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Les animes de l’hiver 2018

Publié le 24/12/2017 par dans Anime - 2 commentaires

Histoire de vous remettre de votre crise de foie, ou pour soigner vos jambes cassées en skiant sur les premières neiges, le staff d’Anime-Kun vous offre ce cadeau de Noël : une présentation en détail des séries d’animation que nous concoctent les studios japonnais en ce début 2018.

Death March Violet Evergarden Darling in the FranXX
Minuscule Junji Itô Collection Kokkoku
Après la pluie Seven Heavenly Virtues Basilisk Oka Ninpô-chô
Killing Bites Devilman Crybaby B the Beginning
Fate/Extra Last Encore Card Captor Sakura Grancrest War
Hakata Tonkotsu Ramens LISTE DES SERIES DE L’HIVER 2018

Death March Kara Hajimaru Isekai Kyōsōkyoku – Ciel ! Un Light Novel !

death-march-kara-hajimaru-isekai-ky-s-kyoku-6356-212Avec un tel nom, on se doute que c’est japonais. Pour le résumé, on ne fera pas très original vu qu’il s’agit d’un isekai comme tant d’autres. Ainsi, vous avez Ichirou Suzuki, un programmeur, qui se retrouve plongé dans un autre monde, rempli de jolies filles, avec de la fantasy et tout le reste. Ouaip, on avait prévenu, ce n’est pas l’originalité qui va briller ! Pour autant, le Light Novel semble avoir trouvé son public et il existe aussi une version manga. Comme quoi, peut-être que l’on tiendra un bon divertissement ?

Comme bon nombre d’isekai de ces dernières années, Death Match est issu d’un Web Novel lui-même transformé en Light Novel visiblement à succès puisque seize volumes sont déjà sortis. Bien que l’adaptation en manga existe depuis déjà quelques années, c’est bien celle animée qui nous intéresse aujourd’hui. Ainsi, Connect et Silver Link sont les deux studios chargés de donner vie aux personnages. Connus pour leur travail sur Strike Blood ou Baka and Test, on peut se dire que ça ne sera pas la première fois qu’ils travailleront sur un animé issu d’un Light Novel. Pour les Seiyuu, une majorité d’entre elles sont issues de Wake Up, Girls, un autre animé actuellement en cours. Pour le principal, concernant le personnage d’Ichiro Suzuki, il s’agit de Shun Horie qui a déjà oeuvré en tant que Navimon pour Digimon Universe ou Kazuma Hiyama dans 12-Sai.

On ne devrait pas attendre grand-chose de Death March. Si vous êtes fan d’isekai, il y a de fortes chances que cette version animé d’un Light Novel qui semble plutôt bien marcher fasse son petit effet. Par contre, si vous vous attendez à de la surprise, il n’y a que peu de raisons que vous vous arrêtiez devant Death March. Pour autant, on ne pensait pas grand-chose de Re:Zero à l’époque de sa sortie. Qui sait ? Après, entre les seiyuus et le studio, on ne peut pas dire qu’on ne part pas sans aprioris.

ShiroiRyu

Violet Evergarden – Dans mon jardin d’hiver

violet-evergarden-6326-7Incroyable mais vrai, le studio Kyoto Animation nous offre une série qui n’est pas basée sur un énième groupe de lycéens profitant de leur club. Non, il nous envoie dans un autre environnement, un monde alternatif inspiré de l’Europe du début du XXème siècle. Cependant, le studio reste fidèle à ses habitudes : il s’agit de la transposition à l’écran d’un des light novel qu’il publie et qui a gagné un prix. Cela va en effet faire plusieurs années que le studio s’amuse à adapter ses propres lauréats (Free !) et vu que ça marche, pourquoi s’arrêter ?

Le continent de Telesis vient enfin de retrouver la paix après un long conflit, le laissant divisé en deux parties : le Nord et le Sud. Violet Evergarden, ancienne soldat, reste marquée par les nombreux combats qu’elle a dû livrer. Les derniers mots prononcés par un camarade lui sont incompréhensibles et elle se lance dans une quête pour leur trouver un sens. Elle entame alors sa reconversion au sein du service postal de son pays. Elle occupera un poste qui lui permettra de transmettre de vive voix des messages chargés en émotion. Grâce à cela, peut-être arrivera-t-elle à comprendre ce que souhaitait lui révéler son ami…

La bande-annonce explose clairement les rétines et on peut remercier Taishi ISHIDATE, le réalisateur, pour ça. En même temps, c’est un pur produit du studio (habitué à lécher l’aspect technique de ses productions) : son nom est visible sur quasiment toutes ses œuvres. Le design des personnages a été confié à Akiko TAKASE, elle aussi issue de Kyoto Animation, mais pour qui c’est une première à ce poste. Et la musique a été composée par Evan CALL (compositeur des titres très oubliables que sont Big Order et Chronos Ruler).

