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Les animes de l’été 2018

Publié le 25/06/2018 par dans Anime - 9 commentaires

L’été sera beau, l’été sera chaud, l’été sera titanesque ! Au programme de cette saison estivale 2018 : des bananes, une suite de saison qui arrive 20 ans plus tard, des titans, le retour de Kaiji, des vampires, des pingouins et l’équipe de France en finale du Mondial. A vous de trouver l’intrus et de faire votre choix dans la liste non exhaustive des animes sur lesquels l’ensemble du staff Anime-Kun s’est penché !

Banana Fish FLCL Alternative High Score Girl
Planet With Chukan Kanriroku Tonegawa Angolmois
Chio’s School Road Sirius the Jaeger Holmes at Kyoto
Isekai Maou to Shoukan Muhyo to Rouji Grand Blue
Free -Dive to the Future- Yuragi-Sô L’Attaque des Titans S3
Les Brigades Immunitaires Mirai, ma petite soeur Penguin Highway
LISTE DES ANIMES DE LA SAISON D’ETE 2018

Banana Fish – Faites la banane, pas la guerre

Le Noitamina de la saison renoue avec les grandes années de la case avec une série orientée josei, adaptée d’une œuvre reconnue et aux thèmes peu communs dans l’industrie.

Banana Fish est au départ un manga en 19 volumes écrit par Akimi YOSHIDA, qu’elle a publié entre 1985 et 1994. Acclamée par la critique et le public, vendue à plus de 11 millions d’exemplaires, l’œuvre n’a néanmoins pas franchi la barre du mainstream en raison certainement de l’absence d’une adaptation animée. Ce sera désormais le cas à partir de cet été, avec une série télé en 24 épisodes.

Le récit débute à New York et suit le parcours de Ash, leader d’un gang local. Son frère, handicapé suite à un évènement tragique lui parle de « banana fish » avant de mourir. Ash décide d’enquêter et se retrouve impliqué dans une vaste conspiration, dans laquelle il trouvera des alliés et de nombreux ennemis. La particularité du récit original, écrit dans les années 80, était son ancrage dans l’actualité de l’époque ; il abordait des faits tels que la Guerre du Vietnam, la lutte des USA contre les Soviétiques ou les milieux mafieux New-Yorkais. Il est donc d’autant plus curieux de voir que l’adaptation a semble-t-il choisi de placer l’histoire dans un contexte contemporain, sans doute pour attirer le public d’aujourd’hui mais au détriment des puristes.

La série sera réalisée chez MAPPA, probablement le meilleur studio d’animation actuel, avec aux manettes Hiroko UTSUMI, la réalisatrice de Free qui a quitté Kyoto Animation pour se consacrer à la production de vrais animes. Le trailer laisse voir une qualité d’animation excellente, et il nous tarde de découvrir cette œuvre fondatrice du genre josei tout entier.

Deluxe

FLCL Progressive/Alternative – Régressons ensemble dans l’adolescence

FLCL, un acronyme jamais expliqué d’une série d’animation Gainax du début des années 2000 qu’on n’aura jamais su traduire mais qui a marqué le fandom occidental par son souffle, son humour absurde et une animation qui mettent des étoiles dans les yeux. La chaîne de télévision américaine Adult Swim, connue comme diffuseur de Rick & Morty, est bien décidée à surfer sur cette nostalgie en produisant une suite presque 20 ans plus tard. On en aura même deux pour le prix d’une : un premier court titré Progressive de 6 épisodes diffusé en juin et un deuxième, Alternative, de la même durée pour septembre. Si le choix de Production I.G. pour développer ce diptyque est logique, la première bande annonce diffusée m’a quand même donné quelques sueurs froides voire plus précisément un désintérêt total.

