Les animes du printemps 2014 (1/2)

Habitués ou pas, le titre vous aura fait comprendre de quoi cet article va vous illuminer. Comme à chaque saison, et particulièrement le printemps qui est la rentrée la plus riche, les studios d’animation japonais nous abreuvent de nouveaux titres. À cette occasion, le staff d’AK choisit de vous présenter certains d’entre eux. Les vieux croulants qui prennent la poussière sur le site auront cependant noté une différence par rapport aux sessions précédentes : le 1/2 dans le titre. En effet, voilà la preuve d’une nouvelle fournée particulièrement hétéroclite et riche puisque ce sont pas moins de 33 nouveautés qui ont attiré notre attention ce coup-ci. Pour ne pas vous achever trop vite, on va donc prendre les choses calmement et ne vous en présenter qu’une partie dans un premier temps. On commence avec les séries sportives et les adaptations de shonen, celles qui tournent autour des jeux vidéos sans oublier les animes de gros robots. La suite arrivera normalement très vite.

Haikyu	Baby Steps	Ping-Pong
Soul Eater Not	Magi: Sinbad no Bouken	Jojo III: Stardust Crusaders
Fairy Tail	Ishûkan Friends	Mangaka-san
Yu-Gi-Oh V	Selector Infected WIXOSS	Majin Bone
Blade & Souls	No Game No Life	Knights of Sidonia
Broken Blade	M3 Sono Kuroki Hagane	Captain Earth
Vous trouverez une playlist de trailers en fin d’article

Haikyu!! – Jeanne et Serge, coup de foudre au match de volley-ball

Maintenant que vous me détestez pour vous avoir mis cette horrible chanson dans la tête, autant écouter mon laïus, ça vous la fera peut-être sortir de la caboche. Vous l’aurez deviné, Haikyu!! est une série sur le volley-ball. Pour notre plus grand plaisir, les studios d’animation nippons ont compris l’intérêt d’adapter à l’écran les séries sportives, toujours populaires. Mieux, ce sont des studios « prestigieux », en manque de liquidités qui s’y collent. Ainsi Production I.G. ne veut pas perdre la main après la saison 2 de Kuroko’s Basket et enchaîne directement sur le manga de Haruichi FURUDATE.

Shôyô, un ado de petite taille (enfin pas petit comme Peter Dinklage, petit par rapport à la moyenne des volleyeurs, foutu politiquement correct, holà je viens de dépasser la limite maximale autorisée des parenthèses, ça va vous sinon ?) décide malgré tout de se mettre au volley-ball quand il voit jouer un champion de ce sport, lui aussi de petite taille, surnommé « Small Giant », un nom qui claque. Sur-motivé devant sa performance, il arrive à convaincre cinq autres collégiens de former une équipe avec lui pour finalement voir ses rêves écrasés par un génie, le « King of Court » Tobio. Bien décidé à prendre sa revanche, Shôyô rejoint le lycée et son équipe de volley-ball qui accueille un autre première année… Tobio !

Les novices ne tomberont pas de leur chaise mais c’est un schéma pas forcément si habituel que ça, les rivalités collégiennes se poursuivent en général au lycée (cf Yowamushi Pedal par exemple) pour s’estomper seulement en équipe nationale. Ce sera donc intéressant de voir comment leur rivalité saura être le moteur de l’équipe, d’autant plus que je peux supposer que Tobio ignore jusqu’à l’existence de Shôyô.

Pour porter les aventures de ce duo infernal à l’écran, le studio a fait appel à Susumu MITSUNAKA au poste de réalisateur ; il a eu l’occasion de s’entraîner au genre en dirigeant un épisode sur la deuxième saison de OoFuri. La direction de l’animation sera pour Takahiro CHIBA (Seikimatsu Occult Gakuin) tandis que le chara-design est confié au très apprécié Takahiro KISHIDA. Il a pu exercer sur d’autres séries qui collectionnent les points d’exclamation dans leurs titres : Baccano! et Durarara!! Enfin, le scénario sera confié à Taku KISHIMOTO (Un drôle de père, Silver spoon). Bref, une équipe homogène derrière ce qui sera ma nouvelle gourmandise hebdomadaire.

La série sera disponible en simulcast chez Wakanim.

Baby Steps – Pas de bébé, pas de géant

Prince of Tennis, le retour de la vengeance ? Nullement ! Ici, nous  avons bien un futur animé de sport basé sur le tennis. Mais ne vous attendez pas à des coups spéciaux ou à des attaques démentielles dépassant le stade de la réalité (avec une météorite annihilant les dinosaures comme dans la version animée de Prince of Tennis). Non, Baby Steps est bien plus simple. Entrecoupé de développements dans la relation entre le héros et l’héroïne, le premier commence donc tout en bas de l’échelon dans le tennis. A partir de là, ne vous attendez pas à des surprises, sauf pour le réalisme pendant les matchs. Oui, le héros perd, et pas seulement une ou deux fois.

Nul besoin de présenter le studio Pierrot. Connu pour ses longues séries comme Naruto et One Piece, on peut s’attendre au meilleur comme au pire. Maintenant, la question est : avec Baby Steps qui est prévu pour 25 épisodes mais a déjà 29 volumes papier sortis au Japon, est-ce le début d’une nouvelle licence qui se rallongera suivant sa popularité ? Pour les seiyuus, l’héroïne sera doublée par Minato KOTOBOKI (Cure Diamond de Dokidoki ! Precure) et le héros sera doublé par Taishi MURATA qui n’a guère eut de grands rôles à l’heure actuelle.

