Anime-Kun - Webzine anime, manga et base de données

Les animes de l’automne 2014

Publié le 29/09/2014 par dans Anime - 21 commentaires

Septembre est le mois de la déprime. Le soleil se cache de plus en plus cette petite enflure. On redécouvre la pluie et le froid alors que tout le monde se met à cacher ses mollets. Fort heureusement c’est aussi la saison pour échanger ce bronzage vulgaire pour un teint d’albâtre plus en adéquation avec vos racines nobles. Pour vous accompagner dans cette tâche et vos soirées qui bientôt commenceront dès le goûter, tour d’horizon de quelques unes des nouveautés de l’animation japonaise qui débarquent pour la saison.

World Trigger Seven Deadly Sins Fate/Stay Night: UBW
Inô Battle Lord Marksman and Vanadis Grisaia no Kajitsu
Akatsuki no Yona Kiseiju Garo: Honô no Kokuin
Shingeki no Bahamut: Genesis Sanzoku no Musume Ronja Shirobako
Gundam: G no Reconguista Psycho-Pass (TV 2) Shigatsu wa Kimi no Uso
Amagi Brillant Park Hybrid Child Expelled from Paradise
Vous trouverez une playlist de trailers en fin d’article

World Trigger — Et on se plaignait des Saiyans

world_triggerLe prestigieux studio Toei, déjà en charge de l’adaptation de One Piece, n’est décidément pas rassasié et s’attaque à nouveau au passage à l’écran d’un titre du fameux magazine de prépublication Weekly Shonen Jump (One Piece, Bleach, Naruto et tout un tas d’autres). Série de baston matinée de SF, l’histoire se passe dans la ville fictive de Mikado envahie par une race extraterrestre, les Neighbors, qui ont débarqué via une porte trans-dimensionnelle. Insensibles aux armes humaines, c’est une organisation qui débarque de nulle part, le Border, qui assure la défense de la ville. Quatre ans après le début de l’invasion, on suit les aventures de deux Borders adolescents : Mikumo Osamu et Kuga Yûma, un Neighbor humanoïde.

Le manga débarquera en même temps que la série d’animation en France chez Kazé. Je n’ai donc pas lu les premiers chapitres de World Trigger mais le synopsis laisse entrevoir un démarrage plutôt classique avec un monstre de la semaine par épisode. Il faudra voir si l’emballage technique saura nous accrocher suffisamment jusqu’à ce qu’on en apprenne inévitablement plus sur les motivations des Neighbors et surtout des Borders à coups de révélations fracassantes.

Pour adapter le manga de Daisuke ASHIHARA, Toei fait appel à Mitsuru HONGO (Crayon Shin-chan), au scénariste Hiroyuki YOSHINO (Accel World et Magi pour citer ses travaux les plus récents) et au compositeur éternel Kenji Kawai (les films Ghost in the Shell). C’est Toshihisa KAIYA qui sera en charge du chara-design et de la direction de l’animation. Vu son récent travail sur Haikyu!! je l’attends au tournant. Les trailers malheureusement ne montrent pas grand-chose à part un montage psychédélique avec des planches du manga (une belle idée de merde) mais avec le staff réuni j’aime à croire en un divertissement solide.

Afloplouf

Seven Deadly Sins — C’est pas du luxe d’avoir un animé

Nanatsu_no_Taizai_Anime_PosterAvec un tel nom, ne nous faisons pas d’illusions, on pourrait tout de suite penser à une adaptation animé d’un manga érotique, d’horreur ou lié à la religion. La réponse sera alors : Non, non et non. Ici, nous avons un manga d’aventure sous fond comique mais aussi de héros nekketsu. Ça fleure bon la démesure et la surpuissance, surtout lorsque l’on sait que son auteur Nabaka SUZUKI, est connu pour  son œuvre Kongoh Bancho, qui elle aussi, allait pas mal lorgner sur l’exagération de la puissance de ses protagonistes.  Seven Deadly Sins est édité chez Pika et Kongoh Bancho par Kana dans dans nos contrées.

Elizabeth, une jeune princesse déchue, recherche l’aide des Seven Deadly Sins, un groupuscule d’anciens Chevaliers Sacrés qui ont décidé de trahir le royaume de Britannia, il y a dix ans de cela. Affaiblie, elle finira par atterrir dans une taverne, le Boar Hat où son propriétaire, Méliodas, se révélera bien vite être l’ancien chef des Seven Deadly Sins : le Dragon de la Colère. Accompagnés de Hawk, un cochon parlant, ils se mettront alors en quête de trouver les autres membres des Seven Deadly Sins pour reformer cette organisation et ainsi sauver le royaume de Britannia. Synopsis qui se veut assez classique mais voilà, Nanatsu a son humour et son style si particulier pour se rendre différent d’un shônen lambda.

Et son adaptation animée dans tout ça ? A-I production n’est pas un néophyte dans l’animation, c’est pourquoi de ce côté, il ne devrait pas y avoir trop de craintes.  Chez les seiyuus, autant Yuuki KAJI (Haruyuki Arita dans Accel World)  pour Méliodas a une bonne expérience dans le domaine, autant Sora AMAMIYA n’a que son rôle d’Akame dans Akame Ga Kill à faire valoir pour Elizabeth. Heureusement pour nous, Méliodas étant le héros, il n’y aura pas lieu de trop s’inquiéter par rapport au temps de parole sur écran. En parlant de représenter le manga sur écran, on peut alors faire confiance à Tensai OKAMURA, connu  pour être le réalisateur derrière Darker Than Black et la version animée de Médabots. D’ailleurs, Keigo SASAKI, le chara designer a déjà travaillé avec lui sur l’adaptation à l’écran de Blue Exorcist tandis qu’il en est de même pour Hiroyuki SAWANO qui a œuvré sur Kill la Kill récemment.

Seven Deadly Sins fût une bonne surprise. Au départ, je ne connaissais à peine ce manga mais il me motiva alors pour lire Kongoh Bancho, chose que je ne regrette guère. Appréciant les adaptations animées du studio A-I production,  je ne me fais alors aucun souci par rapport à celle de Nanatsu no Sekai. Bien sûr, je ne m’attends pas à avoir une qualité d’animation démentielle, capable de rivaliser avec les plus grosses productions du monde de l’animation  mais au moins de quoi passer un agréable moment.

ShiroiRyu

Fate Stay Night Unlimited Blade Works (2014) — Return of the Kingate

fsn_ufotable_animeIl y des moments dans la vie, où vous pouvez d’un coup sentir pendant un instant que l’univers vous fait un signe. La communauté des Nasuversiens, Type-Moonistes et autres amateurs de Kinoko Nasu, cette sous-catégorie de gens bizarres qui lisent des VN, discutent de « Noble Phantasms » et surveillent de près le studio Ufotable depuis Kara no Kyoukai en sait bien quelque chose.

En effet, après son adaptation épique des romans Fate Zero en 2011, la question sur toutes les lèvres était de savoir si Ufotable allait s’arrêter là. Parce qu’adapter un prologue, c’est bien, mais adapter une nouvelle fois les 3 scénars d’un VN génial qui n’a jusque là pas été tout à fait bien servi de ce point de vue, ce serait quand même mieux.

