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Les animes de l’automne 2012

Publié le 07/10/2012 par dans Anime - 13 commentaires

Les jeunes filles remisent le bikini pour les pulls. Les mecs cachent leurs mollets sous les pantalons. Et il pleut tout le temps. Ô saison joyeuse qu’est l’automne. Heureusement c’est aussi l’occasion d’expliquer un peu plus simplement ce joli teint d’albâtre. Le staff d’Anime-Kun a brainstormé, toujours aussi en avance que d’habitude, pour faire une petite sélection pas du tout subjective des nouveautés en provenance directe de Tokyo.

Magi JoJo’s Bizarre Adventure Btooom!
Little Busters! K Zetsuen no Tempest: The Civilization Blaster
Kamisama Hajimemashita Shin Sekai Yori Ixion Saga DT
Litchi DE Light Club Robotics;Notes Psycho-Pass
Puella Magi Madoka Magica 009 Re:Cyborg Evangelion 3.0
Vous trouverez une playlist de trailers en fin d’article

 

 

Magi – Et vos idées ont du génie !

Je sais parfaitement qu’il faut que j’aille me cacher après une vanne aussi foireuse mais auparavant, je me dois de vous parler de Magi. Shinobu OHTAKA ne vous dit rien ? Ce n’est pas difficile car avant de dessiner Magi, elle n’était connue que pour Sumomomo Momomo, une demoiselle ninja hystérique et qui veut se marier avec un lycéen tout ce qu’il y a de plus banal. Ça n’avait pas marqué les esprits plus que cela sauf peut-être pour l’humour absurde de l’animé comme du manga. Ainsi, il est bon de se demander si Magi est destiné au même public que son prédécesseur  ou non. La réponse est oui !

Magi raconte l’histoire d’un jeune garçon nommé Aladdin aux pays des Mille et Une Nuits. Sauf qu’il n’est pas seul ! Muni d’une flûte magique, son meilleur ami est un Djinn nommé Ugo.  Peu de temps s’écoule avant qu’Aladdin apprenne qu’il est un Magi. Un Magi est un magicien qui est là pour choisir les futurs rois et les emmener sur le chemin de la droiture. Le nom d’Aladdin vous dit quelque chose ? Alors ne vous en faites pas, vous ne serez pas dépaysé car Sinbad et Ali-Baba sont aussi présents dans ce merveilleux manga qui a enfin le droit à son adaptation animée.

Mais il ne suffit pas d’avoir un bon manga pour faire une bonne adaptation animée, il faut aussi un bon studio. Et pour cela, A-1 Production s’en occupera ! Autant dire qu’après avoir vu les scènes de combat de Fairy Tail ou même plus récemment de Sword Art Online, on est en droit d’être confiant. Pour le directeur, il s’agit de Koji MASUNARI, qui a déjà travaillé sur l’adaptation animée de Read or Die mais aussi de son propre manga Kamichu ! Shiro SAGISU, quant  à lui, s’occupera de la musique. Pour les plus jeunes, il est derrière celles de Bleach ou des récents films d’Evangelion et Berserk.  Pour les moins jeunes, il s’agit du compositeur des musiques d’Attacker You ! (Jeanne et Serge chez nous).

Ainsi, je me sens plutôt en confiance par rapport à cette adaptation animée. Le manga de base est une petite perle qui est éditée chez nous par KUROKAWA et j’apprécie les récentes adaptations animées issues du studio.  Si on rajoute que le précédent manga d’OHTAKA avait eu le droit à une série animée de bonne qualité, tous les ingrédients sont là pour faire de Magi une petite réussite, même si pas forcément reconnue de tous et de toutes.

 

JoJo’s Bizarre Adventure : ORAORAORAORAORA ! Ou aura pas ?

Alors que Tonkam décide de ré-éditer la saga chez nous en commençant par la troisième partie, le studio David fait preuve de plus de courage. Cette nouvelle adaptation TV commencera en effet aux origines du manga culte de Hirohiko Araki. Le projet semble donc ambitieux même si JoJo’s a déjà goûté aux joies de l’animation en 1993 via quelques OAV qui reprennent la partie la plus populaire au Japon, Stardust Crusaders, et plus récemment (2007) un film qui adapte Phantom Blood.

Le rideau se lèvera donc sur la fameuse querelle entre Jonathan Joestar et Dio Brando à la fin du XIXe siècle. Une histoire de rivalité, de jalousie et de machination que viendra arbitrer un étrange masque de pierre découvert dans le bureau du père de Jonathan. Au programme donc : des combats dans un style authentique, avec des carrures rappelant celles de Ken le Survivant, avant l’apparition des stands et cette fameuse odyssée entreprise par Jotaro un siècle plus tard si la série nous mène jusque là. L’expectative de tant de classe et d’adrénaline doit déjà faire saliver les fans.

Le premier trailer trahit un certain manque d’animation et une réalisation qui laisse à désirer quand on pense au dynamisme qui ressort des planches d’Hirohiko Araki et à son coup de crayon unique.  On attend quand-même les premiers épisodes pour voir si ces craintes sont fondées. En se posant la question : jusqu’où le studio David ira-t-il ? Se contentera-t-il d’adapter un chapitre qu’un film racontait déjà ou ira-t-il jusqu’à signer l’adaptation ultime et intégrale que plus d’un fan attendait ? Le staff ne semble pas suffisamment étoffé pour tenir la longueur.

 

Btooom! – Ça va être de la bombe, baby !

Ça faisait un petit bout de temps que le genre survival n’avait pas eu droit à une série (la dernière en date, Highschool of the Dead, a laissé quelques séquelles chez certains…). Heureusement, Madhouse, à qui l’on doit justement l’anime susnommé,  répond aux demandes du public en mal d’action, d’explosion, de mort et autres joyeusetés. Ils se sont décidés à adapter le manga Btooom! de Junya INOUE, déjà auteur du bon voir très bon manga d’action Matsuri OTOGI. Licencié en France par Glénat, le manga semble avoir trouvé son public auprès des gens en attente d’un successeur à Battle Royal, malgré un synopsis bien différent.

