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Les animes du printemps 2011

Publié le 05/04/2011 par emilie dans Anime - 26 commentaires

C’est à nouveau le printemps, la fonte des neiges, les oiseaux qui gazouillent, les feuilles qui embellissent les arbres. C’est la renaissance de la nature après ces mois d’hiver. Et avec tous nos espoirs pour une bonne remise sur pieds du Japon, arrive aussi une nouvelle saison d’animes.

Hana-Saku Iroha Hyouge Mono Kaiji (TV 2)
Tezuka Osamu no Buddha Que sa Volonté Soit Faite (TV 2) Hidan no Aria
Sket Dance Toriko Deadman Wonderland
Ao no Exorcist Tiger & Bunny Steins;Gate
C: The Money of Soul and Possibility Control Nichijou Hoshi o Ou Kodomo
A Channel AnoHana Maria+Holic (TV 2)
Nana to Kaoru Sekai-ichi Hatsukoi Sengoku Otome
Appleseed XIII Seikon no Qwaser (TV 2) X-Men
Vous trouverez une playlist de trailers en fin d’article

 

Hana-Saku Iroha

Joyeux anniversaire P.A. Works

Hanasaku IrohaP.A. Works a fêté ses 10 ans en Novembre 2010, ce studio nous ayant divertit avec True Tears, Phantom-Requiem for the Phantom – , Canaan, Angel Beats et bien d’autres, a décidé de souligner l’évènement en nous offrant un anime original pour le printemps 2011 : Hana-saku Iroha.

Pour se faire, le studio sort la grosse artillerie, on n’a pas 10 ans deux fois. C’est Masahiro ANDO qui prendra le poste de réalisateur comme ce fut le cas sur Canaan ou des épisodes de Wolf’s Rain, son nom apparait aussi au poste d’animation clé sur la série Neon Genesis Evangelion et les films Jin-Roh et Metropolis. À la composition de la série se trouve Mari OKADA, qui compte à son actif pas mal de séries comme Kodomo no Jikan, Canaan, les deux saisons de Kuroshitsuji et de Vampire Knight, Toradora !, True Tears ou encore Gosick et Fractale. On retrouvera au sein de l’équipe quelques noms connus pour avoir travaillé sur les principaux projets produits par le studio : True Tears, Angel Beats et Canaan. Ainsi Kanami SEKIGUCHI (True Tears, Canaan), aura deux casquettes pour ce projet, celle du chara-design et celle de directeur de l’animation en chef. Elle adaptera ses personnages à partir du chara-design original de Mel KISHIDA (So-Ra-No-Wo-To). Aussi, Yoshimasa YAMAZAKI occupe le poste de directeur de la 3D qu’il occupait sur ces trois productions.
Le poste de directeur du son accueillera Jin AKETAGAWA qui avait travaillé avec P.A. Works sur Canaan mais possède un CV plus qu’agréable avec des séries telles que Karas, Nodame Cantabile, Sky girls, Noein, Honey&Clover ou Genshiken.

Alors que la série animée comptant 26 épisodes est prévue pour commencer le 3 Avril 2011, une adaptation en manga illustré par Eito CHIDA a commencé à être publiée en Décembre 2010 dans la magazine Gangan Joker de Square Enix.
Dans cette histoire on se penche sur Ohana Matsumae, une jeune fille de 16 ans, qui déménage de Tokyo pour aller vivre avec sa grand-mère qu’elle ne connait pas. Cette dernière tient un hôtel avec sources chaudes  dans le style des années 20, nommé Kissuisō, et qui se situe sur une colline entourée de cerisiers. Ohana va commencer à travailler à l’hôtel et devenir amie avec les employées.

La bande annonce nous permet d’entrevoir des décors très beaux, une musique maîtrisée et un chara-design soigné et qui rend certains personnages mignons comme je les aime, qu’en sera-t-il de l’histoire cependant ? Il semblerait que les personnages n’aient pas l’air commode et que l’on puisse passer un bon moment devant notre écran. En même temps, cet anime est le symbole d’une décennie de production d’animation pour le studio P.A. Works, je mets donc pas mal d’espoir dedans.

 

Hyouge Mono

Gardez votre lèvre supérieure rigide !

Hyouge MonoQuand on apprend que Bee Train prépare l’adapation d’un manga sur l’histoire d’un passionné de la cérémonie du thé, on se dit qu’il va falloir préparer quelques litres de café à l’italienne pour tenir. Mais ce serait regarder un peu vite. Tout d’abord, l’histoire se passe en pleine période Sengoku, la célèbre période de réunification du Japon, à l’aube de l’époque Edo. Ensuite, le passionné en question est un vassal de Nobunaga Oda – l’un des trois généraux majeurs de cette époque – piégé entre son amour pour l’art et celui de l’honneur des champs de bataille, les deux caractéristiques du samouraï qui peinent à se marier. Mais surtout le manga de Yoshihiro YAMADA a reçu le prestigieux grand prix culturel Osamu Tezuka 2010. Un prix adjugé par le passé à Monster et Pluto de Naoki URASAWA ou encore à Vagabond de Takehiko INOUE donc a priori un gage de qualité certain.

Sous la houlette de l’expérimenté réalisateur Koichi MASHIMO (.hack//, Noir, Madlax, Requiem for the Phantom) on retrouve une large partie de l’équipe de Mugen no Jūnin : le scénariste Hiroyuki KAWASAKI, le compositeur Kô ÔTANI, les chara-designer Yoshiaki TSUBATA et  Yoshimitsu YAMASHITA, le directeur de la photographie Misaki HORIUCHI. Petit coup de latte dans les reins, j’espère qu’ils seront bien plus inspirés cette fois-ci… Pour finir sur une note un peu plus optimiste, les trois derniers se sont depuis rattrapés sur Requiem for the Phantom. Tout le monde a droit à une seconde chance.

Si vous considérez mon obstination à l’échec dans les prédictions des jidai-geji tendance chanbara, vous n’allez pas payer d’avance pour que je regarde dans ma boule de cristal, mais je me lance quand même. Je veux croire que la série sera une alchimie des batailles en outre « du quotidien » de cette période clé de l’Histoire japonaise et allez, soyons rêveur jusqu’au bout, un panorama d’école sur les samouraïs. J’hésite entre envie et inquiétude sur ce projet mais ça vaudra à tout le moins un premier coup d’œil.

 

Kaiji (TV 2)

Il en redemande !

Kaiji Saison 2Octobre 2007 : une série portant le nom de Kaiji nous narrait les mésaventures d’un homme plus que malchanceux. Criblé de dettes, il devait alors participer à divers jeux de hasard pour tenter de payer celles-ci. En 26 épisodes, les « Zawa Zawa » qui incarnaient les battements de cœur de notre héros sont devenus célèbres et caractéristiques du personnage. Outre un design rappelant celui d’Akagi avec des visages triangulaires, chose normale puisque du même auteur Nobuyuki FUKUMOTO, la première saison de Kaiji avait eu le mérite d’avoir une fin des plus surprenantes.

Mais après cette fin, que se passait-il pour notre fameux héros ? Après la démission de Tonegawa qui a perdu contre Kaiji, le groupe « Love Emperor » du vieillard Hyoudou Kazukata ne se porte pas pour autant moins mal. Néanmoins, Endou Yuuji n’a guère apprécié que Kaiji soit responsable de ses propres malheurs après la démission de son chef. Demandant donc à ses hommes de le rechercher, Kaiji se présente de lui-même devant lui. Toujours sans un sou en poche mais avec ses petits soucis de la fin de la première saison soignés, il demanda à Yuuji de le faire participer à nouveau à ces jeux de hasard clandestins. Yuuji accepte, mais dès l’instant où Kaiji monte dans la voiture, il se fait endormir. Il a des dettes à payer, et pendant quinze années, notre héros devra vivre dans un enfer minier, forcé de travailler pour un salaire ridicule. Entouré par d’autres hommes dans la même situation, comment notre héros va-t-il pouvoir sortir de ce gouffre sans fond ?

Quant aux studio et staff, aucune surprise. On prend les mêmes et on recommence. Ainsi, que cela soit au niveau des seiyuus, du compositeur musical ou du réalisateur, rien n’a changé en trois ans et demi. Madhouse aux commandes, Yuzo SATO comme réalisateur, Hideki TANIUCHI pour la musique et Hideo TAKAYASHI pour le scénario, on est alors en droit d’espérer la même chose que la première saison.Dès lors, espérons que les « Zawa Zawa » seront de retour avec la même qualité que la précédente saison.

Surnommé pour ma part « l’arc du pachinko démoniaque », j’ai beaucoup d’espoirs en cette seconde saison. Bien que je ne sois pas du genre à m’intéresser à ceux qui se trouvent derrière les animés, je me sens plutôt rassuré de voir que tout semble être resté identique malgré les trois années et demi de séparation. Promise il y a de cela des années sous la forme d’une courte vidéo où l’auteur lui-même annonçait la nouvelle (voir ici), la seconde saison de Kaiji est l’animé que j’attends avec le plus d’impatience pour ce printemps 2011.

 

Tezuka Osamu no Buddha

Le Bodhisattva de l’animation ?