Mon niveau d’attente ? Oh, du genre très intéressé. Il faut dire que récemment, les quelques séries de sport qui ont été adaptées sont de franches réussites. Hajime no Ippo et sa nouvelle saison ou Yowamushi Pedal sont de très bons exemples. Le style graphique utilisé pour Baby Steps n’est pas des plus glorieux, ni impressionnant. Pourtant, il se lit avec une telle facilité que je laisse une chance à l’animé pour faire ses preuves. La seule inquiétude reste sur le studio Pierrot mais sur 25 épisodes, on peut néanmoins espérer qu’il ne se loupe pas trop.

La série sera disponible en simulcast sur ADN.

Ping Pong – Ou Tennis de Table en bon françois

C’est en tout cas ce que nos profs d’EPS s’efforçaient de nous apprendre. Un sport qui m’a toujours laissé de marbre face aux vieux tricheurs qui déstabilisent l’adversaire avec un service tout bizarre. Mais je suis gaga des séries d’animation sportives et quand en plus la réalisation est annoncée par un dieu de mon Panthéon personnel, Masaaki YUASA (Kemonozume, Kaiba, The Tatami Galaxy), j’ai déjà enlevé mon slip. Mieux encore, il adapte pour l’occasion un manga de l’auteur d’Amer Béton, Taiyo MATSUMOTO, une association tellement parfaite qu’on se demande comment elle n’avait encore jamais eu lieu.

Cette série de tous les rêves s’intéressera à deux jeunes rivaux lycéens, comme de bien entendu. Le trailer simple nous fait entrevoir tout plein de promesses vu l’équipe réunie par le studio Tatsunoko. Un staff sans suprises puisqu’on retrouve les têtes habituelles qui ont déjà fait leurs gammes sur The Tatami Galaxy : le chara-designer Nobutake ITO et la directrice du son Eriko KIMURA. On voit avec plaisir que la série aura aussi le renfort d’un frenchy, Kevin AYMERIC à la direction artistique, qui a su donc rentrer dans la YUASA family depuis le court-métrage Kick-Heart ; c’est tout le mal qu’on pouvait lui souhaiter. Enfin, on accueille sous les applaudissements les « nouveaux » Shunsuke NAKAMURA en directeur de la photographie (Space Battleship 2199) et du compositeur kensuke USHIO.

Alors je ne vais pas essayer de le vendre comme le gros tent-pole commercial de ce printemps. Comme d’hab’, on sera trois pelés à la suivre (Wakanim fait de le militantisme en le distribuant) qui se raconteront les meilleurs moments tout en se moquant de la plèbe qui ne comprend pas comme les hipsters en puissance que nous sommes. Alors si toi aussi tu rêves de faire partie de la hype, mais version sélect’, le genre plus classique des séries sportives pourrait faire une excellente porte d’entrée.

La série sera disponible en simulcast chez Wakanim.

Soul Eater Not! – Not Sisterhood

En 2008, le studio Bones adaptait à l’écran l’œuvre de Atsushi OHKUBO, Soul Eater, un manga de baston fleuve qui mettait en avant dans un monde fantastique des binômes chargés de chasser les fantômes et les sorcières : chaque binôme était composé d’un manieur et d’une arme humanoïde qui pouvait évoluer en « Death Scythe » en avalant suffisamment d’âmes, d’où le titre. La licence de Kurokowa n’était pas terminée, le studio avait donc rapidement brodé une histoire alternative. Six ans plus tard,  OHKUBO en a terminé (dans une conclusion un peu précipitée mais c’est un autre débat) et on aurait pu supposer que Bones nous sortirait une nouvelle adaptation plus fidèle et complète à la FMA Brotherhood : je vous arrête tout de suite, ce n’est pas la cas ici. Que ceux qui le regrettent ne ruinent pas leurs mouchoirs, j’imagine qu’ils ont ça dans leurs cartons.

En attendant, il faudra faire avec l’adaptation du spin-off de Soul Eater, Soul Eater Not!, du même auteur. Et il porte bien son titre car autant les deux partagent le même univers et une partie des personnages (Death Kid, Soul et Maka y font des caméos), autant le genre y est résolument différent. Adieu la bagarre et bonjour la comédie scolaire avec un casting très majoritairement féminin (moe tout plein) qu’on a vue vingt milliards de fois. J’imagine que ça peut faire office de plaisir coupable et vu les chiffres des ventes, c’est commercialement pertinent. Malheureusement, je n’ai même pas réussi à lire le premier tome jusqu’au bout, secoué de sanglots et vouant aux gémonies les cieux tout en hurlant « Pourquoi ?! » avec le même volume que le héros de Braveheart dans la scène finale.

