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Les animes de l’été 2011

Publié le 14/07/2011 par dans Anime - 12 commentaires

L’été c’est les soldes et les studios d’animations nippons s’essayent bien trop souvent à nous refiler leurs fonds de tiroir. C’est la saison des séries légères (comme les moeurs de leurs héroïnes) que certains esprits chagrins qualifieraient parfois de vide. C’est aussi l’occasion de sortie des séries un peu plus atypiques qui seraient noyés dans le flot des sorties du printemps et de l’automne. Deviner à l’avance dans laquelle des ces deux catégories il faut ranger les unes et les autres tient de la gageure mais l’équipe de choc d’AK est là ! Soyons honnêtes il nous arrive souvent de nous planter mais à l’occasion il arrive qu’on s’en tire pas trop mal.

Mawaru Penguindrum Sacred Seven Dantalian no Shoka
Towa no Quon Blade No. 6
Usagi Drop Manyû Hiken-chô Kokuriko Zaka-Kara
Vous trouverez une playlist de trailers en fin d’article

 

 

Mawaru Penguindrum

Après une révolutionnaire aux cheveux roses, voici des pingouins !

Cette série annonce le retour de Kunihiko IKUHARA en tant que réalisateur après Sailor Moon et de Utena en 1997 (1999 pour le film). Depuis il a essentiellement travaillé au niveau des storyboard d’épisodes précis tels Diebuster (épisode 2) ou Soul Eater (épisode 29) ou encore quelques génériques (Nodame Cantabile, Aoi Hana).

Ce réalisateur tant attendu s’occupera aussi de la composition de la série, des storyboard et du script. La série, de 24 épisodes, est animée par le studio Brains Base (Kure-nai, Baccano !). Les personnages ont été créés par Lily HOSHINO (mangaka de Otomo Youkai Zakuro) et seront animés sous la plume de Terumi NISHII, chara-designer ici mais plus connu pour ses travaux en tant que directeur de l’animation sur des épisodes de Death Note ou Casshern Sins entre autres.

Mawaru Penguindrum raconte la vie de la famille Takakura avec au centre, les frères jumeaux Kanba et Shoma ainsi que leur sœur Himari à la santé très fragile. Alors évidemment, selon le titre, il y a aussi des peluches-pingouins, il semblerait que chacun des trois enfants de la famille Takakura ait un pingouin et qu’ils puissent les piloter. Comment tout cela s’orchestre reste un mystère.  Ce n’est sûrement pas les bandes annonces disponibles qui éclairciront ce synopsis assez décousu mais le premier épisode déjà diffusé jette des bases très intéressantes. Après avoir vu Utena, je ne m’étonne pas tant que ça et je vais me jeter sur cette nouvelle série avec ferveur tant j’en attends des situations déjantées en pagaille.

 

 

Sacred Seven

Mechas et héros mystérieux

Cette série prévue pour durer 12 épisodes tape dans les classiques, en bonne série de mécha elle nous offre un héros adolescent et « mystérieux », enfin d’après le synopsis que je vais m’empresser de vous délivrer. L’histoire met en place un jeune homme de 17 ans, Alma Nidoshi, qui a du vivre la plupart de sa vie avec des étrangers à cause d’un incident dans son passé (si ça ce n’est pas mystérieux, je ne sais plus ce que c’est !). Un jour une de ses camarades de classe l’invite à rejoindre son club de cristaux et minéraux, tandis que d’un autre côté il est approché par Ruri, la PDG d’une grosse compagnie, très jeune pour son poste. Cette dernière explique à Alma qu’il possède le pouvoir des  » Sacred Seven » et appelle un démon pour le combattre. (Alors ça, si ce n’est pas encore plus mystérieux, je ne sais pas ce qu’il vous faut !)