Les deux premiers épisodes ont été diffusés en avant-première aux Etats Unis et autant dire que les critiques sont élogieuses. Pour ma part, j’attends la série de pied ferme et ma seule inquiétude portera sur le personnage principal, ladite Violet, dont les expressions mélancoliques ne m’ont guère touchée. Autrement, sachez que je ne dirais jamais non à un Kyoto Animation qui s’inspire de l’Europe d’après-guerre, voire des Trente glorieuses. Ça va être du spectacle pour les yeux.

Rydiss

Darling in the FranXX – Le trainwreck de la saison ?

darling-in-the-franxx-6354-33Lors de sa création en 2011, le studio Trigger portait l’espoir de voir continuer l’héritage du studio Gainax. On peut désormais dire après presque une décennie que le compte n’y est pas. Le studio sait créer de la hype autour de ses productions, mais le résultat final a presque toujours été décevant. Aujourd’hui ce n’est d’ailleurs même plus une question d’attentes, puisque la nouvelle série originale de Trigger semble partie pour aller chercher la soupe comme tout le monde.

Darling in the FranXX est une série de SF dans laquelle l’humanité vit retranchée dans une sorte de bunker, l’extérieur étant envahi par des monstres. Pour se défendre les gamins du coin doivent piloter des méchas appelés Franxx. Le héros est un de ces pilotes, qui va rencontrer une mystérieuse jeune fille.

Je ne crois pas avoir déjà dans ma vie posé les yeux sur un synopsis aussi cliché et aussi attendu. Une espèce de mélange opportuniste entre Evangelion et l’Attaque des Titans qui semble parti pour être le nouveau carambolage de la saison. Car la série est co-produite par Trigger et A-1 Pictures, ce dernier étant devenu spécialiste des ratages à gros budgets du genre Aldnoah:Zero et autres Re:Creators. Je ne pense pas que FranXX atteindra le niveau de nullité des séries de Ei AOKI, mais je serais sans doute devant mon poste pour voir le train sortir des rails.

Niveau staff on a droit à du lourd : le réalisateur Nishigori ATSUSHI est un animateur de génie connu pour son travail légendaire sur Idolm@ster. Le scénariste Naotaka HAYASHI est l’auteur de Steins;Gate entre autres, et le mecha-design est assuré par Shigeto KOYAMA connu pour Star Driver et Gunbuster 2. C’est la fine fleur de Trigger qui est ici mobilisée, pour un résultat que je n’espère ne pas dropper après deux épisodes comme chaque série Trigger depuis plusieurs années.

Deluxe Fan

Minuscule – Petit et mignon

hakumei-to-mikochi-6374-25Dure, dure, la vie en forêt lorsque l’on mesure moins de 10 centimètres. 9 centimètres plus précisément, c’est la taille d’Hakumei et Mikochi, deux petites demoiselles qui habitent dans un tronc d’arbre, utilisent les scarabées comme moyen de locomotion et les feuilles pour se faire un abri ! La vie est une aventure lorsque l’on n’est pas bien grande et pourtant, c’est ainsi qu’existent nos deux petites héroïnes. Pourtant, ce sont bien elles qui arrivent sur les écrans de télévision japonaise et cela dès cet hiver !

Un seul manga et pourtant, c’est ainsi que Takuto KASHIKI s’est fait connaître dans le monde du manga, Minuscule étant sa première oeuvre. Prépublié dans le magazine Harta d’Enterbrain, ce dernier nous a livré bon nombre de mangas et pas des moindres ! Entre Brides Stories, Gloutons et Dragons, Reine d’Egypte, Isabella Bird, et bien d’autres séries, on peut noter une certaine qualité en provenance de ce magazine. Pour l’adaptation animée, c’est Lerche qui sera à la production, une compagnie à qui l’on doit Assassination Classroom, les Danganronpa mais aussi… Monster Musume ! Bien entendu, contrairement aux autres licences, ici, ne vous attendez pas à de l’érotisme, de la violence ou des délires psychédéliques. Risae MATSUDA (Taki Komiya dans Denpa Kyoushi) et Shino SHIMOJI (Akari Ozora dans Aikatsu) seront respectivement Hakumei et Mikochi.