Le chara-design de Chikashi KUBOTA respecte pourtant assez le style originel de Yoshiyuki SADAMOTO. Adult Swim a toutefois eu la bonne idée de faire à nouveau appel à the pillows pour les génériques qui étaient une des clés de la réussite de la série de 2000. Et pourtant, j’ai l’impression de voir une série d’aujourd’hui qui fait un cosplay. Un cosplay travaillé mais qui n’habite pas vraiment les habits. D’un autre côté, un remake plan par plan n’aurait pas grand intérêt et je suis au moins intrigué de les voir essayer s’approprier cet esprit. Rassurez-vous j’irai rejoindre la foule en colère si le résultat est bancal mais j’attends encore avant d’allumer ma torche.

Je n’ai rien suivi du synopsis mais une fois n’est pas coutume la clé de l’affaire n’est pas là. J’ai vu des jeunes, des scooters, des fers à repasser géant et un robot en 2D ; on part sur des bases correctes. On croise les doigts pour que l’équipe de Katsuyuki MOTOHIRO réussisse son coup et qu’ils marchent sur les traces de Devilman Crybaby.

Afloplouf

High Score Girl – Borne to be Arcade

Nous sommes en 1991 et c’est l’ère des jeux de combat en 2D sur les bornes d’arcade. Le jeune Haruo passe la majorité de ses journées sur ces dernières, ne tenant guère compte du monde qui l’entoure. Mais voilà, un jour, son petit monde à lui se brise et pour cause : Akira, une caramade de classe, se dresse sur son chemin. Bonne élève, fille issue d’une famille riche, elle a déjà tout pour elle … et plus encore ! Car oui, la demoiselle met une sacrée raclée à Haruo à Street Fighter. C’est à partir de ce jour qu’une étrange rivalité et amitié se forment entre eux deux.

Plus connu pour ses déboires avec la SNK Playmore qu’autre chose il y a de cela quelques années, le manga High Score Girl fait pourtant parler de lui en titillant la fibre gamer nostalgique de ses lecteurs. A sa tête, Rensuke OSHIKIRI est plus connu pour ses nombreux mangas d’horreur. Pour l’adaptation animée, c’est le studio J.C. Staff qui s’occupe de donner vie aux personnages. On le connaît principalement pour To Aru Majutsu no Index, Saiki-Kun ou Bakuman.

Sur le coup, l’oeuvre de base était des plus plaisantes. Malgré des graphismes qui ne plairont pas à tout le monde, le manga savait taper là où ça fait du bien : dans nos âmes de joueurs de jeu vidéo. Malgré ses soucis avec la justice qui sont maintenant derrière lui, on peut espérer une adaptation peut-être plus « libre » en termes de référence (avec modifications de noms, petits changements physiques, etc) sur les jeux vidéo, mais toujours aussi intéressante. Une série qui plaira aux amateurs de jeux vidéo et ils devraient être nombreux, dont moi.

Shiroiryu

Planet With – MIZUKAMI vs. l’animation japonaise, la revanche

S’il est un évènement à retenir de la saison d’été 2018, c’est sans aucun doute Planet With, qui est la toute première série animée inspirée d’un travail du mangaka Satoshi MIZUKAMI. Cet auteur dont la carrière a démarré il y a quinze ans et qui a produit de nombreuses œuvres réputées telles que Hoshi no Samidare ou Spirit Circle n’avait jusque-là jamais été adapté en anime. Tout au plus y avait-il une rumeur d’adaptation de Samidare par Gainax qui est tombée à l’eau au tournant de la décennie.

Probablement frustré par cet échec, MIZUKAMI a choisi une approche originale ; plutôt que d’écrire un manga et espérer être adapté, l’auteur a décidé de lui-même créer les conditions qui lui permettraient de voir enfin son nom sur le petit écran. Pendant quatre ans, il conçoit un script et dessine plus de mille pages de storyboards (documents utilisés pour la mise en scène des animes). Il finit par toucher le jackpot puisque son projet, Planet With, sera finalement produit par le studio JC Staff et diffusé cet été.

L’histoire a pour protagoniste un jeune garçon amnésique dont la ville est soudainement attaquée par une machine géante. Pour la sauver il devra utiliser ses propres pouvoirs et affronter l’envahisseur. Il y aura des chats qui parlent, apparemment, et des robots géants bien entendu. Dans un style qui rappelle d’ailleurs beaucoup Gurren Lagann, preuve que MIZUKAMI ne se pointe pas dans le milieu de l’animation avec les mauvaises références.

