Critique de l'anime Suzuka

Suzuka pouvait se vanter d'offrir une bonne histoire. Un campagnard qui débarque à la capitale et qui tombe amoureux du modèle parfait, n'importe quel chimpanzé aurait pu développer ce matériau en bonne et due forme. Et justement, la forme, c'est le problème de cet animé.

Misère de budget ? Étonnant vu le succès du manga papier. Enfin bon, quelle qu'en soit la raison, la qualité graphique est mi-sé-rable. Le design général est catastrophique, l'animation voir même les dessins sont ratés, y'a même des problèmes de coordination doubleurs/image.
Ai-je besoin de vous parler du héros ? De sa dulcinée ? Entre l'idiot total qui vous fera honte de regarder un épisode ( on croirait voir un alter ego de Naruto dans le thème du shôjô ) et qui est affreusement mal doublé (oui, même les japonais savent rater un doublage), la fille qui est bien doublée ( mais qui ne parle jamais... ) et qui adoptera plusieurs comportements soudains et totalement incohérents, La petite timide qui vient compléter le triangle amoureux est elle aussi aussi intéressante qu'une carotte, débarquée de nulle part et comme sa rivale, adoptera des comportements soudains et incohérents.
Le scénario est vraiment le point le plus noir de ce dessin animé. C'est lent. C'est inerte. Puis un coup de dynamite. Puis c'est lent. Pour ce qui est de la suite, je ne la connais pas, vous irez souffrir à ma place si vous en avez le coeur.

Athlétisme/Comédie( ?? )/Romance... Si j'avais une balise strike, il ne resterai que "Romance". Et inutile de vous dire que cet anime n'est pas drôle, mais alors pas du tout ! Je me souviens même m'être payé de bonnes tranches de rire en lisant Monster après avoir vu Suzuka. Où peut-être est-ce mon imagination...