Grimgar - L'anime qui nettoie les yeux.

» Critique de l'anime Grimgar, le monde des cendres et de fantaisie par GTZ le
28 Juin 2016

Grimgar, le monde de cendre et de fantaisie.

Une anime dont l'esthétisme enchante dès les premières images. Couleurs pastels, chaudes et éclairées, ici c'est pas l'univers du Witcher, c'est plus Princess Mononoke façon Iko.

Je raconte n'importe quoi, mais en gros c'est super jolie. Je vais rester concentrer sur ce point pour le moment, le contenu suivra. Car c'est par cette première accroche que je me suis plongé dans cette série. Un rythme lent, contemplatif, des paysages, des photos et on apprécie le séjour. En douceur en prenant le temps, le temps aussi de nous faire apprécier la beauté de cet univers. Que ce soit la ville en bordure des territoires sauvages, avec ses ruelles étriquées à flanc de colline, son marché vivant et ses quelques mendiants, chevalier sans quête, et ses auberges animées. Rien que là, la visite paie le coup d’œil (ouais ouais, t'inquiète). S'en suit un petit circuit par les ruines de la vieille capitale, pittoresque et livrée à la nature, avec sa faune locale encore indomptée. La fin du voyage est au centre de la terre, où se cachent les plus belles images, un territoire insoupçonné de féérisme, lunaire et hostile, un endroit où le pique nique doit se mériter.

Bon d'accord c'est joli, je vous ai fait le tour du propriétaire, j'ai même un peu gâché le plaisir. Par contre, cette histoire c'est une colocation. C'est un groupe qu'on suit, des gens perdus, qui se rassemblent pour survivre et récréer leur quotidien dans un monde qui leur est inconnu. Ils apprennent à se connaitre, apprennent aussi à se connaître, et toi à coté, t'apprécie en douceur avec un thé. Et une petite douceur, parce que c'est sweet.

Y a quand même de la tatanne, genre bien foutu et tout, avec le final comme y faut. Tout ça animé propre, réalisé avec finesse avec abus d'insert song émotionnelle (défaut qui s’atténuera grandement sur la fin de la série). A cela s'ajoute un univers il est vrai sur le papier plutôt pauvre (code mmorpg cheap tout ça), qui peut faire un peu tiquer, mais soutenu par un visuel riche qui force la réalité de ce monde. Et ces codes mêmes, les gobelins, les gnols, le Roi des morts vivants, sont, il est vrai tellement classique, mais présenter si simplement, dans cette juste découverte que cela donne une sorte de cachet "réaliste" à cette tranche de vie. Comprenez bien que le simplement est en fait de trop, à vous de le juger, rien qu'avec le rapport avec les gobelins.

Tranche de vie, parlons en un peu. Car comme dit plus haut, le rythme est lent, et histoire encore de le répéter c'est vraiment le quotidien de nos héros que l'on suit. Leurs premiers pas dans ce monde, leur appropriation de cet univers. En laissant planer le mystère de leur arrivée, car finalement cela n'a pas d'importance, ce qui nous intéresse est leur évolution dans cette nouvelle contrée.

En cela le travail est plutôt correct, peut être un brin naif, mais fort bien mené, avec les schémas classiques jusqu'à la compréhension du message final de cette série.

Grimgar, le monde de cendre et de fantaisie, est ce mélange parfois maladroit entre le conte et la tranche de vie, de la fantaisie rpgienne avec ce bon vieux parcours initiatique. Mais différent, ici il est question d'un groupe d'individu, des liens qui vont se créer entre eux, du lien fort qui va les unir. Et il fallait bien treize épisodes pour nous le montrer, surtout quand c'est aussi beau. De quoi acheter des tableaux.

Ah Grimgar, je prendrai bien mon billet, mais je sais toujours pas où c'est.


7.5

Verdict :7/10
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A propos de l'auteur

GTZ, inscrit depuis le 09/06/2010.
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