Planet With est une série que les fans de MIZUKAMI attendent depuis des années, et dont la production originale mérite que l’on s’y intéresse. En bonus il y a Kohei TANAKA à la musique (Hyouka, Mob Psycho 100), que demander de mieux ? Une adaptation de Spirit Circle, peut-être…

Deluxe

Chûkan Kanriroku Tonegawa – Rien n’arrive par hasard

Cela faisait des années qu’on l’attendait, que dis-je, que nous n’osions plus l’espérer : une série du même univers que Kaiji. Je pèse mes mots car les sources ne sont pas toujours toutes fiables et il est possible qu’une partie de la population ne s’emporte un petit peu. Certains diront que c’est un anime proche de Kaiji (rien qu’à voir les images issues de la série, c’est à n’en pas douter), d’autres, émoustillés par cette nouvelle tombée du ciel, que c’en est même un spin-off.

Les raisons de cet emballement médiatique du microcosme des fans de Kaiji ? Le manque que peut connaître un accro face à une absence prolongée, sans nouvelle depuis tant de temps. Comme un texto d’amour envoyé avec une confiance certaine, qui est resté sans réponse pendant des années. Et puis sans crier gare, l’amour de votre vie revient vers vous, en pleurant des larmes viriles. Vous serez peut-être passé à autre chose depuis le temps, mais pas moi. Bien sûr vous êtes allé voir ailleurs durant cette période, vous êtes allé vous frotter auprès d’Akagi ou One Outs, mais il manquait comme un petit quelque chose. Dépité, vous vous êtes rabattus sur les films live, avant de vous dire que la vie était vraiment trop cruelle. Alors voilà, 2018 ce n’est pas l’année de la saison 3 de l’Attaque des Titans, c’est l’année de Chûkan Kanriroku Tonegawa.

L’auteur, Noboyuki FUKUMOTO a continué sa productivité au niveau des mangas, hélas pas toujours disponibles dans nos contrées, et il faut dire qu’il y avait de quoi faire dans son catalogue. Un coup de téléphone au chara-designer, Haruhito TAKADA (qui sait dessiner autre chose que des nez pointus et des têtes carrées) et c’est reparti comme à la belle époque.

Je dois vous avouer que j’ai fouillé comme une bête le casting de la série et j’ai la preuve (si internet détient les clés de la vérité), que le doubleur de Kaiji est bel et bien présent, pour reprendre son rôle. Pour le reste du casting de façon globale, nous reprenons quelques participants qui avaient assuré le succès en ce début de décennie et faisons place à la nouveauté (relative) avec Keiichiro KAWAGUCHI à la réalisation, Takahiro YAMADA à la musique ou encore Mariko TSUKATSUNE au montage. Pis je ne vais pas tout vous lister, vous avez la superbe base de données d’Anime-Kun pour ça, pas de temps à perdre avec du blabla.

Je pourrais aussi vous parler de l’histoire, mais ce serait vous spoiler et je ne veux pas vous faire ça. Bon, en fait très peu d’informations ont filtré à ce sujet, si ce n’est que Yukio Tonegawa, manager d’on ne sait pas trop quoi ni de qui, travaille grâce à des entourloupes qui ne fonctionnent pas trop mal (on ne parle pas d’arracher des emblèmes Mercedes pour se faire de l’argent hein, on n’en est plus là). Tonegawa étant quand même le bras droit de Monsieur Kazutaka Hyôdô, le big boss qui organisait des tournois de jeux de hasard. Evidemment, les messieurs s’ennuient ferme et vont réaliser un nouveau « jeu de la mort », où vont participer des personnes de tout âge, brillantes, déterminées et avec une confiance en elles à toute épreuve.

La série débute le 3 juillet, c’est tout ce que vous devez savoir, et tout se passera bien.