Tezuka Osamu no BuddhaCe printemps sera diffusé le premier film d’une trilogie adaptée du manga en 14 volumes de Osamu TEZUKA – 8 pour l’édition française et profitez-en, Tonkam a réédité certains volumes épuisés, c’est assez rare comme habitude pour être souligné – sur la vie du prince indien Siddhartha Gautama, plus connu pour être le premier Bouddha et fondateur d’une religion majeure en Asie, Japon inclus. Inutile j’espère de présenter TEZUKA, le dieu du manga, le papa d’Astro.

On pourrait croire que les héritiers de l’homme au béret n’ont pas pris de risques dans le choix de l’équipe réunie, ce n’est qu’à moitié vrai. Comme souvent, on regrette des choix un peu conservateurs mais on peut comprendre leur prudence. C’est donc l’éternel studio Toei assisté de Tezuka Productions qui a les rennes du projet. Le réalisateur Kozo MORISHITA est un vieux de la vieille (Saint Seiya) et l’assistance du directeur artistique Shinzo *Precure* YUKI promet une assise solide. Dans la même veine de rassurer leurs arrières, la compositrice Michiru OSHIMA (FMA) n’a plus grand chose à prouver. Le sol est un peu plus fragile avec le chara-designer et directeur de l’animation Hideaki MANIWA qui a malgré tout occupé ce double post sur la comédie romantique Lovely Complex. Mais la surprise vient bien du choix du scénariste pour adapter ce monument : Reiko YOSHIDA. Pour les deux du fond, la demoiselle a travaillée sur REC et K-On. Elle est aussi à l’origine de Jyu Oh Sei et Romeo X Juliet. Elle est prolifique mais je demande encore à voir si elle ne va pas se brûler les ailes dans ce baptême du feu.

Outre ce choix surprenant, le trailer semble adopter un design un peu moderne. C’est criant avec les visages des personnages. Je salue initiative mais je leur souhaite de ne pas se planter. Y’a 2-3 vieux croulants qui ne ne leur pardonneront pas le moindre impair. Osamu TEZUKA est le quatrième trésor sacré du Japon. Saufs rares exceptions, je n’aime pas les adaptations  trop fidèles mais la frontière est mince entre l’audace à saluer et le ratage impardonnable. Verdict dans quelques mois.

 

Que sa Volonté Soit Faite (TV 2)

Dieu est de retour parmi nous

The World God Only Knows Saison 2Moins d’un an après la première saison, le dieu Keima est de retour pour ses aventures avec des filles en trois dimensions ! Pourquoi dois-je le préciser ? Et bien, tout simplement car notre héros est considéré comme le Dieu des relations amoureuses avec les filles … mais seulement quand elles sont issues d’un jeu. Ses mésaventures l’ont conduit à travailler en coopération avec la maladroite démone nommée Elcea pour récupérer des esprits errants dans le cœur de jeunes demoiselles bien réelles. Pour les libérer de ces esprits, il n’y a pas cinquante moyens : il faut réussir à ouvrir leurs coeurs, souvent sous la forme d’une déclaration amoureuse suivi d’un baiser. Autant dire que ce n’est pas gagné pour le héros, bien plus habitué à la 2D qu’à la 3D. La seconde saison de TWGOK continue là où on s’était arrêté la première fois mais avec l’introduction d’une nouvelle démone portant le nom d’Haqua du Lot Herminium. Le travail de notre héros semble donc loin d’être terminé.

Aucun changement au niveau du studio : Manglobe se retrouve encore derrière cette production. Il en est de même pour le réalisateur Shigehito TAKAYANAGI ou le chara-designer Akio WATANABE. Pour la composition de la série, Hideyuki KURATA reprend du service, au même titre que les doubleurs de nos deux héros : Hiro SHIMONO pour Keima et Kanaé ITO pour Elcea. Quant à la nouvelle démone nommée Haqua, elle sera doublée  par Saori HAYAMI, connue récemment pour ses travaux sur Ikaros, personnage de la série Sora no Otoshimono ou encore  Musubi dans l’animé Sekirei.

La première saison de TWGOK fut plaisante à regarder, je ne le cacherai pas. Ayant commencé par le manga, je n’ai pas vu de grosses différences par rapport au support d’origine lorsque j’ai décidé de regarder l’animé. Appréciable grâce à son personnage principal, j’ai retenu beaucoup de choses durant cette première saison : « Firetruck ! » (Camion de pompier dans le langage anglais) ou encore que notre héros est doué pour le chant, accompagné de tous ses personnages de jeu vidéo (référence au dernier épisode de la première saison). C’est pourquoi je pars sur cette série avec peu de craintes.

 

Hidan no Aria

Vous avez dit loli au maniement des armes ?

Hidan no AriaCette série prévue pour 13 épisodes diffusés dès la mi-avril, est adaptée d’un light novel aussi connu sous le nom Aria the Scarlet Ammo. Écrit depuis 2008 par Chūgaku Akamatsu et illustré par Kobuichi, il compte à ce jour 9 volumes publiés par Media Factory sous leur label MF Bunko J. Avant cette adaptation animée, une adaptation en manga a vu le jour en 2009 dans le magazine Monthly Comic Alive. Ce manga de 2 volumes en cours est dessiné par Yoshino KOYOKA.

L’histoire se déroule au lycée Tokyo Butei, cette école forme au maniement des armes, des détectives que l’on nomme « Butei ». On suit Kinji Tooyama qui est en deuxième année, ce dernier possède un pouvoir spécial mais préfère le tenir caché vis-à-vis de ses camarades d’école afin de pouvoir vivre sa vie sans soucis. Jusqu’au jour où, lors d’un bombardement sur le chemin de l’école, il rencontre l’élite du département des assauts de la Tokyo Butei, H. Aria Kanzaki.

Ce projet de J.C. Staff (Shakugan no Shana, Hatsukoi Limited) réunit Takashi WATANABE (Slayers, Shakugan no Shana) au poste de réalisateur, Hideki SHIRANE (Hayate the Combat Butler !!, Dream Eater Merry) à la composition de la série, Kazunori IWAKURA (Sky Girls, Nabari no Ou) au chara-design, Takumi OZAWA (Ookamikakushi) à la musique ainsi que Teruhiko NIIDA, qui avait déjà officié sur Hayate the Combat Butler !! et Guin Saga aux décors, qui sera à la direction artistique pour cette production.

Au vu des bandes annonces de seulement 15 secondes pour cette série, j’ai beaucoup de mal à me faire une idée de ce que cela peut donner à part les classiques petites scènes ecchi pour capter le spectateur et peut-être quelques quiproquos pour que notre héros se retrouve dans des situations qu’il n’a pas choisies. Ce qui est sûr c’est que le rythme musical est rapide, donc entre ça et le synopsis, on aura peut être droit à de la bonne action. Mais comme d’habitude je ne vendrais pas la peau de l’ours avant de l’avoir tuer.

 

Sket Dance

Nous sommes là pour toi !

Sket DanceQuel retournement ! Il y a quelques mois, subissant la dure loi du Weekly Shonen Jump, le manga de Kenta SHINOHARA risquait l’annulation faute de succès. Il a depuis repris du poil de la bête et a même droit aujourd’hui à une adaptation par le studio Tatsunoko. C’est l’histoire d’un club lycéen, le Sket Dan, composé de trois membres : Bossun, Himeko et Switch. Ils se sont donnés pour mot d’aider quiconque leur demande. Ces trois lycéens ne sont pas banaux. Bossun a garder l’âme d’un gosse mais il peut être brillant par moment. Himeko a une certaine prédisposition pour la violence sans avoir oublié sa féminité et elle adore des sucettes au goût bizarre (n’allez rien imaginer, des vraies sucettes mais au miso par exemple). Switch est certainement le plus anormal. Geek notoire, il pousse l’étrangeté jusqu’à ne parler qu’en pianotant sur le clavier de son ordinateur et grâce à un synthétiseur vocal. Et les élèves qui viennent leur demander un coup de main ne sont pas piqués des hannetons.

Le manga est très drôle grâce à sa galerie de personnages mais certains lui reprochent le manque de trame : c’est une pure tranche de vie. Je reconnais que les chapitres sont inégaux ou manquent parfois d’originalité. Il sera intéressant lesquels retiendra le scénariste Shinichi INOTSUME (Ristorante Paradiso). Sous la houlette du réalisateur Keiichiro KAWAGUCHI (Zettai Karen Children) c’est une équipe plutôt jeune qui a été réunie. Le compositeur Shuhei NARUSE mettra en partition pendant que le chara-design est confié à Manabu NAKATAKE qui a une expérience d’animateur clé. Attardons-nous un peu sur les doubleurs de la triplette de personnages principaux. Bossun sera doublé par Hiroyuki YOSHINO (Kidou dans Inazuma Eleven, Allelujah dans Gundam 00), Himeko par (Hayate Ayasaki dans Hayate the Combat Butler) et enfin Switch sera doublé par C3PO. Non je plaisante, le seiyu choisi est Tomokazu SUGITA, le Kyon de la Mélancolie de Haruhi Suzumiya.