L’annonce d’une nouvelle adaptation prochaine des scénarios Unlimited Blade Works et d’Heaven’s Feel, respectivement sous format de série TV et d’OAV’s vint finalement répondre aux interrogations. Nous en sommes donc ici et la question est de savoir pourquoi, seulement 4 ans après le 1er film Unlimited Blade Works, la bave me vient aux lèvres à l’idée de cette nouvelle mouture.

Après tout, ce n’est pas comme si Ufotable avait déjà montré avec ses œuvres précédentes qu’un certain standing en terme d’animation et de graphisme était attendu, n’est-ce pas ? Ou encore que le réalisateur du projet, TAKAHIRO Miura avait déjà travaillé sur celui-ci, ce qui allait assurer une continuité, pas vrai ? Ou même que tous les géniaux doubleurs d’origine des personnages seraient de retour ?

Non bien sûr. Strictement aucun rapport. Ce qui est sûr, par contre, c’est qu’à côté d’un film certes épique qui s’attachait plutôt aux combats d’un scénario qui en compte certes des nombreux et des beaux, le format TV va enfin permettre de se poser un peu. Pour les puristes, cela signifie avec un peu de chance l’apparition de nombreuses scènes chères à leur cœur que le format réduit du film avait dû tronçonner sauvagement au montage. Fate Stay Night a une ambiance et des personnages très différents de fate Zero, mais pour ceux qui n’ont vu que ce dernier, cette nouvelle version du meilleur scénario du VN d’origine [/polémique] a aussi tout pour séduire attendant la conclusion des intrigues de fate Zero avec l’adaptation à venir d’Heaven’s Feel.

Cependant, ce n’est pas tout. Une chose à savoir : quand on parle d’une production de Type Moon ou de son adaptation, c’est que la musique est d’une importance capitale. KAWAI Kenji l’a montré, Yuki KAIJURA l’a prouvé, et on s’attendait vu son partenariat avec Ufotable et sa prestation sur KnK et F/Z à la revoir de nouveau. Dommage, elle n’est (avec Kalafina) qu’au générique. C’est là que je commencerais à soupirer si son remplaçant n’était pas annoncé comme Hideyuki FUKASAWA. Un monsieur que je ne connais que pour une seule chose : sa bande-son divine sur la série Bakumatsu Kikansetsu Irohanihoheto.

My Body is made of swords Ready.

Zankaze

La série sera disponible en simulcast sur Wakanim.

When Supernatural Battles Became Commonplace — A-t-on encore la trique ?

ino-battle-wa-nichijo-kei-no-naka-de-4879-15On ne présente plus Trigger, ce jeune studio fondé par des anciens de la Gainax. Le CV que traînent ces gens-là et l’art qu’ils ont d’entretenir la hype autour de leur production entraînent nécessairement une certaine attente. Cependant, après un Kill la Kill frais et explosif mais pas sans défauts, Trigger se doit encore de faire ses preuves auprès d’un bon nombre d’amateurs d’animation. Comment alors ne pas être déçu de l’annonce que leur prochaine série serait une adaptation de light novel ?

When Supernatural Battles Became Commonplace (ou Inô Battle en VO) raconte l’histoire des membres du club de littérature, qui se sont retrouvés un jour dotés de super-pouvoirs tels que créer des flammes ou stopper le temps. Cependant, depuis qu’ils ont reçu ces étranges capacités, rien n’a changé dans leur vie de tous les jours. Alors qu’ils s’attendaient à être plongé dans une histoire de fantasy, six mois plus tard rien ne s’est passé.

Un œil jeté au trailer et on confirme que la série combine un chara-design moe des plus génériques avec une histoire vue et revue d’adolescents lycéens avec des super-pouvoirs. On aurait été en droit d’attendre légèrement mieux du studio qui devait sauver l’animation. Pour cette production qui n’inspire guère confiance, IMAISHI passe la main au second co-fondateur et président de Trigger, Masahiko OTSUKA (Tengen Toppa Gurren Lagann, FLCL), qui chapeautera le tout en tant que réalisateur en chef et qui s’occupera de la composition de la série. OTSUKA mis à part, peu d’autres noms à noter, le réalisateur Takahashi MASANORI (storyboard et directeur de séquences sur Strike Witches, le film) étant nouveau à ce poste.

La raison d’être de cette série est certes probablement alimentaire, le studio ayant besoin à la fois de fonds, de temps, et de former du staff dont il semblait manquer sur Kill la Kill. Mais en attendant, ceux qui attendent encore les héritiers de l’esprit Gainax marinent dans leur jus et se demandent que faire d’un anime qui s’annonce standardisé au possible. Puisse-t-on être finalement surpris.

Down

La série sera disponible en simulcast sur Crunchyroll.

Lord Marksman and Vanadis — Tu seras mien

madanUne nouvelle adaptation d’un light novel ? Check ! L’héroïne est une belle et plantureuse demoiselle ? Check ! Semble t-elle un peu dominatrice et supérieure par rapport à notre héros ? C’est fait aussi !  Le synopsis de départ de Lord Marksman and Vanadis (Madan no Ô to Vanadis en VO) est tout ce qu’il y a de plus classique : notre héros surnommé « Tigre » Vorn est capturé par les troupes « d’Ellen » Viltaria, une Vanadis. Les Vanadis sont sept armes offertes  par le dragon à sept personnes qui régneront sur sept provinces.  Un style de dessin assez générique pour le manga, un synopsis rien de transcendant pour le light novel, voyons voir si au moins, les prémices de la version animée peuvent nous rassurer.

Le studio qui s’occupe de cette version animée ? Satelight, studio qui s’est chargé de la première adaptation animée de Fairy Tail, y a pire ! Mais y a mieux aussi. Haruka TOMATSU en tant que seiyuu d’Ellen est une bonne nouvelle  vue son palmarès comme Morgiana de Magi ou Asuka de Sword Art Online. Quant à Kaito ISHIKAWA, seiyuu de Tiger, nous avons là un presque anonyme bien qu’il ait doublé Mitsuo dans Golden Time. Comment réussir à nous dire qu’il y ait quelque chose à sauver dans cette adaptation ? Peut-être par son directeur d’animation ? Tatsuo SATO était derrière Bodacious Space Pirates qui avait été une belle surprise à l’époque. Pour la musique, Masaru YOKOYAMA sera présent, connu pour ses  compositions pour les différentes saisons de Queen’s Blade et Arakawa Under the Bridge, comme quoi, on peut changer facilement de registre. Au chara design, il s’agit d’un néophyte dans ce domaine : Yousuke KABASHIMA, plus habitué à l’animation, que ça soit dans Heartcatch Precure ou le film Pokémon basé sur Zoroark.

Alors ? On lui laisse une chance ? Oui. Car même si tout semble assez générique dans Lord Marksman and VanadisM, ce n’est pas mauvais, c’est juste moyen. Ainsi, tout dépendra de la mise en scène que nous proposera l’adaptation animée. Le manga contient quelques séquences ecchi avec des plans sur les poitrines (toujours généreuses) des personnages féminins mais voilà, à part cela, il fait passer le temps. Peut-être est-ce ce qui nous attends avec la série ? Sans être impatient envers cette série, je peux tout simplement me dire que je passerai un bon moment grâce à la présence de quelques dragons, c’est toujours ça. Ne boudons pas notre plaisir.

