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Les animes du printemps 2015

Publié le 06/04/2015 par dans Anime - 16 commentaires

On ne va pas se le cacher, les premiers mois de l’année furent quelques peu arides en termes de nouveautés animées intéressantes. La saison de printemps, connue pour être la plus riche en quantité, était attendue pour relever le niveau de 2015. C’est ainsi que sur AK nous avons vu les choses en grand avec un article King Size de vingt présentations réunissant la fine fleur des rédacteurs du site. Trouverez-vous votre bonheur ? L’avez-vous déjà repéré ? N’hésitez pas à partager votre sélection dans les commentaires.

Blood Blockade Battlefront The Heroic Legend of Arslan Punch Line
Mon Histoire Food Wars Sound Euphonium
Seraph of the End Ninja Slayer Denpa Kyoushi
Gunslinger Stratos Yamada-kun to 7-nin no Majo Re-Kan
Gintama Digimon Adventure Tri Lupin the IIIrd
Saint Seiya Soul of Gold High School DxD Born Kyokai no Rinne
Nar Doma Miss Hokusai Liste des animes de printemps 2015

Blood Blockade Battlefront – My name is BONES. James BONES.

PRIN2015_01On attaque directement le gros morceau de la saison. Une nouvelle sortie du studio BONES attire toujours l’attention ; après tout, Fullmetal Alchemist, Darker than Black, Space Dandy et Eureka Seven, c’est eux. On est en droit de s’attendre à du lourd. C’est d’autant plus vrai pour Blood Blockade Battlefront et son ambiance jazzy à mi-chemin entre Baccano ! et Cowboy Bebop (non, je n’exagère pas du tout). A noter qu’il s’agit d’une adaptation d’un manga de Yasuhiro NIGHTOW (dix volumes pour le moment), qui nous vient des pages du Jump Square. Pour rappel ce magazine de prépublication mensuel vise un public un peu plus âgé que celui du Weekly Jump que vous connaissez sûrement. Ce qui fait un argument de plus en sa faveur car sachez que BONES sur l’adaptation d’un shônen, ça loupe rarement. Jetons un coup d’œil à l’histoire.

New York telle que nous l’avons connue n’existe plus. Une porte menant vers l’au-delà s’est ouverte et a libéré des créatures dans la ville. Détruite puis rebâtie en une nuit, elle a été engloutie dans une brume mystérieuse qui forme comme un dôme et empêche d’en sortir. Renommée Jerusalem’s Lot, elle forme un melting pot où se côtoient les gens normaux, les monstres, la magie, le mysticisme, la folie et la lie de l’humanité. Mais quelqu’un souhaite détruire le dôme afin de libérer les horreurs qui l’habitent. L’organisation secrète Libra, formée par des agents aux capacités exceptionnelles, fait tout pour l’en empêcher. Leonardo, journaliste arrivé récemment en ville, se retrouve embrigadé dans les affaires de l’agence à son plus grand désarroi.

Du dépaysement, de l’action, des personnages charismatiques et BONES ? Je signe ! Passons sans plus tarder au staff. La réalisation sera à la charge de Rie MASTUMOTO, une dame qui s’y connait bien question action, même si elle n’a pas énormément d’animes à son actif (Kyôsôgiga, quelques épisodes et films de la saga Precure qui flattent la rétine). Pour le coup, elle est attendue au tournant… Toshihiro KAWAMOTO, qui peut se vanter d’avoir un CV énorme et d’avoir travaillé sur toutes les œuvres de BONES, s’occupe des designs des personnages. On lui doit notamment ceux de Noragami, Wolf’s Rain et surtout de Cowboy Bebop dediou ! La classe prestige ! A la direction de l’animation, un autre vétéran de l’animation pure : Takashi HASHIMOTO. Je ne sais même pas quoi citer… Evangelion ? Les films One Piece ? Mononoke ? Faites votre choix. Quant à la direction artistique, qui nous donne une New York bien sympa à regarder dans la bande annonce, c’est le travail de Shinji KIMURA, un pote de Katsuhiro OTOMO (il a donc bossé sur AKIRA et Steamboy). Enfin la musique jazzy est confiée à Taisei IWASAKI, illustre inconnu.

Aurions-nous la série de la saison à porter de main ? Il est certes tôt pour se prononcer, mais vu les quelques noms qui ressortent du staff, on peut être optimiste. Si vous avez vu les bandes annonces, vous avez au moins pu constater que l’ambiance était au rendez-vous, de même pour la qualité graphique. Avec un design qui en plus sort un peu des sentiers battus et une animation qui assure… BONES retrouve pour le coup le domaine dans lequel il brille le plus, à savoir l’adaptation de shônen d’action. C’est juste impossible qu’il se plante. Donc si vous aussi vous voulez faire partie de la hype cette saison, il ne vous reste qu’une chose à faire : regarder.

La série sera disponible en simulcast (H+1) sur ADN et gratuite les quinze premiers jours.

Rydiss

The Heroic Legend Of Arslân – Fresh Prince of Bel Air

Je suis un homme simple, avec des goûts en général encore plus simples. Alors moi, quand on me vend d’abord en manga puis en anime une grande épopée de royaumes en guerre, des personnages charismatiques et un jeune prince en quête de lui-même en plein voyage initiatique, et bien je craque. Rapidement.

Question, ai-je raison ? J’en suis persuadé. D’abord, il faut savoir que The Heroic Legend Of Arslân est à l’origine une série de romans de 14 tomes qui dure depuis 1986, et n’en est pas à sa première adaptation. Pour que ça dure si longtemps et que ce soit aussi connu, il faut un minimum de qualité, vous en conviendrez. Surtout quand on sait que l’auteur, Yoshiki TONAKA, est aussi celui du monumental Legend of the Galactic Heroes. Enfin, vous voyez.

Pour le reste, je gardais mon autre atout dans la manche : l’auteur de l’adaptation actuelle n’est autre que Hiromu ARAKAWA, cette grande dame à l’origine de Fullmetal Alchemist. Et ici, elle est en terrain connu : le graphisme est superbe, les personnages instantanément familiers et le trait comme d’habitude à la fois dynamique, simple et naturel. Du tout bon.

Pour ce qui est du staff, le réalisateur, Noriyuki ABE a bossé sur Black Butler, Bleach mais aussi Tsuritama et Knight of Sidonia. Kazuo WATANABE, animateur en chef, a été sur Black Lagoon, les films Patlabor et Berserk – et le gars à la musique a été sur Blade and Soul et Suisei no Gargantia. Bref, on souffle le chaud et le froid. Pour autant, le souffle épique qui pousse l’histoire et les personnages a tout pour remporter les suffrages, et je m’attends à une valeur sûre. Qui vivra verra !

La série sera disponible en simulcast sur Wakanim.

Zankaze

Punch Line – La fête du slip

PRIN2015_03Vous pouvez me croire, j’ai été le premier à crier à la mort à l’annonce du nouvel (et unique) anime de la case Noitamina de printemps. Une série de type comédie où le protagoniste se voit impliqué dans une intrigue surnaturelle qui verra le monde s’autodétruire dans le cas où il serait excité à la vue de petites culottes…

Bien qu’il soit un projet original, Punch Line a tout de ces séries pour ados attardés dont l’animation japonaise se fait une spécialité depuis que les light novel ont corrompu cette industrie en faillite créative. Ne serait-ce que le titre, Punch Line étant un jeu de mots avec le japonais « Panchira » signifiant panty-shot, prouve que ce n’est pas au cerveau du spectateur que cette série semble vouloir s’adresser.