Trêve de plaisanteries, l’équipe de la série, quant à elle n’est pas mystérieuse. Produite par Sunrise (Code Geass, Gintama), Sacred Seven est réalisée par Yoshimoto OHASHI qui a dirigé, par le passé, quelques épisodes de Trigun. On le retrouve aussi au poste de l’animation- clé sur Millenium Actress ou encore Nadia-le secret de l’eau bleue. La composition de la série est aux mains de Shin YOSHIDA (Karas, Yu-Gi-OH !) tandis que le chara-design est partagé entre Eiji NAKATA (Eureka Seven) et Yuriko CHIBA (Planètes). La fonction de directeur de la 3D et des CG 3D se trouve entre les mains de Kentaro SASAKI qui s’est occupé de l’animation de la 3D sur Bakumatsu, Kämpfer et Red Garden ainsi que du travail 3D sur Kure-nai.

Pour moi, Sacred Seven semble être la petite série mécha de l’été un peu téléphonée mais qui sera agréable à regarder sans se prendre la tête. Avec une équipe qui fait presque ses premières armes ici, on verra bien ce que ça donne…

 

 

Dantalian no Shoka

Au tour de Gainax de se lancer dans les light novels

Après avoir subi Asura Cryin’ (parce que oui, j’ai du mal à arrêter une série commencée même si je ne la porte pas dans mon cœur), je vais m’y reprendre à deux fois avant de me lancer dans une nouvelle adaptation animée d’un light novel du même auteur : Gakuto MIKUMO. Dantalia no Shoka est publiée dans le même magazine que Haruhi Suzumiya : The Sneaker édité par Kadokawa Shoten.

Ici, il n’y a pas de mechas. Sur fond des années 1920, notre héros est Hugh Anthony Disward, un jeune homme qui hérite de la propriété de son grand-père dotée d’une immense bibliothèque. Alors qu’il fait le tour du propriétaire, il y découvre une jeune fille. Dalian, car tel est le prénom de cette dernière, est une Dantalian et est le lien vers ce que l’on nomme « la bibliothèque des Dantalian » regroupant tous les livres interdits des démons.

C’est le très connu studio Gainax (Evangelion, Gurren Lagann, FLCL, etc…) qui produira cette série de 13 épisodes. Aux commandes en tant que directeur pour la première fois, Yutaka UEMURA qui a dirigé les deux premiers épisodes de Mahoromatic. De la même façon c’est à Sumie KINOSHITA qu’est confiée la tâche de donner vie aux personnages créés sous la plume de G YOUSUKE pour le roman. En effet, c’est sa première fois à ce poste après avoir travaillé sur l’animation-clé des séries Ergo Proxy et Gosick.

Les bandes annonces disponibles montrent un travail intéressant au niveau du chara-design et des décors et l’histoire semble mystérieuse et sympathique. Je donnerais bien une chance à cette série dont le premier épisode est prévu pour le 16 Juillet.

 

 

Towa no Quon

À vos souhaits

Towa no Quon a un statut particulier. Projet de  Umanosuke IIDA (Mobile Suit Gundam: The 08th MS Team, Hellsing) décédé l’automne dernier, Bones n’a pas lâché le projet et confié les rênes à Takeshi MORI (Vandread). Il faut peut-être voir dans ce passage de témoin l’explication qui a été un temps pressenti pour être une série, sera finalement décliné sur six films selon la même formule qu’un Break Blade. Pas facile de prendre la suite de quelqu’un sur un projet qu’on imagine déjà bien avancé, d’autant plus lorsque ça fait suite à la mort du prédécesseur. L’équilibre entre s’effacer dans l’ombre par respect et imposer sa propre griffe pour ne pas fournir une coquille vide, inachevée, est particulièrement délicat.

Ce n’est pas le seul point en suspens. La teneur de Towa no Quon est au moins aussi énigmatique que son titre. Ce n’est pas une adaptation et pour vouloir décliner l’histoire sur 6 films, Bones doit avoir sacrément confiance dans le projet. Les coûts sont proches avec celui d’une série mais il faut avancer l’argent de sa proche. Certes, Bones a du accumuler un petit trésor de guerre avec FMA: Bortherhood mais c’est une audace à saluer en ses temps de frilosité. Pour autant, quand on apprend que l’histoire tourne autour d’un jeune homme qui se découvre des pouvoirs surnaturels : paye ton originalité. Du reste, ce n’est pas non plus grévant en soi et Saizo NEMOTO ne débarque pas de nulle part. Si c’est là son premier gros travail en solo, il a déjà écrits nombre d’épisodes sur Terra e, Durarara ou encore Book of Bantorra.

