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Les métamorphoses du Chevalier d’Eon

Publié le 20/03/2008 par watanuki dans Dossiers - aucun commentaire

A priori, le Chevalier d’Eon fait partie de ces séries dont les Japonais sont friands, et qui mettent souvent en scène des fillettes révolutionnaires obligées de se travestir pour assouvir leur besoin de liberté. Rien de bien nouveau, si ce n’est que la dernière création en date du studio Production I.G profite d’une anecdote croustillante de l’histoire de France pour réinventer totalement le genre, tout en croisant avec talent de nombreuses influences issues du cinéma, de la culture populaire et de la littérature.

I – Métamorphoses

Tout part d’une anecdote : le chevalier d’Eon a bel et bien existé, et il a effectivement travaillé en tant qu’espion pour le roi de France, se travestissant par goût mais aussi pour les besoins de la cause, en prétendant s’appeler Lya de Beaumont (le prénom est écrit « Lia » dans le manga et le dessin animé). . Tow Ubukata a profité de cette petite histoire pour écrire un scénario qui oscille en permanence entre vraisemblance et délire interprétatif. Faisant table rase de la personnalité originale du Chevalier d’Eon, qui était réputé pour être un personnage original, Ubukata a décidé d’en faire un jeune homme noble et chevaleresque, mais surtout il a fait le choix volontaire de l’invraisemblance historique, et bien lui en a pris : en faisant de Lya un personnage ayant vraiment existé, et non plus une simple identité inventée par le chevalier d’Eon, le scénariste a réussi à mettre en place une formidable histoire, riche de thématiques brillamment mises en valeur, et solidement ancrée dans une exploration de la duplicité. Probablement vaguement inspiré par l’histoire du Masque de Fer, il en a extrait l’ambiance de complot pour la mettre au cœur de la relation entre un frère et une sœur à la fois jumeaux et antagonistes, très proches et pourtant toujours séparés.

Cela dit, le pari n’est pas totalement risqué si l’on s’en tient là : ce type d’histoire est particulièrement apprécié au Japon, et de nombreux mangas et dessins animés très célèbres ont exploité l’histoire de France pour livrer des histoires invraisemblables de bout en bout et représentatives de toutes les idées reçues que véhicule le romantisme, alors même que le mouvement est né après la Révolution. Naturellement, le Chevalier d’Eon ne déroge pas à cette règle, et le personnage principal a tous les attributs du héros romantique de carte postale tel qu’on peut se l’imaginer. Mais là n’est pas l’intérêt de la série : c’est la première fois dans l’histoire de ce genre que le travestissement est inversé. Que l’on prenne par exemple Utena ou Lady Oscar, les héroïnes sont toutes deux dotées de fortes personnalités et aspirent à se battre pour une cause, au même titre que les hommes ; le discours féministe et libertaire est entièrement réinvesti dans le Chevalier d’Eon, dans la mesure où pour la première fois c’est un homme qui est obligé de se travestir en femme. Le choix est pour le coup particulièrement courageux, parce qu’il modifie totalement le rapport du spectateur au genre : commercialement, le risque existe, car le spectateur est souvent avide d’héroïnes pulpeuses. De même il n’est pas nécessairement bien vu des spectateurs que le héros se déguise en fille, d’autant plus que les dessinateurs ont fait le choix du réalisme dans la représentation des traits d’Eon : on voit bel et bien un homme avec une robe, et ce n’est que lorsque Lya prend possession de son corps que ses traits se modifient pour être en accord avec la tenue portée. Idéologiquement, ce choix peut avoir un impact sur les spectateurs à l’esprit étroit, qui auront tôt fait de voir dans le héros une homosexualité rapidement jugée de mauvais aloi. Le choix est semble-t-il tout à fait raisonné, car l’épisode 8 n’hésite pas à insister sur l’aspect métaphorique du travestissement : le chevalier d’Eon, alors en Russie, se rend à un bal masqué pour rencontrer l’impératrice Elisabeth. Or pour pénétrer dans ce bal, la condition est d’être vêtu des habits du sexe opposé : Eon, déguisé en Lya, arrive donc dans une salle du palais où les hommes sont habillés et maquillés en femmes, tandis que les femmes sont habillées en homme. Le prétexte scénaristique paraît au premier abord un peu difficile à prendre au sérieux, mais il s’accompagne d’un discours idéologique fort qui le rend tout à fait crédible : l’impératrice confit à Eon qu’elle a l’intention de mettre en place un Parlement, et ce bal devient alors le symbole explicite – c’est elle-même qui le dit – de son désir de voir changer le cœur des gens : s’ils ont été capables de changer de vêtements, pourquoi ne seraient-ils pas capables de changer de sentiments, ou tout du moins de faire preuve à nouveau d’ouverture d’esprit ? Le discours politique est la dominante principale, il n’a pas un impact direct sur le spectateur qui se sent bien étranger à tout ça (l’époque éloignée aidant), mais on peut aussi voir dans cette déclaration un discours plus large sur la tolérance et la capacité à accepter un point de vue différent. Le travestissement devient ainsi un symbole, une métaphore.