Mais comme toujours, il y a un petit truc en plus. Pour commencer, le staff voit réunir une bande d’anciens de la Gainax avec le réalisateur Yutaka UEMURA (Dantalian no Shoka) et le chara-designer Shotâ IWASAKI (directeur de l’animation sur Kill la Kill entre autres) qui échouent tous deux au studio Mappa qui semble vouloir vendre des Blu-Rays de temps en temps. Mais la grosse, que dis-je, l’ÉNORME surprise de Punchline est d’avoir engagé comme scénariste Kôtarô UCHIKOSHI. Pour ceux qui l’ignorent, il s’agit d’un des noms les plus respectés dans le petit monde des visual novels, avec à son actif divers hits tels que Ever17 ou les excellents jeux Zero Escape (999, Virtue’s Last Reward). Sa présence sur une série animée de ce genre, lui qui est spécialiste du thriller et des ambiances oppressantes, est tout autant une bizarrerie que la promesse d’un développement surprenant pour cette série qui, honnêtement, fait pour l’instant penser à un Kill la Kill du pauvre.

Vous avez les meilleures raisons du monde pour jeter Punch line à la poubelle, en ce qui me concerne c’est le show que j’attends le plus cette saison ; le studio Mappa ne m’a jamais déçu pour le moment, et avec un peu de chance UCHIKOSHI en sortira assez détendu pour commencer à bosser sur Zero Escape 3.

La série sera disponible en simulcast sur Crunchyroll.

Deluxe

Mon Histoire – Y’a de l’amour dans l’air

Le shôjo étant un type peu adapté dans l’animation japonaise, c’est avec un enthousiasme non dissimulé que j’accueille l’annonce de Mon Histoire (Ore no Monogatari en VO) pour ce printemps, même si je ne raffole pas spécialement du support de base actuellement publié chez Kana.

Le choix d’adaptation est sans doute lié au fait que Mon Histoire s’éloigne, dans une certaine mesure, des poncifs shojo habituels et peut plaire à un plus large public. En effet, l’histoire est narrée du point de vue du personnage principal masculin qui se trouve être un gros gaillard peu attirant et bourré de complexes. Gouda Takeo, c’est son nom, souffre depuis toujours de la popularité de son ami d’enfance, Sunakawa Makoto, auprès des filles. C’est pourquoi quand Yamato Rinko, une fille très mignonne, lui tourne autour, il est convaincu qu’elle souhaite passer du temps avec lui uniquement pour se rapprocher de Sunakawa. Dès lors, les quiproquos s’enchaînent avec des moments drôles et d’autres… lourds.

Ce que je reproche principalement à ce titre n’est pas seulement la répétitivité et l’insistance sur certains gags mais également son classicisme inattendu au vu du physique atypique du héros. Le message qu’essaye de transmettre l’auteur est fort louable, aller au-delà des apparences et s’intéresser à la véritable nature de l’autre, mais il manque le petit quelque chose pour faire frétiller mon cœur. L’ambiance est très légère et l’histoire tourne assez vite en rond. Pour s’éviter toute déception, il ne faut pas s’attendre à une histoire aboutie mais à une petite série rigolote où les personnages font toujours les mêmes bêtises et évoluent à un rythme assez lent. Selon qu’on apprécie ce type de récit sans prétention ou pas, la série peut détendre comme agacer.

De mon côté, j’espère que l’anime arrivera à dynamiser le schmilblick et à bonifier l’aspect comédie ; la réalisation, si réussie, pourrait sauver les meubles, surtout qu’on est en droit d’être optimiste lorsque Asaka MORIO occupe le poste, ce dernier ayant déjà fait ses preuves sur Chihayafuru et Nana (Chobits aussi, mais ça il ne faut pas le dire).

En définitive, ne vous attendez pas à une romance touchante ou à un humour décapant, mais à une comédie romantique assez basique qui arrivera à vous décrocher quelques sourires. Je n’ai pas été assez loin dans le manga pour savoir quelle direction compte prendre l’histoire, c’est donc avec plaisir que je compte découvrir la suite via le support anime, en espérant que la série me réconciliera avec le casting, surtout au vu des doubleurs prometteurs comme Eguchi TAKUYA et Shimazaki NOBUNAGA qui pourraient aisément rendre les personnages plus vivants et attachants, en leur insufflant cette spontanéité qui manque à la version papier où les running gags autour de leurs traits de caractères sont plus pénibles qu’amusants ou touchants.

Je ne suis pas sans reconnaître le potentiel de la série au vu des thèmes traités comme l’adolescence et sa superficialité, l’amitié sincère et désintéressée, ou encore l’amour naïf et attendrissant. Sans aller jusqu’à espérer le nouveau Lovely Complex, je serai satisfaite tant que la série saura se montrer distrayante avec une réalisation ambitieuse. Et puis soyons niais, c’est le printemps, la saison des amours, de quoi nous mettre dans les meilleures conditions pour accueillir cette adaptation !

La série sera disponible en simulcast sur Crunchyroll.

Maya

Food Wars – L’orgasme culinaire

Commençons tout de suite par les présentations : Shun SAEKI alias tosh, l’artiste derrière les dessins de Food Wars, est un ancien mangaka versé dans le hentai. Et oui, c’est beau, c’est très beau, chaque mimique sur les visages, chaque dessin, chaque émotion est profondément exagérée. A côté, Yuuto TSUKUDA, la personne derrière l’histoire, n’a à son compte qu’un duo de volumes pour un unique manga : Shounen Shikku, lié au sport. Et qui va se charger d’adapter ce manga ? J.C. Staff. , le studio derrière Shakugan no Shana ou Toaru Majutsu no Index. Autant dire que ce ne sont pas des débutants, à contrario du réalisateur Yoshitomo YONETANI, plus connu pour ses storyboards de Gundam Seed Destiny. Pour le triplé de héros, les seiyuus sont Minami TAKADASHI (Kuroka dans Highschool DxD BorN) , Risa TANEDA (Xenovia dans Highschool DxD BorN) et Yoshitsugu MATSUOKA (Kirito dans Sword Art Online) pour respectivement Megumi, Erina et Sôma.

Mais dans le fond, Food Wars, c’est quoi ? Pour les amateurs de manga culinaire, Yakitate Ja-Pan ne doit pas être inconnu. Ici, vous reprenez la même formule : un jeune héros doué dans son genre décide de rentrer dans une école où les cuisiniers les plus prestigieux ont fait leurs preuves. A partir de là, il se fera des amis, il se fera des ennemis, ces derniers deviendront des alliés et voilà la recette ! A chaque instant, l’ingrédient principal de ce manga, c’est l’exagération. Quand vous avez les chérubins du paradis qui viennent emmener l’héroïne au septième ciel car elle n’a goûté qu’une bouchée d’une recette, on comprend alors très facilement qu’ici, ça ne sera pas pour le scénario que l’on regardera cet animé mais bien pour son humour et sa plastique.

J’en attends quoi ? Un délice visuel. Le manga est de loin l’un des plus jolis du genre et les femmes sont vraiment appétissantes. Que je suis plutôt chocolat (Ikumi Mito) ou vanille (Erina Nakiri), tant que c’est plaisant à regarder, je ne vais pas faire la fine bouche. L’arrivée du manga en France, il y a de cela maintenant presque une demie-année, a permis de se faire une idée de ce qui m’attend avec cette série. En plus, bien que cela ne soit que de la prétention et ça vaut ce que ça vaut mais… Food Wars se classe souvent parmi les premiers au classement hebdomadaire du Weekly Shonen Jump. Dire que je suis pleinement confiant en cette adaptation serait tempérer mes propos.