Ryota Sakamoto est un jeune homme vivant seul avec sa mère et passant ses journées devant son écran d’ordinateur à jouer à Btooom!, jeu en ligne de combat dont le but est d’être le dernier à rester debout. Sa vie sociale étant proche du néant, il atteint une place assez élevée dans le classement mondial du jeu. Seulement, voilà qu’un jour il se réveille au milieu d’une île tropicale en apparence déserte. Cherchant un quelconque signe de civilisation, il aperçoit une silhouette au loin et appel à l’aide. La réponse ne se fait pas attendre : contre toute attente, la personne interpellée lui envoie une bombe. Le voilà prit au piège d’une version grandeur nature de Btooom!…

Comme dit précédemment, le studio Madhouse (Monster, Claymore…), déjà connaisseur du genre avec Highschool of the Dead, récupère le poste de studio d’animation, animation qui ne m’a pas l’air aussi fameuse que celle du lycée aux zombies, au vu de la bande-annonce. La réalisation semble avoir été confiée à un petit nouveau, qui a fait ses armes sur quelques épisodes de Chihayafuru et Supernatural. On n’est pas vraiment dans le même registre… L’adaptation du scénario a par contre été confié à un vétéran qui semble bien connaître le sujet, au CV chargé : on y trouve pelle mêle Jormungand (autre adaptation d’un manga de gunfight), le fameux Highschool of the Dead (il a déjà une belle expérience niveau survival…) et autre Madlax, Phantom-Requiem for the Phantom… La musique a été confié à Keiji INAI, surtout connu pour son job sur Grand Tourismo 5, et qui commence tout juste à entrer dans l’univers des animes (Area no Kishi, Nurarihyon no Mago 2…). La bande annonce ne nous permet pas de nous faire une idée sur le direction de la bande son, nous balançant seulement un générique d’ouverture très J-pop-rock insipide. Le chara-design, assez fidèle à l’oeuvre originale, a été confié à Takahiro KISHIDA, auteur des excellents design de Baccano! et de Durarara!!. On oubliera volontairement qu’il nous a aussi donné celui assez moche des fillettes de Maho Shojo Madoka…

Pour ma part, je ne dis jamais non à un anime qui propose un minimum d’action. Certes, le synopsis n’a franchement pas grand chose d’original, mais le genre du survival étant difficile à renouveler, on peut pardonner. J’espère quand même qu’on ne va pas se diriger vers une série trop typé shonen et que la tension inhérente au genre sera bien retranscrite. La bande annonce se contente de nous présenter les personnages et nous balancer quelques explosions, j’espère qu’elle remplira donc le cahier des charges de ce point de vue là (et accessoirement que ça se bastonnera bien, malgré la qualité technique pas mirobolante montrée…)

 

Little Busters! – Il faut bien que Faustt regarde quelque chose…

Avant-dernier visual-novel développé par le fameux studio Key en 2007, Little Busters! a rencontré un gros succès dans le domaine (il a quand même eu droit à cinq adaptations différentes en mangas!). Pour rappel, les visual-novel sont des jeux vidéos au système de jeu très réduit, où l’on se contente de lire un texte sur l’écran et faire des choix. Dans le cas de Little Busters!, on peut ajouter des mini-jeux bien addictifs pour casser la routine textuelle… Rien de plus de normal donc qu’il suive les traces de ces glorieux aînés, Kanon, Air et Clannad, qui avaient tous eu droit à des adaptations animées globalement de bonne qualité. Puis en plus, au mois de novembre sort la version Perfect du jeu, c’est donc en effet le bon moment pour réaliser une série et ainsi se faire une promotion tranquille… Petite différence : contrairement à ses prédécesseurs, le projet n’a pas été confié au fameux studio Kyoto Animation… Mais avant d’approfondir le sujet, voyons un peu de quoi ça parle.

Riki Naoe est un petit garçon complètement attristé par la mort récente de ses parents. Désespéré, il rencontre une bande d’amis qui se fait appeler Little Busters, et va très vite nouer des liens avec eux, jusqu’à retrouver sa joie de vivre. Maintenant adolescents, on les retrouve au lycée, toujours aussi proches les uns des autres, avec l’idée de monter une équipe de baseball. Mais ne formant qu’un groupe de cinq, il leur faut trouver d’autres joueurs, de préférence de sexe féminin afin que Rin, unique fille du groupe, ne se sente pas seule. C’est à Riki que la charge incombe. Difficile de savoir vers quoi va se diriger l’histoire sans avoir jouer au jeu, les scénarios de Key cachant souvent le vrai propos de la trame sous une couche de tranche de vie et de comédie sentimentale.

Bien, passons à l’aspect technique. Comme dit plus haut, un changement a lieu au niveau du studio d’animation. Nous étions habitué à trouver Kyoto Animation au commande pour chaque adaptation, mais cette fois-ci c’est le studio J.C. Staff qui s’occupe du projet. Quand je repense à la qualité de leurs dernières oeuvres (La Storia della Arcana Famiglia, pour ne citer qu’elle…), je m’inquiète. Alors certes, ils ont produit des trucs potables voir bons (Baby, please kill me!, Kimi to Boku, Nodame Cantabile…), mais récemment, le nom du studio n’est pas vraiment associé avec le mot qualité. Espérons que cette série redresse la barre. Ce sera sans doute possible grâce à l’équipe technique mise en place, la bande annonce étant tout de même loin d’être moche. Le réalisateur, Yoshiki YAMAKAWA, a oeuvré sur pas mal de séries du studio à différents postes, et la fois où il s’est retrouvé à la place du réalisateur, on ne peut pas dire qu’il a loupé son coup (Hatsukoi Limited). Pour le scénario, ils ont fait appel à Michiru SHIMADA, un touche à tout connu pour son travail sur One Piece, Shugo Chara! et plein d’autres trucs disparates. Quant au fameux chara-design bien particulier du studio, avec ses yeux énormes et son nez minuscule, résultat du travail de Hinoue ITARU, il a été confié à Haruko IIZUKA, qui l’a un peu simplifié. La dame cumulera ce poste, comme elle le fait bien souvent (ce fut le cas pour Sister of Willber,  Inu x Boku SS ou Umi Monogatari), avec celui de directeur de l’animation. Bref, normalement, ça devrait le faire du point de vue technique…