II – Rituel du travestissement, goût du déguisement

Outre le discours idéologique, et c’est là que la série frappe fort, le Chevalier d’Eon convoque énormément de citations plus ou moins discrètes qui agissent comme un aimant sur le spectateur :
-L’une des questions les plus frappantes demeure celle de la robe : elle est travaillée à l’extrême, et contrairement à celles des autres femmes que l’on croise dans le dessin animé, elle n’est pas d’une couleur qui tranche, mais d’un violet sombre qui, allié au teint pâle de Lya/Eon, évoque fortement le goût actuel pour le phénomène de mode des Gothic Lolita : il suffit de comparer la robe d’Eon à celle des personnages de Rozen Maiden pour faire immédiatement le rapprochement : même type de frous-frous, de rubans, de dentelles et de serre-tête ciselé, la cocarde en plus pour rappeler au spectateur que l’on est dans un dessin animé qui parle de la Révolution française. De nombreuses scènes mettent en valeur l’aspect gothique de la tenue d’Eon, qui est à plusieurs reprise assis sur une chaise, immobile tel une poupée, pâle comme un cadavre ; rappelons que Lya est morte avant même le début de la série, le teint cadavérique fait donc logiquement parti de ses attributs. Enfin, ajoutons que le manga est quant à lui un authentique produit calibré pour les amateurs de gothic lolita

-Ce n’est pas tout, car outre le fétichisme propre au Gothic Lolita, la robe de Lya peut être source d’une interprétation supplémentaire, plus ténue mais pas invraisemblable : la couleur de la robe tout d’abord, bleu foncé ou violet, mais aussi la dominante de couleur violette qui nimbe toute la série ne sont pas sans évoquer Alice au Pays des Merveilles, la forme de la robe est d’ailleurs sensiblement identique, même si la robe d’Alice est plus simple. L’omniprésence des miroirs dans le Chevalier d’Eon est aussi là pour nous dire qu’il se passe effectivement quelque chose de l’autre côté du miroir, que tout un monde de l’inconscient est encore à explorer, et qu’il dépasse les limites de la logique : autant de thématiques que l’on retrouve dans Alice au Pays des Merveilles et dans sa suite, Through the looking-glass. Eon se retrouve souvent face à un miroir, en train de se regarder d’un air inquiet, comme s’il s’interrogeait lui-même, ou qu’il cherchait à retrouver en lui cette sœur décédée qui ne lui parle jamais directement. C’est aussi la sexualité qu’interroge le miroir : Eon se regarde, mais cherche-t-il à se retrouver lui-même, jeune chevalier, ou cherche-t-il à traquer une femme disparue et pourtant enfouie au plus profond de lui-même ? C’est un thème un peu facile, mais il est bel et bien présent, ne serait-ce que parce que le thème du travestissement est au cœur de la série. Curieusement, un autre dessin animé récent fait référence à l’œuvre de Lewis Carroll, et lui aussi fait appel à la couleur dominante violette pour marquer l’ambiance : il s’agit d’Ergo Proxy. On peut d’ailleurs constater que la mode Gothic Lolita rejoint l’esthétique d’Alice au Pays des Merveilles, dans son goût pour les robes à frous-frous, les chapeaux haut-de-forme et les couleurs un peu sombres.

III – Du merveilleux au fantastique le plus noir

Encore une fois, on constate ici la cohérence de la série, qui sait tirer parti simultanément de références culturelles issues de divers courants et époques. Le tout n’est évidemment pas de compiler les clins d’œil bêtement, et le Chevalier d’Eon de ce point de vue est une série qui fait des merveilles : la référence au Gothic Lolita n’a pas qu’un but commercial, il est un supplément permettant de mettre mieux en valeur encore le fantastique pur dans lequel baigne en permanence la série. Nous ne voulons pas parler ici des monstres aux traits parfois un peu forcés, qui relèvent à l’évidence du fantastique, mais du personnage de Lya, qui est extrêmement bien réussi, tant le scénario cultive l’ambiguïté : est-ce une âme damnée en quête de vengeance, une déesse de la justice ou simplement une femme aimée de tous et disparue beaucoup trop tôt ?