ShiroiRyu

La série sera disponible en simulcast sur Crunchyroll.

Grisaia no Kajitsu — Fruit mûr ou fruit pourri ?

775184-griselda_largePas moins de quatre adaptations de visual novel arrivent sur les écrans japonais cet Automne, et parmi elles, Grisaia no Kajitsu (Le Fruit de la Grisaia), titre récent ayant connu un franc succès dans le petit monde des amateurs d’eroge (japonais comme anglais, puisqu’il bénéficie d’une traduction). On y suit Yuuji, jeune homme au passé sombre et mystérieux ne souhaitant rien d’autre qu’enfin vivre une vie de lycéen normale. Pour cela il intègre l’académie Mihama, lycée spécialisé dans l’accueil d’élèves aux circonstances particulières et qui ne compte pour l’instant que cinq étudiantes. L’histoire nous montre comment l’arrivée de Yuuji dans ce petit cercle va influencer leur routine et réveiller les fantômes du passé.

Pas forcément très alléchant, n’est-ce pas ? Le jeu ne cache à aucun moment ses clichés d’eroge où chacune des héroïnes traîne un lourd passé, où le protagoniste peut être un militaire sur-entraîné tout en étant en âge d’aller au lycée, et où il est le seul mec au milieu d’une bande de lycéennes. Pourtant il se révèle être assez bon, pour sa première moitié hilarante et sa seconde émotionnellement poignante. Ce qui ne signifie pas que l’animé le sera, bien évidemment. La simple vue du trailer et son panty-shot des plus vulgaires révèle déjà l’état d’esprit avec lequel le staff aborde son travail. Cela peut paraître paradoxal de parler de vulgarité pour une adaptation d’eroge, surtout vu la quantité d’humour salace que contient celui-ci, mais l’état d’esprit transmis ne met pas en confiance, alors qu’adapter correctement une histoire aussi intrinsèquement non-linéaire qu’un visual novel ne se fait pas sans un peu d’inventivité.

En parlant du staff, comme pour toute adaptation d’eroge qui se respecte, c’est (presque) le néant absolu. Le studio comme le réalisateur ne font pas rêver, puisqu’on peine à trouver quoi mettre entre parenthèses quand on parle de 8-Bit (Aquarion Evol, Infinite Stratos) et de Motoki TANAKA (Kiniro Mosaic). L’espoir vient essentiellement de Hideyuki KURATA (Kamichu!, Ima Soko ni Iru Boku, Hellsing Ultimate), scénariste expérimenté et talentueux, qui sera à la composition de la série. Il paraîtrait même qu’il travaille sur Grisaia en collaboration avec Ryuuta FUJISAKI, écrivain principal du visual novel d’origine. Malgré tout mon scepticisme, la présence de Kurata et un matériau de base suffisamment intéressant poussent donc à garder un œil sur cet anime.

Down

La série sera disponible en simulcast sur Crunchyroll.

Akatsuki no Yona — Tiens, Naruto doit sauver la princesse ?

akatsukiLes grands romantiques l’ont remarqué, on a eu droit a pas mal d’adaptations de shojo cette année. L’une des plus sympathiques fut The World is Still Beautiful, sortie ce printemps. L’anime dont nous allons parler est un peu dans la même veine : une princesse, de la politique, un monde fantaisiste. Lui aussi est tiré d’un manga, écrit par Mizuho KUSANAGI et trouvable en France chez Pika sous le nom de Yona, Princesse de l’Aube (2 tomes, 13 au Japon, en cours). Et comme The World, il est adapté par le studio Pierrot. Voilà qui augure du bon.

Yona est la  princesse du Royaume de Kôka. Entourée de sa famille et de son meilleur ami, Hak, qui est aussi son garde du corps, elle mène une vie paisible. Pour ses seize ans, une grande fête se prépare et son cousin Soo-Won, dont elle est amoureuse, vient lui rendre visite pour l’occasion. Malheureusement, en ce soir de fête, une tragédie a lieu : le roi est assassiné, et Yona est obligée de s’enfuir pour rester en vie. Privée de son trône, elle va rassembler autant d’alliés que possible pour se venger de l’usurpateur et récupérer la couronne.

Mais c’est que ça s’annonce pas mal. Avec en plus le studio Pierrot aux manettes, un habitué des adaptations de shojo qui bougent (Ayashi no Ceres, Fushigi Yugi), ça devrait même rendre très bien. Bon, par contre il n’a pas rappelé le spécialiste de ce type de série : c’est Kazuhiro YONEDA, réalisateur de quelques épisodes d’Aquarion Evol, qui récupère le paquet. Quant au chara-design, c’est Maho YOSHIKAWA qui en aura la charge, et on espère qu’il sera moins étrange que celui d’Amnesia (des yeux bicolores quoi…). Moi qui m’inquiétais pour son avenir à ce poste en hiver 2013, apparemment tout baigne… Enfin, à la musique, nous avons un revenant en la personne de Kunihiko RYO, que l’on n’avait pas entendu depuis 2011 avec Level E. Vu la piste employée pour la bande-annonce, il n’a pas l’air d’avoir perdu la main.

Que dire de plus ? Si on aime les aventures rocambolesques, il serait dommage de se priver. Le seul souci serait la longueur de la série. Adapter treize volumes en une vingtaine d’épisodes, voilà qui annonce clairement la couleur : nous n’aurons certainement pas la fin. A moins que le staff se mouille et nous propose sa propre conclusion. Mais qu’importe, ce ne sera pas la première fois que l’on rencontre cette situation, alors laissons lui une chance.

Rydiss

La série sera disponible en simulcast sur Crunchyroll.

Kiseiju — Ce n’est qu’un parasite sur votre écran

Kiseiju-Visual-Art1Des adaptations animées de manga qui ont plus de vingt ans, ce n’est pas chose commune  de nos jours. Mais alors, lorsqu’il s’agit en plus d’un manga tel que Kiseiju, reconnu et apprécié par la communauté otaku pour la qualité de son histoire, il faut reconnaître que cela surprend, et dans le bon sens. Ainsi, presque vingt ans après son dernier volume sorti au Japon, Kiseiju alias Parasite chez nous (aux éditions Glénat) a le droit à son adaptation animée (en plus d’une version Live).  Mais voilà, toute bonne nouvelle peut avoir sa part d’ombre et la première chose qui peut choquer lorsque l’on voit l’affiche de Kiseiju, c’est son héros. Rien que le fait de posséder une paire de lunettes  change complètement la donne. Pour l’histoire en elle-même, la base est assez simple mais pourtant tellement efficace : imaginez un lycéen, qui, un jour, se retrouve avec un extraterrestre à la place de sa main droite du nom de Migi. Mais voilà, celui-ci, bien que pas forcément belliqueux, n’est pas venu seul. Et les intentions de ses camarades sont bien moins plaisantes.