A quoi s’attendre avec Minuscule ? A un animé mignon trop plein. Oh, attention, pas à un piège façon Made in Abyss. Non, ici, c’est gentil, c’est choupi kawaii, c’est tellement guimauve que vous iriez fondre au soleil s’il ne faisait pas un froid de canard cet hiver. Ne cherchez pas les scénarios compliqués, des personnages torturés, laissez-vous plutôt envahir par la magie et la simplicité du quotidien de deux petits êtres plus qu’attendrissants.

ShiroiRyu

Junji Itô « Collection » – Tu aimes l’horreur ? Moi itou.

junji-ito-collection-6350-595Figure majeure de l’horreur, ce n’était qu’une question de temps avant que les œuvres de Junji ITÔ ne soient adaptées en série d’animation. Et cela ne s’est pas fait du jour au lendemain.

En effet, Junji ITÔ commence à publier ses histoires dès 1987 avec le titre Tomie, puis quelques années plus tard suivront Spirale et Gyo. Il a au compteur plusieurs dizaines de parutions à son actif et a vu son œuvre répertoriée grâce à des collections spéciales. On y retrouve Itō Junji Jisen Kessaku-shū, qui comprend une vingtaine de ses one-shots, Junji Ito Masterpiece Collection, Fragments of Horror et The Junji Ito Horror Comic Collection, une compilation de ses ouvrages, comptant à ce jour 16 tomes.

Ce sont justement ces recueils qui vont nous importer. L’adaptation animée va en effet reprendre les histoires les plus connues de l’auteur, précédemment recensées dans Junji Ito Masterpiece Collection et Fragments of Horror, ouvrages encore inédits en France. L’adaptation en série d’animation est donc une nouveauté pour Junji ITÔ, mais bon nombre de ses œuvres ont déjà été adaptées en film live (Love Ghost, Kakashi, Uzumaki…) comme en OAV (Gyo). Et d’après le trailer déjà mis en ligne, nous pouvons retrouver des images inspirées du Journal (maudit) de Soïchi ou encore du Mort Amoureux.

Côté staff, le studio Deen (qu’on ne présente plus) sera aux commandes, accompagné par Shinobu TAGASHIRA (Da Capo, Hunter X Hunter, Diabolik Lovers, ahem) à la réalisation comme au charadesign. Yûki HAYASHI (Ballroom e Yōkoso, Death Parade, Haikyu!!, My Hero Academia) composera la musique générale de l’anime, quand The Pinballs prendront leurs marques sur l’opening, le tout auprès de Hozumi GÔDA (Akame Ga Kill!, Junjô Romantica, Le Seigneur des Yokaï) en tant que directeur du son.

La série commencera officiellement sa diffusion le 7 janvier sur Tokyo MX (avec une avant-première sur WOWOW le 5), sans que nous ne sachions avec exactitude le nombre d’épisodes. Il faudra consulter régulièrement le site du projet créé pour l’occasion, qui distille au compte-gouttes les informations sur la série. Attention, âmes sensibles s’abstenir ! Si vous connaissez la pression psychologique instaurée par ITÔ dans ses histoires, au même titre que son souci du détail pour les éléments d’horreur, vous savez que cet avertissement n’est pas lancé en l’air pour la frime. Que la série soit un échec ou une réussite, c’est en tout cas une très belle façon de célébrer les trente ans de carrière de l’auteur.

Sacrilège

Kokkoku – Après le Coq au Vin, voici le Coq au Cul

kokkoku-6351-604Parmi les projets les plus curieux de la saison il y a Kokkoku, série qui sort de nulle part et qui fait preuve d’un potentiel certain. Adapté d’un manga seinen, il s’agit d’une histoire mystérieuse dans laquelle les membres de la famille Yukawa se transmettent un pouvoir : grâce à des pierres magiques, ils peuvent manipuler l’espace-temps et se déplacer dans un monde parallèle où vivent des monstres grotesques. Cependant, d’autres personnes aux intentions obscures disposent du même pouvoir que la famille Yukawa.

Kokkoku est un manga seinen dont la parution a débuté en 2009 et s’est terminée en 2014 au bout de huit volumes. Le fait qu’un tel manga n’ait pas fait l’objet d’une adaptation (alors que des séries telles que Inuyashiki ont été adaptées très rapidement) semble montrer que ce manga a intimidé les studios qui ont eu peur de s’y attaquer. Celui qui a eu les couilles se réaliser l’adaptation est Geno Studio, une structure née il y a quelques mois seulement pour terminer le film Genocidal Organ suite à la faillite de Manglobe. Choisir un projet aussi étrange pour leur première série télé relève de la témérité, voire de la stupidité si on considère que Manglobe avait lui aussi débuté avec des séries bizarres avant de chuter puis de mourir.