Sket Dance aura fort faire face à la concurrence de Toriko ou de Beelzebub et la relative inexpérience de l’équipe choisie risque d’être un manque. Mais malgré son manque de notoriété, le manga a des qualités intrinsèques qui, bien exploitées, peuvent lui permettre de tirer son épingle du jeu. C’est l’un des « nouveaux » mangas du WSJ qui m’a le plus convaincu ces dernières années grâce à son humour ravageur. Soyez sympas, mettez des chips de côté et jetez-y un coup d’oeil.

 

Toriko

Quand le héros se bat contre la bouffe qui fait mal !

TorikoSi vous suivez un peu l’actualité de ces dernières années par rapport aux séries du Shônen Jump, le nom de Toriko ne doit pas vous être inconnu. Sorti il y a environ deux ans et demi, ce manga a finalement son adaptation animée après Nurarihyon no Mago ou Beelzebub pour ne citer qu’eux, puisqu’ils se trouvent dans la même tranche « d’âge ». Mais l’histoire dans tout ça ? Toriko nous narre les aventures d’un homme nommé Toriko qui est un Bishoku-ya : une personne capable d’aller chercher les ingrédients culinaires les plus singuliers dans les endroits les plus dangereux et reculés. Accompagné de Komatsu, un jeune chef timide et peureux, il parcourt le monde pour accomplir différentes missions mais aussi avec un objectif personnel en tête: remplir son propre menu de mets les plus rares !

Le studio chargé de sa construction est la TOEI, connue actuellement être en charge de One Piece, Pretty Cure ou Digimon. En tant que réalisateur de la série, c’est Akifumi ZAKO qui se retrouve aux commandes et autant dire que cela surprend. Entre réalisateur de la série Fresh Pretty Cure, il y a une sacrée différence entre des lolis qui se battent et un amateur de bonne chair (à viande), il y a une sacrée différence. Au niveau de la composition de la série, c’est Isao MURAYAMA qui débute à ce poste. Enfin, pour terminer dans la réalisation, Hisashi KAGAWA est celui qui s’occupe du chara-design. Majoritairement connu pour avoir été le directeur d’animation des premières saisons de Pokémon, il est aussi derrière le chara-design des films Pretty Cure All-Stars (mettant en scène toutes les Precures). Le doublage des deux héros sera assuré par deux personnes expérimentées. Nous aurons Romi PARK qui fera la voix de Komatsu, très connue pour son rôle d’Edward Elric dans FullMetal Alchemist et Ryotaro OKIAYU (Bleach, FullMetal Alchemist – première série animée) quant à lui s’occupera de Toriko.

Quand on lit le résumé de Toriko en ayant pris connaissance du staff qui travaille sur sa version animée, sérialisée on peut émettre quelques doutes sur la qualité de ce qui nous attend. De mon côté, n’ayant guère apprécié Nurarihyon no Mago ou Bakuman en animé et estimant moyennement Beelzebub qui est plus récent que les deux autres, je suis un peu sceptique. Néanmoins, étant un lecteur du manga depuis ses premiers jours, je verrai quand même ce que donne cette série d’animation avant de le considérer tout de suite comme un rebut. Néanmoins, j’émets quelques réticences tout en espérant une bonne adaptation. Beelzebub commence à devenir appréciable depuis quelques épisodes, alors pourquoi pas Toriko dès ses débuts ?

 

Deadman Wonderland

Version spéciale du petit chaperon rouge

Deadman WonderlandDans la lignée d’un Battle Royale, Deadman Wonderland est un survival game en milieu carcéral. Ganta est seul témoin du massacre de sa classe par un tueur psychopathe masqué drapé dans une cape rouge, Red Man. Bien sûr la police ne le croit pas et il est accusé de ce crime de masse. Il est condamné à une lourde peine : un aller-simple pour Deadman Wonderland, un ancien parc d’attraction abandonné suite à un séisme et transformé en prison. Pire, on injecte aux prisonniers un poison à action lente et ils ne doivent leur survie que grâce à un remède qui ne fait que retarder l’échéance. Pour obtenir ce remède, tous les moyens sont bons. Ganta va devoir s’endurcir et participer à des jeux cruels retransmis à la télévision.

Le manga écrit par Jinsei KATAOKA et dessiné par Kazuma KONDOU est inachevé donc la série le sera tout autant mais le lisant, il ne sera pas dur de faire une fin qui ne laisse pas un goût d’inabouti dans la bouche. Le scénariste chargé de l’adaptation, Yasuyuki MUTO, n’est pas un nouveau dans le métier : il a déjà occupé ce poste sur Basilisk et Sengoku Basara, autant pour l’action. Pour la petite anecdote, il a aussi rempli ce rôle sur Bible Black (ne faîtes pas semblant de pas connaître) ce qui peut s’avérer utile puisqu’il y aura aussi du gore et du nichon. Oui, ce n’est pas forcément subtile mais ça annonce un bon divertissement. On ne va pas reprocher à Manglobe de faire de l’alimentaire de temps à autre.

Ce sera le premier vol en solo du réalisateur Koichi HATSUMI qui n’a fait que diriger des épisodes auparavant. Le directeur artistique Michie WATANABE de Goyô, le chara-designer des Appleseed Masaki YAMADA et le directeur de la photographie Takeshi KATSURAYAMA (Gundam 00, Saint Seiya The Lost Canvas) promettent en tout cas une assurance technique. Doublé par la présence du compositeur NARASAKI qui a fait des prestations remarqués sur les openings de Sayonara Ztesubou Sensei, le divertissement pourrait bien valoir le détour.

 

Ao no Exorcist

Luke, ah pardon.. Rin, je suis ton père !

Blue ExorcistAprès nous avoir proposé l’adaptation d’un manga sur un majordome démoniaque (Kuroshitsuji), A-1 Pictures se lance cette fois-ci dans l’adaptation d’un manga qui met en scène le fils de Satan. Rien que ça ! Non mais attendez, il y a quand même un synopsis à la base.

Dans ce monde-ci, il existe deux dimensions qui cohabitent à la façon d’un miroir. D’un côté le monde des humains : Assiah, et de l’autre, celui des démons : Gehenna. Normalement aucun contact entre les deux dimensions n’est possible, cependant les démons peuvent passer de l’un à l’autre en possédant des créatures d’Assiah. Satan, le roi des démons possède tout excepté la capacité de pénétrer dans le monde des humains. Alors qu’il apprend l’existence sur Assiah d’une « enveloppe » assez puissante pouvant le contenir, il décide d’avoir un fils illégitime avec une humaine : Okamura Rin. Seulement, lors de sa tentative de récupération de Rin qui a bien grandi, Satan tue le père adoptif du gamin. Afin de venger la mort de ce dernier, Rin décide alors de devenir un exorciste et de combattre les démons.

Le manga original créé par Kazue KATOU, a commencé sa diffusion dans le Jump Square de Shueisha en Avril 2009. Cinq volumes reliés sont sortis depuis chez Shueisha au Japon et chez Kazé Manga en France sous le nom de « Blue Exorcist ».  
Pour cette mise en animation du fils de Satan, le réalisateur sera le même que pour Darker Than Black et Wolf’s Rain : Tensai OKAMURA. Il sera assisté dans la composition de la série par Ryota YAMAGUCHI, auteur de scripts ou scénarii sur plusieurs productions telles que Vision d’Escaflowne ou la première série Kanon. Le chara-design est confié à Keigo SASAKI, le studio A-1 Pictures lui ayant déjà attribué cette tâche sur Senkou no Night Raid.

Pour l’instant les bandes annonces disponibles mettent l’accent sur l’action, n’ayant pas eu le plaisir de lire le manga je ne pourrais pas comparer. Le chara-design quant à lui, donne l’impression d’être assez sympathique. Cependant, mon intuition sur l’action vient  de la rapidité d’enchaînement des scènes dans la bande annonce. Par conséquent, j’espère qu’on ne nous tendra pas un joli piège avec cette mise en scène pour nous faire croire que la série va dépoter comme il faut. En même temps Rin est le fils de Satan, il doit avoir quelques pouvoirs bien puissants pour que ça pète dans tous les sens quand même !

 

Tiger & Bunny

De la publicité sur les héros, ça fait vendre !

Tiger & BunnyQu’est-ce qui fait un bon mécha ? Le moteur à l’intérieur ? Le design ? La puissance de feu ? Sûrement toutes ces choses. Mais dans Tiger & Bunny, on dit au revoir aux méchas ! Car ici les héros n’ont que leurs propres corps comme armes. Ils peuvent se faire sponsoriser et tenter ainsi de devenir le « Roi des héros » ! Imaginez donc que votre héros ait la coupe Afro de Ronald McDonalds pour faire de la publicité pour ce dernier ? Et en plus, tous ces actes d’héroïsme passent à la télévision ! Alors quand le héros Wild Tiger qui est du genre solitaire doit s’occuper d’une nouvelle recrue nommée Barnaby Brooks Junior, cela risque de causer quelques problèmes. Surtout que Barnaby possède sa vision, bien différente de celle de Wild Tiger, d’être un héros.