Les séries adaptées du studio Key me sont bien connues, et je considère d’ailleurs qu’elles sont de très bonnes références dans le genre harem (cela n’engage que moi, entendons-nous bien). Elles se démarquaient souvent par une touche graphique de haute volée propre à Kyoto Animation, je reste donc perplexe devant le nom de J.C. Staff, ce studio étant capable du pire comme du meilleure. De plus, la date de sortie de la série m’inquiète. J’espère qu’elle ne sera pas considérée uniquement comme un moyen de promotion pour la sortie de la nouvelle version du jeu. Mais bon, si on tient compte de l’œuvre d’origine, des précédentes adaptations, et qu’on oublie les erreurs du studio, on devrait pouvoir s’arranger. Surtout quand il n’y a que treize épisodes.

 

K – Une lettre emplie de mystères

C’était un 11 février. Sur Twitter, un homme poste un message à propos d’un projet original appelé K, développé par le studio GoHands (on leur doit les films Mardock Scramble, Princess Lover et Seitokai Yakuindomo entre autres). Et parle d’un groupe, GoRA, qui rassemblerait les créateurs, tous anonymes, de la série. Effervescence dans le milieu. Tout le monde est intrigués par ce comité. Huit jours plus tard, autre annonce : GoRA serait un groupe de sept personnes, en charge des différents postes de la production. Au fur et à mesure, ils délivrent des informations sur le projet, chacun leur tour, attisant encore plus les curieux. Bref, la série s’est fait connaître grâce à un système de com en béton armé. A cela est venu s’ajouter des bandes annonces dotées de décors et d’une animation sublime. Et hop, ça y est, le poisson a été ferré. Par contre, sur le fond, très peu d’informations ont filtré. Une multitude de personnages a été montrée, un tournoi semble être au coeur de l’histoire… Il a fallu attendre longtemps avant d’avoir un quelconque synopsis, guère détaillé.

Dans un Japon alternatif du futur, une guerre des gangs fait rage. Sept leaders s’affrontent. Parmi eux, deux retiennent l’attention : le chef du clan Homra, Suoh Mikoto, surnommé le Red King, et  Munakata Reisi, connu sous le nom de Blue King et dirigeant du clan Scepter4. Au milieu de tout ça, Isana Yashiro est un lycéen qui vit sa vie tranquillement. Jusqu’à ce qu’il se retrouve mêler aux batailles par mégarde…

Le synopsis est tout de même beaucoup moins alléchant que la claque graphique qu’on s’est pris dans la tronche. Un brin classique, avec ses gangs et son tournoi. Mais vu que les producteurs n’ont que très peu communiqué sur l’histoire, on est en droit d’attendre un petit revirement qui rendrait cette amorce un peu plus intrigante. D’autant plus qu’ils semblent avoir les moyens. Avec un réalisateur et character designer comme Shingo SUZUKI, qui a bossé sur Baccano! et les films Mardock Scramble, on peut espérer une petite amélioration de la trame (bon, faudra peut-être re-bossé un peu le design des personnages avant…). Surtout qu’il n’est pas seul aux commandes, Kudo SUSUMU (réalisateur des films Mardock Scramble) et Kanazawa HIROMITSU (un membre de longue date du studio) seront là pour superviser l’ensemble. Si avec trois mecs ils se plantent, c’est vraiment qu’il y a un souci. A la direction artistique nous retrouvons Masanobu Nomura, un type talentueux qui a bossé sur Arjuna, Boogiepop Phantom ou encore Ghost in the Shell SAC. Et vu la qualité visuelle des bandes-annonces, nul doute qu’il connaît son boulot et qu’il le connaît bien (ha, ces lumières et couleurs…). Ajoutons Furuta MAKATO comme directeur d’animation, qui a toujours donner des résultats satisfaisants voir très bons (il a bossé sur Evangelion, Ouran High School, et Seitokai Yakuindomo), et on devrait avoir des combats bien jolis à regarder. Pour finir, évoquons la musique, assurée par Endo MIKIO, le plus souvent chargé des pistes audio de drama et occupé à sortir des albums. On devrait éviter les pistes remplissages, normalement. Oh, et si on reste un peu du côté sonore, je ne sais pas si vous avez maté le doublage, mais un anime qui combine Daisuke ONO, Jun FUKUYAMA et Tomokazu SUGITA, l’anime aura forcément un truc de réussi…

Grâce à la technique de communication du studio et la qualité des bandes annonces, K s’est placée comme l’une des séries les plus attendues de cet automne. Et il y a de quoi, quand on voit les images défilées… Néanmoins, le classicisme du synopsis m’inquiète un peu, sans compter le design des personnages, assez convenu. J’espère aussi que le tournoi sera l’occasion d’avoir de beaux affrontements, devenus bien rares récemment (moment troll du jour : Fate Zero, si tu m’entends…). Je serais tout de même au rendez-vous, histoire d’en prendre plein les mirettes. Mais une chose est sûre : s’ils arrivent à gérer la série comme le buzz qu’il a y eu autour, on peut s’attendre à quelque chose de grand.

 

Zetsuen no Tempest: The Civilization Blaster – Qui sème le vent récolte la tempête

BONES retourne a ses premiers amours cette saison : une bonne vieille adaptation de shonen de famille. Après leur  projet Eureka Seven Astral Ocean, ils vont se reposer un peu (ou pas) avec cette série de 12 épisodes tirée d’un manga issu du catalogue Square Enix (pour changer). Également licencié en France sous le titre de The Civilization Blaster par Kurokawa, le manga en est actuellement à sept volumes (le cinq sortira en octobre en France) et semble bien parti pour continuer son petit bonhomme de chemin.