La série sera disponible en simulcast sur ADN.

ShiroiRyu

Sound! Symphonium – Le retour en fanfare de KyoAni ?

PRIN2015_06Kyoto Animation est un studio un peu spécial pour les fans d’animation. C’est un studio dont on sait que les talents qui y travaillent et la gestion de projet plus saine que tout le reste de l’industrie assurent un certain niveau, tant en terme d’animation que de réalisation et bien souvent de direction artistique. J’ai encore un peu de mal à intégrer que leur dernière série en date a un peu prostitué ses personnages, mais si je fais une entourloupe mentale pour l’ignorer, je peux affirmer que c’est aussi un studio qui fait ce qui lui plaît et rien que ce qui lui plaît, et lui attribuer le label d’animation 100% écologique. Mais d’un autre coté c’est aussi le studio qui ces trois dernières années n’a pas su produire de séries véritablement intéressantes, et on regrette sa grande époque.

Leur prochaine série, Sound! Euphonium, parle de musique. On y suit Kumiko Oumae, jeune fille entrant au lycée. Désireuse de poursuivre l’activité de club qu’elle pratiquait au collège, elle décide de rejoindre le club d’instruments à cuivre. Quand elle y voit son ancienne camarade Reina, elle se remémore un certain incident datant de son collège et hésite. Je vois déjà des airs de suspicion flotter: non, Euphonium n’est pas une saison trois déguisée de K-On. Le réalisateur, Tatsuya ISHIHARA (Nichijou, Haruhi S1 et S2, Clannad), a affirmé que la série ne serait pas de la tranche de vie comme son prédécesseur.

Outre un réalisateur vétéran, on sait aussi que la talentueuse Naoko YAMADA (K-On, Tamako Market) est fortement impliquée dans le projet, on peut donc s’attendre à voir ici et là son style de réalisation assez reconnaissable (et beaucoup de jambes). Ajoutons que Hiroyuki TAKAHASHI, qui s’occupe des instruments sur la série, a mentionné que toutes les scènes de concert seraient dessinées à la main. Pas de 3DCG dégueulasse comme on a l’habitude d’en voir sur ce genre de scène complexe, autant dire que l’on peut déjà s’émoustiller de l’orgie visuelle à venir.

C’est donc comme d’habitude sur le script que l’on attends Euphonium au tournant. Si cette série s’avère bien écrite, elle pourra probablement concourir pour le titre de meilleur animé du Printemps. Je sais bien que les détracteurs habituels du studio affichent un air sceptique, mais je préfère pour ma part continuer d’espérer de ce studio qui inspire la sympathie qu’il puisse délivrer quelque chose d’excellent.

La série sera disponible en simulcast sur Crunchyroll.

Down

Seraph of the End – Dracula and his End

Voilà l’un des outsiders de la saison. Beaucoup attendent cette adaptation du manga de Takaya KAGAMI et Yamato YAMOMOTO (sept volumes pour l’instant) et ce pour plusieurs choses. Déjà, c’est un poulain du Jump Square de la Shueisha dont le succès ne fait qu’augmenter. Ensuite, ça parle de vampires. N’en déplaisent à certains, c’est un argument de vente puissant aujourd’hui encore. Enfin, l’équipe en charge augure du bon pour la suite, d’autant plus que KAGAMI va directement s’impliquer dans l’histoire et suivre cela de très près. Faisons les présentations.

En 2012, un virus créé par la main de l’homme a causé une immense épidémie. Il a décimé une bonne partie de la population de la Terre : tous les adultes ont péri et seuls les enfants de moins de treize ans ont survécu. Dans le même temps, des monstres des temps anciens et des vampires ont surgi des ténèbres. Ces derniers ont profité des dangers de la surface pour réduire à l’esclavage la population restante : ils l’emmènent vivre sous terre et assurent sa sécurité, mais en échange le sang devra régulièrement couler pour qu’ils puissent se nourrir… Yuichiro, garçon de douze ans, prévoit de fuir cette captivité avec ses acolytes de l’orphelinat. Malheureusement tout ne se passe pas comme prévu et il est le seul survivant du massacre. Il sera alors pris en charge par une unité d’extermination de l’armée japonaise, qui rassemble les survivants et évadés. Il compte bien se servir de cette aubaine pour assouvir sa vengeance contre les vampires.

Après les ballades à moto colorées de Rolling Girls, il semblerait que Wit Studio retourne à ses premières amours (et succès) : l’adaptation de mangas shônen plutôt « matures ». Mais si, souvenez-vous du raz de marée l’Attaque des Titans. C’est son œuvre. Il est d’ailleurs allé chercher des gens qui ont bossé dessus pour monter son équipe. A la réalisation, comptons sur Daisuke TOKUDO (Tokyo Magnitude 8, Hal), dont c’est la première fois à un poste si important. Pour les personnages et la direction de l’animation, nous avons Satoshi KADOWAKI (Fullmetal Panic, Guilty Crown), pour qui c’est aussi une première à des postes si importants. Même chose pour Seiko YOSHIOKA qui passe des décors d’Arietty, Summer Wars ou Black Rock Shooter à la direction artistique. Il y a dû y avoir des promotions chez Wit. Le seul qui n’y a pas eu droit est le monsieur en charge de la musique. Faut dire aussi, je ne vois pas où Hiroyuki SAWANO (l’Attaque des Titans, Kill la Kill, Blue Exorcist) pourrait poursuivre son ascension étant donné qu’il est déjà au sommet de son succès. On reconnait très bien son style dans la bande-annonce d’ailleurs. Tellement que j’aimerais bien qu’il se renouvelle un peu.

Soyons honnête, je suis bien motivée. Certes, on a encore des vampires, mais ils ont l’air fourbe à souhait. Ajoutez à cela le design qui m’a tapé dans l’œil et que n’aurait pas renié Kawasaki (que voulez-vous, le vert fluo et moi c’est une grande histoire, demandez à mes Stabilo), des personnages apparemment classes, et une réalisation pas dégueulasse avec de la bonne animation, et c’est bon, je suis vendue. A noter néanmoins que vous allez devoir attendre un certain temps pour voir Seraph of the End en entier. En effet, le studio a cédé à une mode récente (et considérée comme débile de mon côté) qui consiste à diffuser une série en deux ou trois fois. Je ne sais pas pourquoi. Donc bref, vous aurez le fin mot de l’histoire (peut-être) en octobre 2015.

La série sera disponible en simulcast sur Wakanim.

Rydiss

Ninja Slayers – When in doubt, Ninjas!

Après Little Witch Academia, son fabuleux Kill la Kill et l’alimentaire Inou Battle wa Nichijou-kei no Naka de, Trigger revient pour un nouveau round avec Ninja Slayers, visiblement adapté d’un manga de 2013 de Yûki YUGO et Bradley BOND. Et les trailers mettant la part belle au style tranché du studio ne laissent aucune place au doute : Ninja Slayers sera son troisième véritable anime.