Le réalisateur Yoshimitsu OHASHI est un vétéran au parcours inégal ; mais surtout le chara-design est signé Yasuomi UMETSU, artiste légendaire dont les séries ont une tendance nette à se casser la gueule. La dernière d’entre elles, Dynamic Chord, fut un tel désastre technique qu’elle est devenue un meme au sein de l’industrie de l’animation au Japon. On espère que Kokkoku ne suivra pas ce chemin, d’autant que le film Genocidal Organ est selon moi une grande réussite qui mérite récompense.

Deluxe Fan

Après la pluie – Le beau temps ?

apres-la-pluie-6380-996Petite surprise que de voir le studio Wit, mondialement connu pour ses titres bourrins tels que l’Attaque des Titans ou Kabaneri of the Iron Fortress, s’occuper de l’adaptation d’un manga plutôt axé romance et mélancolie. Mais il faut un début à tout, et avec le succès éditorial qu’est l’œuvre de Jun MAYUZUKI en librairie (9 tomes en cours), le studio semble vouloir s’assurer que leur essai se transforme en réussite.

La jeune Akira Tachibana est une lycéenne introvertie qui, suite à une blessure, ne peut plus s’investir autant qu’avant dans son club d’athlétisme. Elle travaille à mi-temps dans un petit restaurant, dont le patron est un père célibataire d’une quarantaine. Plus le temps passe, et plus elle se sent inexplicablement attirée par lui.

Le studio Wit a donné le poste de réalisateur à Ayumu WATANABE, qui s’y connaît plus en matière d’histoire humaine ou de romance que de baston (Space Brother, Nazo no Kanojo). Déjà un bon point pour ce choix. Ce serait bien de connaître le reste de l’équipe, car quand on voit la qualité technique de la bande-annonce, on aimerait aligner quelques mots sur le directeur artistique. Youhou ? La sortie est dans pas longtemps, faudrait peut-être penser à communiquer !

La case Noitamina accueille donc cet hiver une romance douce-amère, qui promet un petit ascenseur émotionnel. Les ventes se comptent par millions, j’ose donc croire que l’histoire saura capter mon attention, et il me tarde de la découvrir animée par l’équipe en charge.

Rydiss

Seven Heavenly Virtues – Mangez 7 Pêchés et Vertus par jour

the-seven-heavenly-virtues-6384-798Ah, Sin Nanatsu no Taizai, c’était un peu le pêché mignon de l’une des dernière saisons. En même temps, avec sept demoiselles aux tenues provocatrices et aux physiques ravageurs pour représenter les sept péchés capitaux, difficile d’ignorer que tout ça passera inaperçu ! Voilà que les sept vertus célestes, représentées sous des demoiselles aux physiques avenants décident d’atterrir sur Terre pour trouver le véritable messie… ou la.

Aussi étrange que cela puisse paraître, le spin-off de Sin Nanatsu no Taizai n’a pas été confié à Artland et TNK mais à Bridge, à qui l’on doit Fairy Tail 2014 mais aussi Fairy Tail Zero ainsi que Cardfight Vanguard GZ. Outre cela ? Pas de grandes indications à ce sujet. On ne connaît guère les seiyuus pour le moment et le réalisateur est Shinji ISHIHARI qui n’a écrit que deux storyboard de sa carrière : Tsubasa : Spring Thunder et Blue Dragon.

Avec tout ça, qu’est-ce qu’on fait ? Difficile à dire. Pas besoin de se bercer d’illusions. Des personnes inconnues à la réalisation, aucun nom de seiyuu, un animé spin-off tiré d’une série qui était plus qu’oubliable, on ne cherchera pas le compliqué avec Nanatsu no Bitoku. En même temps, si vous aviez apprécié Nanatsu no Taizai, il n’y a aucune raison de ne pas apprécier ce spin-off. Ne nous leurrons pas trop à ce sujet, ce n’est pas pour son histoire que les gens regarderont cet animé.

