.

Mention spéciale enfin à Torogaï, sorte de Tortue Géniale au féminin, sans le côté pervers peut-être (quoique), mais dans toute son absence de scrupules et de manières envers le reste de l’humanité. Le décalage entre la désinvolture de son comportement et l’importance de sa fonction fonctionne à merveille.
Balsa restera cependant le personnage le plus abouti de cette série. Sa personnalité extraordinaire, d’une richesse infinie, mériterait bien un chapitre à part !

To be continued…

Dossier rédigé par Svia avec la participation d’El Nounourso.

12 commentaires

Ca donne envie de (re-)voir la série en tout cas.
2 El Nounourso le 15/12/2008
Pour l'avoir vue deux fois, j'avoue ne pas m'être ennuyé une seconde :)
Aucun épisode n'est superflu, qu'il soit axé sur l'intrigue principale ou plus "tranche de vie", ce qui assez rare pour être signalé.
3 AngelMJ le 15/12/2008
Merci les gars, votre dossier m'a motivé à me pencher sur cette série qui dort sur mon DD depuis des mois...

Et je ne regrette rien! Je viens de regarder les 5 premiers épisodes et je suis agréablement surpris par Seirei no Moribito! Le visuel claque et l'histoire s'annonce prenante!

En espérant que le reste tienne la route :)
4 Afloplouf le 15/12/2008
VOUS ÊTES CONTENT DE VOUS !

Je suis obligé de regarder la série une troisième fois maintenant. :p
5 El Nounourso le 15/12/2008
Svia va être content :)

Et ne t'inquiète pas Angel, la série tient vraiment la route sur la longueur !
Je suis bien content de voir quelqu'un qui fait la promotion de cet anime. C'est vrai qu'il était passé un peu inaperçu à un moment où beaucoup avaient choisi de suivre "Claymore" qui dans un style plus tranchant, plus stéréotypé, plus "Shonen" conventionnel, envoyait bien plus d'hémoglobine que "Seirei no Moribito".

Mais, à mon sens, Seirei no Moribito vaut bien plus le détour. Avec son ambiance très Japon moyen âgeux et sa musique traditionnel made in Kenji Kawai (toujours aussi efficace), elle nous emmène sur un récit mystique plutôt captivant. Ce qui est étonnant d'ailleurs c'est de voir comment les réalisateurs ont mêlé des scènes très réalistes de l'histoire du Japon et à côté de cela un folklore traitant du surnaturel (esprit de l'eau et autres créatures de fiction).

A recommander vivement à ceux qui ont envie de sortir des sentiers battus de l'anime de capes et d'épées classique.
7 El Nounourso le 23/12/2008
En effet, la série méritait bien son coup de projo... Et ce n'est pas fini : d'autres articles devraient débouler dans le futur !

Sinon c'est vrai qu'on n'a pas évoqué Kenji et sa très belle musique. Tu as raison d'insister dessus, elle donne vraiment de la puissance à certains scènes épiques, dramatiques ou simplement contemplatives :)
8 dezem le 26/12/2008
Il est vrai que c'est un des plus animés que j'ai pu voir.
Malheureusement je suis pas sûr qu'il soit disponible un jour dans la langue de Molière ...
Dans tous les cas je trouverai sympa qu'ils rempilent pour un second volet (la suite par exemple, à savoir les évènements qui surviennent lorsque Balsa retourne dans son pays). On peut rêver ... en tout cas j'espère, un jour.
9 Nico le 28/12/2008
Pour moi c'est l'un des meilleurs animé que j'ai vu et c'est vrai que c'est lui rendre justice que d'en parler dans ce dossier, certains passages m'ont fait songés à Monoke Hime qui est en soit déja une énorme référence, j'ai trouvé l'histoire prenante du début à la fin, l'animation est géniale, bref que du bon. Pour ceux qui ont vu Planet earth, un des endroit de la série (une cave souterraine) en est inspiré , en tous cas ça y ressemble grandement.
10 Titan le 01/01/2009
C'est effectivement un des meilleur anime qu'il m'est été permis de vois !
Rien a voir avec les animes stéréotypé qu'on a l'habitude de voir (que j'apprécie également)..
Un chef d'œuvre.
11 El Nounourso le 01/01/2009
Heureux de voir les fans de cette série pointer le bout de leur nez !
Merci pour vos témoignages les gars =)

Et j'ai bon espoir de voir la série licenciée un jour. Y'a pas de raison quoi : c'est du I.G (belle renommée), la réalisation est top et l'histoire déboîte...
12 U-mos le 03/02/2009
Venant juste de finir la série, je suis parti sur ce site pour en voir les critiques -comme je fais d'habitude-, et que vois-je? Deux articles. Joie!

J'ai pris autant de plaisir à les lire qu'à regarder la série, donc déjà merci. Et bordel, qu'est ce que ça fait du bien de voir un anime sans fan-service, tout est justifé, la remise en question est omniprésente chez chaque personnnage qui comme l'article le soulignes sont des êtres humains ayant une conscience. Et c'est malheureusement suffisament rare pour qu'on en parle, pour ma part je n'ai pas vu un tel manque de fan service depuis Terra E... excellent anime lui aussi.

Le manque des stéréotypes est un aspect ou Moribito poutre, mais ce qui le hausse au panthéon de la japanim' c'est aussi son scénario original et envoutant, sa réalisation impeccable, son OST (un des meilleurs cru de Kawai Kenji, rien que ça) et des seiyuu qui assurent.

Après avoir bouclé l'oeuvre, je pense que c'est l'une des meilleures séries anime de tous les temps, si ce n'est la meilleure.
Que toutes personnes en ayant marre des shonen bourrins lève la main. Bien allez (re)regarder Seirei no Moribito.

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