Takizaki, jeune lycéen, poursuit sa scolarité le plus normalement possible malgré la disparition de Mahiro Fuwa, son meilleur ami. La famille de ce dernier a été décimée par un assassin, et à la vue du manque de résultat de la police, il a décidé de régler l’affaire par lui même. Cela fait maintenant un mois qu’il n’a pas donné de nouvelle. Alors que Takizaki se rend sur la tombe de la famille, une jeune femme l’accoste et lui pose de questions sur Fuwa. La discussion tourne très vite court lorsqu’elle pointe une arme sur la tête de Takizaki… Celui-ci ne doit son salut qu’à l’intervention miraculeuse de Fuwa, qui semble avoir obtenu des pouvoirs spéciaux auprès d’une sorcière, une jeune fille abandonnée sur une île par les membres de son clan…

De la magie, du mystère, des combats… Tous les ingrédients semblent être réunis pour avoir une bonne série shonen. Et BONES a rarement déçu avec les adaptations de ce genre, comme il l’a mainte fois prouvé avec notamment les adaptations de Fullmetal Alchemist et Soul Eater. Dans l’équipe technique, on retrouvera Masahiro ANDO à la réalisation, qui a déjà œuvré à ce poste pour Canaan et surtout pour le film Sword of the Stranger, qui s’est illustré par sa qualité des scènes d’affrontements. Au poste de character designer, j’appelle Tsunenori SAITO, créateur des personnages de Sword of the Stranger, mais plus connu pour avoir travaillé sur le poste de directeur d’animation sur des œuvres comme Rahxephon ou Wolf’s Rain. Ayant jeté un œil au manga original, je peux dire qu’il a effectué un travail honnête. L’animation a été confiée à Hiroki KANNO, un habitué du studio, puisqu’on retrouve son nom aussi bien chez Fullmetal Alchemist Brotherhood que sur Wolf’s Rain. Le bougre a même œuvré sur quelques épisodes de Cowboy Bebop. A la musique, nous trouvons une autre habituée du studio, Michiru OSHIMA, qui nous a déjà offert les splendides ost de Fullmetal Alchemist ou de Xam’d : Lost Memories. A défaut d’être convaincus, nous pouvons au moins être rassurés.

BONES est un studio que j’apprécie particulièrement mais qui semble souffrir d’une petite baisse de régime ces derniers temps, notamment d’un point de vue narration. Je ne m’inquiète pas pour l’aspect technique, le studio a toujours su bien faire à ce niveau là, mais qu’en est-il du fond? Faire une série de douze épisodes à partir d’un manga de sept volumes, toujours en cours, me surprend un peu. Le manga se révélant être d’un bon niveau dans son domaine, on peut espérer avoir une bonne série, mais le format me laisse perplexe, notamment pour la fin… Il faudra regarder pour juger.

 

Kamisama Hajimemashita – aka Divine Nanami

Le shojo ! Un genre qui peut sembler puéril et redondant quand on n’appartient pas au public cible. J’aime à croire qu’il existe d’irréductibles auteures capables d’élargir le canevas de la petite fille tombée amoureuse de son Apollon pour créer quelque chose de neuf, qui visite d’autres horizons pour intéresser un lectorat différent. Après avoir lu les péripéties inédites d’une androïde plus humaine que nature (Karakuri Odette) et un recueil de ses premiers récits courts (Hoshi ni Naru hi), je crois que Julietta Suzuki appartient à ce petit cercle.

Kamisama Hajimemashita, c’est un peu l’occasion de promouvoir le manga publié en France sous le titre « Divine Nanami » chez Delcourt. Sept volumes sont parus à ce jour dans nos librairies alors que la série en compte pour le moment près du double au Japon. Et l’accueil fut plutôt bon, les lecteurs appréciant la douce ambiance d’un titre qui touche au folklore japonais. Le fraîcheur du coup de crayon de Julietta SUZUKI également.

Bref, c’est l’histoire de la pauvre Nanami qui un beau jour se retrouve à la rue à cause de la faillite de son paternel. Après avoir secouru un mystérieux bonhomme attaqué par un chien, elle devient déesse (Kamichu! n’est pas loin) et va donc habiter le sanctuaire du coin. Or il s’avère que les lieux sont hantés par un jeune homme aux oreilles de renard pas très commode…

Le trailer laisse attendre un spectacle à la réalisation soignée, haut en couleurs et en humour, resplendissant de petites fleurs roses et de boules de lumière. Un coup d’œil au staff m’apprend que Tms Entertainment s’occupera de la série et qu’elle sera notamment dirigée par Akitarô DAICHI (Fruits Basket, Kodomo no Omocha). De très bon augure tout ça.

 

Shin Sekai Yori – Les enfants du futur

Le Japon dans un futur lointain. Cinq enfants – Saki, Satoru, Maria, Mamoru, et Shun – vivent tranquillement dans une bourgade rurale, entourés de nature luxuriante. Mais suite à un incident, ils prendront conscience que la vérité derrière leur monde n’est pas celle qu’ils croient et se lanceront dans dangereuse aventure pour se sauver eux-mêmes, sauver leurs amis et lutter contre le chaos qui menace…

Voici comment se présente Shin Sekai Yori, connu à l’international sous son titre « From The New World ». Il s’agit au départ d’un roman de science-fiction de Yūsuke KISHI ayant gagné des récompenses littéraires il y a quelques années. Le voilà maintenant adapté en série télé par le studio A-1 Pictures.

Le réalisateur, Masashi ISHIHAMA, a fait sa carrière dans l’animation proprement dite ; son curriculum fourni affiche un large spectre de contributions. Le fait de voir un animateur à ce poste peut être interprété positivement : le scénario du roman est tellement bon qu’il n’aura pas besoin d’être retravaillé, et les producteurs ont donc fait le choix de tout miser sur la qualité technique. Ce que les bandes-annonces semblent confirmer.