Si on met de côté les quelques artworks et le trailer, il faut se tourner vers le reste du staff pour avoir quelque chose à se mettre sous le dent. Le directeur artistique Kuniaki NEMOTO (GunXSword) travaillera aux côtés de quelqu’un qui a un sacré CV Toshihiro KAWAMOTO, chara-designer (Cowboy Bebop, Wolf’s Rain) et directeur de l’animation (Heroman). Autre monstre sacré : le compositeur Kenji KAWAI qu’on ne présente plus et dont on peut déjà affirmer sans trop se gourer qu’il nous offrira une BO indispensable.

Il y a du beau linge au balcon et des bonnes fées qui se penchent sur le berceau du bébé comme on dit. Ne pas connaître de quoi il en retournera m’excite plus que ça ne m’inquiète. Bien sur je n’y jetterai pas ma main au feu et la montagne pourrait bien accoucher d’une série mais je mettrais quand même une piécette pour dire qu’on a là l’anime (au sens large) de la saison.

 

 

Blade

La vengeance au bout de l’épée

Le partenariat entre Marvel et le studio Madhouse devrait prendre fin avec cette quatrième adaptation de comic. Ne connaissant Blade que grâce au film sorti en 1998 qui ne m’a pas aidé à bien aimer l’œuvre – et qui apparemment s’était éloigné de la création originale de Marv Wolfman –  j’ai demandé un avis rapide à un lecteur de comics et il semblerait que ce ne soit pas avec ce choix d’adaptation que Marvel et Madhouse redoreront leur blason…

Blade est un être à moitié vampire car sa mère, enceinte de lui, fut attaquée par l’une de ces créatures. Ceci expliqué, on suit Blade au Japon où il poursuit Deacon Frost, le vampire ayant tué sa génitrice. Seulement, ce dernier n’est pas un simple vampire, il a monté sa propre petite organisation de vampires connue sous le nom d’Existence.

On trouve Mitsuyuki MASUHARA à la casquette du réalisateur de la série après qu’il ait travaillé sur Chi’s Sweet Home et des épisodes d’animés divers, notamment Beck, Death Note ou Paradise Kiss. Il est accompagné de Kenta FUKUSAKU qui s’occupe de la composition de la série ainsi que du scénario du premier épisode, après avoir officié sur les deux films live de Battle Royale. C’est surtout au niveau des doubleurs que l’on retrouve des noms connus, Blade est doublé par Akio OHTSUKA (Batou dans Ghost in the Shell) et Makoto est doublée par Maaya SAKAMOTO (Nino dans Arakawa Under the Bridge).

Le premier épisode d’une série de 12 est déjà sorti le 1er Juillet, le chara-design promoteur avait l’air pas mal, après l’histoire reste classique et ne m’attire pas plus que ça je dois dire. Chacun a des goûts différents, mais il est vrai que j’aurais préféré voir une adaptation toute autre du catalogue Marvel.

 

 

No. 6

Rat des villes, rat des champs

Cette nouvelle série d’animation de Bones, diffusée lors de la case horaire noitaminA, est prometteuse. Adaptation d’une série de romans de Atsuko ASANO (Telepathy Shôjo Ran) qui connaît plus qu’un succès d’estime sur l’archipel japonais, la série décrit un futur dystopique certes classique mais toujours efficace, dans la droite ligne du roman Le Meilleur des Mondes. Les classiques ne le sont pas sans raison. Dans une société pour le moins inégalitaire, un enfant né du bon côté de la barrière, Aster, connaît la déchéance pour avoir aidé un autre enfant « impur » surnommé « le Rat ». Des années plus tard, tombé dans les bas-fonds, il se retrouve accusé de meurtre pour étouffer une affaire gênante. Il ne peut que se tourner vers « le Rat » ; son seul recours pour échapper à ceux qui auraient pu être ses amis dans son ancienne vie.