Sacrilège

Angolmois – Genkou Kassenki – les Mongols ont le vent en poupe

Quand on a comme moi passé tout l’E3 à baver sur le sublime trailer de Ghost of Tsushima, il est assez marrant de se voir offrir un amuse gueule en attendant sa sortie. Angolmois, un manga de Nanahiko TAKAGI, est en effet basé sur le même événement historique fondateur pour le Japon : la tentative d’invasion de l’archipel en 1274 par les troupes mongoles de Kubilaï Khan. Ce sera non seulement pour les deux pays le début d’une vision moderne de la guerre, mais aussi la raison d’innovations technologiques significatives et surtout pour le Japon le début du mythe du Kamikaze, le vent divin protecteur des côtes du pays du soleil levant.

En attendant, l’œuvre raconte du peu que j’ai pu trouver l’histoire de Jinzaburō Kuchi, un samouraï exilé ou en disgrâce qui va se retrouver en première ligne du combat pour l’île de Tsushima, aux côté d’une bande hétéroclite. Du peu que le trailer laisse deviner, ça sent surtout l’anime historique épique, sans super pouvoirs ou créatures mystiques, le genre qui fleure bon la sueur, le sang, l’honneur et le badass. Si la 3D a l’air d’être bien présente lors des plans larges sur la colossale armée mongole (presque 20000 hommes selon les sources historiques!), le réalisateur Takayuki KURIYAMA dont c’est la première œuvre d’importance à ce poste a l’air en revanche de compenser avec l’animation lors des duels. D’ailleurs Masayori KOMINE, le chef animateur et chara designer a heureusement lui l’air d’avoir un CV un peu plus long.

J’attends beaucoup d’Angolmois (en passant, j’aimerais aussi bien savoir d’où vient son titre) surtout après l’échec récent de l’adaptation des chroniques d’Arslan, qui m’est toujours resté en travers de la gorge, et qui je pense tapais à peu près dans les mêmes thématiques. Espérons donc que le studio NAZ ne sera pas à l’image de son nom et qu’il prépare un anime de qualité. Et si je me trompe, vous aurez le droit de me fouetter à coup de ramens trop cuits

Zankaze

Chio’s School Road – Le parcours du combattant

On a tous connu des matinées où on n’a pas envie d’aller bosser. Si en plus il y a un problème avec notre moyen de transport (grève, panne, météo, blessures…) il faut parfois redoubler d’ingéniosité pour atteindre notre destination. Cependant, vous allez vite relativiser avec cet anime.

Car tout cela n’est rien face aux trajets quotidiens de Chio pour se rendre au lycée. Imaginez la situation la plus absurde qui soit, vous êtes certains qu’elle va rencontrer pire sur son chemin. Et pourtant, tel Tantale exécutant inlassablement sa tâche, Chio poursuit sa route chaque jour, affrontant moult dangers… Sans compter qu’étant une gameuse assidue de jeux occidentaux (c’est très spécifique), elle n’hésitera pas à utiliser ses connaissances vidéoludiques pour se sortir de ces étranges situations. Avec plus ou moins de succès.

Plus sérieusement, le manga d’origine, écrit par Tadataka KAWASAKI (7 tomes en cours), vaut largement le détour rien que pour son inventivité (la reprise de la vision de l’aigle d’Assassin’s Creed…) et ses personnages. L’adaptation est à la charge de diomedea (Fûka, Beatless), un studio capable de donner des productions assez décentes, mais ce n’est pas la norme… Le réalisateur sera Inagaki TAKAYUKI, poste qu’il n’a pas occupé depuis 2 ans après Time Bokan 24. Les personnages, assez fidèles à leurs originaux de papier, sont dessinés par Mayuko MATSUMOTO. Pas grand-chose d’autres à se mettre sous la dent niveau staff. Mais le moins qu’on puisse dire, c’est que la bande-annonce envoie du lourd pour la mise en scène. Hollywood, accrochez-vous.