Bon ok, je trolle un peu (beaucoup) mais l’humour ne m’a pas arraché le moindre sourire et je me demande encore la raison d’aller coller ça dans un univers aussi original. Probablement en manque de liquidité, le studio a réuni un staff qui a déjà ses habitudes dans le genre. Le réalisateur et scénariste Masakazu HASHIMOTO a déjà porté cette double casquette dans Tari Tari. La musique sera composée par le duo Asami TACHIBANA et Yuuki HAYASHI dont on a déjà entendu le travail sur Robotics;Note. Enfin la direction de l’animation sera assurée par Satoshi KOIKE qui s’est fait remarquer avec Senhime Zesshou Symphogear (TV 1). Si on avait le moindre doute, cette équipe de choc rappelle que cette série ne s’adressera pas au même public que la première adaptation. *Soupir*

La série sera disponible en simulcast sur ADN.

Magi: Sinbad no Bôken – Magi Zero

La jeunesse de Sinbad, rien que ça ! Pour information, Sinbad, c’est ce personnage important et très intéressant du manga/anime Magi de Shinobu OHTAKA. Important car il sert plus ou moins de mentor aux héros, et car il s’agit également à peu de chose près du personnage le plus charismatique et puissant de l’œuvre. Mais intéressant également car loin d’être un « sensei » cool et volant au secours de ses cadets, il s’agit aussi d’un personnage manipulateur, fin politicien et qui a tendance (parfois volontairement) à « étouffer » les héros de l’œuvre par son charisme et son influence. Chose dont ils sont parfois conscients…

Bref, un personnage important et très nuancé, ce qui en fait l’un des plus intéressants de l’œuvre d’origine, et lui a garanti un spinoff de 70 page puis une sérialisation du manga racontant ses aventures de jeunesse dans le Weekly Shonen Sunday. Ce qui m’amène donc à parler de l’OAV adaptant ce manga, prévu ce printemps. En fait, si je vous abrutis d’infos sur le contexte, c’est qu’aucune information n’a filtré pour le moment sur le staff de la chose. Tout juste sait-on que les doubleurs seront les mêmes que ceux de l’anime Magi, parmi lesquels Daisuke ONA (Sinbad) ou encore Akira ISHIDA et Tomokazu SUGITA (la paire sacrée de Gintama).

Bref, aucune info, mais l’intérêt et la curiosité sont à coup sûr présents. Enfin, vu que l’OAV est prévu pour le 16 mai, cela laisse le temps. Et qui sait, si le succès est au rendez-vous, on aura peut-être droit à l’adaptation de la série complète…

Jojo’s Bizarre Adventures : Stardust Crusaders – ORA ORA ORA ORA ORA !!

Attendu comme le Messie par (un ?) des fans en délire sur AK, Stardust Crusaders est l’adaptation du 3e arc du manga du même nom d’Hirohiko ARAKI qui dure depuis 1987 (!). Célébré pour être l’un des shonens les plus célèbres par les connaisseurs, Stardust Crusaders est en plus souvent considéré comme un tournant dans l’histoire puisqu’y apparaît pour la première fois la mécanique des « Stands », des sortes de projections psychiques de leurs utilisateurs. Sans compter qu’il est aussi souvent vu comme sa meilleure partie. Autant dire que l’attente est difficile.

Lors des deux premières saisons, malgré un budget limité, le studio David avait réussi grâce à une excellente réalisation, un graphisme flashy et une équipe de doubleurs survitaminés à créer une adaptation remplie d’énergie, de passion et d’émotion, et on en attend pas moins pour cette partie. Du coup, le retour de Kenichi SUZUKI (Golgo 13, Level E) à la réalisation et de Yasuko KOBAYASHI (Death Note, Shingeki no Kyojin) à la composition augure plutôt du bon. Cette fois-ci, le character design est par contre confié à Masahiko KOMINO (Bleach, Hellsing Ultimate, Macross Frontier films), mais vu les visuels déjà présentés, il n’y a guère de craintes à se faire.

Du côté des doubleurs, il faudra compter avec le désormais incontournable Daisuke ONO dans le rôle de Jotaro, accompagné d’autres doubleurs moins connus comme Daisuke HIRAKAWA et Fuminori KOMATSU. Quant à Kenta MIYAKE qui avait doublé avec brio le génial Dio Brando dans la saison 1, il sera évidemment de retour. Dernier point, on ne sait toujours pas le nom du compositeur de l’OST de cette 3e partie. Mais vu la très forte relation qu’a toujours eu la licence avec la musique de façon générale, et vu que des noms tels qu’Hayato MATSUO et IWASAKI Taku s’étaient succédés lors de la première saison avec maestria, je ne m’inquiéterais guère pour celle-ci.

Pour faire court, attrapez le pop-corn, cette 3e saison commençant le 4 avril s’annonce sous les meilleurs auspices !

La série sera disponible en simulcast sur Crunchyroll.fr.

Fairy Tail (2014) – Le Retour de la Fée

Fairy Tail la belle ! Quel cri du cœur cela fut lors de l’annonce de la fin de l’animé il y a de cela tout juste un an ! Il faut dire qu’il se terminait en plein arc du tournoi de magie alors qu’il rattrapait dangereusement le manga. Heureusement, l’annonce d’une suite au manga fut un soulagement… Mais peut-être fut-ce trop rapide ? Une seule année, c’est environ cinquante chapitres. Bien que l’on connaisse la rapidité légendaire d’Hiro MASHIMA, n’est-ce pas un peu trop précipité ? Cela fleure bon la possibilité d’avoir quelques arcs fillers. Mais c’est toujours mieux que de couper en plein milieu comme pour Rave.