Mais bon, ne soyons pas mauvaise langue et une affiche n’a jamais fait un animé. Première bonne nouvelle : Madhouse s’occupera de la réalisation. Nul besoin de présenter ce studio. 24 épisodes semblent aussi être prévus, ce qui permettrait alors de s’imaginer que la série complète sera alors passée sous format animé. Les seiyuus sont Aya HIRANO (Lucy de Fairy Tail), Kana HANAZAWA (Charlotte d’Infinite Stratos) et Nobunaga SHIMAZAKI (Shido de Date A Live) pour respectivement Migi, Satomi et Shinichi.  Ce ne sont pas forcément les noms les plus connus mais leur expérience est assez grande pour que ça ne soit pas une débâcle.  Par contre, Kenichi SHIMIZU, le réalisateur pour la série, est plus connu pour son rôle d’animateur comme pour les épisodes spéciaux de Lupin III ou de Monster. Il en est de même pour Ken IRAI à la musique. Des personnes qui ont déjà officié mais pas aux postes habituels. À voir ce que cela va donner.

Beaucoup considèrent, à tort, que Kiseiju est un titre basé sur l’horreur. Plus psychologique qu’effrayant, Kiseiju est une référence pour bon nombre de personnes ayant déjà plongé dans la lecture de mangas il y a de cela maintenant plus de quinze ans, dont moi. C’est pourquoi, comme un bon nombre de lecteurs, j’attends avec une certaine impatience mais teinté d’appréhension  la sortie de cet animé sur écran. Le fait que le chara-design de l’animé tranche complètement avec celui du manga, est l’une de ces choses qui me laissent perplexe. Peut-être est-ce pour permettre une meilleure appréciation pour les plus jeunes d’entre nous ?

ShiroiRyu

La série sera disponible en simulcast sur Crunchyroll.

Garo: Honô no Kokuin — Il n’y a que le Makai qui m’aille

garoCe sous-titre humoristique, il n’y a que les connaisseurs qui le comprendront. C’est à dire ceux qui ont vu les trois saisons de vingt-cinq épisodes, le spin-off de six épisodes, les trois films, les trois spéciaux et qui viennent de terminer de regarder la quatrième saison dont la diffusion s’achève tout juste. Donc pas grand monde. Bande de nazes. Mais voilà une chance de vous rattraper, novices : cette mouture animée de GARO s’adresse à tous. En effet, exit la famille Saejima et le monde contemporain qui subit des incursions de l’univers Makai. A la place, on dit bonjour à Leon, dont la vie a mal commencé.

Dans un royaume en paix, tout change lorsque le conseiller du Roi lance une chasse aux sorcières. Les Chevaliers et Prêtres Makai, êtres doués de pouvoirs agissant à l’insu de tous et seuls capables de protéger le monde des Horrors (des démons prenant possession des humains et les dévorant), y sont assimilés et ne sont pas épargnés. Or Leon naît d’une Prêtresse Makai condamnée à mort… Heureusement, il échappe à ce même destin grâce à son père, le Chevalier d’Or Garo. Les années passent, son père l’entraîne et Leon hérite de la fameuse armure dorée. Dans le même temps le Roi, malade, voit son conseiller prendre le titre d’Intendant du royaume. Ce qui n’est pas au goût de la Reine et de son fils, Alfonso, écartés du pouvoir. Le prince décide alors de partir en quête de Garo, avec l’espoir qu’il l’aidera à reconquérir le trône.

Pour ceux qui l’ignorent, je suis fan de cette saga et de son univers fouillé. Surtout de la première mouture qui date déjà de 2006. Alors autant dire que j’attends au tournant le tout jeune studio en charge, Mappa. Si je me fie à Kids on the Slope ou Terror in Resonance, on devrait bien s’en sortir. Même s’ils ont mis un inconnu à la réalisation en la personne de Yuichiro HAYASHI (le storyboard de Hunter X Hunter 2011). Pas grave, j’ai la foi. Car à l’écriture, on a Yasuko KOBAYASHI, (l’Attaque des Titans, Jojo’s Bizarre Adventure). La classe. Autre élément important : l’armure, pilier de la franchise, sera en 3D CGI. Pour que ce ne soit pas moche, ils l’ont confiée à Makoto KANEMOTO, qui nous a donné celles très sophistiquées de Gatchaman Crowds. Ça rendait pas mal à l’écran, on espère qu’il aura encore progressé. Pour le design des personnages, nous avons le pas très connu Toshiyuki KANNO (Gungrave, Dragon Ball) et la musique, qui semble tirée des séries d’origine, sera composée par MONACA, avec quelques pistes du désormais célèbre Hiroyuki SAWANO. Oh, et on ne parle même pas de JAM Project à l’opening…

Pour autant, même si tout cela est alléchant, inutile de nier ma surprise lorsque j’ai vu les premières images et lu le synopsis. Tout est différent, à mille lieux de ce que nous avait habitué Keita AMEMIYA, le créateur. Et ce n’est pas un mal (sauf si les Horrors sont absents, là va y avoir des morts…). Les novices pourront entrer dans l’univers facilement et les puristes exploreront une nouvelle facette de la mythologie de Garo. Mais bien sûr, la comparaison sera inévitable… C’est pourquoi j’espère un travail exemplaire de Mappa. Surtout côté animation. Il va falloir être bon pour rivaliser avec les chorégraphies des combats des précédentes séries. Malheureusement, la bande-annonce ne montre pas grand-chose. Mais le peu vu semble encourageant et dans le ton de cette franchise devenue culte pour bon nombre d’amateurs du tokusatsu.

Rydiss

Shingeki no Bahamut: Genesis — Ceci n’est pas la suite de Shingeki no Kyôjin

shingekiJe ne sais pas ce qu’ils ont chez le studio Mappa, mais une chose est sûre, ils sont ambitieux. Deux animes cette saison, et chacun semble recevoir un soin particulier. Après la saga GARO, c’est au tour de la franchise de jeu de cartes à très gros succès Shingeki no Bahamut de Cygames, plus connu chez nous sous le nom de Rage of Bahamut, de se voir adapter en série animée. Je n’y ai jamais touché, mais en tout cas les illustrations des cartes sont jolies. Je sais, ça vous aide vachement…

L’histoire se déroule logiquement dans le monde du jeu, celui de Mistarcia, où cohabitent des humains, des dieux, des démons, des dragons et plein d’autres espèces qui font qu’on a un joyeux bordel. Il y a bien longtemps, Bahamut a tenté de détruire cet univers. Cependant, une alliance entre les différentes races a permis de sceller ses pouvoirs. La clef du sceau fut divisée en deux : un morceau confié aux dieux, l’autre aux démons. Pendant deux cents ans, la paix a régné. Mais les choses risquent bien de changer lorsqu’un humain s’empare du fragment octroyé aux dieux…

J’ai du mal à comprendre comment Mappa a distribué les cartes (haha..) pour cette saison. En effet, j’aurais plus vu Keichi SATO, le réalisateur qu’il a engagé et qui nous a donné KARAS et Tiger and Bunny (deux animes traitant du thème des super-héros), sur GARO au lieu de Shingeki. Mais bon, soit. Au character-design et à la direction de l’animation nous avons Naoyuki ONDA, que vous avez vu à l’œuvre sur Gantz, Ergo Proxy ou Psycho Pass. Pas mal. Les personnages ont d’ailleurs la classe. La musique a été confiée à une vieille connaissance du réalisateur : Yoshihiro IKE a en effet composé les pistes de KARAS ou Tiger and Bunny. Voilà une belle équipe qui augure du bon.