ShiroiRyu

Basilisk Ôka Ninpô-chô – Balise pas, ninja, tu as ton anime aussi

basilisk-ka-ninp-ch-6362-65Dans la catégorie « Les sequels sur lesquelles on n’aurait pas parié », Ouka Ninpô-chô est assez bien placée. Sa préquel, Basilisk Kôga Ninpô-chô, sortie en 2005, était une adaptation d’un roman sorti rien de moins qu’en 1959, mais l’œuvre originale de l’anime qui nous intéresse aujourd’hui ne date que de 2015.
Dans l’univers de la licence, seulement 10 ans se sont écoulés depuis la lutte mortelle entre les deux villages ninjas d’Iga et Kôga et l’histoire d’amour tragique de Gennosuke et Oboro.

Peu a filtré sur l’histoire de cette sequel de Basilisk donc, mais l’affiche laisse deviner le même genre d’histoire. Onmyo-za est toujours à l’opening, ce qui est loin de me déplaire, et l’ambiance du trailer est assez réussie. On tient à mon avis une valeur sûre de la saison, même si j’ai peur qu’on se retrouve au final avec une simple redite de la série d’origine. Ça, seul l’avenir nous le dira.

Côté technique, Gonzo étant artistiquement mort et enterré depuis bien longtemps, c’est Seven Arcs Pictures qui se charge de la bête. Le nom ne vous dit rien, à moi non plus, mais le studio a collaboré à l’animation de nombreux titres de ces dernières années (Drifters, L’Attaque des Titans, Grimgar, Gargantia ou encore Bungo Stray Dogs) même si le rôle de producteur lui est encore relativement nouveau.

Je ne pars pas euphorique, mais je jetterai un coup d’oeil. Après tout, les animes de Ninja/Samourais ne sont pas si fréquents ces derniers temps.

Zankaze

Killing Bites – Vous en prendrez bien un morceau ?

killing-bites-6357-366Ah… Le business d’hybride homme et animal, ça rapporte ! C’est un peu ce que pensait l’ami de Nomoyo Yuuya, un étudiant banal, lorsqu’il invita ce dernier à récupérer une demoiselle … par la force. Sauf que voilà, Hitomi, est une hybride ratel, une espèce connue pour ne craindre rien, ni personne. C’est donc après un petit massacre de masse qu’Hitomi décide de laisser Yuuya vivre … en sa compagnie. Car oui, maintenant qu’elle a fait ceci, il semblerait que le jeune homme nécessite une protection assez rapprochée.

Killing Bites est inconnu au bataillon chez nous. Pour autant, son auteur, Shinya MURATA a un manga aux éditions Soleil : Arachnid. Basé un peu sur le même principe qui consiste à divers combats mais avec des êtres aux attributs et capacités liés aux insectes (sans que cela ne soit « physique » contrairement à un hybride), le dessinateur du manga est Kazasa SUMITA, connu pour Witchblade en manga mais aussi diverses autres séries ecchis voire hentai. Pour le studio chargé d’animer la série, il s’agit de Liden Films, qui a déjà produit les récents animés de Berserk mais aussi Arslan et Love & Lies. Les seiyuus ne sont pas des petits noms non plus : Maaya Uchida (Ranko Kanzaki dans Idolm@aster) doublera Eruza Nakanishi alias Cheetah, Sora Amamiya (Elizabeth dans Seven Deadly Sins) doublera Hitomi Uzaki alias Honey Badger, Sumire Uesaka (Anastacia dans Idolm@aster) doublera Ui Inaba alias Rabbit et enfin le héros Yuuya Nomoto sera doublé par Wataru Hatano (Gajeel Redfox dans Fairy Tail).

Bien que Killing Bites ne soit pas sorti chez nous, rien n’empêche de s’en faire une petite idée si on a déjà lu Arachnid. Outre le fait que les retournements scénaristiques soient déplacés, un peu comme les scènes érotiques, le design général était des plus attirants et les combats étaient plutôt bien mis en scènes. Arachnid étant une ancienne œuvre de l’auteur, si ce dernier s’est amélioré sur divers points avec Killing Bites et que l’animé rend hommage au manga, on pourrait assister là à une bonne surprise. Quitte à espérer, pourquoi pas, l’arrivée du manga chez nous vu qu’Arachnid est bientôt fini en France.

ShiroiRyu

Devilman Crybaby – Cry me a river

devilman-crybaby-6353-417Dans son désir de contrôler le monde avant le grand ancien aux oreilles rondes, Netflix a deux chevaux de bataille : produire de tout, de la comédie la plus beauf au cinéma d’auteur le plus arty, et pour tous les pays dans lesquels il s’est déployé. Ce n’était qu’une question de temps avant que son arrivée au Japon ne s’accompagne de séries d’animation, un genre à la mode, peu cher et qu’ils n’ont que trop peu en stock.