Quant au studio, seiyuus, directeur d’animation, compositeur, on prend les mêmes qu’avant et on recommence. Fairy Tail 2014 ne jouera pas sur la carte de la surprise.  Ainsi, les habituels noms comme A-1 Pictures pour la production, Aya HIRANO pour Lucy et Tetsuya KAHIHARA ne devraient guère réellement nous étonner. Est-ce pour jouer la carte de la sécurité ? Ou alors tout simplement car en un an, il n’y avait aucune autre raison que celle de laisser au manga prendre un peu d’avance.

Bien que je sois content du retour de Fairy Tail (tout en étant triste de l’arrêt de Toriko), j’avoue rester un peu sceptique par rapport à cette annonce. Une année est trop peu alors qu’en même temps Bleach, avec ses fillers interminables, n’est toujours pas de retour (sûrement en attente de la fin du manga). C’est pourquoi une question se pose : est-ce vraiment utile ? Qui nous dit que d’ici 13 ou 26 épisodes nous n’aurons pas droit à l’arrivée d’une saison de fillers ? Je reste réticent bien qu’étrangement, la qualité de la série semble s’être améliorée au vu des premières vidéos.

La série sera disponible en simulcast sur la nouvelle chaîne satellite J-One et en streaming deux semaines plus tard sur ADN.

Isshûkan Friends – Amis par intérim

Brains Base est dans la place cette saison, avec pas moins de trois séries. Voici la romantique, adaptée du manga éponyme de Matcha HAZUKI (4 volumes, en cours), qui va faire exploser votre taux de sucre dans le sang et vous donner un diabète de type 2 tellement c’est rose bonbon. D’un autre côté, nous n’avons pas souvent l’occasion de déguster de telles saveurs…

Nous voici donc dans un lycée lambda japonais, où les lycéens vivent leur vie fort palpitante. Yûki Hase, jeune garçon on ne peut plus normal, a remarqué que sa camarade de classe Kaori Fujimiya était toujours seule, et semblait n’avoir noué de liens amicaux avec personne. Intrigué, il cherche à se rapprocher d’elle et à comprendre sa situation. C’est alors qu’elle lui révèle que chaque lundi, elle oublie tout de ses amis. Malgré cela, Yûki est bien décidé à devenir un ami pour elle, quitte à devoir redevenir un inconnu chaque semaine…

Voilà Brains Base (Baccano !, Durarara !!) dans un registre plutôt inhabituel. Une romance avec une petite touche de drame, ce n’est pas souvent que nous y avons droit chez eux. Autant en profiter, d’autant plus que le studio a rassemblé une équipe loin d’être dégueulasse, avec en tête de liste le réalisateur, Tarô IWASAKI, qui a bossé sur du FMA, Dennou Coil ou Le Recueil des Faits Improbables de Ryoko Yakushiji. Pas un petit joueur. Au chara-design, nous aurons Eri YAMAZAKI, animatrice sur Kids on the Slope ou Chihayafuru, qui tente sa chance pou la première fois à ce poste. A la direction artistique, élément important au vue de la bande annonce, nous aurons Akira ITO, qui a bien souvent fait du bon travail (Baccano !,  Bodacious Space Pirate). Pas d’infos pour la musique, nous verrons bien le moment venu.

Un petit bonbon acidulé enrobé d’une pointe d’amertume, voilà qui est tentant. Moi qui m’accablait de la direction que prenait (et continue de prendre) le studio avec ces adaptations d’otome games, je suis contente de voir qu’ils peuvent encore nous offrir des séries rafraîchissantes, au pitch prometteur. Verdict d’ici peu de temps.

Mangaka-San to Assistant-San to – Hentai Bakuman

Non, désolé pour ceux qui pensaient que le titre inciterait à la débauche dans le monde des mangakas, ce n’est pas le cas. Non, ici, nous avons droit à une adaptation d’un manga comique et slice of life relatant les mésaventures d’un mangaka qui ne comprends pas les sentiments des personnages issus de son manga érotique. Pour corriger cela, il demande alors l’aide de sa jeune et jolie assistante, qui serait prête à tout pour l’épauler… Ou non !  Derrière ce manga se trouve HIROYUKI, déjà plus connu pour son œuvre nommée Doujin Work.

ZEXCS, le studio chargé d’animer tout ça, n’est pas forcément reconnu pour de grands noms dans le monde de l’animation. Néanmoins, dans les faits les plus récents, on peut leur attribuer Densetsu no Yuusha no Densetsu, que j’ai apprécié personnellement. Yoshitsugu MATSUOKA, quant à lui, fut connu récemment pour avoir été le doubleur de Kirito de Sword Art Online. Bref, bien que le studio ne soit pas aussi célèbre que d’autres et qu’il en est de même pour ses doubleurs, cela ne veut pas dire pour autant que nous aurons une daube.

La raison principale de mon absence de souci par rapport à cette animation ? Il s’agit d’une comédie slice-of-life. Sans atteindre les folies déjantées d’un Arakawa Under the Bridge ou Nichijou, le format de base est facile à apprécier. L’humour fait mouche. Ma seule question résidera dans le format utilisé : il n’y a que peu de chances que ce soit des épisodes de 20 minutes. Ainsi, si ce n’est guère trop long (à la façon d’un Tonari no Seki-Kun, pour citer un animé humoristique récent), il y a de fortes chances que Mangaka-San to Assistant-San to trouve son public. Il peut déjà compter sur moi.