Le fantastique est de ce fait présent à tous les niveaux, à la fois visible et discret. La forme la plus intéressante de ce fantastique touche, encore une fois, à la robe de Lya : le chevalier d’Eon ne se contente par de l’enfiler comme s’il s’agissait de se maquiller, bien au contraire : le travestissement est ritualisé, il y a une mise en scène très forte, et le propos de l’impératrice Elisabeth, qui était métaphorique, se trouve appliqué ici au sens propre : en changeant d’habit, Eon change de personnalité, il devient capable d’être Lya. La robe sert de vecteur entre la réalité des vivants et l’au-delà, d’où le fort rituel qui accompagne à chaque fois l’habillement. Ce rituel est initié par la reine de France dans l’épisode 6 ; c’est elle qui explique au héros qu’il a besoin de cet habit pour entrer en contact avec sa sœur : toute la mise en scène bascule alors dans le fantastique, et l’on assiste ni plus ni moins à une scène de spiritisme : la reine remet la robe à Eon et lui demande de la mettre. Une fois habillé, Eon est assis face au miroir tel une poupée, se voyant habillé comme sa sœur dont il est le frère jumeau : le trouble identitaire commence à s’installer. Un gros plan sur les yeux du chevalier indique alors au spectateur que quelque chose est en train de se produire, et naturellement, comme dans toute scène relevant du spiritisme, le surnaturel se manifeste soudain : les bougies qui entourent le siège où est assis Eon s’allument brutalement l’une après l’autre, comme pour indiquer l’arriver progressive de Lya. Eon est alors atteint d’une crise de convulsions, sa conscience bascule, et lorsqu’il se réveille, il se voit de nouveau dans le miroir, à ceci près que sa sœur a laissé un mot écrit au rouge à lèvre sur la glace : « je suis avec toi ». En fin de compte, c’est une scène de possession qui nous a été montrée, pas une scène de rencontre entre un être cher disparu et une personne vivante désireuse de lui parler. Dès le début, la présence de Lya est inquiétante, et le fait qu’à aucun moment elle ne contacte directement Eon n’est pas là pour rassurer le spectateur : le mot laissé sur le miroir est un minimum bien insuffisant à compenser la peine du héros, d’autant plus que ce message n’est pas débordant de sentimentalité.

Deux constantes se mettent en place à partir de cette scène : l’importance du regard est cruciale, c’est par les yeux que tout se passe, Robespierre l’a bien compris, lorsque dans l’épisode 14 il cherche à convoquer Lya en saisissant le visage d’Eon et en le forçant à écarquiller les yeux. Deuxième constante, la mise en scène fantomatique, qui intervient dès que Lya entre en action : très souvent la caméra est désaxée lorsqu’elle est présente, on perd le rapport à la verticalité ou à l’horizontalité pour basculer dans un monde oblique, où le réalisme n’a plus droit de cité. Le procédé est emprunté aux films fantastiques, et il est particulièrement présent dans les films fantastiques asiatiques. L’atmosphère est de même très travaillée : la manifestation fantomatique se fait plus volontiers dans la pénombre (l’épisode 8 est formidable de ce point de vue-là), et le visage est la dernière chose que l’on distingue dans ces scènes, effet de style typique encore une fois du cinéma fantastique asiatique, et plus particulièrement nippon, comme on peut le voir avec l’œuvre de Kiyoshi Kurosawa. La référence aux films de hantise japonais est tout à fait transparente, tout comme l’est celle qui est faite à l’esprit vengeur. Lya a la capacité d’invoquer les psaumes, mais lorsqu’elle le fait, le contre-nature semble devenir prédominant : on assiste soit à un effet de mise en scène, généralement une contre-plongée, soit à un effet authentiquement fantastique. La contre-plongée vient mettre en valeur les traits effrayants de Lya, suscitant tout un jeu d’ombre et mettant en valeur un regard menaçant et une bouche ouvrant sur un vide surnaturel, tandis que les procédés fantastiques ne font pas toujours l’économie du grand-guignol : ce sont par exemple les larmes de sang que verse Lya au moment de l’affrontement de Robespierre avec son maître à l’abbaye de Medmenham, moment où elle-même semble basculer dans la folie meurtrière. On peut remarquer au passage le remarquable effet de style visant à mettre en valeur les larmes sanglantes, qui n’est pas sans évoquer, encore une fois, Alice au Pays des Merveilles, et notamment le chat de Cheshire, dont on ne voit parfois que le sourire ; en ce qui concerne Lya, ce sont les yeux seuls qui demeurent visibles, comme si les larmes de sang qu’ils versent étaient la promesse d’une vengeance à laquelle elle veut soumettre ses assassins.