Dites bonjour à l’adaptation de Devilman, un manga de l’immense Gō NAGAI. Oui, le monsieur de Goldorak. Et histoire de finir de coller un priapisme aux vieux cons, la série est confiée à Masaaki YUASA et au studio Science SARU qu’il a fondé.

Autant vous dire qu’à partir de là, tout semblant d’esprit critique que j’aurais pu avoir est en position éteinte. Je vérifie que les cierges que j’ai allumés ne foutent pas le feu à l’appartement et je vous explique. YUASA ne m’a jamais déçu et mieux, sa griffe s’affirme de plus en plus avec un style visuel ébouriffant. Allez jeter un coup d’œil sur la bande annonce de Devilman Crybaby et dites-m’en des nouvelles.

Comme de bien entendu, le réalisateur a réuni une fameuse équipe. Kensuke USHIO à la musique avait déjà mis tout le monde d’accord sur Ping Pong avec son comparse Eriko KIMURA à la direction sonore. Mais il s’est aussi associé au directeur artistique Ryō KŌNO (Space Dandy). Je ne cache pas aussi mon plaisir coupable de retrouver au doublage les comédiens Ayumu MURASE et Kouki UCHIYAMA, qui interprétaient respectivement Hinata et Tsukishima dans Haikyuu. Comment ? J’ai oublié de parler du scénariste ? Un détail que j’ai omis en effet : c’est Ichiro OKOUCHI qui est à la barre et autant dire que ce choix surprend. Il a connu de vrais succès publiques mais voir le responsable de Code Geass et Valvrave travailler avec YUASA me laisse plus que perplexe. Mais s’il y a bien quelqu’un pour transformer le plomb en or c’est lui. Allez monsieur l’alchimiste, faites encore un tour de magie.

Afloplouf

B the Beginning – Coucou, tu veux voir ma B ?

b-the-beginning-6208-23L’offensive de Netflix dans le domaine de l’animation japonaise ne semble pas près de s’arrêter. Après avoir financé le Devilman Crybaby de YUASA, le géant américain du streaming s’apprête à lancer une autre série originale intitulée B the Beginning, toujours dans l’idée d’attirer à lui les fans d’animation japonaise qui ne se retrouvent plus dans la production saisonnière habituelle.

On ne sait pas grand-chose du scénario, qui devrait se placer dans le genre thriller avec une dose de SF et de fantastique. Les previews diffusées dans les conventions aux Etats-Unis promettent une série très noire et violente, en phase avec les goûts du public américain. Le staff est quant à lui plutôt prestigieux avec notamment un de mes studios préférés, Production IG, aux manettes. Après avoir perdu beaucoup d’argent cette année suite à l’échec commercial de Welcome to the Ballroom sur le marché domestique, le studio a une chance de se refaire avec cette série orientée à l’international et financée par Netflix. La série sera écrite et réalisée par Kazuto NAKAZAWA, le chara-designer génial de Samurai Champloo et Zankyo no Terror, qui n’avait plus trop fait parler de lui ces derniers temps. Ce projet semble être pour lui une chance de passer de l’ombre à la lumière de la plus éclatante des façons.

B the Beginning ne sera disponible qu’à partir de février, on aura donc le temps avant de voir si les efforts de Production IG paieront. Netflix est connu pour travailler très différemment des producteurs japonais, laissant les studios terminer et soigner leurs projets avant de les diffuser. Si la qualité et le succès sont au rendez-vous, cela pourrait créer un vrai changement dans l’industrie toute entière.

Deluxe Fan

Fate/Extra Last Encore – Un Extra pour la route

fate-extra-last-encore-6320-753Devoir présenter encore l’univers Fate serait une insulte à la licence, c’est pourquoi il ne sera pas nécessaire de le faire… normalement. Outre cela, si vous n’avez pas regardé Fate Apocrypha, Fate Stay Night, Fate Zero, Fate/Kaleid li… Oups… On me dit que pour ce dernier, ce n’est pas le genre habituel de l’univers. Bref ! Dans les faits, Fate/Extra est à la base un Donjon RPG créé par Imageepoch et Type-Moon et dont le synopsis diffère à peine des autres Fate. Ainsi, notre héros, Hakuno Kishinami se retrouve dans un endroit inconnu, amnésique et aux côtés de son Servant, une demoiselle qui l’aidera à combattre contre ses amis et ennemis dans la guerre du Saint-Graal. L’objectif ? Obtenir cet objet précieux qui est la récompense suprême, capable d’exaucer tous les souhaits.

