Faut déjà mettre une limite : yaoi et représentation de personnages gays, ce sont deux choses différentes. Je sais qu'il y a vaguement de quoi discuter ça sur le fait qu'il ya quelque considération un peu cringe derrière les discours type "les fujoshi son homophobes" (même quand il se trouve que que c'est un peu vrai ? mdr ?) et que le genre aurait a priori son origine dans des fan fic de
Le coeur de Thomas de Mato Hagio MAIS globalement le yaoi c'est comme les isekai, c'est avant tout de la fan fic érotique qui a pu, éventuellement, évoluer vers d'autres choses plus tard. Mais du coup c'est effectivement un milieu qui est historiquement très féminin et quand il ne l'est pas il s'intéresse à autre chose, genre les isekai par exemple. Pas parce que ça parle de relation gays, mais parce que en plus du fait que des milieux érotique se retrouvent facilement beaucoup plus cloisonné (c'est rare de voir des gens aller chercher quelque chose qui ne les attire pas spécifiquement), y'aura toujours moins d'homme pour aller vers de milieux féminins que l'inverse de manière générale, parce qu'aimer quelque chose de "féminin" sera vu comme un affaiblissement de la masculinité alors que l'inverse sera plus valorisant. C'est un peu un sujet bateau sur le genre, mais j'imagine que y'a encore pas mal de gens qui ont jamais voulu interagir avec le sujet (c'est beaucoup plus visible avec les magical girl en vrai, mais on a pas le temps pour ça je crois...).
La plupart de BL que je connais datent surtout des années 2000 et ont juste finis dans les tréfonds du backlog comme tellement d'autres, des gens militaient assez activement pour pousser des gens à regarder Ai no Kusabi vers le début des années 2010 mais on parle aussi d'une période où même sur des forums comme celui-là les population étaient plus mixtes. Je pense ce qui m'a toujours le plus freiné est la manière dont le genre entier tourne autours du sexe, peu importe ce que tout le monde pouvait essayer d'en dire des titres comme Loveless ou Le jeu du chat et de la souris (oui, je sais, je devrais pas les mettre l'un à côté de l'autre) et j'étais absolument pas confortable avec ce que ça montrait. Et même à l'heure actuelle je regarde de quoi parle ces mangas et juste ça me regarde pas en fait, c'est des fantasmes de jeunes filles. Quitte à aller lire Setona Mizushiro, autant aller lire L'infirmerie après les cours. Maintenant je me doute que le genre à évolué, notamment la question de la représentation est devenu plus importante, oui même au Japon, mais est-ce qu'on parle encore de yaoi ? Pourquoi un genre foncièrement érotique devrait aller chercher de la respectabilité, encore plus aux yeux d'un public masculin ?
Cette discussion n'a jamais rien apporté de bon, je peux pas lire des fujoshi venir expliquer que le yaoi c'est explorer sa sexualité alors que le yuri c'est que du pandering pour mecs libidineux qui veulent voir des jeunes filles en sous-vêtement se toucher le bouts de doigts sans que ça déclenche immédiatement l'alarme terf. Je pense vraiment que les millenial fujoshi n'ont plus rien à gagner, historiquement elles sont effectivement pionnière de la scène doujin au Japon et de la scène des fan fic' dans l'internet occidentale, tu retrouves des phénomènes similaires jusque dans a littérature du XIXéme siècle. Oui bien sûr y'a pleins de types qui vont se moquer des fujoshi et dire à quel point elles regardent que des sous-séries mais ce sont des clown, comme la plupart des gatekeeper ils gagnent un statut en venant pointer du doigt le "touristes" qu'il faudrait largement plus d'effort à obtenir s'il était question d’interagir sincèrement avec leur sujet à la place. C'est des gros nazes, tu peux être sûr que dans 95% des cas qu'ils vont se dire fan de séries de sport mais n'ont pas Okkiku Furikabutte parce que ça faisait trop gay pour eux. Mais après faut aussi être honnête avec ce que tout le monde lisait à la "grand époque" du yaoi et pourquoi. Le sexe avec un place extrêmement signifiante là-dedans, largement plus que dans le moe qui pourtant n'était vu comme n'étant strictement que libidineux (alors que tout le monde regardait Clannad et K-ON!! mdr).