Pas de surprise pour le studio chargé de Tiger & Bunny : Sunrise a fait pas mal de publicités à ce sujet. Par contre, au niveau de la réalisation, Keiichi SATOU a rarement  occupé le poste de réalisateur à l’exception de Karas. Il en est de même pour le compositeur de la série, quelqu’un d’inconnu au bataillon qui porte le nom de Masafumi NISHIDA. Il a été néanmoins l’auteur et acteur d’un film nommé Gachi Boy, sorti en 2008. La plus grande surprise, quant à elle, reste celle du chara-designer original de la série puisqu’il s’agit de Masakazu KATSURA, auteur de Video Girl Aï, Zetman et I’s. Le personnage de Wild Tiger est doublé par Hiroaki HIRATA, connu principalement pour son rôle de Sanji dans One Piece et Sha Gojyo dans Saiyuki. Pour Barnaby Brooks Junior, il est doublé par Masakazu MORITA, bien connu pour son doublage d’Ichigo de Bleach.

Je ne sais quoi penser de cette série. L’idée est un peu folle et je me demande si Sunrise fera la promotion de marques existant réellement ou  alors emploiera des symboles qui font penser à celles-ci. Enfin, en même temps, comme scénario un peu fou, ce n’est pas la première fois que Sunrise nous fait le coup. Quant à l’originalité, outre l’idée de faire de se servir de la publicité de cette manière, ça reste quand même une histoire avec des héros qui ont des super-pouvoirs à la place de méchas. Une seule poignée d’élus pour tout un monde. Je n’attends donc pas réellement cette série mais peut-être regarderai-je un ou deux épisodes pour voir tout ce que cela donne et ensuite, je verrai si je continue ou non. Seule la présence de KATSURA éveille mon intérêt et encore…

 

Steins;Gate

On peut tout faire avec un micro-onde

Steins;GateOn ne pourra pas se pencher sur Steins;Gate sans s’être tout d’abord penché sur son grand frère : Chaos ;Head. Bien que leurs histoires soient différentes, Steins;Gate est originellement un visual novel, comme l’est Chaos ;Head. Ce dernier fut le fruit de la première collaboration entre 5pb et NitroPlus pour son développement. Steins;Gate est le deuxième  projet les réunissant et sa commercialisation commença sur Xbox 360 en Octobre 2009. C’est la même chose pour cette version animée qui, pour ne pas oublier son prédécesseur, place son histoire un an après les faits de Chaos;Head (mais il semblerait que ce soit le seul rapprochement à faire). Dans le même quartier otaku, Akihabara, on s’intéresse à un groupe d’amis qui ont modifié leurs micro-ondes afin de pouvoir envoyer des messages écrits dans le passé. De son côté une organisation du nom de SERN effectue ses propres recherches sur les voyages temporels, elle finit par s’intéresser à ce groupe d’individus et leurs micro-ondes. Ces derniers tentent donc de trouver un moyen de leur échapper.

Mon intérêt principal dans cette série outre le synopsis assez obscur réside sur l’identité du designer du jeu qui n’est autre que huke, le créateur de Black Rock Shooter et tout l’univers qui l’entoure, personne assez connue par les fans de Vocaloïd aussi. Au vu des illustrations de Steins Gate créées par huke, j’ose espérer que le coup de crayon de Kyuuta SAKAI (Higurashi no Naku Koroni Kai, Pita Ten) sera à la hauteur pour cette version animée. Le studio WHITE FOX, qui a fait ses armes avec Tears to Tiara et Katanagatari entre autres, mènera ce projet avec deux réalisateurs : Hiroshi HAMASAKI (Texhnolyze) et Takuya SATO (NieA_7).  Jukki HANADA (Kuragehime) occupe le poste de composition de la série tandis que Koji ETO (Kara no Kyoukai – The Garden of sinners – film 7) est à la direction artistique.

Il est apparemment prévu 12 épisodes pour cette adaptation de visual novel. Il faut reconnaître que l’équipe de travail ainsi que le studio n’ont pas une expérience longue comme deux bras, mais on ne peut pas forcément s’y fier, surtout quand on s’arrête sur Chaos;Head, produit par Madhouse en 2008, qui fut un anime très moyen. Avec deux réalisateurs ayant travaillé sur des travaux de Yoshitoshi ABE et un chara-design original de huke, Steins;Gate me donne beaucoup d’espoir pour cette saison.

 

C: The Money of Soul and Possibility Control

¥€$, l’argent domine le monde

COn le répète à chaque saison mais ça ne mange pas de pain : la case noitaminA de la chaîne Fuji TV (Honey&Clover, Nodame Cantabile, Higashi no Eden) a été lancée en 2005 pour viser un public inhabituel de l’animation, lire les non-otakus. C’est un habituée de la case qui reprend ses aises cette saison, un gars très sain dans sa tête, qui a ses fangirls – suivez mon regard : Kenji NAKAMURA. Connaissant le réalisateur de Mononoke et Kuchu Buranko, je ne m’attens pas vraiment à une histoire conventionnelle. Pour autant le résumé a l’air presque normal.

Un Japon au bord de la faillite (tiens ça rappelle quelque chose) est sauvé de la ruine par le « Fond de richesse souverain » (un clone du FMI ?) mais la population ne bénéficie pas forcément de ce prétendu sauvetage. La société est gangrénée par la pauvreté, le crime sans oublier des wagons de dépressifs suicidaires. Bien évidemment, toute ressemblance avec des faits réels serait totalement fortuite. Qu’allez-vous imaginer ? Anyway, quand un jeune étudiant se voit offrir une grosse somme d’argent contre la promesse de rembourser un jour, il se voit offrir la possibilité de devenir trader.

La plume de Noboru TAKAGI à qui on doit déjà les adaptations Baccano et Durarara promet beaucoup. Signalons aussi la présence du compositeur qui monte, Taku IWASAKI (Gurren Lagann, Soul Eater, Black Buttler, Katanagatari) et des expérimentés directeur de l’animation Takashi HASHIMOTO  (Mononoke, Kuchu Buranko) et Akira TAKATA (Durarara et Ookiku Furikabutte). Il faudra aussi compter sur le directeur artistique Toshiki NISHI et sur Kenji TAKAHASHI à la direction de la photographie.

On reproche assez souvent à la japanimation d’ignorer la réalité et de tourner en rond dans sa petite bulle pour ne pas saluer cette originalité. De plus, l’excentricité reconnue de Kenji NAKAMURA promet quelques passages déjantés. C’est peut-être ce mélange qui me rend un peu dubitatif, l’équilibre serious serie/humour s’annonce délicat. Voilà en tout cas l’un des projets que j’attends le plus la saison prochaine. Dans la veine de Wall Street : L’argent ne dort jamais ?

 

Nichijou

Aussi simple que la vie de tous les jours

NichijouAprès ce jeu de mots foireux, vous saurez que Nichijou décrit la vie de tous les jours, ici ça se passe dans un lycée, et dans un lycée on a … des lycéennes ! (applaudissements de l’audience). Encore une série tranche de vie vous direz-vous, et bien oui, il semblerait. Mais ce serait aussi beaucoup trop simple. Alors pour changer un peu, dans ce lycée on peut trouver le principal qui se bat avec un cerf, un chat hyper intelligent qui parle ou encore une élève qui est en fait un robot et essaye de cacher son identité alors qu’au vu de sa constitution tout le monde sait ce qu’elle est.

Nichijou c’est tout d’abord un manga de Keiichi ARAWI, publié dès 2006 dans le magazine Shounen Ace de Kadokawa Shoten (il fut aussi publié dans Comptiq de Mars 2007 à Juillet 2008). Depuis ce manga compte 5 volumes reliés et est toujours en cours. Il eu aussi droit à une adaptation dans une OAV de 24 minutes en Mars dernier. Cette OAV peut être considérée comme l’épisode 0 de la série qui commencera sur les écrans japonais début Avril.

Comme pour l’OAV c’est le studio responsable de K-ON ! mais aussi de la mélancolie d’Haruhi Suzumiya et de Lucky Star qui s’occupera de cette série, et oui, on ne le présenterait même plus : Kyoto Animation. On retrouve donc dans l’équipe technique de Nichijou des personnes ayant fait leurs armes dans plusieurs productions de KyoAni, mais essentiellement ces trois là. Le réalisateur Tatsuya ISHIHARA s’est occupé d’Haruhi et a même dirigé quelques épisodes de K-ON !, on le retrouve aussi sur Air du même studio. Même chose pour le directeur artistique Jouji UNOGUCHI qui était présent sur Air ainsi que sur Full Metal Panic ! The Second Raid, mais qui s’est aussi occupé des décors de K-ON !. S’en suit Jukki HANADA à la composition de la série qui était responsable des scénarios de K-ON !, cependant il est présent à la composition de la série sur d’autres productions telles que Steins Gate ou Level E. Le chara-designer Futoshi NISHIYA fut le directeur de l’animation sur plusieurs épisodes des trois productions de KyoAni citées au début de ce paragraphe. Et finalement le directeur de la photographie sur Lucky Star, Kazuya TAKAO, reprend du service sur Nichijou.