C’est que ces avant-goûts ont ce style à la fois rock et savoureux habituel de Trigger, mais pas seulement : ça a aussi le bon goût des dessin animés que je regardais petit sur Cartoon Network à sa grande époque, chez ma grand-mère le samedi. Mieux, le synopsis à base de salaryman d’une ville dystopique possédé par un ninja vengeur voulant tuer tous ses anciens frères d’armes ayant mal tournés a tout ce qu’il faut de kitsch et de rock’n roll pour devenir correctement exploitable…

En attendant, Akira ANEMIYA (Gurren Lagann, Kill La Kill, Diebuster) est à la réalisation, Hiroyuki IMAISHI (même références) au chara-design et même si le gars à la musique Kenji FUJISAWA est un illustre inconnu, connaissant le soin que les petits mecs du studio mettent en général à réaliser leurs bandes, je ne m’inquiète pas outre mesure. Mais le détail qui tue, celui qui finit de me convaincre c’est que le thème principal, Back in Black a été composé par les Boom Boom Satellites, à l’origine de Lemon Drop, le fameux opening de Xam’d: Lost Memories.

Bref, en un mot comme en cent, je veux voir ça, c’est beaucoup trop cool pour passer à côté…

Zankaze

Denpa Kyoushi – Onizuka version otaku

Qu’est-ce qu’il y a de plus désespérant que d’avoir un grand frère surdoué mais hikikomori ? Pas grand-chose. C’est pourquoi la petite sœur de Kagami Junichi décide un jour de le forcer à sortir de son trou à rats en lui trouvant un métier mais pas n’importe lequel : celui de professeur ! Professeur dans un lycée où les élèves sont plus que turbulents. Un petit air d’Onizuka ? Si peu ! Mais là où Onizuka était aussi bête qu’un manche à balai, plus racaille que les loubards de la classe où il officiait, Kagami, notre héros, use de sa cervelle et de son zèle sans pareil pour remettre les élèves sur le droit chemin. Encore qu’il faudrait se poser des questions sur la « légitimité » du droit chemin de Junichi.

Ainsi, Denpa Kyoushi est l’adaptation d’un manga comique, avec un professeur unique dans sa personnalité. Son créateur, Takeshi AZUMA, n’a fait qu’un précédent manga du nom de Super Dreadnought Girl 4946. Avec Denpa Kyoushi qui en est déjà à son quinzième volume au Japon, il est donc sur une bonne pente. Le studio chargé de l’adaptation animée ? A-1 Pictures, connu pour Sword Art Online, Fairy Tail ou Aldnoah Zero. Le réalisateur, Masato SATO est derrière de nombreux films de Détective Conan et une partie de ses épisodes tandis que le chara-designer Isao SUGIMOTO a travaillé sur les deux saisons de Moonlight Mile et Girls & Panzer. Pour le seiyuu du héros principal, Hiroshi KAMIYA est connu pour Shinji Matou de Fairy Tail ou Erecpyle Dukakis en tant que personnage comique dans Ixion Saga (le leader de la troupe ennemie).

Rassuré ? Oui, bien entendu. Je n’attends pas une qualité démentielle pour ce qui sera une adaptation que je penserais sûrement bonne. Il me suffit de voir mes personnages préférés prendre vie pour avoir le sourire aux lèvres. La seule inquiétude pourrait résider dans la mise en forme des différentes blagues et scènes de la série. Néanmoins, comme souvent, ma principale préoccupation quand une série que j’apprécie se retrouve à la télévision, c’est de savoir quand est-ce que le manga sera licencié chez nous en France. Il me faudra alors tout simplement croiser les doigts.

ShiroiRyu

Gunslinger Stratos – Les tontons flingueurs du futur

On l’oublie parfois, mais les acteurs du jeu-vidéo ont leur rôle à jouer dans l’industrie de l’animation. Bon nombre de jeux se sont vus accordés les faveurs d’une série, d’un film ou que sais-je encore. Square Enix, qui a aussi un pied dans l’édition du manga, est sans doute l’un des plus représentatifs. Il arrive cette saison avec l’adaptation de son jeu d’arcade Gunslinger Stratos, qui consiste à tirer sur tout ce qui bouge. Et on peut dire qu’il vise grand : il s’est accordé les services du studio A-1 Pictures et du fameux Gen UROBUCHI. Ce dernier est à la base du concept du jeu, en collaboration avec Nitroplus. Autant dire qu’on va avoir mal à la tête.

Bien, essayons de résumer le postulat de départ. En 2115, le Japon a été divisé en deux mondes parallèles diamétralement opposés : Frontier S, où règne le sans foi ni loi et la liberté, et la Dix-septième Administration de la Ville Impériale d’Extrême-Orient (mais quel nom pourri, sérieux…), monde au contraire totalitariste où la surveillance des individus est constante. Malheureusement, ces deux univers que tout oppose commencent à fusionner, ce qui risque de mener à un conflit meurtrier et à la disparition des deux mondes… Les gouvernements respectifs déclenchent alors l’Opération Stratos. Elle permet d’embaucher des tireurs d’élites et autres mercenaires pour les envoyer un siècle dans le passé, en 2015. Tohru Kazasumi, ainsi que quelques-uns de ses amis d’enfance, sont du voyage. Chaque clan tentera alors d’éliminer l’autre, ce qui permettra de faire disparaître l’un des deux mondes, assurant ainsi la prospérité du gagnant.

Et encore, je n’ai pas tout dit étant donné que je n’ai pas tout compris. Tant pis, ça motivera à découvrir l’univers de la série. Pour le staff, nous avons donc A-1 Pictures à l’animation (Your Lie in April, Shin Sekai Yori, Aldnoah Zero) qui semble faire du bon boulot au vu de la bande-annonce. La réalisation sera l’œuvre de Shinpei EZAKI, qui a travaillé sur quelques épisodes de Guilty Crown, l’Attaque des Titans et autres. Les personnages ont été confiés à Shinichi YOKOTA, dont c’est le premier travail en tant que character-designer. La musique, quant à elle, est à la charge de Testuya KOBAYASHI, ce qui est surprenant vu qu’il n’a travaillé que dans l’animation jusqu’à aujourd’hui. Une pensée pour Norimitsu KAIHO qui adaptera l’univers inventée par Gen UROBUCHI (Madoka Magika, Suisei no Guargantia) pour en faire une histoire compréhensible.

Il y a deux types d’adaptation de jeux vidéo : les ratées à la BlazBlue et les réussies à la Sengoku Basara. On semble partir sur la deuxième option pour l’instant : c’est plutôt joli à regarder et le nom d’UROBUCHI nous assure au moins un univers fouillé. Et j’ai quand même pu voir des gars courir sur des immeubles, sauter de toit en toit, et combattre dans les airs. Alors forcément que je vais y jeter un coup d’œil.

La série sera disponible en simulcast sur Wakanim.

Rydiss

Yamada-kun to 7-nin no Majo – Yamada et les sept sorcières

PRIN2015_08Non, ici, il n’est nul question d’un remake à la japonaise de l’histoire de Blanche-Neige, bien qu’il faudrait avouer que cela serait intéressant vu l’imagination de certains mangakas. Yamada-Kun n’ira pas briller par l’originalité de l’univers dont il est issu : un lycée ! Mais alors que Yankee-kun to Megane-chan, le précédent manga de Miko YOSHIKAWA, la mangaka, restait dans les limites du réel, Yamada-Kun se permet de laisser un zeste de magie sous la forme de sept lycéennes qui ont chacune un pouvoir les rendant unique. Ainsi, lorsque Yamada, le héros, embrasse par inadvertance Shiraishi, la coqueluche du lycée, voilà qu’ils se retrouvent chacun dans le corps de l’autre. A partir de là, la trame principale est lancée, surtout lorsque Yamada et Shiraishi apprennent que cette dernière n’est pas la seule à posséder une telle magie.