Du coup la question aussi quand tu demandes de voir du Yuri. Y'a une scène parallèle au yaoi, qui contrairement à ce qu'on voit habituellement est bien une scène par de femme pour des femmes mais reste dans le milieu de la scène doujin érotique, je sais pas s'il en reste grand chose à l'heure actuelle mais c'est bien de rappeler que ça existe de cette manière et que c'est vraiment pas le yaoi pour les filles et le yuri pour les garçon. L'acte de naissance du yuri pour un public masculin dans l'animation japonaise c'est généralement considéré comme étant l'adaptation de
Maria-sama ga miteru, à chaque fois ça me parait assez tardif mais je trouve pas vraiment de contre-exemple parlant, du coup a priori l'information est fiable. C'est bien d'être au courant avant de regarder que y'a strictement aucune romance dans cette série, c'est un truc assez mignon et banal avec des jeunes filles élégante qui ont des problème de jeunes filles élégantes mais comme le gimmick de la série c'est que chaque élève à une "petite soeur", une fille d'une classe plus jeune dont elle doit s'occuper et c'est un peu le paradis du shipping mais dans la série elle même il se passe rien, juste l'héroïne un peu banale veut être à hauteur de sa onee-sama sombre et mystérieuse, c'est très bonnes vibes mais risques très élevé de se faire chier.
Après y'a un million de séries super cringe (ou parfois aussi juste pas terrible) que personne ne devrait plus regarder en 2025, vraiment fais confiance, genre j'avais de souvenirs pas détestable de Kashimashi mais maintenant la série se faire chroniquement déchirer sur internet alors je sais pas trop. Si tu veux quelque chose qui reste dans ce yuri post-Marimite sans être assez toxique, Sasameki Koto est assez mignon et très amusant, se fait aussi régulièrement défoncer sur internet mais je comprends vraiment pas pourquoi. Sinon probablement Bloom into you mais je trouve avec ce manga on sort déjà très largement de ce qu'était le yuri plus mainstream des années 2000, on sait de la bouche de l'éditeur même que c'est un manga de commande qui était lancé parce qu'il y avait une demande pour des histoire de romance entre fille adressé à un public masculin et tout le monde se souvient de celui-là parce qu'il est plutôt mignon alors que les autres titres c'était Citrus et Happy Sugar Life qui sont légèrement plus toxiques, mais du coup ironiquement aussi plus proche de ce qu'à été le yuri jusque là (rien de vraiment louable).
Je suis obligé de le mentionné parce que Deluxe m'a embrouillé ce sur sujet y'a pas longtemps, parce que genre je lui ai dis "tout le monde s'en fout" une fois en 2014 il a pas compris que je lui disait qu'il n'y avait pas de polémique autours et pas que c'était quelque chose qui n'intéressait vraiment personne mais Noir est souvent considéré comme un classique plus chez les fans de yuri, alors que c'est vraiment pas dans ces intention, mais la série à une énergie saphique immaculée et a probablement touché les cimes du ship yuri toxique avant même que ce soit un sujet. Regarder Noir juste pour ça je suis pas sûr de la démarche mais c'est probablement moins pénible que d'aller regarder Strawberry Panic, même juste pour rigoler.
pour parler d'une anecdote, je me souviens du fameux épisode de Shin sekai yori avec les fameux bisous. Ouhhh ben ça avait enflammé la toile ahahah
C'est un sujet complétement à part et les discussions sur Shin Sekai Yori existent exactement parce que la manière dont évoque son sujet est étrange, pense les relations gays comme un contrôle des naissance c'est pas vraiment la représentation la plus fantastique qui soit et c'est incroyablement étrange que la série ait à ce point agitée un certaine homophobie chez les mascu' de l'époque alors qu'elle pas tellement en rupture avec leur vision du monde en général, juste c'était des fragiles.
Essaie de trouver un preuve scientifique de la "nature" de l'homosexualité ça ne réponds à rien, parce que l'"homosexualité" vient de psychiatrie, pas de la biologie.