De prime abord, la musique de la bande annonce me fait très peur, c’est limite une comptine fredonnée par une enfant de maternelle et ça ne m’aide pas du tout. Ça ne nous permet pas à vraiment définir l’ambiance, calme, loufoque, comique ? Pas vraiment d’indice exceptés quelques petites blagues classiques ou des yeux plissés à la Lucky Star. Après, il n’y a pas vraiment de surprises pour le chara-design, des visages tous ronds avec des yeux plus grands que la moitié du visage. Ne faisant, de base, pas partie du club des fangirls/boys ultimes de KyoAni, j’ai pas mal de réserves quant à cette nouvelle production. Et depuis que j’ai vu l’OAV qui pourrait être considéré comme l’épisode 0 de cette série, je pense que je vais fuir directement tellement je me suis ennuyée devant.

 

Hoshi o Ou Kodomo

Shinkai X Ghibli ?

Hoshi o Ou KodomoEst-il encore utile de présenter Makoto SHINKAI ? Après s’être fait remarquer avec Voices of the distant star, un OAV qu’il a produit seul avec la seule aide de sa femme pour les voix – une prouesse remarquable – le réalisateur a consolidé sa réputation sur la Tour au-delà des nuages et dernièrement 5cm per second. Il a bien sûr sa secte ici, moi inclus et dans pas mal d’endroit fréquentables. La faute à une technique irréprochable que ce soit sur les décors, le travail de la lumière, l’animation mais surtout des histoires extraordinaires. La thématique de l’amour et de l’éloignement y est centrale. Après s’être inscrit dans le sillage de la science-fiction dans ses deux premières œuvres, le maître est revenu à la réalité du quotidien et y a gagné encore plus d’accents de vérité dans le message.

Mais ceux qui ont regretté la disparation de l’imaginaire seront rassurés par les trailers mais a priori changement de registres, la place semble être faite cette fois-ci au fantastique.  Déballons la polémique d’entrée de jeu : beaucoup pointent des similitudes « Ghiblesques » qui pointent leur nez. Si la comparaison marketing avec Hayao MIYAZAKI pourrait bien être moins mensongère, je trouve un peu court cette affirmation. Le directeur de l’animation  et chara-designer Takayo NISHIMURA nous prépare certes des personnages aux visages un peu plus rond, ce qu’on ne va pas regretter, et les quelques scènes que l’on a vues ont une ambiance très marquée mais je trouve que le film a plus de ressemblances avec un Eureka 7 et mieux un Xam’d qu’un Château Ambulant.

Makoto et son directeur artistique Takumi TANJI n’ont pas l’air d’avoir perdu la main et leurs habitudes sur les reflets, le travail presque photographique des décors ou encore ces cieux étoilés qu’on ne trouve qu’à la campagne. Est-ce que l’amour est une nouvelle fois au centre du récit ? Ou bien est-ce que l’action qu’on entrevoit dans le trailer gagne en place ? Est-ce que le travail un peu en demi-teinte du compositeur Tenmon saura cette fois se mettre à la hauteur ? Une seule chose de sûre  l’attente est au zénith et la seule appréhension qu’on peut avoir c’est les trop longs mois d’attente pour voir débarque dans nos contrées le dernier-né de CoMix Wave.

 

A Channel

4 filles, 1 salle de classe

A-ChannelPour les gens accrocs aux slice of life ou tranche de vie comme vous voulez selon les écoles dont vous venez, voici venir A Channel. Anime adapté à partir d’un 4-koma (ou yonkoma) de l’auteur bb Kuroda. Ce manga a fait ses début dans le magasine seinen Manga Time Kirara Carat publié par Houbunsha en Octobre 2008. Le premier volume relié de ce manga est sorti depuis en Décembre 2009 et est toujours en cours.

L’histoire se centre sur quatre lycéennes, donc qui dit tranche de vie et 4-koma, dit succession de scènes sur différents aspects de la vie impliquant nos protagonistes : Run, Tooru, Yuuko et Nagi. Bien évidemment elles ont chacune une particularité de caractère, Run est écervelée, Tooru est imprudente, Yuuko est timide et Nagi c’est l’intelligente du groupe. Il y a quand même un pitch de départ cela dit : Tooru a réussi à passer le test pour entrer dans le même lycée que Run qu’elle aime beaucoup. Lorsqu’elle arrive chez l’intéressée pour lui annoncer, elle la trouve sur son lit avec une autre fille qu’elle n’a jamais vue avant.
Est-ce que je dois vous laisser avec ce pitch de départ super mystérieux ou tout le monde a saisi que Tooru débarque sur un quiproquo et qu’elle va rencontrer des amies de Run avec qui elle va aller au lycée ?

De mon avis de blasée des tranches de vie, je ne suis malheureusement pas sortie indemne de K-On !, ce n’est pas avec l’introduction des personnages que l’on risque d’être surpris, il faudra plus en attendre sur le potentiel de l’humour et le savoir-faire de l’équipe technique. D’ailleurs, le réalisateur de cette série n’est autre que Manabu ONO, il a déjà dans ses poches la réalisation de Dragonaut – The Resonance et ça me fait un peu peur, je ne le cacherai pas. Cependant il s’est aussi occupé de l’adaptation en anime de Saki où on suivait des lycéennes, qui jouaient au mahjong certes, mais l’ensemble était correctement réalisé. Le reste de l’équipe, gardant leur doubles postes, l’a d’ailleurs suivi de Saki à A Channel. Tatsuhiko URAHATA à la composition de la série ainsi qu’au scénario, qui a aussi déjà travaillé sur Monster, Gunslinger Girl: Il Teatrino  ainsi que Masakatsu SASAKI que l’on retrouve au chara-design et à l’animation en chef. Le chara-design se repère directement d’ailleurs, on a des bonnes bouilles avec des joues qui brillent, mais il semblerait que les genoux roses aient été oubliés comparé à Saki. Le tout produit par le Studio Gokumi, petit nouveau au vu de son seul précédent travail, Koe de Ogishito, 4 OAV sorties fin 2010.

La bande annonce semble nous promettre de l’humour à gogo avec usage flagrant des tics visuels que l’on retrouve dans toute production de ce type.  Mais avec ce classique d’avoir quatre filles aux caractères définis et différents, sombrerons-nous dans un énième tranche de vie humouristique des plus habituel ou va-t-on avoir des surprises ?

 

AnoHana

Ceci est une intervention

Ano HanaJintan – doublé par Miyu IRINO, Saji Crossroad dans Gundam 00 – est un hikikomori, un jeune homme enfermé sur lui-même et chez lui. Mais il va devoir affronter le monde extérieur. Pour exaucer le souhait de son amie d’enfance Menma (doublé par Ai KAYANO) il va devoir retrouver quatre autres amis du collège qu’ils ont perdu de vue depuis. Voilà le pitch concoctée par la décidément inarrêtable Mari OKADA (true tears, CANAAN, Fractale) pour l’une des deux séries de la case horaire noitaminA ce printemps.

Quelque part, je trouve que cette série s’annonce un peu dans la même veine que Fractale, le côté science-fiction en moins. Je m’explique : un hikikomori qu’on fait sortir de sa cave, ça me fait penser que ce sera de nouveau l’occasion d’avoir un regard critique sur une société où les individus vivent côte-à-côte mais sans interactions. Je crains un peu que les personnages soient un peu caricaturaux et la brièveté annoncée de la série – 11 épisodes annoncés a priori – risquent de mettre à mal leurs possibilités de démonstration. Cependant, je persiste à dire que c’est plus long qu’un film donc il n’y a pas d’excuse à ne pas réussir à s’adapter au format.

En tout cas, après l’échec de la case Anime no Chikara l’année dernière, le studio A-1 Pictures continue son opéation rachat. L’équipe réunie a un curriculum vitae à remplir. C’est le réalisateur de la saison 2 de Honey&Clover Tatsuyuki NAGAI qui doit diriger cette bande de joyeux drilles. Le directeur de l’animation Masayoshi TANAKA sera également en charge du chara-design, une double casquette qu’il a déjà portée sur Toradora. Takayoshi FUKUSHIMA, qui a travaillé sur de nombreux films Detective Conan, porte le pinceau de la direction artistique. C’est le directeur de la photographie de Senko no Night Raid Shinji NASU qui a été choisie pour compléter la bande.

NoitaminA oblige, cette série fait partie de projets ambitieux à suivre cette saison. Ne m’attendez cependant pas à essayer de deviner sur les personnes réunies ont les épaules assez larges pour assumer ce poids. Mettez ça sur le compte des températeurs qui radoucissent, peut-être que mon cœur se dégèle mais je veux croire en ses chances. Réponse dans quelques semaines pour savoir si mes attentes seront déçues.

 

Maria+Holic (TV 2)

T’es sûre que c’est toujours pas une fille ?

Maria+Holic 2En 2009, un ovni signé Endou Minari (Dazzle) arrive sur nos écrans, j’ai nommé Maria+Holic. Le scénario était basé sur le principe bête mais efficace de scénettes ne durant qu’un épisode, nous dévoilant les déboires d’une jeune lesbienne, Kanako, tyrannisé par sa voisine de chambré, Maria, qui n’est autre qu’un homme devant se fondre dans la masse pour ensuite prendre la direction de cette école pour fille. Même si les personnages sont stéréotypés et que l’humour ne volait pas très haut, Maria+Holic nous offrait un chara design plus que soigné et un traitement des décors et autres personnages figurant assez original (Mais Sirius en parle mieux que moi dans ces deux articles sur la série).