Si cette qualité est présente pour l’ensemble des épisodes, autant dire que l’on aura droit à du haut niveau question divertissement absurde. La série était auparavant prévue pour le printemps, mais pour une raison inconnue elle fut reportée… Et vu la réputation moyenne du studio, on espère que ces trois mois en plus permettront d’assurer une supère qualité technique pour un titre qui le mérite. Je croise les doigts !

Rydiss

Sirius the Jaeger – Kate Beckinsale était pas libre

Amateurs de chair fraîche, on a de la marchandise cet été. Sirius the Jaeger est une série originale du studio PA Works qui nous propose une nouvelle variation sur le thème du vampire, mais en un peu plus énervée que la moyenne.

Le récit se déroule en 1930 dans la capitale impériale du Japon, Tokyo. Une équipe d’étrangers connue sous le titre de « Jaeger » arrive en ville pour chasser les vampires qui y ont pris racine. L’un de ces chasseurs, Yuily, est un loup-garou qui a un sixième sens pour repérer les suceurs de sang, ce qui ne sera pas de trop vu que les intéressés semblent moins concernés par le blabla que le combat.

Tout ceci semble très convenu, et à vrai dire je ne pense pas qu’il soit désormais possible pour un anime de raconter quoi que ce soit d’intéressant sur le sujet depuis que les chefs-d’œuvre Vampire Hunter D Bloodlust et Hellsing Ultimate existent. Toutefois Sirius the Jaeger possède un atout de taille ; le réalisateur Masashiro ANDO, qui a fait l’essentiel de sa carrière chez Bones en tant qu’animateur sur leurs plus gros projets, et qui a lui-même réalisé Sword of the Stranger, probablement un des animes les plus impressionnants techniquement qui soit. S’il parvient à ramener un fragment de cette qualité dans cette série, personne ne fera la fine bouche.

Les trailers disponibles laissent entrevoir quelque chose de vachement conventionnel d’un point de vue artistique mais très compétent du point de vue technique, comme on peut s’attendre d’un poids lourd comme Ando. Sirius the Jaeger sera peut-être la série B à voir de l’été, ce qui est déjà pas mal.

Deluxe

Holmes at Kyoto Teramachi Sanjô – Élémentaire, mon cher antiquaire

Mais c’est qu’il nous manquait une adaptation d’un light novel dites donc. Tant qu’à faire, prenons-en un orienté policier, histoire de laisser de côté tout ce qui est « isekai » et qui envahit notre écran depuis des mois. Place donc à l’œuvre de Mai MOCHIZUKI qui, après 9 volumes et une adaptation en manga, se voit animée. Un parcours somme toute classique, mon cher Watson.

Dans le quartier de Teramachi Sanjô à Kyoto, Aoi est une lycéenne qui va rencontrer de manière impromptue Kiyotaka Yagashira, fils du propriétaire d’un magasin d’antiquités. Suite à plusieurs évènements, elle va se retrouver à travailler avec lui et résoudre divers mystères que les clients de la boutique apportent avec leurs objets anciens…

La bande-annonce ne met pas en avant une réalisation époustouflante, mais les décors restent assez agréables à l’œil. En même temps, on n’attend pas du studio Seven (King’s Game) la qualité d’un Kyoto Animation. De même pour le réalisateur : Noriyoshi SASAKI est un animateur de formation et n’a occupé ce poste auparavant que sur King’s Game. De même pour Yosuke ITO, en charge de l’animation et des personnages. Ils ont dû se rencontrer sur cette production et devenir potes, qu’en sais-je.

Bon, en effet, cela ne casse pas trois pattes à un canard boiteux. Mais le fait de changer de cadre (Kyoto quoi, c’est joli) et le thème des anciens objets couplé à des petits mystères, cela promet un divertissement léger sans prise de tête. Et parfois c’est juste ce dont on a besoin.