La série sera disponible en simulcast sur Crunchyroll.fr.

Yu-Gi-Oh ! Arc-V – Le V, c’est le signe de la victoire !

Ou alors tout simplement le chiffre romain pour dire cinq car oui, c’est la cinquième allitération de la célèbre série de cartes ! Nul besoin d’expliquer à nouveau les règles, ça serait comme vous décrire ce qu’est un pokémon. Mais qu’est-ce qui change dans Yu-Gi-Oh ! Arc-V ? OH ! Dans Yu-Hi-Oh 5D’s, on avait des motos pour lancer des duels. Ici, notre héros grimpe sur des hippopotames roses qui volent. Chacun son style dira t-on, mais soyez sûrs que la recette ne risque pas de subir des modifications. Vous allez voir, le synopsis vaut de l’or : Préparez-vous, c’est l’heure du duel ! La raison qui pousse à cela ? Voir des sourires sur le visage des gens. On comprend pas trop ce qu’ils veulent dire mais tant pis.

Comme pour les précédentes saisons, ce sera le Studio Gallop qui se chargera de produire la série animée. Étant derrière la licence depuis ses débuts, ça n’a rien de surprenant. Quant au héros, Yuka Sasaki, il sera doublé par Kensho ONO. Ce nom ne vous dit rien ? Normal, il est assez jeune et a doublé Hakuryu Ren dans Magi ou alors Hyoga dans le futur film de Saint Seiya. Mais surtout, au Japon, il est celui qui a doublé Harry Potter (ou plutôt Daniel Radcliffe) dans la majorité de ses films. Ainsi, il a au final un sacré cursus malgré les apparences. Mais est-ce que cela sera vraiment suffisant pour retirer cette monotonie qui s’installe à chaque nouvelle saison ?

Car oui, Yu-Gi-Oh ! Arc-V ne va pas sortir des sentiers battus.  Comme un Pokémon, bien que contrairement à lui les héros changent entre chaque saison , Yu-Gi-Oh ! Arc-V ne voudra pas être original ! Malheureusement, depuis trois ans, je suis déjà passé à autre chose, d’aussi voire plus plaisant. Cardfight Vanguard ayant eu une annonce déclarant que la série aurait une sixième et une septième saison, il est bon de se demander si Yu-Gi-Oh ! Arc-V en animé a vraiment une possibilité de briller. Je dois avouer que malheureusement, je l’attends beaucoup moins que la quatrième saison de Cardfight Vanguard, et ce n’est pourtant pas faute d’essayer.

Selector Infected WIXOSS – Thriller Card, l’anime. Plus fort que Magic the Gathering

Les copains, sabrez le champagne. J.C. Staff (Shakugan no Shana, Golden Time, Ghost Hunt), ce fameux studio connu pour ne faire que des adaptations depuis des années, a décidé de se lancer dans une série ORIGINALE. Incroyable. J’en reviens toujours pas. La fin du monde était prévue cette année ou j’ai loupé un truc ?

Mais il ne faut pas trop en demander non plus. On reste dans des sentiers déjà fort empruntés avec un casting uniquement féminin. Et de la comédie. Quoi ? Il n’y a pas de comédie ? Dans un J.C Staff mettant en scène des filles ? Mon Dieu, la fin du monde est donc vraiment proche. Nous allons ainsi suivre un groupe de six filles, dans un Tokyo contemporain où un jeu de cartes fait fureur parmi les collégiens : WIXOSS. Parmi les joueurs, très peu connaissent l’existence d’une carte spéciale nommée LRIG, « la carte des jeunes filles ayant la volonté ». Seules quelques unes, renfermant en leur cœur l’espoir, le désir et l’avidité, sont capables d’entendre sa voix qui les pousse à s’affronter pour réaliser leur souhait. Elles prennent alors le nom de Selector. Et voilà tout. Je crois. Je ne suis pas vraiment sûre d’avoir tout compris au synopsis. On est mal partis.

Bien, donc première série originale depuis belle lurette pour J.C. Qui ont-ils appelé ? Des habitués sans doute, le studio semble avoir du mal à se débarrasser de ses mauvaises habitudes, comme le prouve ce chara-design moche, apparemment censé être moe, travail de Kyuta SAKAI (Hinamizawa le village maudit, Jinrui wa suitai shimashita), pourtant habitué aux œuvres de qualité. A la réalisation, ils ont trouvé quelqu’un qui en a sous la pédale en la personne de Takuya SATÔ, connu pour Steins;Gate, Shigofumi ou Niea7. Il sera aidé au scénario par Mari OKADA, qui commence à bien faire parler d’elle (Hanasaku Iroha, Fractale, Nagi no Asukara). Enfin, à la musique nous pourrons compter sur Maiko IUCHI, déjà entendue sur les séries de la franchise A Certain Magical Index/Scientific Railgun. Le staff est pas dégueulasse en fin de compte.