Ainsi je vous conseille fortement de jeter un œil à la bande-annonce de Shin Sekai Yori : on y constate un réel travail sur la direction artistique et l’animation, qui semble vouloir aller un peu plus loin que les séries d’aventures auxquelles vous seriez habitués. La série, qui commence très bientôt au Japon, titille donc notre curiosité et se place facilement parmi nos attentes de l’automne.

 

Ixion Saga DT – Transfert de la dimension du jeu à l’animé

Elles ne sont pas si rares que ça les animations tirées de jeux vidéo. Parfois bonnes, parfois mauvaises, ce qui est moins commun, ce sont les adaptations de Free2 Play ou alors MMO.  Mon dernier animé à ce sujet fut Slap Up Party – Arad Senki, plus communément connu en Amérique sous le nom de Dungeon Fighter Online.  Pour Ixion Saga DT, le synopsis ne paye pas de mine pourtant : Un garçon arrive dans un autre monde nommé Mira. Et voilà que ses folles aventures commencent.

Oui, y a rien d’autre. C’est comme ça et puis c’est tout. Le studio chargé de l’adaptation animée est Brains Base, connu récemment pour Penguin Drum ou Spice and Wolf II. En parlant de Spice and Wolf, il est bon de savoir que Shinji TAKEUCHI fut celui qui s’était occupé de son chara-design et qui rempile pour Ixion Saga. On peut aussi se sentir en confiance quand on sait que Shinji TAKAMATSU (Gintama) est le directeur chargé de surveiller tout ce petit monde.

Pour les seiyuus, de ce côté, là aussi, on a du beau monde.  Jun FUKUYAMA pour Mariandale, Takuya EGUCHI (Eden of the East) pour Kon Hokaze et enfin Hiroshi KAMIYA (Arakawa Under the Bridge) pour Erecpyle Dukakis. Bref, quand on voit les différents noms, on peut se sentir quand même un peu rassuré par cet animé. Le problème ne viendra donc pas des moyens utilisés pour le produire, loin de là, bien loin même.

Au final, en dépit de son scénario qui ne semble pas partir sur les bons rails, je me sens quand même un peu en confiance par rapport à Ixion Saga DT. Avec un studio, du personnel et des seiyuus qui sont d’une qualité majoritairement respectueuse, on peut quand même espérer quelque chose de bien, non ? S’ils me sortent un générique de fin en version 8-Bits comme pour Arad Senki, ça sera la cerise sur le gâteau.

 

Litchi DE Light Club – Jeunesse décadente

Difficile de trop décrire la surprise et l’enthousiasme engendrés par l’annonce d’une adaptation TV de Litchi Hikari Club, pièce de théâtre du Tokyo Grand Guignol. Quel courage, quel prise de risque pense-t-on après avoir parcouru le one-shot d’Usamaru FURUYA (auquel on doit entre autres Le cercle du suicide et le tout fraîchement édité Palepoli) publié dans nos contrées par Imho.

Voyez plutôt : dans une ambiance macabre, Litchi Hikari Club raconte les réunions d’une bande de collégiens qui partagent une idéologie pour le moins douteuse. Ils associent leur jeunesse à la perfection esthétique, décidant de renier à jamais un monde adulte corrompu corps et âme. C’est à travers une débauche de sexe et de torture qu’ils expriment leur idéal et vénèrent leur leader charismatique. Un jour ils créent Litchi, un robot chargé de capturer la plus belle femme du monde qui deviendra leur sainte mère. Mais comment douer cet être artificiel de leur sens de la beauté ?

Puis drames et dissensions s’enchaînent au sein de cette petite secte. Des scènes homo-érotiques, de la boucherie, des gestes et des uniformes aux senteurs nazies. De quoi rappeler la surenchère de violence grotesque et fantaisiste du maître du manga gore, Suehiro MARUO, qui a en effet participé à la pièce d’origine. Il ne fait aucun doute que cet anime se démarquera de la masse, espère-t-on alors.

Attentes quelque peu déçues quand on a appris qu’il s’agira en fait de petits sketchs comiques réalisés par le studio Kachidoki, spécialiste en la matière. Espérons que cette adaptation ne soit pas trop édulcorée, qu’elle ne dénature pas l’œuvre originale au risque de devenir anecdotique.

 

Robotics;Notes – Real Steel

Robotics;Notes avec un point-virgule au milieu. Une typographie particulière qui aura fait tilt dans la mémoire des plus attentifs. Cet anime est en effet adapté d’un visual novel (roman illustré interactif) qui se trouve être la suite de Chaos;HEAd et Steins;Gate.

Concernant ces deux derniers noms, au moins un devrait vous dire quelque chose. Steins;Gate, sorti l’an dernier, a joui d’une certaine popularité grâce à son histoire de science-fiction tortueuse et ses personnages caractéristiques. Rien d’étonnant donc à voir débarquer si vite la suite Robotics;Notes, qui aura les honneurs d’être réalisée par Production IG et diffusée dans la case NoitaminA.

Nous nous retrouvons en 2019 sur l’île de Tanegashima, tout à fait au sud de l’archipel du Japon. L’histoire suit les aventures des deux personnages principaux Kaito Yashio et Akiho Senomiya. Le premier est un geek fan de jeux vidéo, et la seconde une geekette passionnée de technologie. Ensemble ils tenteront de sauver le club de robotique de leur lycée en construisant un robot géant. L’anime gravitera autour de ce genre de thèmes : robotique, réalité augmentée, intelligence artificielle, etc. Avec des lycéennes en plus. Que demande le peuple ?

La bande-annonce de la série laisse prévoir quelque chose de mignon et d’enjoué, pour ne pas dire de trivial. En réalité, le jeu étant la suite de Steins;Gate, on peut s’attendre à une certaine dose de mystère voire de drame, mais pour en être sûr il faudra laisser à l’anime le temps de se développer, temps qui risque de vous manquer, bandes d’impatients.

