Critique de l'anime Cowboy Bebop

Rédiger la critique de Cowboy Bebop revient à écrire l'éloge d'une série culte, inégalable et qui fais partie des piliers de la japanimation. Rude épreuve donc tant il y a à dire sur ces 26 épisodes d'anthologie, du maitre Yatate Hajime.

Pour commencer, l'esthétique, parfaite en tout point. L'animation n'a, plus de 10 ans après, rien à envier aux meilleures productions du moment. Les décors sont sublimes, variés et tous plus détaillés les uns que les autres. C'est simple, on a l'impression à chaque épisode de regarder un film et non une série tellement tout est réalisé au millimètre près. Les séries du moment qui peuvent se targuer de proposer un univers aussi vaste, crédible et magnifique se comptent sur les doigts d'une seule main.

En plus d'être un régal pour les yeux, la série est une délectation pour les oreilles. Merci à la déesse Yoko Kanno et aux maitres du groupe SEATBELTS de nous avoir offert l'une des plus grandes OST qui soient. A commencer par l'Opening mythique 'Tank' et le magnifique Ending 'The Real Folk Blues', deux titres qui ne s'oublient pas. Quant aux morceaux qui composent les 6 CDs (!!), ils mélangent avec brio des sonorités jazzies et électro, en passant par quelques rythmiques bien rock, le tout pour instaurer une ambiance rétro/décalée des plus savoureuses. Sans oublier quelques passages mémorables avec notamment les musiques "Space Lion" ou encore la chanson "Call me, Call me" en fond sonore.

Vous l'aurez compris, Cowboy Bebop est une série qui se vit, grâce à sa fantastique ambiance mais surtout le soin apporté aux personnages. Aucun des 5 membres d'équipage du Bebop (Ein le chien compris) n'est délaissé. Leur psychologie est approfondie et développée, tout comme leur passé qui se dévoile petit à petit. D'ailleurs il n'y a pas de trame scnéraristique particulière, juste des chasseurs de prime qui partent à la recherche de butin. Cela permet aux scénaristes de partir dans des délires surréalistes (l'épisode hommage à Alien, juste anthologique) qui ne font en rien avancer l'histoire, sans pour autant que le spectateur ne se sente manipulé. Chapeau bas !

Je n'ai rien à ajouter mis à part : "Foncez !" si vous n'avez pas encore eu l'occasion de visionner ce chef-d'œuvre, maîtrisé par son auteur du début à la fin avec un souci de perfectionnisme déroutant. Intelligemment écrire et brillamment réalisée, Cowboy Bebop fait partie de ses séries qui vous clouent au siège du premier au dernier épisode et se dégustent sans modération. C'est de l'art, tout simplement.