N’oublions pas, tout de même, qu’à la base de cette entreprise se cache une série de plus de sept manga, parus chez Comic Alive au Japon, et que la première saison ne couvrait que les trois premiers tome. On peut donc naturellement supposé que cette seconde saison suivra une nouvelle fois la ligne directrice du manga sans nous inventé une fin alternative à tout cela. Malheureusement, le peu d’informations que nous disposons ne concerne pas le staff mais l’on peut imaginer que le studio Shaft (Arakawa under the bridge, Sayonara Zetsubô Sensei) s’occupe à nouveau de la production de cet anime aussi décalé soit il.

Après, je ne vous cache pas mon intérêt pour cette série qui a su m’offrir un cliffhanger original mais qui tient quand même en haleine. Ma seule crainte réside quand même dans un niveau de comique beaucoup trop bas et/ou lourd… Donc comme avait dit un grand monsieur avec une couronne de laurier sur le tête : « Je suis venu, j’ai pas encore vu mais ça m’a plu »

 

Nana to Kaoru

T’es plutôt S ou plutôt M ?

Nana to KaoruNana to Kaoru. Pour certains, un tel titre pourrait faire penser à un shôjo. Et pourtant derrière ce nom se cache une histoire bien plus saugrenue qu’on ne le croit. Le sujet de départ est pourtant très simple : Kaoru Sugimura est un lycéen âgé de dix-sept ans. Vierge et sans petite amie, il a un hobby bien spécial : collecter des objets de sadomasochisme. Néanmoins, il n’a personne avec qui partager ce loisir. Nana Chigusa est sa voisine de palier mais aussi une amie proche, les deux personnes se connaissant depuis longtemps. Mais Nana est tout le contraire de Kaoru : belle, intelligente, douée en sports. Mais Nana bien que bonne élève, est quelqu’un de très stressé, la tête toujours remplie de choses diverses en rapport les études ou ce qu’elle veut devenir plus tard. Elle n’a pas un seul moment de repos. Un jour, la mère de Kaoru décide de confier tous les objets de ce dernier à Nana pour le punir d’avoir un hobby si particalier. Mais voilà, la tenue en cuir que Kaoru a acheté … correspond parfaitement aux mensurations de Nana. Bien que celle-ci soit d’abord réticente à la porter, elle se prendra au jeu, quitte à se retrouver dans l’impossibilité de l’enlever. Seule solution : demander de l’aide à son propriétaire : Kaoru. Commence alors un tendre jeu pervers où sentiments se mélangeront. Peut-être que Nana a finalement trouvé le moyen de relâcher la pression qu’elle s’exerce quotidiennement ? En dépit de ce que le résumé annonce, Nana to Kaoru a plus les traits d’une relation amoureuse peinte sous la forme d’un guide « Le sadomasochisme pour les nuls » que d’un véritable manga fait pour les pervers en manque de sensations nouvelles.

Le studio chargé de cet OAV n’est pas forcément des plus connus puisqu’il s’agit de AIC PLUS +. Assistant sur les séries Angel Beats ou Pandora Hearts, la seule fois où il a été seul aux commandes fut Asobi ni Ikuyo. Du côté du réalisateur, nous avons droit à Hideki OKAMOTO. Pas forcément connu, il fut pourtant le directeur des épisodes de Zipang ou Nagasarete Airantou. Junji MAJIMA, la seiyuu qui double Kaoru, est connu pour avoir été Daisuke Aoki dans Kodomo no Jikan ou alors plus récemment Ayumu Aikawa dans Kore wa Zombie Desu ka ? Du côté de Nana, nous avons droit à Kaoru MIZUHARA (à croire qu’ils l’ont fait exprès) qui malgré son palmarès moins rempli que son confrère, fut connue pour avoir doublée Misao Kusakabe dans Lucky Star ou plus récemment Fumiya Ninomiya dans Hourou Musuko. Quant à l’auteur, Ryuta AMAZUME fut principalement connu pour Toshiue no Hito, un manga maintenant terminé. Il est actuellement sur plusieurs mangas qui sont Nana to Kaoru, Nana to Kaoru Arashi (sa suite quelques mois plus tard) et Happy Negative Marriage.

Je ne vais pas mentir à ce sujet : je suis un peu anxieux au sujet de cet OAV mais j’en attends aussi beaucoup. Je ne vois pas jusqu’où pourrait aller l’OAV par rapport à l’histoire original mais pas forcément très loin. Peut-être est-ce une prospection pour voir si Nana to Kaoru mériterait une version saisonnière ? Si tel est le cas, je ne cacherai pas ma joie à ce sujet. Surtout qu’il y a quand même matière à travailler sur le sujet, je vois même un petit « guide » à la fin de chaque épisode avec l’utilisation d’un objet en particulier. Exemple : Aujourd’hui, on va vous apprendre à frapper avec le martinet ! Il faut dire que j’apprécie grandement les graphismes utilisés pour dessiner les personnages de la part de l’auteur. Bref, un OAV, qui, j’espère donnera envie à plusieurs personnes de pimenter un peu plus leurs relations amoureuses ! Ou alors, d’aimer s’habiller en cuir et se fouetter soi-même, chacun ses goûts …

 

Sekai-ichi Hatsukoi

Je t’aime moi non plus

Sekai-itchi hatsukoiL’excuse pour encore présenter ce yaoi sera cette fois que je suis la seule fille du webzine. De ce fait, je m’en occupe parce que les autres ne le feront pas et qu’il ne faut pas oublier certaines thématiques dans ces présentations succinctes, il en faut bien pour tout le monde.
Sekai-ichi hatsukoi est l’adaptation d’un manga du même nom dont le chara-design est très charmeur ! Des bishôs en veux-tu en voilà, des ptits gars tous mimis quoi. De la mangaka Shungiku NAKAMURA (Junjou Romantica), Sekai-ichi hatsukoi compte actuellement 3 volumes reliés au Japon publiés chez Kadokawa Shoten.

Cette histoire, qui comptera apparemment 12 épisodes, met en scène Ritsu Onodera. Ce jeune homme quitte son boulot pour être transféré dans la maison d’édition Marukawa Shoten. À son grand dam il se retrouve assigné à la section shoujo au lieu de l’édition littéraire. En plus de ne pas être certain d’être capable de supporter tous ces mangas sur les histoires d’amour alors qu’il s’est juré de ne plus jamais tomber amoureux. Il s’avère que son éditeur en chef est Masamune Takano. Masamune, un chef d’édition des plus arrogant et tyrannique, a été le premier amour de Ritsu et leur relation fut surtout empreinte de larmes et déception.

Ça part bien n’est-il pas ? On ne change pas une bonne équipe, donc c’est celle qui s’était occupée de l’adaptation animée de Junjou Romantica de la même mangaka, qui sera réunie pour l’occasion.  Chiaki KON (Umineko no Naku Koro ni) prendra la direction de la réalisation de cette nouvelle adaptation réalisée par le studio DEEN (Hakouki, 07-Ghost).  Puis Rika NAKASE (Kanamemo) récupèrera son poste à la composition de la série, ainsi que Yoko KIKUCHI au chara-design (Umineko no Naku Koro ni, El Cazador de La Bruja, Noir…) ou encore Junko SHIMIZU (Fairy Tail) à la direction artistique qui occupera ce poste aux côtés de Yumiko KONDOU (Heroman, Gosick).

À la vue de la bande annonce, on ne s’y trompe pas, nos protagonistes sont beaux, y’a de l’humour à la japonaise et pas mal d’amouuur qui vole dans l’air mais pas forcément dans le style puriste du romantique exacerbé. Peut-être aurons-nous droit à ce que l’humour prenne le dessus et que l’on oublie le personnage typique du brun ténébreux et taciturne assez caractéristique de ce style de manga. Allez, un ptit yaoï, ça ne fait pas de mal !

 

Sengoku Otome

Après Rio Rainbow Gate, les pachinkos se mettent au temps des samouraïs féminins !

Sengoku OtomeEncore un animé adapté d’un jeu de Pachinko avec de jolies et pulpeuses demoiselles ? Et oui. Sengoku Otome ne nous cache pas ses origines et le public qu’il vise. Comme son prédécesseur la saison dernière, Sengoku Otome est donc la libre adaptation de ces machines célèbres au Japon. Ici, nous ne nous retrouvons pas dans un casino, mais à l’époque Sengoku, comme le titre de l’animé l’indique. Un jour, une lycéenne du nom d’Hideyoshi se fait subitement téléportée à l’époque Sengoku. Là-bas, tous les plus célèbres guerriers de l’époque sont … des guerrières ? Et Oda Nobunaga, sous les traits d’une belle femme aux formes opulentes, a besoin d’elle pour les parties de l’armure écarlate et dominer ce monde.