Y a-t-il une chance pour que J.C. Staff nous livre une bonne série ? Dernièrement, ils s’en sont plutôt bien sortis. Ils devraient donc être capables de créer la surprise, d’autant plus que la bande-annonce est plutôt alléchante. Ambiance sombre voir psychédélique, couleurs bigarrées, musique accrocheuse… Il n’y a bien que les personnages qui me laissent perplexe. Je leur laisse quelques épisodes pour me convaincre.

La série sera disponible en simulcast sur Crunchyroll.fr.

Majin Bone – Les osselets, c’est démodé

Depuis déjà quelques saisons, Bandai a décidé de se lancer dans l’adaptation en animation de ses jeux de cartes au Japon. Cela ayant commencé avec Aikatsu et  Love Live ! School Idol Project, il a décidé de continuer sur cette voie avec Majin Bone. Non, ne vous enfuyez pas, ce n’est pas encore avec de jeunes idol girls qui font de la chanson. Non, ici, on retourne aux vraies valeurs ! Celles où notre gaillard, grâce à une carte, se transforme en super-héros protégé par une épaisse armure recouvrant tout son corps. Ça ne va pas casser des briques mais on peut être sûr d’une chose : ça va casser des dents ! Gentiment par contre, c’est quand même une licence issue d’un jeu de cartes à collectionner pour enfants.

Une 3D qui ne fait pas forcément envie, la Toei derrière l’animation, cela n’attire pas vraiment quand on voit les trailers. Et pourtant, il y a quelques seiyuus qui méritent notre attention. Hiroyuki YOSHINO, connu pour son rôle d’Allejuiah dans Gundam 00 ou Hiroyuki YASUMOTO célèbre pour ses rôles d’homme « virils » (comme Elfman de Fairy Tail ou Aotabo de Nurarihyon no Mago). Mais la petite surprise qui va nous réconforter, c’est bien sûr un seul et unique nom : Yuusuke MURATA. L’auteur d’Eyeshield 21 mais aussi l’artiste du manga Onepunch-Man est celui qui a donné le chara-design aux différents personnages de Majin Bone.

Autant dire que l’on peut partir avec des a priori, et pas forcément des bons. Pourtant, j’ai envie de donner une chance à cette série, tout cela à cause de quelques noms qui me rassurent. Étant un grand fan de Onepunch-Man, appréciant grandement le style de MURATA, je veux y croire ! Mais voilà, y croire ne veut pas dire se bercer d’illusions. Je sais parfaitement qu’une nouvelle licence basée sur un jeu de cartes à collectionner ne signifie pas que ça sera une franche réussite. Mais après tout, si Cardfight Vanguard et Aikatsu ont réussi à percer, pourquoi ne pas espérer que Majin Bone y arrive ? En attendant une adaptation animée de Onepunch-Man (là aussi, il faut y croire très fort !).

Blade & Souls – Boobs & Boules

Derrière ce titre d’une qualité rare se trouve  un animé dont la qualité le sera surement tout autant. Ne nous faisons pas d’illusions : Blade & Souls est l’adaptation d’un MMO coréen. Et qui dit MMO coréen dit :  poitrines plantureuses, femmes peu habillées, et tout le tralala. Bon, c’est Ncsoft derrière le MMO, plus connu pour Guild Wars ou Lineage. Après, en terme d’histoire, il ne faudra pas se leurrer. Le scénario tiendra à tous les coups sur un timbre poste que l’on déposera dans un coin abandonné de notre esprit après la fin de la série. Est-ce là tout ce qui nous attends ou bien peut-on chercher à se rassurer ?

Pas vraiment quand on regarde le studio chargé d’animer tout ça. Gonzo le grand, Gonzo le terrible ! La première chose dont on sera sûrs grâce à Gonzo, c’est que les seins seront bien animés (Dragonaut alias Boobonaut en sait quelque chose). De là à ce qu’il y ait une censure ou non ? Il n’y a que peu de chances que l’on voit quelque chose pointer sous les vêtements (en quantité négligeable pour sûr) de nos héroïnes. Jin Valel, l’héroïne principale, ne sera néanmoins pas jouée par n’importe qui. Aoi YUKI a fait ses preuves depuis déjà pas mal de temps et a été reconnue pour son rôle d’Iris dans Pokemon Black & White, mais surtout pour Madoka Kaname dans Puella Magi Madoka Magica. De là à dire que ça va sauver la série, il ne faudrait pas non plus exagérer.

Blade & Souls, ça promet quoi ? Juste un animé popcorn, où on s’installe dans son lit en attendant que ça se passe. Il ne faut pas espérer un monstre d’animation, il ne faut pas espérer un colosse scénaristique, on pourra néanmoins apprécier la plastique des demoiselles, et ça, c’est toujours gagné à mes yeux. Je ne sais pas ce qui se prépare avec Blade & Souls mais bon, Queen’s Blade aussi n’était pas fameux lors de sa présentation. Au final, c’est devenu l’un des meilleurs animés ecchis de la dernière décennie. Il faut dire que l’absence de censure ne rendait le tout que plus appréciable.

La série sera disponible en simulcast sur Crunchyroll.fr.