Qu’en conclure ? J’ai très vite été séduite par la bande-annonce qui nous dépeint un monde médiéval à l’occidental, avec de la belle animation. Ça tombe bien, il semblerait que l’action va occuper une place très importante… Néanmoins nous oublierons volontairement la 3D calamiteuse employée pour le dragon. Ma seule crainte : que Mappa privilégie une de ses productions par rapport à l’autre. Sinon, qui cracherait sur un anime mettant en scène des chevaliers, des mages et des dragons ? Certainement pas moi, je vous le dis. Donc les mecs, va falloir se défoncer pour nous offrir de l’épique.

Rydiss

La série sera disponible en simulcast sur Wakanim.

Sanzoku no Musume Ronja — Njut !

tumblr_nbfngqCSs01qa9gmgo1_500Dans l’article des animes de l’été 2014, je parlais de Omoide no Marnie comme d’une nouvelle étape dans l’histoire du studio Ghibli. Depuis, le couperet est tombé : Omoide no Marnie a fait un score médiocre en salles au Japon et le studio Ghibli suspend sa production de films. Un dénouement largement prévisible depuis la retraite de Hayao MIYAZAKI mais qui a tout de même fait son petit effet chez les très nombreux amateurs du studio.

Le patient est donc tombé dans le coma, mais le décès n’est pas encore prononcé. En effet, le studio nous revient de manière inattendue cet automne avec Sanzoku no Musume Ronja, série télé d’animation… en CG. Les décors et la direction artistique en général seront certes réalisés par Ghibli, mais l’animation des personnages sera produite par le studio Polygon Pictures, responsable de l’adaptation à succès de Knights of Sidonia cette année. On s’oriente donc vers un mélange 2D/3D dans lequel l’animation par ordinateur remplacera le travail fait main. Il n’aura pas fallu attendre longtemps après le départ de MIYAZAKI pour que son héritage soit bafoué et trahi.

Le plus ironique étant que le traître est le propre fils du Maître, Goro MIYAZAKI. Un homme dont la légitimité en tant que réalisateur a toujours été discutable : j’avais plutôt aimé sa Colline aux Coquelicots, mais ses Contes de Terremer restent une tache indélébile sur l’histoire du studio. C’est d’autant plus curieux de le revoir sur une série télé, un format auquel Ghibli n’a jamais été associé.

Pour ne rien arranger, la série en question est une adaptation. Ronya fille de brigand est un roman suédois, déjà adapté en film et en comédie musicale. Il s’agit d’une histoire initiatique dans laquelle Ronya, fille d’un puissant chef de clan, rencontre un garçon de son âge appartenant à un clan rival. Les deux gosses se lient d’amitié mais les familles ne l’entendent évidemment pas de cette oreille.

La bande annonce nous montre Ronya, au design très enfantin, courir dans la forêt dans une atmosphère bucolique commune aux récentes productions Ghibli. La série étant diffusée sur la chaîne NHK, la télévision publique japonaise, ne vous attendez pas à quoi que ce soit pouvant heurter la sensibilité des familles. Sauf surprise, on sera plus proche du Rebelle de Pixar que du Princesse Mononoke de Miyazaki. Le proverbe « Tel père, Tel fils » ne s’en relèvera pas.

Deluxe Fan

Shirobako — De l’autre côté de l’écran

shirobakoSi vous êtes ici, c’est forcément que vous partagez une passion commune : l’animation. Sinon, il faudrait se remettre en question. Bref, vous aimez regarder des animes. Et vous aimez les critiquer. Ne le niez pas. Donc forcément, à un moment, vous vous êtes tous posés la même question : mais comment ils ont fait pour pondre un truc aussi nul ? Ou génial, ça dépend. Ça tombe bien, P.A. Works a pensé à vous et vous offre une série originale pour vous l’expliquer. Bienvenue dans les coulisses de l’animation japonaise avec Shirabako.

Pour faire visiter, rien de mieux que cinq jeunes femmes. En effet, c’est toujours plus agréable à l’œil. Et puis tout le monde sait qu’elles sont largement prédominantes dans cet univers, hein ? Bref, elles se sont rencontrées au lycée où elles ont bâti un club dont l’objectif était de créer des animes. Toutes se sont faîtes la promesse de poursuivre leur rêve : travailler dans le monde de l’animation. Ainsi, Aoi est devenue productrice, Ema animatrice, Shizuka doubleuse, Misa est chargée de la 3D CGI (que les puristes lui jettent des pierres) et Midori, encore étudiante, veut être scénariste. Vous allez les suivre dans leur quotidien, rythmé par la solidarité, les conflits, et surtout par l’angoisse de ne pas rendre un épisode à temps pour sa diffusion.

Au moins, avec un sujet pareil, c’est qu’on est sûr que le studio en charge sait de quoi il parle. P.A. Works (Glasslip, Nagi no Asukara), toujours au top question technique, n’a pas fait appel au premier venu pour la réalisation : c’est le très prolifique Tsutomu MIZUSHIMA (Another, xxx HOLIC, Girls und Panzer) qui en aura la charge, en plus de celle du son. Au character-design nous avons l’artiste Ponkan 8 (il nous avait donné celui de SNAFU). Son adaptation et la direction de l’animation sont confiées à la talentueuse Kanami SEKIGUCHI (Canaan, Hana Saku Iroha, Ghost in the Shell : SAC) qui n’a plus besoin de faire ses preuves. Dernière chose qui méritait d’être évoquée : Warner Bros. est à la production. Je cherche encore la raison de leur participation à la série…

Voilà qui a l’air intéressant, n’est-ce pas ? Je reconnais que la deuxième partie de la bande-annonce (celle qui ne se passe pas au lycée, comme c’est étrange) a piqué ma curiosité. En effet, je n’ai jamais eu accès aux coulisses et me suis souvent posée des questions sur la création d’une œuvre animée. Avec des personnages qui occupent des postes variés, nous aurons un aperçu global, ce qui devrait, j’espère, satisfaire ma curiosité et m’en apprendre plus sur ce domaine que j’aime tant : l’animation.

Rydiss

Gundam: G no Reconguista — Bon anniversaire !

gundamA l’occasion des 35 ans de la franchise Gundam, le fond de commerce de Sunrise, le studio a mis les petits plats dans les grands avec une toute nouvelle série cet automne. Alors que les opus récents comme Build Fighters (dont la suite est aussi prévue en octobre) et AGE visaient un public assez jeune, G no Reconguista semble s’adresser à un public plus adolescent. Elle attire surtout l’attention car on retrouve aux manettes pas moins que le créateur de la franchise : Yoshiyuki TOMINO. Il sera en charge de la réalisation et du scénario.

Pour les nouveaux qui débarquent, si toutes les séries Gundam partagent des points communs (un garçon trouve un robot géant dans la cave de son grand père qu’il sait piloter d’instinct à la première tentative), toutes ne se déroulent pas dans les mêmes univers même si plusieurs les partagent. Alors que la série d’OAV Unicorn clôturait l’ère de l’Universal Century, la première qui a lancé la franchise, G no Reconguista se situe dans l’univers qui lui succède chronologiquement : le Reguild Century. Un changement dans la continuité donc, de quoi faire quelques clins d’œil aux fans tout en restant a priori accessibles aux nouveaux arrivants.