Rydiss

Isekai Maou to Shoukan Shoujo no Dorei Majutsu – El Diablo

Qu’est-ce que serait une saison animée sans son isekai ? En plus, l’affiche de présentation nous promet une jolie elfe blonde plantureuse à souhait et une demoiselle neko comme on en avait tant besoin ! Et notre héros ? Grand méchant considéré comme le Seigneur des Démons par les autres joueurs dans le MMORPG Cross Reverie, Takuma Sakamoto se retrouve plongé dans un autre monde, invoqué par deux bien belles magiciennes visiblement débutantes. Car oui, au lieu de réussir à asservir Diablo (comme il décide de s’appeler), ce sont elles qui finissent par devenir ses esclaves. Et ouais, pas de chance !

Yukiya MURASAKI, l’auteur du light novel (et donc du manga) est connu pour écrire en même temps une autre oeuvre : Haken no Kouki Altina. Au dessin, Naoto FUKUDA n’a fait qu’un seul manga précédemment : un spin-off de Seitokai Tantei Kirika. Pour la production de la série animée, c’est un studio qui a fait ses preuves depuis longtemps : Ajiado. On leur doit Izetta : The Last Witch mais aussi Zettai Shonen.

Attention, être un isekai ne fait pas dire qu’une série basée sur ce sujet sera automatiquement un sujet de critique et … en fait si ? Le manga et le light novel d’Isekai MAOU ne sont pas mauvais, ils s’apprécient à leur juste valeur mais dans un marché bondé et où cela déborde, quitte à ce que le héros devienne une source d’eau chaude (véridique!), il faut avouer que c’est à se demander comment ce light novel a réussi à tirer son épingle du jeu ? Est-ce parce qu’il est récent et a trouvé une partie de son public ? Si tel était le cas, il me faudra croiser les huit pattes d’une araignée isekai pour espérer une adaptation animée de Kumo no Desu Ga. En attendant, je vais me contenter de ce que j’ai.

Shiroiryu

Muhyo to Rouji no Mahouritsu Soudan Jimusho – Ghost Busters

Je me rappelle avoir lu quelques tomes de Muhyo et Roji il y a fort longtemps parmi les mangas d’occasion d’un  Gibert Joseph. J’en avais retiré l’impression d’un petit shonen pas trop mal et sympathiquement creepy. Il va être du coup l’occasion de me rafraîchir la mémoire puisqu’une adaptation va voir le jour 10 ans (!) après la fin du manga d’origine. Évidemment, ce n’est pas uniquement dans un but archéologique que DEEN va animer tout ça, mais surtout car l’auteur, Yoshiyuki NISHI, s’est récemment fendu d’une sequel quelques années après la fin du manga dans le Shonen Jump+. Que voulez-vous, il faut bien vivre.

En attendant, Muhyo et Roji sont deux enquêteurs du surnaturel, exorcistes et experts en loi magique à leurs heures perdues. Enfin surtout le premier, l’autre étant plus ou moins son Dr Watson. Ensemble, ils redressent les torts et résolvent crimes et incidents paranormaux. Il faut espérer que Nobuhiro KONDO, le réalisateur, saura distinguer son bébé de la masse car le manga n’a jamais vraiment percé. Il reste selon mes souvenirs très classique même si sympathique. Il pourra sans doute s’appuyer sur Kouichiro KAWANO à l’animation, qui a le bon goût d’avoir une expérience tout à fait respectable. Je ne parie en tout cas guère sur Ryo KAWASAKI à la musique, qui a bossé certes sur Altaïr, mais surtout sur l’innomable Fate /Grand Order, que son nom soit mille fois maudit.
Bref, Muhyo et Roji ne sera probablement pas l’anime de l’été, mais on peut sûrement tabler sur un truc sympa à regarder entre deux Blockbusters.

Zankaze

Grand Blue –  C’est pas l’homme qui prend la mer

Ah la mer et ses profondeurs abyssales. Sachez-le, la plongée est un sport comme un autre ! Qui mérite donc d’avoir ses clubs dédiés à cette pratique. Et qui dit club dit membres ! Ce sont donc les aventures d’Iori Kitahara, un lycéen comme tous les autres, qui décide de s’inscrire dans un club de plongée dont les membres sont « spéciaux ». Spéciaux dans quel sens ? Eh bien … Il faut simplement se dire qu’ils ont des comportements plus ou moins uniques et que notre héros en tient une couche lui aussi.