Derrière ce scénario tout ce qu’il y a de plus « original », nous retrouvons le studio TMS Entertainment qui est à l’origine des OAVs de la seconde saison de Saint Seiya – The Lost Canvas. Hideki OKAMOTO, le réalisateur, est en charge de cette série animée, au même titre que l’OAV Nana to Kaoru, lui aussi promis pour cette saison. Touko MACHIDA, coutumier sur l’écriture de scripts se retrouve à la composition de la série. Ce dernier ayant déjà fait ses preuves à ce poste sur des titres comme Tears to Tiara ou le célèbre Lucky Star. En tant que chara-designer, Koji YAMAKAWA débute avec cette série mais néanmoins, il fut responsable de l’animation sur divers épisodes de plusieurs animés tels Strike Witches 2 ou Euraka Seven. Les deux héroïnes principales sont doublées par Rina RIDAKA (Last Order dans Toaru Majutsu no Index) pour Hideyoshi Toyoomi tandis qu’Oda Nobunaga aura le droit à Megumi TOYOGUCHI (Hikari dans Pokemon Diamond & Pearl et Winry dans Fullmetal Alchemist).

Cette série me procure une exaltation aussi grande que l’arrivée de Rio Rainbow Gate la saison dernière, c’est-à-dire aucune. Néanmoins, à contrario de bon nombre de personnes, j’ai trouvé un certain plaisir, non pas uniquement pervers, à regarder Rio Rainbow Gate. C’est pourquoi, je n’aurai pas ou peu d’apriori de la part de Sengoku Otome. Je sais à quoi m’attendre lorsqu’une série décide de transformer tous les héros de l’époque Sengoku en guerrières. C’est pourquoi, même si ce n’est pas avec une grande excitation, il y a des chances que cette série me convienne.

 

Appleseed XIII

Genesis Reloaded

Appleseed XIIIÉtait-ce à cette série d’OAV que pensait Production I.G quand son président évoquait qu’ils allaient remettre à l’honneur l’une de leurs licences phares ? Après deux films adaptés du manga de Masamune SHIROW (Ghost in the Shell), 13 épisodes pour une sortie directement en BRD/DVD sont prévus pour ce printemps. La série reviendra aux débuts du manga et sera un prélude aux films précédents. Olympus, régie par l’eugénisme, est devenue le nouvel Omphalos après une guerre mondiale qui n’a heureusement pas finie en hiver nucléaire. L’humaine Deunan Knute et le cyborg Briareos sont deux membres de l’ES.W.A.T., la brigade anti-terroriste de cette « utopie ».

Je n’en suis pas fan mais pour rester dans la veine des précédents films, les personnages et robots seront réalisés en full CGI 3D. Le rendu est un peu plastique et a tendance à très mal vieillir mais ce style a certainement son public. Je ne m’arrêterai certainement pas sur ces considérations esthétiques car l’histoire cyberpunk vaudra très probablement le coup. Pour ne rien gâcher, c’est pas vraiment une équipe de noobs qui a été réunie pour ce projet. On retrouve une bonne partie de l’injustement mésestimé Kemono no Sôja Erin : le réalisateur Takayuki HAMANA, le scénariste Jun’ichi FUJISAKU qui a aussi travaillé sur Blood+ et le chara-designer Takayuki GOTO. Le mehca-designer Atsushi TAKEUCHI ne devrait pas avoir trop de mal à se faire une place : après avoir grandi aux côtés d’un certain Shoji KAWAMORI dans Ghost in the Shell, il a pris sa pleine envergure dans Sky Crawlers.

Si on peut pas dire que la japanimation manque de science fiction, Appleseed XIII a un sacré pédigrée qui lui permettront probablement de sortir sans souci de la masse. Je crains cependant qu’ils ne se reposent de facto que sur leur seule aura et que la série manque d’un grain de folie. Et cette 3D… Enfin, c’est pas comme si j’avais besoin de vendre cette série d’animation. Ou allez vous faire soigner.

 

Seikon no Qwaser (TV 2)

Un peu de lait dans votre thé

Seikon no Qwaser Saison 2Ah … Seikon no Qwaser. Un animé qui aura « choqué » au même titre que Queen’s Blade et son premier épisode. Il faut dire qu’acquérir le « sôma » n’est pas à la portée de tout le monde ! Et oui, le lait maternel a une telle appellation dans le monde de Seikon no Qwaser. Ainsi, notre héros devient graduellement plus fort au fur et à mesure qu’il en consomme le lait directement à sa source : sur les généreuses poitrines des différentes protagonistes. Néanmoins, contrairement à son homologue sur papier, la première saison de Seikon no Qwaser divergeait complètement sur sa conclusion. C’est pourquoi, à la fin, nous avions notre héros qui rentrait … dans une académie réservée aux filles ? Par conséquent, cela donnait le droit à un crossdressing. La seconde saison semble continuer sur cette idée, déviant complètement du manga original. Nous aurons alors sûrement le droit à la vie en académie de notre héro(s-ïne).

Pour le staff, on prend les mêmes et on recommence … ou presque. Les doubleurs que vous connaissiez lors de la première saison demeurent associés aux mêmes personnages. Il n’y a donc pas de quoi être dépaysé. Hiraku KANEKO en tant que réalisateur, Tatsuya KATOU pour la composition musicale, le changement se fait au niveau du character designer. Exit Makoto UNO (qui travailla sur Dragonaut au passage) et faites place à Isao SUGIMOTO, déjà présent dans la précédente saison en tant que chef directeur de l’animation. On peut ainsi espérer la compagnie de poitrines moins généreuses qu’à la première saison et donc plus dans la « normalité » du manga.

Je ne dirai pas que j’attends cet animé avec impatience. Néanmoins, j’ai toujours été partisan des causes perdues et j’ai quand même apprécié la première saison. Il faut dire que dès qu’une majorité de poitrines dépassent la norme « autorisée » selon la décence, j’ai toujours ce petit plaisir pervers en tête. De même, en vue des courtes informations que l’on a sur cette seconde saison, je sais que je ne serai pas déçu.  De toute façon, en vue du scénario de Seikon no Qwaser, premier du nom, je n’attends pas grand-chose de cette suite, sauf peut-être de me rincer l’œil et encore … Au moins, on pourra toujours choisir une fille que l’on préfère et espérer alors qu’elle finisse en tenue d’Eve.

 

X-Men

Jamais deux sans trois (ni quatre) *rire blasé*

X-Men MadhouseAprès Iron Man pour les sorties automnales de 2010, puis Wolverine pour les sorties hivernales 2010/2011, voici venir le troisième projet Marvel/Madhouse pour le printemps 2011 : X-Men ! (à dire avec la voix du professeur Xavier, calme mais forte, parce que sinon ça n’en jette pas du tout et on perd tout l’impact, mettez-y du votre !). N’oublions pas que ce projet de Marvel Entertainment avec le studio Madhouse comporte 4 parties, et qu’après X-Men, notre calvaire s’arrêtera avec Blade.

Le truc sympa (oui, je cherche toujours des trucs sympas pour faire passer la pilule), est que Madhouse aime bien faire des clins d’oeils à ses productions liées. Ainsi dans Iron Man, Wolverine apparaît lors d’un épisode pour quelques secondes. De la même façon dans Wolverine, on a la joie de voir débarquer Cyclope pour quelques minutes histoire de nous rappeler que l’adaptation des X-Men arrivera bientôt en anime. Donc si vous voyez passer Blade dans cette version animée des X-Men, ça sera tout à fait normal …

Mon plus gros souci avec les deux premières adaptations de cette quadrilogie fut le chara-design assez affreux à mes yeux, bien que les deux productions aient bénéficiées à chaque fois d’une personne différente à ce poste. Ici, il sera dans les mains neuves de Aoi YOKOYAMA, elle n’était qu’à des postes d’animation jusque là, alors on verra bien. Au vu de la bande annonce, je dois dire que c’est pas mal dans le ton et qu’on n’aurait rien à redire. Seulement, je me méfie, pour les deux dernières productions, les bandes annonces étaient peu représentatives de la série finalement. Donc, j’attends la surprise.
Comme au chara-design, et de la même façon que sur Iron Man et Wolverine, une toute nouvelle équipe prend place pour ce projet, excepté pour la musique où Tetsuya TAKAHASHI, déjà présent sur Wolverine reprend du service. On trouve cependant, Fuminori KIZAKI (Basilisk, Afro Samuraï) à la réalisation et ses anciens co-équipiers Shigemi IKEDA (Mobile Suit Gundam, Basilisk, Afro Samuraï)  à la direction artistique et Michinori CHIBA (Shaman King, Basilisk, Afro Samuraï) à la supervision générale de l’animation.

Comme pour Iron Man et Wolverine, X-Men sera une découverte et je m’accroche envers et contre tout à espérer qu’enfin, l’animé soit une adaptation correcte avec un chara-design qui sublimera le tout.