Les romans sont disponibles en France mais je n’ai pas encore eu l’occasion de mettre la main dessus donc je me ne base sur les échos plutôt positifs et l’aura qu’ont encore gardée le studio Bones et la case noitaminA, malgré quelques ratés récents. De plus, l’équipe réunie n’est pas sans talents. Le réalisateur Kenji NAGASAKI a su faire son expérience de directeur d’épisodes sur Monster et Gundam 00. Outre le compositeur de la bande-son de Tokyo Godfathers Keiichi SUZUKI, c’est un autre collaborateur attitré de feu Satoshi KON qui attire l’attention : Seishi MINAKAMI. Il a notamment travaillé avec le maitre sur les scénarios de Paranoïa Agent et Paprika. Il a également travaillé en solo sur le récent Seikimatsu Occult Gakuin. L’expérimenté animateur Satoshi ISHINO complète le tableau en remplissant le double poste de chara-designer et chef de l’animation.

Seule ombre dans le décor, la série n’aura que 11 épisodes pour se conclure. Je suis le premier à dire que même si la structure épisodique est particulière ça reste plus long qu’un film donc a priori suffisant pour raconter une histoire complète. Mais vu l’univers esquissé dans les premiers résumés, ça me semble un peu court, je crains un goût d’inachevé. Cependant, avec un scénariste comme Seishi MINAKAMI pour signer l’adaptation, ce risque reste mesuré.

 

 

Usagi Drop

On ne choisit pas sa famille

Adapté d’un manga de Yumi UNITA, cette histoire raconte comment Daikichi, jeune homme de 30 ans et célibataire, décide d’élever la fille illégitime de son grand-père après les funérailles de ce dernier. Rin est encore une enfant très jeune et on ne sait pas vraiment qui est sa mère, Daikichi sauve donc la face de la famille en prenant sa tante sous son aile.

À la base, j’aime énormément le manga, alors autant dire que j’attends cette adaptation au tournant. Et le fait que cette série de 12 épisodes soit programmée dans la case Noitamina sur Fuji TV est déjà un bon point. Après, le studio Production I.G. (Tokyo Marble Chocolate, Eden of the east : the King of Eden) se lance dans ce nouveau projet avec des personnes qui coiffent pour la première fois la casquette de leur poste pour certains. En effet, le chara-design a été confié à Tasuku YAMASHITA (aussi directeur de l’animation) qui a surtout besogné à des postes d’animation-clé. Même chose pour le réalisateur Kanta KAMEI, plus connu pour son travail au niveau de l’animation-clé ou en tant que directeur de l’animation. Suguru KISHIMOTO qui s’occupe de la composition de la série et du script est quant à lui novice.

Grâce la bande annonce, je vois que le dessin doux et léger de Yumi UNITA a été retranscrit et ça fait plaisir. La doubleuse de Rin, Ayu MATSUURA, a une voix qui colle parfaitement au personnage, la rendant encore plus attachante qu’elle ne l’est déjà. Daikichi, doublé par Hiroshi TSUCHIDA (Kaego Oonishi dans Texhnolyze), subit le même traitement, donc je pense bien apprécier cette adaptation, en espérant qu’elle soit ma petite brise de l’été.

 

 

Manyû Hiken-chô

Plus c’est gros, plus c’est bon

Derrière ce titre qui ressemble à une propagande issue d’une campagne pour des implants mammaires se cache un animé qui en a lourd sur le coeur (ou dans la poitrine). Et pour cause, ici, les seins, c’est une histoire sérieuse ! Si tu n’as pas de seins, tu as une existence misérable. Si tu es bien formée, tu peux alors t’attendre à une place de choix dans ce monde. C’est ainsi que peut être résumer la loi principale de Manyû Hiken-chô. Pourtant, cette loi va être transgressée par Chifusa, une membre du clan Manyû, le clan le plus puissant dans ce monde. Or Chibo a volé le rouleau sacré contenant toutes les techniques de l’augmentation mammaire, autant dire un véritable trésor ! C’est ainsi que notre héroïne et sa généreuse poitrine vont parcourir le monde, poursuivie par les ninjas de son propre clan.