No Game, no Life – Vis ma vie de gamer

Hikikomori ! Pour les adeptes des animés, ce mot n’est pas inconnu. De jeunes japonais qui s’enferment dans leurs chambres, 24 heures sur 24, vivant en reclus. Shiro (11 ans) et Sora (18 ans) sont sœur et frère. Leur particularité ? Pour eux, la vie ne se résume qu’aux jeux, qu’à un jeu, qu’au fait de jouer. Capables de jouer quatre personnages en même temps avec les pieds et les mains, ils ont l’impression de vivre dans un monde qui n’est pas le leur. Un jour, ils se retrouvent transportés par « God » dans un autre monde où tout est décidé par le jeu, même les frontières des pays ! C’est ainsi qu’ils vont devoir tout faire pour sauver la dernière ville humaine de ce monde.

Tiré d’un Light Novel en cours au Japon, No Game No Life a la particularité d’avoir pour auteur Yuu KAMIYA, de son vrai nom Thiago Furukawa Lucas, le premier auteur de manga provenant du Brésil a avoir réussi à percer au Japon. Le studio chargé de donner vie à ses personnages n’est pas n’importe lequel : Madhouse. On peut souffler un peu lorsqu’il s’agit de présenter les seiyuus du frère et de la sœur. Comme pour Mangaka-San mais surtout Sword Art Online (Kirito), Yoshitugu MATSUOKA sera derrière le frère. Quant à la sœur, Ai KAYANO sera celle qui lui prêtera sa voix. Elle fut récemment derrière la voix de Nana Hayashida de Golden Time (communément appelée Linda).

Pourquoi cette série m’intéresse t-elle ? Tout simplement car en quelques chapitres issus du manga, j’ai définitivement accroché. Sora comme Shiro sont définitivement des personnages qui peuvent marquer s’ils sont correctement doublés et animés. Le manga n’allant guère loin malheureusement, il est difficile de savoir si le scénario se développera correctement ou non. Un monde fait de fantasy, avec des elfes, des dieux, des élémentaires et tout le reste ! Comment ne pas s’y intéresser ? J’espère seulement ne pas aller au-delà d’une cruelle désillusion par rapport à cet animé, cela serait vraiment dommage sachant qu’il a tout pour me plaire.

La série sera disponible en simulcast sur ADN.

Knights of Sidonia – Ah, de la Javel pour mes yeux

Je vais faire mon coming-out : je suis pas un fan inconditionnel de Tsutomu NIHEI (Blame). Je n’arrive même pas à dire pourquoi. Je ne suis pas réfractaire aux dessins qui sortent de la norme et ses univers sont de la matière même dont sont fait mes rêves. Pourtant… meh. Il n’empêche qu’à chaque fois, j’espère tomber sur un de ses travaux qui me fera enfin changer d’avis. Je ne suis pas certain que Kinghts of Sidonia sera mon épiphanie (c’est de saison cependant). Le trailer a laissé voir des CGI atroces que n’aurait pas reniées Gonzo à ses débuts.

Une fois encore le synopsis est tentant. L’humanité a manqué de disparaître, écrasée par une race alien avec laquelle la Terre n’a jamais réussie à communiquer. Le système solaire est anéanti et les enfants de Lucy n’ont survécu qu’en se réfugiant dans des vaisseaux spatiaux géants. A bord de l’un d’eux, le Sidonia, une poignée de jeunes pilotes de boîtes de conserves géantes continuent de se battre pour leurs vies face à ses envahisseurs silencieux. Un point de départ peu original mais toujours pleins de promesses, quitte à recopier à droite et à gauche les bonnes idées. Mais bon sang ce trailer… (Oui, deux fois, mais j’en fait encore des cauchemars la nuit.)

L’équipe réunie n’envoie pas qu’en partie du bois ; moitié bois de cagettes, moitié châtaignier (je suis le roi de la métaphore, et depuis le début je prends soin de vous en expliquant mes blagues pas drôles, je suis un hôte impeccable). Kobun SHIZUNO a réalisé quelques films sur Conan (le détective, pas Scharwzy) et travaillera aux côtés du producteur Hiroyuki SESHITA. Le chara-designer Yuki MORIYAMA est animateur à la base. En revanche, la CGI est confiée à quelqu’un qui est habitué à ce travail chez Ghibli, Mitsunori KATAAMA, qui pourra faire parler son expérience (même si le trailer…). Enfin, le point le plus réjouissant est l’annonce du scénariste qui portera à l’écran le manga de NIHEI : Sadayuki MURAI, qui aura appris en bossant aux côtés de feu Satoshi KON sur Millenium Actress et Perfect Blue. Bref, il y a peut-être quelque chose à sauver en « regardant » la série en audio-description.

Broken Blade – Try again

Après 6 films de qualité qui adaptaient les 10 premiers tomes du manga (et les seuls sortis en France), l’annonce de cette nouvelle production de Broken Blade avait fait courir pas mal de rumeurs, ne serait-ce qu’à cause de la qualité du manga original de YOSHINAGA Yunosuke. Problème, l’enthousiasme retomba quelque peu lorsque la nouvelle fut rendue officielle : la série ne sera qu’un reboot des films et non la suite de ceux-ci. On peut tout de même espérer selon les dires de Xebec et de prod IG que l’animation de quelques (bonnes) scènes, qui étaient passées à la trappe lors du précédent portage, sera revue à la hausse, ainsi qu’un nouvel opening et un nouvel ending par Sayaka SASAKI et Aira YUKI. Ce qui, pour ceux qui avaient vu les films, n’est pas une si bonne nouvelle que ça vu la qualité des précédents.