 

 

Ont participé à la rédaction de ce dossier : Spinster, ShiroiRyu, Emilie et Afloplouf

26 commentaires

Allez les gens, essayez de trouver ceux que j'ai fait. :D
Y en a certains, c'est évident mais d'autres ... :s
Les trucs avec des boobs :p

Ca craint mais je vais matter la 2e saison de Maria+Holic :p
3 Veji le 06/04/2011
Kaiiiiiji-saaaaaaan !
Depuis le temps, j'ai bien cru qu'elle ne viendrait jamais cette saison 2 !
ça m'avait fait vachement chaud au coeur quand j'avais appris que c'était officiel, et là j'apprends que le staff reste inchangé... Plus aucune raison de douter, ça va être du TRÈS TRÈS lourd niveau ambiance, tensions etc. Du Fukumoto, quoi.


Et pour accompagner Kaiji, j'essaierai sûrement Hyouge Mono pour le cadre spatio-temporel.
4 Red Slaughterer le 06/04/2011
Je rêve ou Fresh Precure est à résumé à des "lolis qui se battent" ? FP, c'est ça.
Et ce sont même pas des lolis, d'abords. =<

Je pense pas qu'il y ai d'inquiétude à se faire au niveau du réalisateur. Pour ce que j'ai vu de Fresh, c'est très réussi.

Shiroi -> Sengoku otome et Nana to kaoru pour sûr, plus effets de styles typiques spotted sur Kaiji, Que sa volonté soit fait et Seikon no Qwaser. A près, j'en peut-être loupée d'autre.
Evites de poser ce genre de question quand tu places des "Ah..." au début d'un paragraphe sur cinq que tu écris.
Ben visiblement, t'en as loupé deux. :o
Si c'est aussi simple de me remarquer, tu les aurais trouvé tous !
(Mais oui, les cinq là sont de moi. ^^)
6 enigma314 le 06/04/2011
Merci pour cet article qui m'aidera beaucoup à choisir certais animés de cette saison. L'animé sur Buda m'intéresse, je le suivrai d'assez près.

D'après ce que vous décrivez, les animés du printemps semblent plus "attractifs" que la précédente saison hivernale...
7 Red Slaughterer le 06/04/2011
Avec un indice aussi énorme, je dirais Nichijou et X-men.
8 sugawara le 06/04/2011
Très bon dossier, comme d'habitude, mais je reste perplexe devant un certain passage
"Bible Black (ne faîtes pas semblant de pas connaître) ". Alors là, préjuger ainsi de l'indignité morale des lecteurs, je ne peux m'empêcher de me sentir choqué ! Non mais !

Je regarderai sûrement AnoHana, mais en tant que défenseur millénaire de la cause hikikomori, je serai intraitable si la série commet le moindre faux pas.

Hoshi o Ou Kodomo à l'air a priori bien, même si je n'ai jamais été aussi convaincu que d'autre par les précédentes réalisations de l'auteur.

Pour C: The Money of Soul and Possibility Control, je suis exactement comme l'auteur de la description, dubitatif sur l'équilibre entre la série dramatique et critique et le délire tous azimuths. La dernière fois que ça a été tenté c'était Under the bridge, et c'était très mauvais.

Tiger & Bunny: Je pense qu'ils vont se planter lamentablement, mais j'espère quand même que sunrise saura exploiter cette opportunité, leur première chance de faire autre chose que recycler le mêmes scripts depuis 20 ans.

Et bien sûr, j'attends énormément de Hyouge Mono (gardons le meilleur pour la fin).

Le reste ne me fait pas trop envie (à part la deuxième saison de Seikon no Qwaser, mais je préfère rester secret là-dessus).

En tous cas, d'accord avec enigma, cette année confirme encore une fois que les saisons de printemps sont souvent bien meilleures que les saisons hivernales. Mais ne me demandez pas pourquoi :$
R*S : Désolé ! Tu t'es planté là-dessus. XD
Pourtant, tu serais surpris sur l'un d'entre eux.
Le second est plus simple si tu connais un peu mes goûts et mes lectures habituelles.
Merci pour l'article toujours aussi complet.

Il y a quand même pas mal de trucs intéressants pour ce Printemps.

Deadman Wonderland me tente bien d'autant que je ne lis pas le manga. Le synopsis à l'air accrocheur, alors si l'anime me plaît, peut être que je jetterai un oeil sur sa version papier par la suite.

Tiger & Bunny ne m'inspire pas terrible, mais rien que de savoir que c'est Sunrise, je me sens obligé de voir ce que ça donne.

Steins;gate a un synopsis qui a tout pour me plaire, j'espère que ce sera mieux que Black Rock Shooter en tout cas.

Hoshi o Ou Kodomo ne serait-ce que pour émerveiller mes pupilles.

Nana to Kaoru m'a l'air d'être un anime bien barré et original. A voir donc !

Appleseed XIII car les deux films précédents que j'ai vu m'ont bien plu.


Nana to Kaoru n'est qu'un simple OAV et sans mentir, ne vaut rien par rapport au manga. ^^
12 emilie le 06/04/2011
Désolé R*S, X-Men et Nichijou sont de ma plume XD

Pour ma part ce printemps ça sera Steins;Gate, X-Men (parce que bon j'ai commencé la quadrilogie, je la finirais même si j'y perds des neurones et que j'y brûle ma cornée), Hana-Saku Iroha, Deadman Wonderland, Tiger & Bunny parce que Katsura (<3), C, Hoshi o Ou Kodomo. Je vais tenter Nichijou et y'en aura sans doute d'autres qui vont me tomber sous les yeux sans que je m'en rende compte. Ce printemps s'annonce occupé !
13 le-crepusculaire le 08/04/2011
Ouf! y'a tellement de choses que j'attendaient et d'autres que je compte découvrir!...
Un printemps magnifique, surement la meilleurs saison d'arrivage d'animes intéressants!
14 iKo le 11/04/2011
Kaiji, Buddha et Hyouge ont l'air de promettre.

T&B à l'air pas si mal si on est stone un dimanche aprem mais le générique est pire qu'un clip de lady gaga. Bref, joker.

Nice review comme toujours!
Aller ... Sinon, je signale ceux que j'ai fait :
Kaiji, SnQ II, TWGOK II, Sengoku Otome, Nana to Kaoru mais aussi Toriko !
Et finalement T&B. ^^
16 Calinhorely le 17/04/2011
Cette sélection d'anime du Printemps me plaît beaucoup !

Pour ma part, j'ai choisi de regarder :

- Hana-Saku Iroha
- Hyouge Mono
- Sket Dance
- Toriko
- Nichijou
- Hoshi o Ou Kodomo
- AnoHana
17 Docs le 18/04/2011
Une très bonne nouvelle cette production de Shinkai, je suis assez d'accord sur le fait que ça fait penser à Eureka 7 par certains aspects, je suis impatient de voir ça, merci beaucoup pour ce dossier !
18 shakugan93 le 20/04/2011
j adore etre surpris j ai hate de decouvrir les suprises dans chaque anime (si il y en a xD ) et merci des info sur les nouvelle sortie de ce printemps
19 laxe le 22/04/2011
Et voila! maintenant je suit trop impatient de tous les matais.
c'est une bonne liste qu'il nous fournissent.
Et présenté dans de bon article.
pour ma pars je commencerais par "Hoshi o Ou Kodomo" et enchainerais immédiatement sur
"Ao no Exorcist"
20 halaa le 26/04/2011
Merci pour l'article, ça complète ma wishlist :))

Sinon j'espère que Hoshi o Ou Kodomo ne nous décevra pas !! (Sûre que non)
Puis je vais enchaîner avec un petit Hana-Saku Iroha...on verra après !

Très bon dossier, comme toujours ;)
21 Jo le 20/05/2011
Merci beaucoup, beau boulot!!
22 tito51 le 23/05/2011
j'ai pas encore vu l'animé seikon no qwaser jusqu'au bout mais je sais que dans le manga on retrouve bien le héros qui s'infiltre dans une école pour fille donc je croi bien que la serie suit le manga ! dans les grandes lignes en tout cas parce que c'est vrais que sur les épisodes que j'ai visionné pour l'instant il y'a eu quelque liberté de prise par rapport au manga !
Toriko, je l'ai découvert avec One Piece lors d'un épisode (HS comme d'habitude) spécial et j'en suis resté perplexe sur le coup mais j'y ai trouvé des éléments intéressants non moins abrutissants mais assez intéressants pour que je me prête au jeu.

Quant à maria+holic une deuxième saison implique le fait que la première ai eu un certain succès (peu importe), mais il faudrait que je décolle des 5 premiers épisodes (navrant) pour découvrir ces éléments qui ont pu poussé les studios à en produire une suite.

Hoshi o ou koudomo & Tezuka osamu no buddha: j'en attend toujours plus de ce qui flatte la rétine, j'espère ne pas me tromper...

Kaiji 2: Une saison toujours aussi haletante qui complète la première avec une légère cassure.

Pour le reste, c'est une vaste plaisanterie commerciale caractérisée...
j'aime votre sit pour avoire faire crée un dessin annimé
25 Ritsu le 20/12/2011
-Tous pour sekai ichi hatsukoi!!!
-Ouai!!!
26 Jellyfish le 16/06/2012
l'anime Hana-Saku Iroha fait plaisir aux yeux tellement c'est magnifiquement bien dessiné , je suis tombé amoureuse de cet anime il est super intéressant , je le recommande :)

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