Le staff de l’anime ne propose pas de célébrité en particulier ; le réalisateur Kazuya NOMURA étant assez novice à ce poste, et n’ayant à son actif que des participations à d’autres séries telles que Xam’d ou Dennô Coil. Pareil pour le reste de l’équipe, dont une certaine partie a déjà officié sur Steins;Gate. La seule vraie interrogation tient selon moi au nombre d’épisodes. A priori il devrait se situer autour de la douzaine ce qui, pour adapter un VN d’une durée de plusieurs dizaines d’heures, est une absurdité. Steins;Gate était parvenu à retomber à peu près sur ses pieds mais quel sera le choix de Production IG dans ce cas ? Rusher la narration pour tout adapter au risque d’écœurer le spectateur ; ou alors édulcorer le contenu de l’histoire pour rendre un récit mangeable mais insipide ? Bientôt la fin du suspense.

 

Psycho-Pass – Mystère et grosse pétoire

Alors que certaines rumeurs évoquaient le retour sur le devant de la scène d’une de leur I.P. Historiques, Production I.G. persiste dans sa volonté d’aller de l’avant. De l’avant ou dans le vide, c’est selon. Guilty Crown l’année dernière aura peinée a vraiment fidélisé un nouveau public et les vieux de la vieille sont restés plus que dubitatifs pour ne pas dire prostrés devant le gâchis. Peu importe, le studio prend peut-être le parti de cliver encore plus son public en choissisant comme scénariste la nouvelle coqueluche de certains et l’épouvantail des autres : l’inéffable Gen UROBUCHI (Requiem for the Phantom, Madoka, Fate Zero). Et l’ambition affichée de la série qui sera diffusée sur la fameuse case noitaminA n’a d’égale que le secret qui l’entoure.

En dehors de quelques rares visuels qui mettent en avant le chara-design signé par la mangaka de Reborn Akira AMANO, de ce qui ressemble à un gros flingue et d’un maigre teaser, on en est réduit aux spéculations pour défricher à quel sauce on va être mangé. On s’oriente vers la série policière dans un cadre plutôt SF. Est-ce qu’on aura une succession d’épisodes discontinues (outre les personnages principaux) ou bien une série d’un seul tenant ? La logique voudrait un mélange des deux mais dans quel dosage. La qualité tient parfois à pas grand chose : une histoire qui se tient mais surtout qui sait égrener ses indices tout au long de la saison pour renforcer la cohérence.

Rangeons un peu les couteaux qu’on a entre les dents pour regarder le reste du staff qui a été réuni. Le réalisateur est un nouveau venu dans l’animation : Katsuyuki MOTOHIRO. Ce dernier ne découvre cependant pas complètement le métier puisqu’il a dirigé des dramas (Odoru Daisousasen) qui ont eut l’air d’avoir connu un certain succès sur l’archipel. Il sera épaulé par Naoyoshi SHIOTANI à qui on doit le film Blood-C et les OAV Tokyo Marble Chocolate. L’animation et l’adaptation du chara-design reviennent à Kyoji ASANO qui s’est déjà fait la main dans le passé sur  Guilty Crown, Tokyo Marble Chocolate et Ghost in the Shell: Stand Alone Complex. Ce sera aussi l’occasion de retrouver le directeur de la photographie de Kuroko no Basketball : Eiji ARAI. Enfin la composition musicale sera l’œuvre de Yuugo KANNO (Birdy the mighty Decode, Library War).

Vous l’aurez compris, je reste plus que circonspect devant cette nouvelle série. J’ai bien l’impression de voir l’accumulation de noms à la mode (sans que leur talent ne m’ait toujours convaincu) plus qu’un véritable nouveau souffle. J’espère que l’automne saura me donner tort.

 

Puella Magi Madoka Magica, le film – Ce n’est que le début…

Il était une fois une jeune collégienne sans histoire, Madoka Kaname. Un jour, elle reçoit la visite d’une adorable petite créature blanche nommée Kyubey. Ce dernier lui propose de devenir une Magical Girl et de réaliser n’importe lequel de ses vœux, en échange de quoi elle devra combattre de méchantes sorcières. Mais une autre fille, Akemi Homura, intervient pour empêcher Madoka de conclure le contrat. Quel secret se cache donc derrière Kyubey et les Magical Girls ? Madoka finira-t-elle par réaliser son souhait ? N’avez-vous pas déjà entendu ce pitch quelque part ?

En effet, vous aurez reconnu Puella Magi Madoka Magica, série télé parue en 2011 et produite par le studio Shaft. Si cette série revient sur le devant de la scène, c’est pour son adaptation cinématographique, en trois parties s’il vous plaît. Alors certes, les portages au cinéma de séries ayant bien marché à la télé sont courantes en japanime, mais on en peut s’empêcher de soupçonner Shaft d’un certain opportunisme sur ce coup ; la série fut diffusée il y a moins d’un an et demi !
En réalité, si les deux premiers films seront de simples remontages de la série, le troisième est présenté comme une histoire inédite, c’est-à-dire une fin alternative ou une suite. Un peu comme si Anno n’avait pas attendu dix ans pour refaire son Evangelion.

Bien évidemment, on retrouvera l’équipe au grand complet : le réalisateur Akiyuki SHINBO (Bakemonogatari, Sayonara Zetsubô Sensei), le scénariste Gen UROBUCHI (Fate/Zero, Psycho-Pass) et la compositrice Yuki KAJIURA (Kara no Kyoukai, Sword Art Online). On devrait également retrouver aux génériques les groupes ClariS et Kalafina.