Derrière ce scénario abracadabrantesque se cache pourtant un manga en six volumes d’Hideki YAMADA, actuellement connu chez nous sous le nom « La Paire et le Sabre ». Le studio qui s’occupe de cette adaptation est sans surprise Hoods Entertainment qui va s’occuper nous faire plaisir visuellement. Il faut dire qu’avec Seikon no Qwaser comme « argument » de vente, on sait déjà à quoi s’attendre au niveau mammaire. La surprise sera peut-être plus sur le directeur artistique puisqu’il s’agit de Shigemi IKEDA. Il s’est quand même occupé de la série Gundam Seed mais aussi d’Ikkitousen. Quant au directeur Hireku KANEKO et au charadesigner Jun TAKAGI, les deux ayant déjà travaillé sur Seikon no Qwaser, nulle inquiétude à avoir. Pour les seiyûs, l’héroïne principale sera doublée par Minako KOTOBUKI qui fait actuellement la voix de Blue Rose dans Tiger & Bunny ou encore Tsumugi Kotobuki dans K-ON!.

Je ne vous cacherai pas tout mon intérêt pour cette série. Sachant que l’équipe qui s’occupe de cette adaptation est celle de Seikon no Qwaser, je n’ai aucune crainte à avoir quant à une quelconque censure. Auquel cas, il suffira alors d’attendre que la chaîne AT-X diffuse cet animé pour l’avoir sans aucune entourloupe visuelle. Ainsi, n’ayez pas peur de crier votre amour des gros seins car cette série vous en vend en quantité.

 

 

Kokuriko Zaka-Kara

C’est la mer qui prend l’homme

L’échec des Contes de Terremer ne l’a pas découragé. Le fiston Goro MIYAZAKI retourne à la palette graphique pour ce nouveau film signé Ghibli bien sûr. A sa décharge, l’œuvre de Ursula K. LE GUIN est presque inadaptable et représentait à tout le moins un morceau un peu trop gros pour un galop d’essai là ou l’adaptation de ce manga s’annonce plus simple. Plus simple mais pas inintéressante, shôjo inédit en France écrit par Tetsurō SAYAMA et dessiné par Chizuru TAKAHASHI, Kokuriko Zaka-Kara raconte l’histoire d’une jeune fille issue d’une famille nombreuse qui doit faire face à un drame (évitons de spoiler) dans le Yokohama (la deuxième plus grande ville du Japon pour les deux du fond) des années 60. Ce contexte presque contemporain, dépourvue de fantastique, fait rapidement pense à Si tu tends l’oreille, autre adaptation de Ghibli. Film injustement méconnu, il était particulièrement réussi et donnait une nouvelle corde à l’arc du studio outre les récits fantastiques d’aventure. J’étais d’ailleurs surpris qu’ils ne l’exploitent plus outre le conservatisme légendaire du studio.

On marche quand même sur des œufs. Chat échaudé craint l’eau froide et avec le précédent du fils prodigue, on est en droit d’être critique. A titre personnel, je dirais même qu’après un Ponyo sur la falaise où il a commencé à montrer qu’il était temps qu’il passe le flambeau, la présence du papounet Hayao MIYAZAKI aux côtés de Keiko NIWA (Terremer) pour l’adaptation du scénario n’est pas pour me rassurer complètement. On retrouve également le chara-designer de Kiki la petite sorcière Katsuya KONDO au même poste ici. Seule audace, le choix du compositeur Satoshi TAKEBE pour signer la bande-son.