D’abord un jeu vidéo, puis divers mangas, Fate/Extra date de l’année 2010. Sept ans plus tard, avec le fait que l’univers Fate ait le vent en poupe, on remerciera l’arrivée de Fate Grand Order aux Etats-Unis, mais aussi les divers autres animés sortis. Pour Fate/EXTRA Last Encore, il s’agit du studio SHAFT (qui avait déjà fait l’opening du jeu) qui se chargera de tout ça. Il est connu pour les nombreux -gatari (Kizumonogatari, etc) mais aussi Hidamari Sketch. Pour le personnage de Hakuno Kishinami, Atsushi Abe (Toma Kamijo dans Toaru Majutsu no Index) prêtera sa voix et Sakura Tange (Assassin of Black dans Fate/Apocrypha) prêtera la sienne pour Saber.

Quand il ne s’agit pas de l’œuvre principale, les fans se séparent en deux groupes : les puristes qui considèrent que chaque Fate non estampillé Stay Night est une aberration sans nom et les autres qui aiment les nombreux rajouts, parfois au détriment de la cohérence ou du « charisme » propre à l’univers. Il est vrai qu’avec ses multiples spin-off, mais toujours une même Saber blonde (plus ou moins joliment « formée »), Fate fait toujours parler de lui même après plus de dix ans. Avec l’arrivée de Fate/Extra Last Encore, on est « encore » parti pour un tour ! Pour le meilleur… ou pour le pire ? Il faudra voir cela dès janvier !

ShiroiRyu

Card Captor Sakura : Clear Card – The Last Sakura

card-captor-sakura-clear-card-6378-263Pour ceux qui comme moi ont découvert l’animation japonaise vers le début des années 2000, Card Captor Sakura (ou Sakura Chasseuse de Cartes) est un titre qui vous dit forcément quelque chose. Pour beaucoup d’entre nous ce fut le premier contact avec ce que l’on appelle les magical-girls, ce genre de séries pour filles dont on n’osait pas dire à la récré qu’on les regarde mais auquel on était encore plus accros que Yu-Gi-Oh et Beyblade ; des séries pour garçon qui étaient un peu pourries là où Sakura était beau et émouvant.

Cette série de 1998 a connu un immense succès international, beaucoup plus d’ailleurs que le manga de CLAMP dont il est issu. En 2016, CLAMP a débuté la publication d’une séquelle à Card Captor Sakura intitulée Clear Card, qui est passée totalement inaperçue. Ce que les fans attendaient pour le vingtième anniversaire de la licence était bien la version anime, qui arrive cet hiver.

Clear Card se déroule juste après les évènements de la série originale. Sakura est au collège avec ses amis, parmi lesquels Shaolan (ou Lionel si vous êtes un fou furieux de la VF) qui est revenu de Chine. Jusqu’au jour où les Cartes perdent subitement leurs pouvoirs, confrontant Sakura à de nouveaux dangers.

Pour faire les choses correctement, le staff réuni pour cette nouvelle série est mené par le mêmes têtes pensantes qu’il y a vingt ans : le studio Madhouse à la production, Morio ASAKA à la réalisation et la scénariste de CLAMP Nanase OKAWA pour l’écriture. Néanmoins les réactions des fans, notamment suite à la projection des premiers épisodes dans des conventions aux Etats-Unis, sont plutôt tièdes. Toucher un objet de pure nostalgie comme Sakura est dangereux pour qui ne prend pas de précautions. Moi-même qui suit un inconditionnel, j’hésite à donner sa chance à cet anime ; après The Last Jedi je ne veux pas voir d’autres licences de mon enfance violées en public.

Deluxe Fan

Record of Grancrest War – Chroniques d’une Enième Guerre

grancrest-senki-6349-220Tout le monde a un tant soit peu entendu parler des Chroniques de la Guerre de Lodoss, œuvre d’heroic fantasy des années 90 qui a durablement marqué la japanimation. L’auteur des romans d’origine, Ryo MIZUNO, a écrit d’autres histoires mais celle-ci reste son chef d’œuvre, avec moult produits dérivés. Pour son dernier travail, il est de nouveau reparti dans le médiéval fantastique avec Record of Grancrest War, qui a suffisamment rencontré le succès en version papier pour être adapté en série animée.