Pour une telle occasion, vous vous doutez que Sunrise n’a pas fait appel à des peintres et il y a du beau linge à tous les postes. Celui que j’apprécie et attend le plus est le chara-designer Kenichi YOSHIDA, qui a officié sur l’exceptionnel Eureka Seven. Gundam oblige, va y’avoir de la conserve géante et c’est donc pas moins de trois personnes qui sont crédités au mecha design : Ippei GYŌBU, Akira YASUDA (Code Geass) et Kimitoshi YAMANE (Gundam Seed et Escaflowne). Le tout avec une direction artistique composée par Tomoaki OKADA (Zetsuen no Tempest) et une musique de Yuugo KANNO (Psycho-Pass).

De nombreuses raisons de s’enthousiasmer donc mais on attend de voir ce que Papi Tomino a en réserve du côté de l’histoire, un point sur lequel les séries mécha récentes m’ont trop souvent déçu pour que je ne reste pas prudent.

Afloplouf

La série sera disponible en simulcast sur Wakanim.

Psycho-Pass (TV 2) — Second GIG

ppLa case noitaminA revient cet automne à son rythme habituel de deux nouvelles séries par saison, même si la première d’entre elles n’est pas si nouvelle que ça.  Il s’agit en effet de Psycho-Pass 2, suite de la série diffusée dans la case de Fuji TV il y a deux ans.

Celle-ci racontait le parcours d’une jeune agente de police inexpérimentée, dans un futur imaginaire où les habitants sont surveillés par un « système » capable de prévoir leurs pulsions meurtrières. Inspirée des travaux de G. Orwell et de P.K. Dick, la série fit forte impression d’une part à cause de la sécheresse ambiante en termes d’animes d’anticipation sérieux, et d’autre part parce que la série fut une des rares productions estampillées noitaminA à rencontrer un vrai succès commercial.

La mise en chantier d’une suite (et même d’un film, paraît-il) fut donc une évidence. Aussi bien pour Fuji TV qui entend bien goûter de nouveau au succès – au point d’avoir rediffusé la série cet été pour attirer encore plus de monde, et pour le studio Production IG qui semble chercher là un successeur à sa franchise phare Ghost in the Shell.

Le problème, c’est que le scénariste Gen UROBUCHI (Madoka Magica, Suisei no Gagrantia) n’a pas pour habitude d’écrire des suites à ses séries, et est parti sur d’autres projets sitôt la première saison terminée. Qu’à cela ne tienne, Production IG l’a remplacé par Tow UBUKATA, qui travaillait justement au sein du studio sur les OAV de GitS Arise. Ce romancier, qui n’est pas inconnu du monde de la japanime (Fafner, Mardock Scramble) semble avoir la compétence pour écrire de la SF. Mais les thématiques de Psycho-Pass tournaient plus autour des sciences humaines (sociologie, psychologie) que de la science-fiction pure et dure. De plus il est assez inédit de voir un auteur connu reprendre un univers créé par un autre auteur encore plus connu ; la manière dont va se dérouler la transition n’en sera que plus intéressante.

Par ailleurs, les producteurs ont annoncé à la dernière minute que la production serait délocalisée auprès du studio Tatsunoko, qui a l’habitude de travailler avec Noitamina (Ping Pong, C-Control…). Cela ne devrait pas changer grand-chose puisque l’on on retrouvera les mêmes personnes aux postes clés, avec notamment le jeune animateur Naoyoshi SHIOTANI (Blood-C The Last Dark) à la réalisation et la mangaka Akira AMANO (Reborn) au chara-design. La communication de noitaminA étant plutôt discrète sur le sujet, le seul trailer disponible à l’écriture de ces lignes nous montre une direction artistique similaire à celle que l’on a eu l’occasion d’apprécier par le passé, avec de nouveaux personnages et une animation correcte quoique largement assistée par les CG. On ne peut qu’espérer que Tatsunoko offrira à la série la qualité technique qui lui a fait parfois défaut dans la première série : après tout, c’est bien la seconde saison de GitS SAC qui est devenue une référence… La série sera disponible en simulcast sur ADN.

Deluxe Fan

Shigatsu wa Kimi no Uso — Mets un peu de musique dans ta vie

shigatsuDeuxième série de la case horaire noitaminA de Fuji TV, plus dans l’esprit des origines du créneau, voilà l’adaptation par A1-Pictures d’un manga de Naoshi ARAKAWA. Fait notable, ce titre a été récompensé du Prix du manga Kôdansha, section Shônen, en 2013. Parmi les autres lauréats, on compte récemment Ace of Diamond et L’Attaque des Titans. Ca y est, j’ai votre attention ?

Un jeune prodige du piano, Kousei Arima, abandonne tout du jour au lendemain après la mort de sa mère, qui était aussi son professeur de musique. Deux ans plus tard, il croise la route de Kaori Miyazono, une violoncelliste insouciante pas très académique. Je n’ai pas lu ce manga (toujours inédit en France) mais je ne pense pas à être le seul à me dire que ça ressemble un peu à Nodame Cantabile, de loin. Il y a de grosses différences : les personnages sont ici plus jeunes et le public visé est a priori différent (Nodame Cantabile est un Jôsei) mais le point de départ offre des similitudes entre un « duo » où chacun vit la musique à sa façon. Si on rajoute le côté dramatique du passé de Kousei, l’action de Kleenex va monter en flèche.

Avec étonnement, le staff réuni n’est pas forcément très expérimenté. Le réalisateur Kyôhei ISHIGURO n’a juste à présent dirigé que des épisodes quand le scénariste, Takao YOSHIOKA, s’est surtout fait remarquer pour son travail sur de séries à connotation ecchi comme Queen’s Blade, Ikkitousen, Sekirei, etc. Il va falloir s’adapter à un registre un peu différent avec des scénarios qui ne tiennent plus sur un post-it. De même le directeur artistique Hisayo USUI s’est surtout fait remarquer avec le film Idolmaster et le compositeur s’est fait la main sur des séries ecchi (décidement) comme Freezing et Queen’s Blade. Seul le chara-designer et directeur de l’animation Yukiko AIKEI (Accel World) a un peu de bouteille quand le directeur de la photo Yoshihiro SEKIYA s’est récemment occupé de Magi.

En tout cas, le premier maigre trailer promet quelque chose de très coloré et qui a suffi en quelques images a serré mon cœur de pierre. C’est mignon à souhait et Shigatsu wa Kimi no Uso promet d’être la gourmandise de cet automne.

Afloplouf

La série sera disponible en simulcast sur Wakanim.

Amagi Brillant Park — It’s a Small World After All

amagiAprès avoir atteint l’apogée de sa popularité aux alentours de 2010, le studio Kyoto Animation se trouve désormais dans un état de stagnation. Nichijou fut injustement boudé, Tamako Market n’a intéressé personne et Kyoukai no Kanata n’a pas suscité l’engouement. Seules des séries alimentaires à succès telles que Free ou Chûnibyô ont permis au studio de maintenir son modèle si particulier basé sur l’indépendance vis-à-vis des éditeurs.

Un modèle rompu dès cet automne avec Amagi Brillant Park, adaptation d’un light novel publié par Kadokawa, l’éditeur des fameux Lucky Star et Haruhi Suzumiya qui ont fait la popularité du studio. Autre preuve que KyoAni cherche à renouer avec ses succès d’antan, le roman en question est l’œuvre de Shoji GATOH, auteur de la série Full Metal Panic dont une partie fut adaptée par le studio dans les premières années de sa création.