Ryota  OHSAKA (Shoryu de Log Horizon, Nagate Tanikaze de Knights of Sidonia) et Saori HAYAMI (Ikaros de Sora no Otoshimono et Haqua d’rot Herminium de TWGOK) rempillent tous les deux, ayant déjà doublé les voix du héros Ryu Yamada et de l’héroïne Urara Shiraishi dans les OAVs sortis il y a de cela quelques mois auparavant. Pour le studio chargé de cette adaptation, LIDEN FILMS n’est pas parmi les plus connus et n’avait surtout pas rassuré avec Terraformars. Pourtant, il faudra bien lui faire confiance, car il adapte aussi Arslan Senki, un autre animé très attendu. Quand on sait que Tomoki TAKUNO n’a été réalisateur que pour une quinzaine d’épisodes divisés sur plusieurs séries animées, rien n’est fait pour rassurer ceux qui attendaient cette adaptation.

Dire que je me méfie de cette sortie animée serait un pléonasme. Ma seule préoccupation sera principalement de voir si la série se permet d’avoir une réalisation correcte. L’histoire en elle-même n’est pas extraordinaire, c’est pourquoi, bien que la lecture du manga fût plaisante, il faut simplement mettre un peu d’espoir en évitant un gâchis aussi violent que l’animation de Terraformars. Dans l’idée même, Yamada-Kun ne laissera sûrement pas de marques indélébiles mais je ne peux que lui souhaiter de réussir à me divertir correctement. Oui, correctement, c’est le juste-mot.

ShiroiRyu

Re-Kan ! – …nette recyclable

Il y a des jours comme ça, on se dit : « Oh, un anime avec du surnaturel et des fantômes ! Génial, je vais en parler ! Alors, voyons un peu. Ok, ça vient donc d’un manga… Un yonkoma plus précisément… Six volumes au compteur… Créé par Hinako SETA… Très bien, mais il n’y a pas moyen d’avoir un synopsis, histoire de voir ce que va nous raconter la série ? Ah, en voilà un. J’espère qu’on va avoir droit à des malédictions, des histoires d’horreur dignes de ce nom et tout. Tiens, il ne fait que trois lignes ? C’est pas beaucoup dis donc. Mais bref. Voyons un peu le pitch.»

Une jeune fille nommée Amami Hibiki arrive dans une nouvelle classe. Elle est tout à fait normale, à une exception près : elle est capable de voir les fantômes et de comprendre les animaux. Nous suivons sa vie de tous les jours, rythmée par ses amies du lycée et des rencontres du troisième type.

Ouch. C’est pas folichon mon cochon. Je peux dire adieu à mon ambiance glauque, mes poltergeists et autres histoires horrifiques. Il reste quoi du coup ? Une comédie scolaire saupoudrée de surnaturel ? Meh… Bon, jetons plutôt un coup d’œil à l’équipe chargée de la production. Quel studio est à la barre ? Pierrot Plus, une succursale du célèbre studio Pierrot tout court. On lui doit entre-autres les deux saisons de Letter Bee, sinon on le retrouve plutôt dans la production. Ils ont nommé Masashi KUDO au poste de réalisateur. Il n’a pas énormément d’expérience à la réalisation : on le trouve sur deux saisons de Hayate the Combat Butler et les plutôt louches Kyô no Asuka Show et Ikkitousen Exravaganza Epoch. Au character-design, j’appelle Aoi YAMAMOTO. Vous lui devez les personnages de Fairy Tail notamment. Il n’y a pas grand-chose d’autre niveau staff, ce qui est fort regrettable. J’aurai aimé connaître le nom du directeur artistique, car nous balancer des décors moches version photos floutées pour faire style que « Meuh non, tu affabules, ce ne sont pas des photos », et dans lesquels les personnages s’intègrent très mal, faut avoir du courage.

Bon. Ça ne donne pas vraiment envie tout ça. De toute façon Re-Kan ! et moi sommes partis sur de mauvaises bases. J’ai en effet moyennement apprécié de me faire agresser par un fond rose pétant lorsque j’ai regardé la première bande-annonce. J’ai cru que j’allais finir aveugle. Et la deuxième n’a pas réussi à me rassurer : décors et character design moche et nul, musique soporifique, personnages qui m’ont l’air d’être des clichés sur pattes… Je préfère remettre en hibernation mon envie de surnaturel. Et je vais faire l’impasse sur Re-Kan !, ne m’en voulez pas.

Rydiss

Gintama – This is Madness !

Il existe des moments reposants dans la vie de quelqu’un qui doit écrire des previews pour des animes saisonniers. Des moments où on peut anticiper à quel point la saison qui vient va justement envoyer du pâté. Ce moment, c’est à peu près quand vous apprenez que l’une des meilleures séries que vous connaissez, en pause depuis plus d’un an après un film génial, va finalement recommencer. Et qu’il reste plus de la moitié du matériau d’origine à adapter.

Les connaisseurs s’arrêteront là pour des retrouvailles (très attendues) sur le forum à crier des superlatifs à chaque épisode, mais pour les autres, un peu de pub n’a jamais fait de mal. Gintama, du coup, c’est quoi ? C’est un shônen comique qui truste depuis plus de dix ans le Top 5 du Jump sans jamais en redescendre. Un manga qui dure depuis plus de 500 chapitres et n’est devenu que meilleur au fil de sa publication, ce qui en fait plutôt une exception. Un shonen hilarant qui parvient à proposer aussi des moments absolument épiques et prenants, qui vous mettent les larmes aux yeux et vous font haleter devant des combats superbes. Et l’adaptation est encore meilleure, portée en particulier par des doubleurs si bons que la mention en général d’un rôle dans cette série suffit à assurer de la qualité de l’un d’entre eux. Cette série, c’est celle du meilleur rôle de Tomokazu SUGITA (Kyon dans La mélancolie d’Haruhi Suzumiya), pour vous donner un exemple.

Pour en revenir à cette saison, l’équipe est de retour comme au bon vieux temps, il reste des tonnes d’arc géniaux à adapter, et le manga entre en plus dans sa phase finale, alors le moment ne pouvait pas être mieux choisi. Il ne reste plus qu’à espérer qu ‘on soit reparti pour non pas une pauvre petite saison de 60 et quelques épisodes mais pour le real deal, l’adaptation qui durerait jusqu’à la fin du manga. Préparez vos côtes, elles vont souffrir.

La série sera disponible en simulcast sur Crunchyroll.

Zankaze

Digimon Adventure Tri – Et un, et deux, et trois z’héros !

PRIN2015_09Bon, ils sont plus nombreux mais on ne va pas commencer à chouiner pour de tels détails. Digimon, pour les rares au fond de la classe qui ne connaissent pas, ce fût le grand rival dans le monde de Pokémon. Imaginez des bêbêtes digitales (parfois humanoïdes pour mon plus grand plaisir) capables d’évoluer et de devenir bien plus fortes et/ou grandes, et cela parfois plusieurs fois à la suite. Mais voilà, la censure à l’américaine, avec parfois même des épisodes complètement virés comme celui de VenomMyotismon, ont eut raison de la célébrité chez nous, ce qui fait que pour les jeunes générations Digimon est inconnu du public. Pourtant, depuis le début de l’année Digimon Xros Wars (Digimon Fusion chez nous) paraît chez Canal J. Peut-être le retour du monstre prodige ?