En produisant ainsi une compilation de la série télé si peu de temps après sa diffusion, Shaft applique le bon vieux dicton « il faut battre le fer tant qu’il est chaud ».  Il faut savoir que la série a remporté tout un tas de récompenses au Japon et que les ventes de DVD/BR ont battu des records. Des adaptations en manga et en romans ont fleuri tout comme les communautés de fans. Avec ces films, Shaft espère donc entretenir la flamme encore quelques temps, et profiter de sa nouvelle poule aux œufs d’or…

Les deux premiers films, Gekikjō-ban Mahō Shōjo Madoka Magica Zenpen: Hajimari no Monogatari (Puella Magi Madoka Magica le film partie 1 : le début de l’histoire) et Gekikjō-ban Mahō Shōjo Madoka Magica Kōhen: Eien no Monogatari (Puella Magi Madoka Magica le film partie 2 : la suite de l’histoire) feront l’objet d’une sortie mondiale dans quelques cinémas triés sur le volet, dont en France. Renseignez-vous si ça vous tente.

 

009 Re:Cyborg – Quand les CGI rencontrent les années 60

Au plein cœur de la Guerre Froide, une organisation terroriste qui s’est fait connaître sous le nom de Black Ghost enlève neuf individus pour les transformer en cyborgs et servir leurs sombres plans. Tout ne se passera pas comme prévu : les cyborgs se révoltent, gagnent leur indépendance et jurent de combattre Black Ghost et leurs machinations. Cyborg 009, le manga culte de Shotaro ISHINOMORI, se verra une nouvelle fois adaptée dans les salles obscures. Spécialiste des adaptations de mangas SF, c’est le bien connu studio Production I.G qui prend en charge ce film.

Et ils ont décidé de mettre les petits plats dans les gigantesques puisqu’ils ont fait appel à l’une de leurs pépites pour la réalisation : Kenji KAMIYAMA. S’il a entamé sa transition entre petit et grand écran avec Eden of the East, le bonhomme est surtout connu pour Seirei no Moribito et bien sûr Ghost in the Shell: Stand Alone Complex. Il fallait bien sortir l’artillerie lourde pour contrebalancer la crainte de voir un seul film reprendre une série de pas moins de 36 tomes et surtout un premier trailer qui aura mis en avant des CGI d’une qualité à fare pâlir les vieilles productions de Gonzo.

Une campagne promotionnelle qui n’aura pas vraiment rempli son office et pourtant d’autres artistes XXL ont rejoint le staff. Outre le directeur de la photographie Takahiro UEZONO, on y retrouvera le chara-designer de Seirei no Moribito Gatou ASOU et l’un des animateurs de Lupin III – Mine Fujiko to Iu Onna, Daisuke SUZUKI. L’autre poids lourd de l’équipe est le directeur artistique Yusuke TAKEDA que l’on a vu à l’œuvre sur Ghost in the Shell: Stand Alone Complex, Seirei no Moribito et Gankutsuou. Enfin le dernier, et non des moindres, de ces joyeux lurons est le compositeur Kenji KAWAI. De quoi en avoir plein les yeux et plein les oreilles.

Ils n’ont pas tout oublier en si peu de temps. Il reste toujours à voir le bricolage du scénario et l’incrustation des CGI sur la longueur mais je reste confiant. Si la réputation n’a jamais à elle seule été gage de qualité, elle donne à tout le moins un laissez-passer. Avis d’ici quelques mois.

 

Evangelion 3.0 You can (not) redo – Le retour du Roi

Troisième partie d’une saga prévue pour en avoir quatre, Evangelion 3.0 – You can (not) Redo poursuit l’entreprise de « reconstruction » du mythe d’Evangelion.

Mettons les choses à plat pour les quelques uns d’entre vous qui seraient perdus. Neon Genesis Evangelion sort en 1995, sous la forme d’une série télé de 26 épisodes. Par la suite, Gainax produit The End Of Evangelion, un film concluant l’histoire racontée dans la série. Dix ans plus tard, Hideaki ANNO décide de reprendre son bébé depuis le départ. Il élève une infrastructure ad hoc, le studio Khara, et s’engage dans la production d’une série de quatre long-métrages très ambitieux : Rebuild of Evangelion.

Le premier de ces films, You are (not) alone, n’était qu’un remontage de la série agrémenté d’une refonte graphique ; le second par contre, You can (not) advance, s’est embarqué dans un chemin déviant complétement de la série d’origine, avec nouveaux personnages et nouvelles intrigues. Une orientation qui a mis certains puristes dans l’embarras, pour rester poli.
A titre personnel j’essaie autant que faire se peut d’éviter la comparaison avec la série de 1995 ; mais j’avoue être particulièrement enthousiaste sur cette saga, dont les deux premiers épisodes m’ont violemment démonté la gueule, de par leur excellence technique et artistique.

Et à priori rien ne devrait empêcher Khara de continuer sur sa lancée puisque l’on retrouve la Sainte Trinité : le scénariste et réalisateur Hideaki ANNO (Gunbuster, Kare Kano, Nadia), le chara-designer Yoshiyuki SADAMOTO (FLCL, Summer Wars, Les Enfants Loups) et le maître de la musique d’anime, Shiro SAGISU (Bleach, Berserk, Magi). Il va également sans dire que tout le casting de doubleurs et de la partie : Megumi OGATA, Megumi HAYASHIBARA, Maaya SAKAMOTO, etc.

Ma présentation peut vous paraître sèche mais il faut savoir que Khara a joué finement en verrouillant toute la communication autour du film. Si la campagne de pub joue à plein régime depuis des mois, très peu d’images ont filtré et quasiment rien n’est connu sur le scénario. Les spectateurs japonais seront donc dans la surprise totale lors de la sortie du film le 17 novembre prochain, et je prie pour n’avoir pas trop longtemps à attendre non plus.