Le Chaos règne en maître sur le monde de Grancrest War. Les Seigneurs des différentes contrées possèdent heureusement tous un pouvoir, le Crest, qui leur permet de limiter son influence et de protéger les petites gens. Cependant, le temps passant, les Seigneurs se détournent de leur devoir de protection. Ils commencent à s’affronter afin de s’approprier le Crest des autres nobles et ainsi assurer leur suprématie sur les aristocrates. Siluca est une jeune magicienne outrée par le comportement des Seigneurs. Elle rencontre Théo, un chevalier parti en voyage dans le but de devenir assez fort pour sauver son village de la tyrannie. Ils vont former un pacte et travailler de concert pour ramener l’ordre et la paix sur le continent.

C’est A-1 Pictures, doté d’un pouvoir de dédoublement (le studio est aussi présent sur Darling in the Franxx) qui réalisera la série, avec Mamoru HATAKEYAMA aux commandes (qui lui aussi se dédouble en Shinichi OMATA pour animer des œuvres coquines). Il est notamment connu pour Le Rakugo ou la Vie. Il sera accompagné au script par l’auteur en personne, et le design des personnages a été confié à l’animateur Hiroshi YAKOU (Prison School).

Il semblerait que l’on ait droit à de l’héroic fantasy classique cette fois-ci, et pas à un énième isekai (un adolescent transporté dans un autre monde qui emprunte parfois les codes de la fantaisie). Rien que pour ça, j’ai envie d’apporter mon soutien à la série. La bande-annonce reste honnête dans la réalisation, et la présence de Ryo MIZUNO au script joue aussi dans la balance. Le seul bémol ? Une histoire de relation maître-serviteur entre les deux protagonistes. Ou bien ai-je mal compris ? Nous verrons bien…

Rydiss

Hakata Tonkotsu Ramens – Sur place ou à emporter les ramens ?

hakata-tonkotsu-ramens-6366-73Bon, allez, on termine avec les adaptations de light novel, promis. Pour ma défense, celle-ci ne nous conte pas l’histoire d’un harem, d’un isekai ou d’une relation frère-sœur bizarre. Non, là on retrouve un peu plus une ambiance de Durarara !! ou Baccano ! avec une ville emplie de forbans que l’on va s’amuser à suivre. Mais aurons-nous la même qualité que pour les deux animes cités plus haut ? Mystère…

Les romans écrits par Chiaki KISAKI nous narrent l’histoire des bas-fonds de la ville de Fukuoka, où le crime est presque roi. Le quartier de Hakata rassemble une population que l’on ne souhaite pas rencontrer la nuit : informateurs, détectives, voleurs, tueurs professionnels, mercenaires… Mais depuis quelques temps une légende urbaine sévit : il existerait un tueur en série qui ne s’attaque qu’à des membres de cette communauté. Plusieurs personnages vont se croiser et chercher à découvrir son identité.

Le studio Satelight n’est pas forcément connu pour des gros succès, mais il est capable de montrer ses talents lorsqu’il le faut (Symphogear, Guin Saga). Le réalisateur est Kenji YASUDA, le type derrière La Croisée dans un labyrinthe étranger, Macross Delta, ou encore Shugo Chara. Le chara-design un peu quelconque vous est offert par l’inconnu Hako ICHÎRO, la musique par Kotaro NAKAGAWA (Code Geass, Prison School) et le script par un mec qui a fait ses preuves en la personne de Shogo YASUKAWA (Alderamin on the Sky, Jojo’s Bizarre Adventure, Terra Formars).

Raconté comme ça, cela donne envie. Sauf que l’ambiance n’a pas l’air si pesante selon la bande-annonce. Tout cet univers a même l’air assez relax, dans la veine d’un Baccano en fait. Sauf que contrairement à ce dernier, cela sonne un peu faux et les personnages ne transpirent pas la classe (puis la musique jazz tonitruante, bon…). Reste que le scénariste donne confiance… Oh, et puis allez, c’est Noël et ça change un peu, accordons-lui une chance !

Rydiss

Pour une liste plus exhaustive, les mineurs de la BDD assurent les arrières des glandeurs du webzine.

2 commentaires

Joli Boulot à tous! Pas mal de trucs me tentent en fait pour une fois.

« Darling in the FranXX – Le trainwreck de la saison ? »

Really ?

Certainement une bonne saison en perspective, dont certaines attentes et suites (Fate/Extra Last Encore, NnT S2, Devilman Crybaby, l’arc final de Gintama, Kokkoku, etc…) me confortent dans l’idée que la japanimation de 2018 vaudra vraiment le coup (d’œil) !

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