Mais Digimon Tri dans tout ça, on va me dire ? Digimon Tri, c’est… étrange. Déjà par l’affiche principale qui affiche un graphisme bien différent de celui que je connais depuis bientôt quinze ans. Un graphisme qui pourtant rappelle le premier film Digimon, basé sur la première rencontre de nos héros avec les Digimons alors qu’ils ne sont encore que des enfants en bas âge. Digimon Tri, c’est la suite de Digimon Adventure 02, sorti  il y a de cela quinze ans. Ainsi, nos héros sont maintenant lycéens d’après le peu d’informations que l’on a à ce sujet. Les bonnes nouvelles concernent principalement les génériques : Butter-fly et Brave Heart sont repris. Il en est de même pour les seiyuus originaux des Digimon. Néanmoins, il y a un changement : le chara-designer Atsuya UKI, qui n’a jamais été lié à Digimon et que l’on retrouve derrière « Tsuritama ». Yuuko KAKIHARA, le scénariste de la série, a déjà oeuvré sur Sore no Otoshimono tandis que le réalisateur Keitaro MOTONAGA a lui-même travaillé sur Date a Live et School Days.

Et dans le fond, doit-on se sentir rassurés ou non ? Est-ce que ce Digimon Adventure Tri permettra de signer un renouveau après une fin plutôt risible de Digimon Xros Wars ? Difficile aussi de savoir qui est le public visé. De mon côté, je sais que malgré mes appréhensions je regarderais. Si cela permet à la licence de revenir dans nos contrées, que ça soit sous sa forme animée ou vidéoludique (mon royaume pour l’annonce de Cyber Sleuth chez nous), cela ne me dérangera pas le moins du monde. Je suis prêt à beaucoup de choses. Il me faut simplement espérer  que tout cela ne soit pas du gâchis, Digimon mérite de rester sur le devant de la scène, comme un Pokémon, un Yugioh, un Precure ou d’autres séries.

ShiroiRyu

Lupin The IIIrd – Il Ritorno Del Ladro

PRIN2015_10La franchise Lupin the Third a connu un sérieux remaniement depuis quelques années. Le studio TMS a semble-t-il décidé de ne plus se contenter de sous-employer son héros culte dans des téléflms familiaux pour le propulser dans la cour des grands, en lui associant quelques grands noms de l’animation japonaise moderne tels que Sayo YAMAMOTO (Mine Fujiko to Iu Onna) et Takeshi KOIKE (Jigen Daisuke no Bôyô). C’est un Lupin tout neuf et tout brillant qui en sort, prêt à revenir dans une toute nouvelle série télévisée.

Une série qui contrairement aux précédentes sera confiée à des vieux de la vieille : le studio Telecom Animation fait partie de ceux qui ont contribué à produire les premiers films Lupin the Third dans les années 70, et le superviseur Kazuhige TOMONAGA a lui-même bossé sur la franchise durant sa période faste : la fameuse poursuite en voiture dans Le Complot du Clan Fûma, c’est lui. Le gros du travail sera cependant confié au réalisateur Yuichiro YANO (storyboardeur et animateur sur tout un tas d’animes parmi lesquels Moyashimon) et au jeune scénariste Yuuya TAKAHASHI, qui avait notamment écrit l’OAV consacré à Jigen Daisuke l’an dernier.

La véritable spécificité de ce nouveau Lupin The IIIrd réside dans son mode de production, puisque le projet est une collaboration entre le Japon et l’Italie – nos voisins transalpins sont parmi les plus gros fans de Lupin The Third à l’international. La série sera d’ailleurs distribuée en Italie avant d’être diffusée au Japon au printemps 2015. Cela aura d’ailleurs un impact sur le contenu de l’anime, puisque l’action se déroulera principalement dans ce pays. De quoi nous rendre tous impatient de voir le résultat, ça va être molto bene cette affaire.

Deluxe

Saint Seiya : Soul of Gold – Ça me soûle

PRIN2015_11À tout seigneur tout honneur, le jeu de mot magnifique du titre est de notre Shishi national. Je lui pique sans vergogne car je sais que nous partageons le même sentiment envers cette série : c’est une honte, du fan service pur sucre qui n’aura peut-être rien à dire et pourtant je vais la regarder dès la première heure jusqu’à la dernière. La définition même du plaisir coupable et ça mérite quelques explications.

Pour les plus jeunes, Saint Seiya, plus connu chez nous sous la traduction Les Chevaliers du Zodiaque, est un manga de Masami KURUMADA adapté en série d’animation des années 1980 et popularisé chez nous par sa diffusion sur la case horaire du club Dorothée. Depuis quelques années, la licence est déclinée à toutes les sauces : prequel un peu sage, suite un peu plus fantasque, qui toutes les deux exploitent le même univers avec des personnages différents. La démarche ne me dérange pas car chacune a su apporter sa nouveauté. Soul of Gold part sur des bases bien plus putassières.

Les chevaliers d’or ont toujours été les vrais stars de la série de 86. Et ce seront eux les protagonistes de la série de 2015. Pire, on les ressuscite pour les placer à Asgard, un filler introduit par la série originale et particulièrement populaire chez les fans : à l’exception de l’arc sur les chevaliers d’arc, c’est le passage le plus apprécié. Enfin, ils vont bénéficier du cheat code « armure divine » qui va les rendre encore plus pétés. Et c’est à peu près tout ce qu’on sait. C’est largement suffisant pour que les fans aient besoin d’une bassine pour récolter la bave qui coule de leurs babines mais ça fait un peu court. La bande-annonce est un bon test : on rigole jaune devant tant de fan service sans complexe mais on a des étoiles dans les yeux.

Est-ce que ça proposera un vrai fond ? Le staff réuni semble manquer d’envergure : le réalisateur Takeshi FURUTA, le scénariste Toshimitsu TAKEUCHI et le chara-designer Hideyuki MOTOHASHI sont expérimentés mais n’ont pas un grand titre à leur tableau de chasse. Difficile de dire si ce seront de simples exécutants ou s’ils profiteront de la scène pour se révéler. C’est derrière ce maigre motif que je trouve le faux prétexte pour regarder Soul of Gold. Allez savoir : je serai peut-être un visionnaire.

Afloplouf

High School DxD BorN – We were born to die

Servant de prequel à la série High School DxD New sortie en 2013 (qui était elle-même la suite de High School DxD, sortie l’an précédent), High School DxD BorN reprend Issei Hyôdô en tant que personnage central. Tué lors de son premier rencard, le voilà aujourd’hui réincarné en une sorte de démon. Néanmoins, il n’en est pas plus libre de ses mouvements puisqu’il est là pour servir Riasu, qui peut-être comparée à un démon en chef, et n’est autre que la plus jolie fille du campus dans lequel étudie Issei.

Comme pour les précédents opus, High School DxD BorN est une adaptation de light novels. Aux manettes nous retrouvons les mêmes professionnels que pour les deux premières saisons, c’est même à se demander si une personne de l’équipe a bien pu changer. On peut toutefois noter l’arrivée de Kenichi KURATA en tant que directeur artistique (qui avait précédemment travaillé au même poste sur Seirei Tsukai No Blade Dance), celle d’Eiki OKAMOTO pour l’assistance à la réalisation (anciennement directeur d’épisodes sur After War Gundam X), de Furuichi Yuichi aux couleurs, comme souvent, et enfin de Aya HIDA qui remplace Takashi SAKURAI au montage et pour qui on peut prendre l’exemple du montage de l’Attaque des Titans ou bien encore de Larme Ultime.