Pour le reste, on peut retrouver l’ensemble du casting et du staff des films à l’œuvre sur cette nouvelle série (ce qui inclut Tetsuro AMINO (Minami-ke, Macross 7) à la réalisation) et le trailer paru pour le moment n’indique aucun changement de graphisme particulier. Au final rien de vraiment neuf au sujet de tout ça, du moins si l’on fait abstraction de la promesse d’un OAV spinoff adaptant un projet secret de l’auteur racontant la création du fameux mecha Delphing… J’espère simplement que cela entraînera un regain d’intérêt pour ce qui est un excellent manga, et qui sait, à terme, la reprise de son édition en France…

M3 Sono Kuroki Hagane – Strange Journey

Annoncé à la dernière minute pour une saison de printemps déjà correctement fournie, M3 Sono Kuroki Hagane pourrait être un gag s’il ne se la jouait pas aussi sérieux dans ses ambitions.

En effet, à quelques jours du début de la saison est annoncée via un site teaser une collaboration des plus improbables entre le mecha-designer Shôji KAWAMORI (Macross, Nobunaga The Fool), la scénariste Mari OKADA (AnoHana, Nagi no Asakura) et le réalisateur Junichi SATÔ, pour une nouvelle série de SF-gros robots. Si KAWAMORI et OKADA ont déjà travaillé de concert (sic) pour produire le malodorant AKB0048, la présence du vénérable Junichi SATÔ, surtout connu pour des séries tranches-de-vie bucoliques (Aria, Tamayura) et du magical-girl (Sailor Moon, Princess Tutu, Doremi) n’a rien d’évident et semble même incongrue.

Plus d’infos ont filtré et nous donnent à voir une série tout à fait dans le ton des productions Satelight. Dans un futur proche, Tokyo est engloutie par une masse sombre détruit qui tout ce qu’elle touche. A l’intérieur de cette « Avidya zone » des créatures étranges prennent la forme du désespoir des gens. Huit gamins vont être envoyés dans la Zone pour y découvrir son secret et, sans doute, sauver le monde. On aura donc une bande d’ados en guise de héros et probablement du mécha en CG. Si un tel pitch bien exécuté peut nous rapprocher d’un Eva-like moderne, venant du studio ayant produit l’adaptation de Muv-luv ou encore Symphogear, on reste assez prudents. Réponse le mois prochain, la diffusion étant prévue pour la fin avril.

Captain Earth – Captaaaaaain Planeeeeeet

En 35 après Gundam, tout l’archipel est occupé par les grobotos en 3D. Tout ? Non ! Car un studio d’irréductibles animateurs résistent et toujours à l’envahisseur avec une animation toute en 2D. Mais la vie n’est pas facile pour le studio retranché Bones. Car au -delà de la réalisation technique, on peut légitimement se demander si l’équipe derrière Star Driver (le réalisateur Takuya IGARASHI et le scénariste Yoji ENOKIDO) saura offrir un divertissement qu’il ne faudra pas omettre pour garder sa foi en l’humanité.

Si j’arrête de troller deux minutes, les premières images et le pitch de départ annoncé, plutôt classiques, ne permettent pas de crier au loup. Daichi Manatsu, un jeune lycéen, voit un drôle d’arc-en-ciel et se rappelle (pas plus con qu’une madeleine comme moyen mnémotechnique) son enfance, la mort de son père et sa rencontre avec deux étranges enfants. Il se rend alors sur une île du Sud, Tanegashima, également base de lancement spatial, où il va trouver un robot géant (le hasard fait bien les choses) appelé le Earth Engine et avec lequel il va devoir combattre une invasion extra-terrestre. Pas de quoi se relever la nuit donc mais avec ENOKIDO on sait qu’on va prendre rapidement des chemins détournés. A voir si on sera plus proche de Melody of Oblivion (c’est toute une batterie de cuisine que le monsieur traîne derrière lui) ou d’Utena, ce qui explique pourquoi on est en droit d’attendre beaucoup de lui.

Pour le reste du casting, c’est assez expérimenté entre Koji ETO et Masaru YANAKA (Fate/Zero et Psycho-pass) à la direction artistique et Satoshi ISHINO (No 6) qui portera la double casquette de directeur de l’animation et de chara-designer. Côté mecha-design, ils ne seront pas trop de trois pour s’en occuper : l’éternel Shinji ARAMAKI, Takeshi TAKAKURA (Macross Frontier) et Takeyuki YANASE. Enfin, la musique sera composée par Satoru KOUSAKI (les -monogatari). J’ai envie de fuir au plus loin mais j’ai envie d’y croire aussi. De toute façon, le genre est tellement déserté aujourd’hui qu’il faut de toute façon essayer de se raccrocher aux quelques dernières branches qu’ils restent. De plus, si Captain Earth a le potentiel de devenir un épouvantail, ça peut tout aussi bien se révéler être un divertissement qui marquera les spectateurs. A tout le moins, on n’aura pas une série d’animation moyenne. Faîtes pas les cons s’il vous plaît !

La série sera disponible en simulcast sur Crunchyroll.fr.

 

Ont participé à la rédaction de ce dossier : Afloplouf, Deluxe Fan, Rydiss, ShiroiRyu et Zankaze

Une liste plus exhaustive est disponible ici.