Il serait injuste de ma part de ne pas relever les prises de risques mais on reste quand même dans des ornières bien tracées. Certains s’en réjouiront mais j’aimerais quand même voir le studio lâcher plus librement la bride. Après un Arrietty certes bon mais somme toute classique, Ghibli ne semble pas prêt de lâcher ses reliques ou alors à pas de Chapardeurs. Dommage si ce pilier de l’animation japonaise ne montre pas la voie, ce ne sont pas les autres qui sortiront de leur sclérose. J’ai bon espoir que Kokuriko Zaka-Kara soit bon mais ça manque d’un bon coup de vent du large.

 

 

 

 

Ont participé à la rédaction de ce dossier : Emilie, ShiroiRyu et Afloplouf

12 commentaires

Merci pour l'article et bonne idée pour l'intégration des trailers. ;)

Et bien cette saison ne me botte pas des masses.

Towa no Quon est de loin celui dont j'en attends le plus et vue le staff, j'ose espérer que ça sera une bonne surprise.

Sinon, je pense que je tenterais Sacred Seven, Usagi Drop et peut être Blade...
2 sugawara le 15/07/2011
L'article sur Towa no Quon est incompréhensible, (en toute honnêteté), mais à part ça, du très bon boulot comme d'hab, mais hélas des séries peu prometteuses. Je suivrais le nouveau sunrise, et ça devrait être tout.
C'est ce que je pensais personnellement.
Disons que rien de bien intéressant se présente au départ, après, y a de bonnes surprises comme Ikoku Croisée ou Penguindrum. ^^
4 Afloplouf le 15/07/2011
@sagawara : Damned, je serais retombé dans mes travers ? Pour ma défense, je me suis retrouvé à broder comme jamais vu que côté scénario on ne sait foutre rien de ce que en quoi vont consister ces films. Il n'empêche que c'est un des projets qui me tente le plus.
Je suis un peu étonné qu'on ne parle du nouveau Last Exile !

Sinon ça confirme ce que j'ai constaté depuis un bon moment: rien de neuf du côté de l'orient mystérieux !
6 Afloplouf le 15/07/2011
@Franckii, peut-être parce que ce sera diffusé cet automne. :P

Après, on ne peut jamais tout traiter, Kamisama Dolls par exemple fait partir des absents de l'article qui mérite un coup d’œil.
Ayant lu le manga Un drôle de père que j'ai adoré, je suis obligé de matter l'adaptation Usagi Drop !
Sinon y a un trailer de l'OAV 8 de Hellsing Ultimate qui tourne sur la toile. C'est prévu pour cet été ou cet automne ?
8 Selty le 16/07/2011
Merci pour l'article ! Personnellement j'attend avec impatience en particulier Usagi Drop et No.6.
9 sugawara le 17/07/2011
@Aflo: Oui, ça doit être ça, tu as pas eu la tâche facile, mais du coup, on ne comprenait pas tellement à quoi tu faisais référence la plupart du temps^^

Le nouveau Last Exile, il faudra me faire penser à publier une critique incendiaire de l'original (de vingt pages, j'ai un record personnel -et absolu- à battre) avant la parution du nouveau, que j'ai n'ai pas un train de retard comme pour Tegami Bachi ;)
10 Kyoshi le 18/07/2011
Comme d'habitude, l'article est très sympa. Il a vraiment un intérêt, comparé à tous les autres de la blogosphère qui ne font qu'encenser ou se moquer des quelques premiers épisodes sortis de chaque série...

@Snowcrash : Le prochain Hellsing est dû pour le 27 juillet. Ça va être la fête !
11 LordFay le 19/07/2011
Eh, y'a escroquerie ! Sur la page d'accueil l'article fait mention d'une présentation de 10 animes, mais il n'y en a que 9 ici-bas.
...Le 10e étant visiblement nyampire the animation. Bon, vu le titre, ça n'a pas l'air passionnant...

Je n'ai jamais vraiment suivi les animes encore en cours de sortie - j'ai déjà bien assez de bons trucs à voir parmis les finis - mais c'est toujours un plaisir d'avoir un article comme ça sur la saison en cours. A-K banzai !
12 Afloplouf le 19/07/2011
Merci de la correction ;)

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