Annoncée en juin dernier, cette troisième saison commence le 4 avril 2015. A savoir que l’anime est d’ors et déjà licencié par Funimation Entertainment aux Etats-Unis, qui prévoira une diffusion en simulcast, comme pour les premières saisons. Que dire si ce n’est qu’elle reste dans l’exact continuité des précédentes, aussi bien pour ce qui est des personnages, de l’intrigue principale, des musiques mais aussi du chara-design. Une saison qui ravira donc ceux ayant apprécié les deux premières, mais qui verra les autres passer leur chemin. Mais High School DxD BorN étant un prequel, il semblerait pour autant judicieux de commencer par cette saison.

Sacrilège

Kyôkai no Rinne – Les Shinigami aiment les “Rinne-go”

Non mais rendez-vous compte. Ça va faire six qu’il n’y a plus une œuvre de Rumiko TAKAHASHI à l’écran. Depuis la dernière saison d’Inu Yasha. Pour ceux qui débarquent, petit cours d’Histoire du manga : TAKAHASHI est l’une des plus grandes mangaka en activité, auteur de séries à succès à multi-volumes qui l’on rendue multimillionnaire. Et vu que depuis Inu Yasha il n’y rien eu, Brain’s Base a décidé d’adapter sa dernière œuvre en date, Rinne (16 tomes en France). Mais ça raconte quoi ?

Sakura est une jeune lycéenne qui est capable de voir les esprits depuis qu’elle s’est rendue dans l’autre monde étant enfant. Etant quelqu’un d’extrêmement posée, elle arrive à s’en accommoder, même si elle aimerait bien se débarrasser de ces visions. Arrive un jour en classe Rinne Rokudo, jeune homme normalement assis à côté d’elle mais étant donné qu’il est toujours absent, difficile de se rappeler de lui. Elle découvre pourtant très vite son secret ; s’il n’est jamais là, c’est parce qu’il accompli sa tâche en tant que shinigami (grosso modo un dieu de la mort) : envoyer devant la roue de la réincarnation les esprits des défunts.

C’est donc cette fois ci Brain’s base (Baccano !, SNAFU) qui est aux commandes de l’adaptation. Seiki SUGAWARA sera en charge de la réalisation après avoir fait une première tentative sur D-Frag ! Le design des personnages a été confié à Kazuhiko TAMURA, qui a déjà occupé ce poste sur les OAVs de Kimi Ga Nozomu Eien et sur Gunparade Orchestra. Quant à la direction artistique, c’est Yukihiro SHIBUTANI qui est aux commandes, lui qui a pas mal d’expériences et a déjà travaillé sur une adaptation d’un manga de TAKAHASHI (tous les films de Détective Conan, Natsume Yujin-Cho, un film d’Inu Yasha). Enfin, la musique sera l’œuvre d’Akimitsu HONMA. Le studio a dû aller fouiller dans un placard pour le trouver, car il n’a rien composé depuis les vieilles OAV d’Ai no Kusabi, qui ont plus de 20 ans…

Pour être honnête, j’ignore encore si je vais regarder. Les œuvres de Rumiko TAKAHASHI sont toujours amusantes, notamment grâce à leur humour et personnages uniques. Mais question histoire il y a rarement de la continuité, les chapitres se révélant souvent auto conclusifs. Il y a des chances que l’anime adopte le même schéma de successions d’histoires sur un ou deux épisodes. A regarder peut-être entre deux grosses séries ambitieuses pour se vider le cerveau sans avoir à mater de l’ecchi.

Rydiss

Nar Doma – Tu veux ou tu veux pas ?

Nar Doma est un anime assez attendu par les fanatiques du genre yaoi, mais qui sait se faire désirer. Adaptation du manga éponyme, les informations distillées à propos de la série sont arrivées au compte-gouttes. Nous avons essayé de tout agglomérer ici pour vous proposer un synopsis à poil, euh au poil.

Je ne vais pas insister sur l’histoire plutôt commune, mais plutôt sur le staff et l’environnement de la série. Nar Doma nous raconte la vie d’un couple gay qui comprend d’un côté un homme narcissique et de l’autre un masochiste. Vous l’aurez compris, le thème principal qu’est l’amour sera traité avec beaucoup d’humour. Le comique sera sans aucun doute de situation comme issu de quiproquos.

Annoncé depuis des mois déjà, ce n’est qu’aux alentours du 20 mars que les détails ont vraiment coulé sur le net, par le biais d’une vidéo promotionnelle diffusée en streaming via le studio Kachidoki. Ce que nous apprend cette vidéo, c’est aussi le ton comique du visuel, très « game based » comme si la série était issue d’un eroge (ce qui n’est apparemment pas le cas). Cela est expliqué par le manga de base, qui est plutôt une suite de gags qu’un roman bien dressé qui prend son temps sur la délicatesse du dessin.

Pour ce qui est du staff, on trouve à la musique Masaya KOIKE, membre du groupe de Jpop UNDER17, à qui l’on doit entre autres la bande-son de la saison deux de Genshiken. Les protagonistes seront également doublés en VO par de célèbres commentateurs de gaming japonais, ce qui pourrait permettre à l’anime de percer auprès d’un public qui se tient en général distant du genre yaoi. Rien de bien frétillant concernant le reste du staff, non pas qu’ils soient inconnus, mais plutôt qu’on ne sait pas encore à qui l’on va avoir affaire …

Le titre Nar Doma quant à lui, reprend les deux traits de caractères des personnages principaux : le NARcissisme et la DOmination / MAsochisme (Doma peut aussi être vu comme une abréviation japonaise pour un « super masochiste »).

L’anime sera diffusé à partir de mai, sans que l’on ne sache encore combien d’épisodes vont composer la série. Je ne sais absolument pas quel avis avoir concernant Nar Doma. L’aspect comique à outrance peut aussi bien décevoir les amateurs de shônen-ai mais dans le même temps convaincre d’autres spectateurs peu habitués à visionner ce style d’anime. Le tout étant de savoir si l’humour utilisé ici sera plus haut ou plus bas que la ceinture…

Sacrilège

Miss Hokusai – J’aurais voulu être une artiste

PRIN2015_12Mais que faisait Keiichi HARA ? Ce réalisateur très prometteur n’avait plus fait parler de lui dans le monde de l’animation depuis plusieurs années. Après toute une carrière à bosser dans l’animation familiale avec notamment la franchise Crayon Shin-Chan, Keiichi Hara s’émancipe en produisant deux long-métrages originaux et marquants, le touchant Un été avec Coo et le déprimant Colorful. Il s’éloigne ensuite de l’animation pour s’intéresser au cinéma live – avec un certain succès parait-il – avant de finalement revenir à sa spécialité avec l’adaptation de Sarusuberi, Miss Hokusai.

Miss Hokusai est, comme son nom l’indique, la fille du célébrissime peintre japonais qui révolutionna l’art du dessin dans son pays au cours du XIXe siècle. Si tout le monde connait les Trente-six Vues du Mont Fuji, les Manga (carnets de croquis) et autres Shunga (dessins légèrement olé-olé) qui ont fait la renommée internationale de l’artiste, la vie personnelle du bonhomme fait l’objet d’une moindre attention. En l’occurrence Hokusai avait quatre filles, dont l’une d’elles, O-Ei, se révéla posséder un don similaire à son père pour le dessin. O-Ei assista son père dans son travail durant ses dernières années au point de le remplacer à de nombreuses occasions, mais jamais elle n’arrivera à effleurer l’ombre de la popularité de son paternel.