La série raconte l’histoire de Seiya Kanie, lycéen brillant et beau gosse, qui se retrouve dans une situation fâcheuse lorsqu’une de ses camarades de classe le conduit dans un parc d’attraction déserté. L’endroit est sur le point d’être fermé, à condition d’enregistrer 100 000 visiteurs en deux semaines. Seiya est dès lors amené à travailler pour ressusciter l’Amagi Brillant Park. Le tout dans la légèreté et la bonne humeur, bien entendu.

Ce pitch sans réel intérêt semble toutefois porter tous les espoirs de KyoAni puisqu’ils y ont placé leur réalisateur le plus expérimenté : Yasuhiro TAKEMOTO. Distingué sur Full Metal Panic et sur le film La Disparition de Haruhi, c’est également lui qui réalisa l’excellent Hyouka sur lequel GATOH a collaboré en tant que scénariste. Autant dire que les hommes se connaissent bien et que le produit final est très attendu des fans.

Pourtant, la série ne semble pas proposer de direction artistique intéressante (si ce n’est celle que KyoAni ressort à chacune de ses séries depuis trois ans) et la promotion de la série s’est pour l’instant exclusivement concentrée sur les superbes cuisses de l’héroïne, Isuzu. On m’a vendu des séries pour moins que ça, mais venant d’un type indiscutablement talentueux comme Takemoto, j’aurai préféré qu’il ne s’adresse pas au plus faible dénominateur commun.

En cette saison d’automne très faiblarde, Amagi Brillant Park aura au moins le mérite de ne pas nous donner de faux espoirs. Kyoani finira sans doute par trouver la voie, mais pour ma part je ne suis pas sûr de le suivre jusqu’au bout.

Deluxe Fan

Hybrid Child — C’est une poupée qui fait oui…oui…oui…oui…

hybrid_childUne nouvelle saison ne pourrait être parfaite si le genre yaoi en était exclu, fort heureusement, ce n’est encore une fois pas le cas ! Adapté du one-shot éponyme sorti en 2005, Hybrid Child était en production depuis belle lurette, avant de finalement paraître cet automne. Originalement publié par BexBoy puis Kadokawa, nous suivons Kotarô Izumi, très jeune fils d’une noble lignée, qui trouve dans une poubelle un « Hybrid Child », sorte de poupée humanisée qui va partager ses jours. Trouvant cette poupée lors de sa huitième année, il va grandir avec elle (ou plutôt « lui », puisqu’il s’agit d’un homme nommé Hazuki) et se rendre compte que ses jours sont comptés.

Le manga se découpe en plusieurs histoires courtes, toujours en lien autour de l’androïde qu’est l’Hybrid Child, ce qui semble être également le déroulement de l’OAV, par le biais de quatre épisodes distincts. Il est important de savoir que lesdites poupées grandissent en fonction de l’amour que leur propriétaire leur apporte. Comme un chat qui va s’imprégner du comportement et du caractère de son maître, les enfants hybrides vont se mêler aux sentiments ressentis par la personne qui leur est le plus proche et qui va les façonner sans même s’en rendre compte.

Pour ce qui est du cast, nous retrouvons le studio Deen aux commandes, qu’il n’est plus utile de présenter. Le studio de production KDDI est aussi de la partie, dont on peut se souvenir pour les films Berserk sortis en 2012 et le Vent se Lève de Hayao MIYAZAKI. L’idée originale est sans surprise attribuée à Shungiku NAKAMURA, à qui l’on doit également la création de Junjô Romantica et Sekai-ichi Hatsukoi. Comme on ne change pas une équipe qui gagne, Hijiri Anze est toujours là pour la musique de l’anime, sous la direction du studio Lantis pour la bande-son.

Le design d’Hybrid Child est réalisé par Takahiro KISHIDA (déjà présent sur Btooom !, Baccano !, Durarara!! et autres animes avec ou sans point d’exclamation) et reste dans le thème d’un anime de romance, mêlant drame et tranches de vie, saupoudré d’une bonne couche de yaoi, sans être obscène pour autant.

Sacrilège

Expelled from Paradise — Pour une poignée de CG

expelledIssu du milieu des Visual Novel amateur, Gen UROBUCHI s’est forgé un nom dans le monde de la japanime à coups de massue : deux des séries qu’il a écrites (Fate/Zero et Madoka Magica, pour ne pas les citer) figurent déjà dans en bonne place dans le top des plus gros succès commerciaux récents de l’animation japonaise. Ambitieux, l’auteur se voit désormais conquérir le monde bien plus élitiste du long-métrage animé. Sa première tentative originale sera un film d’action, Expelled From Paradise (Rakuen Tsuiho).

Annoncé il y a plusieurs années, le projet a pris son temps pour finalement sortir en salles au Japon en novembre prochain. Un projet de film en 3DCG mené conjointement par le studio Toei et la firme Nitroplus dont Urobuchi est le co-fondateur. 3DCG ? Oui, car le vénérable studio Toei semble vouloir faire de l’animation par ordinateur sa priorité absolue, avec déjà pas mal de tentatives plus ou moins réussies (Albator 3D, Saint Seiya 3D…), sans compter les innombrables incursions de la 3D dans leurs séries télé telles que le récent Sailor Moon Crystal. En l’occurrence l’équipe en charge du film est celle qui réalise les génériques en 3D des séries Pretty Cure, connus pour leur esthétique… particulière. De toute façon, les designs et la direction artistique seront conçus par des vétérans de l’industrie et par les équipes de Nitroplus. On pourra y voir notamment un mélange entre SF et mythologie, une héroïne que l’on croirait tout droit sortie d’un jeu Compile Heart et un héros qui singe la dégaine de Clint Eastwood dans la trilogie du Dollar (j’ai vu moi-même Gen dire qu’il était fan de western spaghetti, ceci explique cela).

Le film sera réalisé par Seiji MIZUSHIMA, surtout connu pour son travail sur les différentes itérations de Gundam 00 ainsi que pour la première série Fullmetal Alchemist. Il a également réalisé la série Un-Go, dont le point le plus remarquable était la bande-son. Et justement c’est le compositeur de cette série, NARASAKI, qui officiera sur ce film. Le doublage promet d’être amusant puisqu’on aura Rie Kugimiya dans le rôle principal, visiblement ajusté rien que pour elle. On aura d’autre stars en renfort avec Hiroshi KAMIYA et Megumi HAYASHIBARA (<3) dans des rôles secondaires.

Mais au fait, ça raconte quoi ce film ? J’en sais foutre rien, depuis des années que le projet est en chantier aucun synopsis n’a été dévoilé. La bande-annonce montre surtout des scènes d’actions et des explosions à la Michael Bay qui placent d’emblée le film dans la catégorie des divertissements pop-corn. Rien de mal à ça, mais encore faudra-t-il voir si la 3DCG que Toei veut nous faire bouffer à tout prix trouve enfin un intérêt…

Deluxe Fan

 

Une liste exhaustive des nouveautés de la saison d’automne 2014 est disponible à cette adresse.

