Critique de l'anime Fate/Stay Night Unlimited Blade Works

Je vais essayer de donner un avis d'individu n'ayant pas vu la série animé ni le jeu. FSN est ce que j’appellerai un film anime de fan, à l'instar de "Conqueror Of Shamballa" pour les fans de FullMetal Alchemist (en moins bien). Pour avoir vu quelques séquences sur la chaines Manga, avec cette scène épique du combat de Lancer, je me suis dis que ça serai un bon petit shonen d’après midi assez beau techniquement sans casser 3 pattes à un connard si vous permettez l'expression. On est loin de production pourtant édité plutôt comme Sengoku Basara (2009) ou 5cm par seconde (2007).

Des les premières minutes, on est jeté en plein milieu de l'action sans trop comprendre ce qui se passe. Avec un unique résumé assez flou pour ne pas se sentir floué. On a l'impression d'avoir raté le début et que ce qui nous passe sous les yeux n'est qu'une pauvre séquence de résumé de l’épisode précédent. Pour une OAV sensé nous permettre nous imprégner dans l'univers sans avoir a se servir de référence fréquente, c'est un peu abusé.

Pour ce qui est du personnage principal, l’archétype du mec qui vit avec des filles qui veut sauver le monde, avec de faux airs d'Ichigo (Bleach - Tite kubo) et une profonde capacité a susciter du mépris pour tout fan de shonen qui se respecte. Archer ne vaut pas mieux, on dirait une sorte de superboss qui joue les faiblards jusqu’à la toute fin. On ne comprend qu'à ce moment ses véritables motivations, même si l'on est en droit de se demander pourquoi avec autant de puissance, il ne finissait pas tous les duels en une fois.

Parlons de la compréhension justement. Pour un bon consommateur de séries, de films et de manga, l’expérience apprend à deviner le développement d'une intrigue et parfois même les éléments du passé grâce a un nombre limité d'allusion. Sauf que sur cette OAV, je trouve qu'on ne pense pas vraiment à celui qui regarde le manga pour la première fois (que se soit au niveau des terme technique, des pouvoirs, et du système même régissant les pouvoirs et les classes des servants). Sans parler de la relation entre les personnages et la vitesse d’exécution des évènements, de l’objectif de plusieurs personnages principaux et les motivations d'autres. Le jeu est profondément vide dans son ensemble et donne l'impression d 'être un super résumé de l'histoire.

Il reste bien entendu les combats, qui je dois le reconnaître, m'ont un peu surpris.

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La scène où la maîtresse de berserker, une petite fille de 6 - 8 ans se fait arracher le cœur en direct, du sang et de la cruauté gratuite

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Mais même dans cette audace, les réalisateurs n’étaient pas foutu de faire un seul combat valable et consistant du début a la fin, il y avait toujours ce sentiment d'inachevé du début a la fin, comme ce duel avec berserker qui n'en était pas vraiment un, ou le premier duel de Gilgamesh qui ne ressemblait a rien d'autre qu'a une exécution pure et simple - Assassin aurait pu nous montrer beaucoup mais la encore, le match a été abrégé dans un duel d’épée façon samouraï-qui-meurt-en-un-coup-dans-une-gerbe-de-fleur-de-cerisier.

Et le final, un grand n'importe quoi avec un déluge de pouvoir et de Power Up inexpliqué et une technique imbattable ... Fallait bien justifier le titre.

Nous rajoutons des interventions inopinées sans grande explication préalable pour obtenir un final cliché de chez cliché façon Nikon 1.

Bref a réserver a ceux qui ont vu la série, ça devrait d'ailleurs être marqué sur la jaquette.