Critique de l'anime Black Lagoon (TV 2)

Black Lagoon, saison 2 : on prend les mêmes et on recommence. (Vous n'avez pas vu la première ? Par ici...)

Ah ça, on n'est pas dépaysé en attaquant ce Second barrage. Mêmes génériques, mêmes protagonistes, même genre d'intrigues et d'ambiance. Pas plus mal, vu que la première saison était excellente. Passons sur tout ce qui est aspect technique et personnages ; rien de nouveau. Toute la question est : niveau scénario, c'est comment ?

Cette saison nous propose 3 nouveaux arcs. Les jumeaux tueurs, la faussaire et le retour au Japon. Le premier m'a laissé une impression plutôt mitigée : il fait intervenir des personnages d'un genre que je ne m'attendais pas du tout à croiser dans Black Lagoon. Et aller, un petit coup de twincest avec du onii-sama à tout va. Puis est venu la deuxième mission, et là tout de suite ça va mieux : on revient à cet adorable monde de la piraterie, du badass sans morale et tout ce qui va avec. Y'a pas erreur sur la marchandise, c'est du bon et ce de bout en bout.

Quant au troisième arc, il s'avère des plus intéressants : l'équipage du Lagoon se retrouve au Japon, avec Balalaïka et tous les gros bonnets de l'Hôtel Moscou, pour régler quelques comptes. On a donc un Rock plus nostalgique, plus mélancolique, qui se retrouve confronté à ce qu'il a quitté, et une Revy un peu plus compréhensive et agréable à vivre que d'habitude. Un an a passé depuis que Rock s'est fait abandonner par sa société, et c'est le moment de faire un bilan – de comparer sa bonne vieille vie de japonais sans histoire, au quotidien dément de Roanapur. Ca flingue moins et ça discute plus, et ça nous montre une fois de plus que Black Lagoon sait faire autre chose qu'aligner des scènes d'action. Et ne vous inquiétez pas, oui, à la fin, ça se bagarre quand même pas mal.

Pas grand-chose de plus à dire sur ce Second barrage. Je me contenterai d'enlever un petit point pour les quelques premiers épisodes un peu hors propos. C'est toujours très bon, et si vous avez aimé la première saison, jetez-vous les yeux fermés sur cette suite.