IV – Psychose

Il nous reste une remarque à faire, et c’est probablement la plus évidente à voir, car elle convoque directement le film d’Hitchcock, Psychose. Etonnement, la santé mentale du chevalier d’Eon n’est jamais remise en question, et le scénario ne s’embarrasse pas à poser des questions ontologiques relevant de la psychiatrie. Dès lors, on demeure particulièrement intrigué par l’une des scènes fondatrices de la série, dans l’épisode 1, lorsque Marie – la reine – converse avec le crâne d’une enfant (dont on apprend bien plus tard l’identité, mais il est inutile de tuer le suspense !). Ce crâne a les lettres NQM gravées sur le front, symboles du Secret du Roi, le groupe d’espion au service de Louis XV. Cette scène est le seul et unique moment dans toute la série où l’on peut voir le crâne monté sur un mannequin, comme s’il s’agissait d’un corps embaumé ; dans tous les autres épisodes, on ne voit plus que le crâne, posé sur un coussin ou enveloppé dans une étoffe. Le fait d’avoir travaillé la mise en scène de cette séquence est certes publicitaire, il s’agit dès le premier épisode de proposer une scène choc au spectateur, et le metteur en scène n’a probablement pas résisté au plaisir de faire un effet de style en montant le crâne monté sur un corps ; on peut aussi penser que l’idée n’a pas été reprise dans les autres épisodes parce qu’ils ont été réalisés par des personnes différentes, mais peu importe, le fait est là : la scène est une citation très claire de Psychose, si ce n’est que le Chevalier d’Eon commence la où le film d’Hitchcock se termine, manière de dire que si la thématique de la dualité est toujours présente, elle est complètement déplacée. Evidemment, Eon n’est jamais présenté comme un schizophrène, mais cette citation donne tout de même beaucoup à penser : tout comme Norman Bates, Eon change de voix lorsqu’il devient Lya, il se travestit en portant non pas une perruque, mais une robe, et, surtout, les cadrages obliques et les jeux permanents de miroirs finissent vraiment par mettre la puce à l’oreille : s’agit-il simplement d’élégants effets de mise en scène, où y a-t-il un symbole à y voir ? C’est d’autant plus intriguant qu’Eon est tout de même soumis à des hallucinations lorsqu’il est devant son miroir : ainsi, dans l’épisode 14, il croit voir sa sœur vêtue d’une robe rouge dans le miroir, tandis que lui-même est habillé en homme, et c’est à ce moment précis qu’il voit Robespierre apparaître. Effrayé, il brise la glace d’un coup d’épée, mais s’aperçoit bien vite qu’il n’y avait rien dans le miroir. En fait, Robespierre était bien là, mais il était assis sur le lit derrière Eon, qui se retourne à ce moment et découvre la supercherie. On peut évidemment dire que cette hallucination a été créée par Robespierre, qui joue avec l’esprit d’Eon, mais on peut aussi y voir un signe que le chevalier voit occasionnellement sa raison vaciller.

De manière générale, Eon est un héros qui a du mal à s’affirmer, qui est souvent ballotté d’une région du monde à une autre, et qui trouve rarement dans le regard des autres un intérêt pour sa personne originelle. C’est une autre forme du travestissement : le personnage ne vaut qu’en tant qu’il est le porteur de l’âme de Lya, d’ailleurs tout au long de la série il est constamment imploré de faire apparaître Lya : que ce soit la femme du roi d’Angleterre, Robespierre, l’impératrice Elisabeth ou Marie, elles n’ont que faire du chevalier d’Eon, tout ce qui les intéresse est d’entrer en contact avec Lya ; ici, c’est le héros masculin qui se voit constamment diminué, violé psychologiquement et soumis au complexe d’infériorité par rapport à une sœur nettement plus impitoyable et redoutable que lui. De ce point de vue, l’épisode 14 est tout à fait représentatif : Robespierre est celui qui va le plus loin dans le viol de la conscience d’Eon, car il le force physiquement à faire apparaître Lya, là où les autres protagonistes n’osent faire autre chose que supplier, emprisonnés qu’ils sont dans les convenances.

En guise de conclusion

En fin de compte, c’est de la difficulté à faire son deuil que nous parle le Chevalier d’Eon : difficulté d’un frère à se séparer de sa sœur, mais aussi difficulté de l’entourage à oublier cet être d’exception. Chaque nouvelle étape dans l’aventure d’Eon est l’occasion pour lui d’apprendre combien sa sœur était aimée, et combien elle a été pleurée lorsqu’on a appris sa mort. Lui-même en vient à accepter d’être vampirisé de plus en plus au fil de la série par l’esprit de Lya, celle-ci se manifestant de plus en plus jusqu’à l’apothéose finale. Au bout du compte, Eon est le seul perdant de l’histoire : condamné à rester assis face à une robe vide, il est perpétuellement privé de la présence de sa sœur, tandis que les autres peuvent librement parler avec elle dès qu’elle se manifeste. Eon n’aura eu pour lui que ces quelques mots écrits sur un miroir : « je suis avec toi ». La formule est ambiguë : est-elle avec lui parce qu’elle l’aime véritablement, ou simplement parce qu’elle a besoin d’un corps pour accomplir sa vengeance ? Cela, le dessin animé ne l’aura dit à aucun moment…

 

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