Les yeux dans les étoiles, le cœur dans la nuit.

» Critique de l'anime Darker than BLACK par GTZ le
08 Septembre 2018
Darker than BLACK - Screenshot #1

Vous voulez voir de la bonne SF, la série Heroes vous a déçu, Lost vous a plu dans ses débuts, cette série est pour vous.

Tout cela sur un fond étoilé, nous suivons Heï, jeune homme à l'age indéterminé tout comme sa personnalité, le parfait espion. Il est un contractant. L'est-il vraiment ? Mettons ça de coté.

Dans ce monde, où la nuit est artificiel, sont né des mutants, voilà la dernière référence que je voulais vous balancer, la série X Men, la vieille animé. On les appelle des contractants.

Contractant, car il contracte une manie, un tic, un toc, une compensation plus ou moins contraignante. Faible, ou fort prix, à payer, pour pouvoir manipuler des pouvoirs digne de personnages de Comics.

On les dit sans âmes, on les dit sans sentiments, on les dits outils. En somme, ce ne sont pas des humains.

Le monde continue à tourner. Un petit rouage à changer, mais tous les cercles poursuivent leur révolution.

Nous suivons alors Heï, vivant entre les deux mondes, fuyant ou cherchant, survivant, travaillant. Pour qui ? Pour quoi ? Tout cela est mystère, intrigue et complot.

Là le récit nous prend, joliment fait, musicalement enchantant, pour être polis, en gros de la tuerie. Des couples d'épisodes nous suivons, enquêtes, découvertes, vie quotidienne, rire d'un instant, silences fréquents, grands moments d'actions, rares mais intenses, et un sur plein d'émotion, concentré et freiné. Comme Heï, froideur de l'assassin, froideur de l'agent.

C'est un contractant.

Vingt six épisodes, une histoire finalement peu dessinée, artificiellement cachée, mais des humains, entre humains, un monde qui finalement n'a pas changé.

Une voûte d'étoiles factices, qui ne rappelle d'autant plus ce qu'était la Voie Lactée.

Holy Shit que de poésie, je pisse dans des violons là, mais BK 201 est à prendre ainsi. De l'émotion couchée sur l'image, une histoire qui se ressent plus qu'elle se voit.

Un nom de code à peine dissimulé.

Sur cette critique la deuxième saison est considéré comme inexistante.

Verdict :9/10
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A propos de l'auteur

GTZ, inscrit depuis le 09/06/2010.
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