21 commentaires

[…] me permets de compléter l’article d’Anime-Kun sur les sorties automnales de l’année 2014 en parlant de Kuroshitsuji : Book of Murder […]

Plutôt satisfait de cet automne. Et j’attends avec impatience nombre de ces séries.

Super-kool, merci pour cet article qui allie peps et sérieux !

Cet automne je pense regarder plus de choses que prévu, ce qui en-soi est déjà pas si mal. Sinon sur ceux que vous avez sélectionné il y a Shigatsu wa Kimi nô Uso que j’avais oublié et auquel je laisserai certainement sa chance. Shirobako le dernier de P.A Works m’intrigue mais je passe mon tour (pour le moment). Innou Battle ne me dit rien mais j’avais zappé qu’il était de chez Trigger, ce qui est d’autant plus dommage (m’enfin faut bien manger pour vivre). J’essaierai de garder un oeil sur la série Sanzoku No Musume Ronja, estampillé Studio Ghibli (post-Myazaki père) Feat Polygon Pictures (la vie c’est triste des fois). ~

Bref, je trouve qu’il y à de la variété même si pour ça je dois me focaliser sur les S2 ou les adaptations de mangas que je connais (sans être certain du résultat). Puis sans oublier que je dois également m’adapter à la censure grandissante et que je peux bannir le reste (constituant le plus gros de la production). M’enfin heureusement il y a toujours la possibilité d’une vraie bonne surprise, ou deux, ou que j’ai encore de nombreuses cartouches en stock. -;)

En dehors de certaines attentes, soit Fate/stay night UBW, Seven Deadly Sins, en passant par la 2nde saison de Psycho Pass, ou encore Terra Formars (enfin pour ce dernier c’est pas sûr à cause des censures explicites de la version TV…), le p’tit descriptif de Aflopouf sur World Trigger a fini par évacuer mon hésitation à lui laisser sa chance !
Mais dans tous les cas j’reste sur mes gardes : j’pourrais bien être très déçu en mettant trop d’espoirs dans ma wishlist de cet automne !

;)

Afloplouf* (désolé de la faute ^^’)

Vaz-y, l’autre il me traitre de pouf. Je te parle plus.

« Tourne le dos et s’en va comme une princesse en faisant claquer son boa à plumes »

Hormis la saison 2 de Psycho Pass voir Shiro Bako et peut être la série « Ghibli », l’automne va être calme pour moi, il y a pas grand chose qui sort plus du lot, du coup je vais en profiter pour rattraper mon retard sur certaines séries :p

 » Vaz-y, l’autre il me traitre de pouf. Je te parle plus.

« Tourne le dos et s’en va comme une princesse en faisant claquer son boa à plumes »  »

*Troll Face*

^^

Merci pour cet article ! :)

@Citation
My Body is made of swords Ready.

Haha, j’aurais porté plainte si c’était pas le Z. qui avait rédigé cette partie 8)

Aaah merci pour cette petite synthèse pratique et bien foutue !

Je vais regarder à coup sûr Fate, PsychoPass et le nouveau KyoAni !

D’autres me font de l’oeil, comme Kiseiju ou Akatsuki no Yona

Ok ok, je vais me dévouer pour regarder Hybrid Child, ne vous battez-pas =}

@Sacrilège:
Je pense qu’on va être deux à se dévouer. ;)

Si jamais Shirabako et/ou Amagi Brillant Park ne sont pas en simulcast dans nos contrées, je tenterai l’aventure Grisaia no Kajitsu ! ^^

Merci pour cette liste, je pense suivre Shirobako dont je n’avais pas encore entendu parler =)
Mais et Terra Formars ? Donten ni Warau ? On en parle pas ? ='(

Perso je vais suivre Seven Deadly Sins (enfin le commencer) par curiosité même si le premier chapitre du manga et le trailer de l’anime n’arrivent pas trop à me convaincre (je sens que ça va être du fantasy, chevalier, et petite culotte pour attirer l’oeil mais pas de quoi faire baver niveau scénario…)
Akatsuki no Yona car rien que le design me plait,
J’attend également World Trigger, Kiseiju et Fate/Stay NIght j’avais bien aimé l’ancien anime même si je ne suis pas du tout un connaisseur du VN en question ^^

La petite culotte, y en a même pas pour Seven Deadly Sins.
Contrairement aux apparences de ce côté là, rien de gênant.
Et d’ailleurs, la luxure … :D

Les textes de Rydiss me sont apparus inspirés et vendent bien leurs marchandises.
J’ai pouffé de rire sur le texte de Sacrilège et le rapprochement fait entre les chats et Hybrid.
Kujo qui nous sert des passages du guérillero pessimiste.
Aflo’, un jour le pilote de Gundam viendra à bout du tacle (la rencontre de l’homme et la machine) qu’on lui fait trop souvent :P
Shiroi qui reste fidèle à son statut d’ecchi-kami !
Et Down qui fait une jolie entrée…

Bref, vous (les mineurs aussi) avez géré comme d’hab’ et j’ai pris plaisir à lire cette nouvelle présentation de saison.

Plutôt une bonne saison anime qui s’annonce entre les bonnes surprises (Bahamut Genesis, Kiseiju/Parasyte, Fate) et les suites (Mushishi, Psycho-Pass 2, Log Horizon 2 et Legend of Korra).
Ça rattrapera un peu les saisons précédentes qui n’avaient pas proposé autant de choix.

Oh!! Mais je sens que je vais passer des nuits blanches! Entre Mushishi qu’il faut décidement que je voie et Psycho-Pass 2 (je suis décidement amoureuse de Ginoza-san car je pense que mon cher Kougami ne pointera pas le bout de son nez, mais l’espoir fait vivre!)

Je suis frustrée: j’ai adoré kyoukai no katana (meme si je suis d’accord que la fin est un peu tirée par les cheveux et que je dois etre la seule a aimer ici).

En bref, merci de proposer tout ces animes, je vais me régaler ^^

[…] Lors de la présentation de la nouveauté de la saison, j’avais rapidement fait le rapprochement avec Nodame Cantabile. Si je persiste à penser que Fuji TV essaye, à travers cette adaptation, de réitérer ce qui reste l’un de ses plus gros succès, la comparaison est un peu cavalière. Fort d’un débat riche sur le forum, j’aime autant mettre en avant dès le début que si les deux séries d’animation partagent un fond commun des mêmes ingrédients, la recette choisie est bien différente. […]

Vraiment intéressant cette automne, on va pas manquer de contenue^^

[…] j’en ai marre de présenter cette saga chaque année, donc débrouillez-vous et allez lire les textes des autres séries animées pour en apprendre plus. Non […]

Laisser un commentaire

Pour relier le webzine à votre compte AK, cliquez ici.

Contrairement au reste du site, le webzine a été développé sous Wordpress. Vous pouvez toutefois utiliser vos identifiant et mot de passe Anime-Kun habituels pour vous connecter. Cette opération est facultative mais vous permettra, lors de la première connexion, de relier votre compte AK à celui du Webzine et ainsi laisser des commentaires avec votre pseudonyme AK.

Pour des raisons de compatibilité, les membres dont l'identifiant comportent des caractères spéciaux ou accentués doivent utiliser l'adresse mail avec laquelle ils se sont inscrits sur Anime-Kun.

Connexion