C’est cette histoire que Keiichi HARA souhaite porter à l’écran sous forme de long-métrage, produit par le studio Production IG. Un projet que d’aucuns qualifieraient d’opportuniste au vu du récent regain d’intérêt pour l’œuvre du « Vieux Fou de Dessin » : exposition Hokusai au Grand Palais à Paris, ouverture prochaine d’un musée Hokusai à Tokyo… Mais ceux qui s’intéressent à cette figure indémodable de l’art nippon et qui apprécient le cinéma de HARA auront tout intérêt à donner sa chance à ce nouveau film, qui sortira en salles au mois de mai au Japon et en septembre en France.

Deluxe

Une liste plus exhaustive des nouveautés de la saison est disponible sur cette page.

16 commentaires

Excellent panorama cette saison ! Merci à vous tous pour votre travail acharné, le résultat est fort plaisant à lire.
Et encore une fois, pas mal de choses qui m’intéressent cette saison. ;D

beeeuuhhh… Merci pour le résumé mais encore une fois je vais passer mon tour cette saison..
à Part Gintama, Lupin IIIrd, Miss Hokusai…
Peut être BBB et Ore Monogatari… En tous cas j’ai vu Nana-nin no majou en drama c’était relou…
Pour le reste j’attendrai vos feedback sur le forum

Du lourd cette saison quand même !
Une petite question, je rattraper petit à petit mon retard sur gintama. Les épisodes sont plutôt indépendant donc est ce que vous pensez que je pourrais quand même attaquer cette saison en étant actuellement à la fin de la première ? Ou est ce qu’il y a des élément important à voir avant ?

Oh la petite faute dans Saint Seiya ! :p
Nationnal …
Mais à côté, y a pas mal cette saison … Contrairement à ce que je pensais ! :]
Et bravo à vous tous !

@Selty : Tu dis que ça ne t’intéresse pas mais au final tu cites entre 3 et 6 titres. :P

@Shiroi: Vicieux, tu aurais pu le dire dans le fofo privé (où l’alcool et les bonbons-nounours gélifiés coulent à flot). =_=

Je la trouve bien pauvre la nouvelle saison. Cet hiver a permis de suivre quelques très beaux shojo / aventures à la guimauve palpitantes. Je n’ai plus qu’à espérer des dramas printaniers qu’ils ravissent mon cœur de midinette.

Afloplouf : Vu qu’on a flatté mon égo … Je devais fanfaronner ici !
Mais oui … La prochaine fois, j’oublierai pas de le poster sur le forum dont ne ne doit pas dire le nom ! :o

Personne pour répondre à Keijy au sujet de Gintama ?

@Keijy : j’en sais rien mais j’ai bien compris tout ce que tu viens d’expliquer. Perso, je pars du principe qu’il n’est pas bon de brûler les étapes. En plus t’es au bout, donc à ta place je terminerai la saison 1 avant de mater la nouvelle. ;)
————

Bonjour.

Mes félicitations à la fine fleur des rédacteurs d'AK pour cette présentation de saison. C’est toujours un grand moment de prendre la température et de découvrir vos recommandations. Merci encore.

Si j’ai bien tout compris on peut donner nos pronostiques et même partager nos sélections printanières animes 2015… Yeah c’est merveilleux ! Ok, ayez la mienne est prête et z’allez voir que my body is ready aussi. :D

BBB: parce que l’un de mes pectoraux s’appelle BONES (en hommage au studio). Puis que ça m’a l’air d’envoyer ! A première vue c’est le genre d’anime qui a tout pour me plaire.

Lupin: parce mes cheveux seront gominés pour l’occasion. Qu’en moi il y a la foi, Giorgio Armani, le Milan AC, un bon capuccino et la dolce & vita. Bref, un gentlemen ne peut pas manquer un tel RDV. En espérant le meilleur possible de la part des anciens et de cette collaboration italo-nippone.

Arslan Senki: parce que j’ai le port altier fier comme un prince. Toujours preneur d’épopée dans ce genre, surtout que le roman d’origine a bonne réputation. Enfin que l’anime soit l’adaptation du manga d'Arakawa me procure une certaine confiance.

Shokugeki no Souma: parce que mes papilles sont prêtes à déguster ! Mes yeux aussi ont déjà analysé et bien pris du plaisir avec le manga. De jolies formes certes, mais pas que. Attention, n’oublions surtout pas l’humour, le wtf, l’esprit de compétition et le FIGHT !

Saint Seiya : parce que je suis aware et maitrise le 7e sens. Puis surtout le fait est que j’ai passé ma vie à servir et défendre la déesse Athena. Donc j’aimerai bien aller au bout mais faut voir si l’anime ne découragera pas. ~

Bien ! A ceux-là s’ajoutent : Ninja Slayer (mode ninja dans la ville ça le fait), kyoukai no Rinne (parce que avant j’aimais bien Inuyasha et Ranma), Ore Monogatari (parce que il y a pas que les muscles ou la beauté dans la vie. Le cœur c’est le plus important) et Miss Hokusai (parce qu’en septembre prochain mes jambes voudront certainement m’emmener le voir au cinéma). Rien de sûr mais si j’en ai l’envie et le temps alors je zieuterai d’autres trucs (Denpa Kyôshi + Punchline et/ou Séraph Of the End).
Voilà ça sera tout pour moi.

Bonne saison à tous ! ;)

@Keiji : Non, Regarde l’anime dans son déroulement sans brûler les étapes. Non seulement tu ne ratera rien car il est génial, mais en plus tu ne comprendrais rien au (nombreux) personnages que tu verrais à l’écran avec la nouvelle.

Et rater leur épisodes d’apparition absolument épique serait un vrai crime pour le coup.
Sans compter que Gintama, ce n’est pas que des épisodes stand-alone également…

Ok merci pour vos réponse, je suivre vos conseils alors et regarder tout dans l’ordre. Mais j’suis pas rendu !

Sinon y’a deja eu quelques sorties, Arlsan et Kekkai sensen seront des valeurs sur du début à la fin imo. Par contre déçu de Denpa Kyoushi. Beaucoup trop niais et cliché dans la manière de traiter les « problèmes » de ado, j’suis pas du tout rentré dedans.

Et là, tous en cœur, on couvre de quolibets Deluxe pour avoir cru en le scénariste de Punch Line.

@Alfo : hahaha oui j’ai capté le manque de crédibilité post posting bien entendu ;)
je suis pas méga inspirée, mais ça peut déboucher sur de bonnes surprises. Et puis Ginama quoi. GIN-CHAN LES GARS !

Bon. Voici ma sélection définitive, après le premier épisode qui va bien – ou presque.

Par ordre de préférence:

Sound Euphonium
Kekkai Sensen
Punch Line
Is it wrong to pick up girls in a dungeon ?
Gunslinger Stratos
Ore Monogatari
Danna ga Nanni
Plastic Memories
Owari no Seraph
Food Wars
Arslan Senki
Vampire Holmes

Pour ce qui n’est pas encore arrivé, mais que je suis – presque – sûr de suivre, par ordre d’attente:

Lupin III
Ninja Slayer
Nar Doma

Ce que je vais regarder une fois que les premières saisons vues:

Sidonia
UtaPri

Bref, une saison qui s’annonce très sympathique, avec de la diversité. C’est rare que ma sélection comporte tant de choses différentes pour une même saison.

Puis KyoAni apparemment en forme – ça change d’ABP -, ça n’augure que du bon pour la suite !

Vous battez pas pour le yaoi surtout =P

Sacrilège : Allez je mentirais si je disais que j’étais pas cliente ;)

[…] Avant qu’il ne soit repoussé, Deluxe vous avait déjà parlé de Lupin IIIrd qui débarque finalement cet […]

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