Critique de l'anime Sora no Otoshimono

» par Veji le
21 Avril 2010
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Autant donner le tempo tout de suite, si durant la 1ère moitié de la série j’adhérais complètement, la deuxième partie m’a déçu.

N’étant pas un amateur d’Ecchi, ce qui m’avait l’air intéressant c’était le concept « esclave qui assouvit tous les désirs de son maître », j’ai pensé que ça pouvait être marrant et je me suis lancé dans le visionnage de l’anime. Alors c’est drôle ou pas ? Oui, mission accomplie de ce côté-là ; de nombreuses situations tarées, perverses (culottes volantes, etc.), variées (sur la plage, chez les yakuzas, etc.) mais aussi clichées (les fameux bains publics). Non, vraiment, ça m’a bien divertit. Même si, il faut l’avouer, ça ne fait pas toujours avancer l’histoire.

L’histoire…venons-en : globalement le concept de l’esclave qui assouvit tous les désirs de son maître ne ressort pas tant que ça, du moins passés les premiers épisodes. Je veux dire, Sakurai ne se sert que très peu de son cadeau tombé du ciel qu’est Ikaros. On se retrouve finalement avec une Ikaros qui agit de son côté (avec plus ou moins de réussite), indépendamment de son maître, et finalement c’est un peu elle qui mène la danse, et le comique (ou pas) dépend de ses propres actions. Pourtant, c’est plutôt la domination de Sakurai sur Ikaros qui nous était promise et aurait dû rythmé la série, je cite le synopsis de Nakei1024 : il découvre une angeldroïde qui dit se nommer Ikaros et avoir été envoyée sur Terre en temps que servante pour répondre à tous ses désirs...

Dans les faits, pour moi, ce n’est pas du tout ce qu’il se passe. Sakurai est soit trop raisonnable, soit les autres personnages lui barrent la route, soit le scénario change de chemin. Donc déception de ce côté-là, l’originalité de la série disparait ainsi très rapidement, pour laisser place à un harem (d’abord à 2 rivales puis à 3).

Parallèlement, on nous développe aussi un scénario catastrophe, qui certes fait évoluer certains personnages, mais franchement, c’est mal exploité. Un coup on nous en parle, puis paf plus rien pendant 3-4 épisodes puis vlan ! L’épisode final est consacré à ça, sans voir les vrais méchants en plus. Alors on se dit saison 2 ? Sûrement.

Bref, le concept maître-esclave s’évanouit très vite pour laisser place à un classique harem et à un côté obscur, ce qui fait que certains personnages seront vite expédiés sur le banc de touche. Ils ont voulu trop développer de choses d’un coup, et la série m’apparait donc un peu fourre-tout.

Pour finir, j’ai bien apprécié le côté graphique, varié et coloré, et le côté sonore avec les OST qui collaient bien à l’action, et les voix des seiyuu plutôt pas mal.

Un bon divertissement (surtout dans la 1ère moitié de la série), mais une certaine déception aussi.

Verdict :6/10
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A propos de l'auteur

Veji, inscrit depuis le 09/09/2008.
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