 

 

 

 

Ont participé à la rédaction de cet article : Afloplouf, Deluxe Fan, Rydiss, ShiroiRyu et le revenant Sirius

13 commentaires

1 Soren le 07/10/2012
La partie sur K avec la pique pour Fate Zero, c'est Deluxe?

Je ne sais pas trop quoi penser de cette saison. Les pilotes de Zetsuen no Tempest, From the new world et Jojo m'ont satisfait sans complètement m'emballer, le reste par contre me laisse de marbre et le hype pour Psycho Pass me passe au dessus de la tête, Urobuchi étant loin d'être signe de qualité à mes yeux.
Je vais attendre le retour du roi.
2 thotian le 07/10/2012
Merci pour ces petites mises en bouches qui tombent à pique! A noter que la vidéo de Psycho-Pass ne passe (justement) pas. Y pas grand chose que j'attends. Je vais quand même regarder Zetsuen, même si le format de 12 épisodes me laisse perplexe. Affaire à suivre...
3 Deluxe Fan le 07/10/2012
Après un été 2012 d'une médiocrité absolue en terme de japanime, je suis un peu blasé de me faire tous les pilotes qui sortent. Ma priorité ira donc aux productions qui m'ont tapé dans l’œil, à savoir les deux NoitaminA : Psycho-Pass et Robotics;Notes.
K et Shin Sekai Yori m'intriguent aussi, mais je suis moins pressé de les voir. Le reste des séries TV m'indiffère, au mieux.

Par contre niveau long-métrages il y a pas mal de trucs qui sentent bon, mais avant que ça n'arrive jusque chez nous on a encore du temps.
Vous faites des privates jokes dans le webzine maintenant ?
Avec les adaptations de trois titres de qualité (Tonari no Kaibutsu-kun, Divine Nanami et Sukitte Ii na yo), j'annonce que cet automne sera shôjo. Le reste m'inspire peu, mises à part les suites de Gintama et Hidamari Sketch.
Et pour Litchi Hikari Club, c'est bel et bien une anecdote qu'on oubliera très vite. Au moins j'en ai profité pour parler du manga ^^'
Devinez lesquels sont de moi ! :D
7 Isanagi le 07/10/2012
heureusement que gintama revient côté anime, sinon côté film je partage ton point de vue sur evangelion, ça m'avait aussi violemment démonté la gueule visuellement, donc vivement la suite!
8 Kyoshi le 08/10/2012
"Vous faites des privates jokes dans le webzine maintenant ? "

Tiens, ça m'a surpris aussi.
En tout cas, quelques trucs à explorer cette saison. Déjà mieux que la précédente !
9 Dregaslowly & @Sûrement le 08/10/2012
Z'avez la forme, ça fait plaisir et rend cet automne un peu plus chaleureux.xd Le seul souci c'est que la pétillante humeur de vos articles et la sélection proposée rend le tout très tentant comme pour mieux me compliquer la tache. Cela en faisant bosser quelques unes de mes intuitions.. Notamment sur Robotics;Notes, Magi et Cyborg 009, je les verrais surement mais pas de suite-tout-suite. J'ai encore quelques animes en cours a terminer. Du coup j'ai tout loisir d'y réfléchir mais d'abord me suivre trois séries maxi en simultanés (Jojo's, Zetsuen no tempest + une autre a choisir) et ensuite les films, avant de voir si j'peux re-piocher du rab. <3

Votre selection presente du choix dans divers genres et c'est là qu'est l'enjeu pour moi: Comment assurer pour voir le meilleur possible tout en variant un maximum les plaisirs? (sachant que je ne materai pas 36000 séries non plus.)

x.~ Un bon menu présenté là. •L•''

La gniack! Continuez ! xD 8)
Btooom! Cet animé qui se la joue cool. Je n’attends rien d’extraordinaire mais cela devrait être plaisant à regarder. Le pilote est correct.

K : Comme le premier, cet animé se la joue cool mais en réalité il se la pète de trop. C’est confus, tape à l’œil et présomptueux. La relation entre les deux héros me rappelle déjà N°6 tant ceux-ci sont stéréotypés.
Je pense à une coquille vide… après 1 épisode.

Zetsuen no Tempest: c’est un shonen classique qui semble loucher vers un seinen sans vouloir choisir. Quelques éléments donnent envie de regarder d’autres épisodes pour ce faire une idée.

Shin Sekai Yori : reste très bon après 2 épisodes vus. Ayant peur d’être déçu par la suite, j’espère, néanmoins, énormément de celui-ci.

Certains autres animés semblent tentants.
11 Gonbawa le 29/10/2012
Le premier épisode de "Shin Sekai" s'ouvre sur la musique de la symphonie du nouveau monde de Dvorjak: le réalisateur sait jouer avec son public : c'est bon signe.
Pour moi, Shinsekai Yori est la révélation de cet automne, peut-être même de l'année : la réalisation est digne d'un film, la narration alambiquée rappelle Deno Coil ou Fantastic Children, les prises de vues et mouvements de caméras sont recherchés, l'ambiance est tendue et mystérieuse sans verser dans le glauque et sait se réserver quelques moments de détente (la rivière-miroir dans l'épisode 3) et tout ce petit monde, tiré d'un roman primé, est vivant et crédible. L'épisode 4 casse un peu l'ambiance en déversant un flot d'explications, levant pas mal de mystères et pour le moment on ne sait pas trop comment vont évoluer les personnages.
La version adulte de l'héroine principale fait parfois une remarque en voix-off ou donne une explication : on peut donc penser que tout ceci est raconté par l'héroine une fois adulte.
Le genre de remarque "si unetelle n'était pas née, d'innombrables vies auraient été épargnées", dite pendant une scène totalement innocente, rajoute du suspense même quand il n'y en a pas à l'écran et indique que la fin de l'histoire ne sera pas rose.
A noter que la fabuleuse bande-son, d'un compositeur quasi inconnu (mais qui ne le sera plus longtemps), apporte beaucoup à cette atmosphère étrange.
Je n'ai pour l'instant vu que 4 épisodeS, mais c'est très prometteur.
Que de lectures ! Bonne liste avec des descriptions qui tiennent la route. Dans celle-ci je ne peux parler que d'Evangelion, par contre je suis toujours à la recherche d'un anime du niveau de Death Note, je vais fouiner dans ton blog s'il y a de bonnes idées à ce sujet.

shin Sekai Yori – Les enfants du futur, belle idée… à voir

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