Critique de l'anime Suzuka

Un pur shojo. Un bon shojo.

Dont l’optimiste et rafraichissante morale émerge après 26 épisodes de bouleversements sentimentaux assidus non sans laisser un arrière-goût de scepticisme et de WTF, à savoir : même si la fille a 1000 qualités de plus que vous, même si elle dit qu’elle vous déteste, même si elle vous gifle, même si elle vous a déjà filé un râteau, même si elle vous ignore, même si elle en aime un autre, même si elle vous traite d’idiot irresponsable à tout va, même si elle ne rate pas une occasion de vous faire déprimer, vous DEVEZ tentez votre chance encore et encore, car au fond, elle vous aime, et ne veut que votre bonheur.

Genre.

Tous mes compliments au héros donc. C’est indéniable qu’il est un peu gamin, simpliste, irresponsable, et ne percute pas au débotté ; mais franchement, pour s’accrocher pareillement à la fille qu’on aime, à continuer encore et encore quitte à vivre dans la honte, je dis bravo. Si j’étais capable de faire comme lui…

Bref. Je ne m’éterniserais pas sur cette critique : un très bon OST, des génériques sympathiques, des personnages bien développés et non stéréotypés, un certain réalisme, pas de harem ou ecchi inutiles, un chara-design simple et agréable, un scénario original autour du sport et des jeunes en émoi.

Le reproche que je ferais viendrait sans doute du dénouement, que j’ai trouvé un peu brut : le problème se résout d’un coup d’un seul, pouf, alors que cela faisait des mois que le mec suait eau et sang pour avoir ce qu’il veut. Mais là j’exagère, c’est une impression personnelle, la fin est en réalité justifiée, tout comme le caractère froid de l’héroïne qui avait juste besoin d’un choc révélateur, un petit stimulus.

Je recommande donc vivement aux amateurs de cœurs.