Soyons brefs mais concis : Grand Blue, c’est du grand n’importe quoi. Déconnectez vos cerveaux, ne cherchez pas d’explication et admirez tout simplement un niveau d’absurde comme on en avait plus vu depuis au moins Nichijou en matière de qualité, ce qui commence à dater. Mais à qui doit-on ça ? Deux noms : Kenji INOUE n’est pas forcément connu pour son nom d’auteur mais pour sa précédente œuvre : Baka to Test to Shoukanjuu. En effet, on passe d’une œuvre absurde à une autre ! Au dessin, il s’agit de Kimitake YOSHIOKA, connu pour l’adaptation manga d’Amagi Brillant Park. Mais pour l’adaptation animée, c’est du coté du studio Zero-G qu’il faut se rendre. On leur doit les deux premiers OAV de Shadow Skill mais en plus récent, il s’agit de Tsugumomo qui était lui aussi assez barré.

Grand Blue, c’est le genre d’animé dont on veut absolument le manga en France. Comme bien souvent avec une œuvre de la sorte, il faut espérer qu’elle trouve son public mais ça ne devrait pas être difficile quand on considère à quel point l’oeuvre de base est absurde mais d’une qualité rare dans l’humour. Et comme bien souvent, il faut espérer que la publicité produite par l’animé donnera envie à l’un des éditeurs français de s’attarder sur le manga. Grand Blue sera l’une des valeurs sûres de cette saison si on veut se distraire sans se poser de questions.

Shiroiryu

Free ! -Dive to the Future- Tête la première

C’est l’été, il fait chaud, et vous piqueriez bien une tête. Mais voilà, vous n’avez pas de piscine chez vous. Et la piscine municipale blindée de bactéries, très peu pour vous. Soyez rassurés, Kyoto Animation a pensé à vous en sortant la troisième saison de Free !, amenant ainsi votre quota de fraîcheur. Car dans cette franchise, il y a beaucoup de liquide…

Mais revenons à cette troisième saison. Après avoir suivi Haruka, Makoto, Rin et compagnie au club de natation durant leurs années de lycée, les trois amis sont entrés à l’université ou partis à l’étranger. Chacun a choisi sa voie en lien avec la natation et les rencontres se multiplient. Parmi celles-ci, Haruka retrouve Asahi, une connaissance du collège qui avait participé à un relais et qui a bien évolué…

Kyoto Animation sait exactement où il met les pieds. Après deux saisons et plusieurs films (dont une préquelle), il est rodé. Et l’équipe aussi. Quoique, nous ne retrouvons pas à la réalisation Hiroko UTSUMI, qui était en charge des deux saisons précédentes, mais Eisaku KAWANAMI, qui s’est occupé des films. Il pourra compter sur Masahiro YOKOTANI, présent sur l’ensemble des productions estampillées Free ! et auteur du scénario global pour l’aider. De même pour Futoshi NISHIYA, qui s’est toujours chargé des personnages et de l’animation. Du coup, on est certains que niveau animation, ça va envoyer du très lourd.

Autant dire que si vous avez apprécié les précédentes moutures, il y a de fortes chances que celle-ci vous comble aussi. Pour ma part, c’est avec plaisir que je vais retrouver la petite bande maintenant qu’elle a quitté le lycée. Cela va sans doute permettre de changer un peu de perspective et de gagner en maturité.

Rydiss

Yuragi-sō no Yūna-san – C’est chaud dans les sources d’eau chaude

Généralement, quand on propose un appartement ou une chambre très bien situé à bas prix, il faut se méfier et se poser des questions. Dans le cas de Kogarashi, notre héros, ce dernier a arrêté de s’interroger, étant en proie à l’infortune depuis son enfance puisqu’il est capable de voir les fantômes et de les exorciser … à coups de poing. Et la chambre qu’on lui propose dans une auberge avec des sources d’eau chaude ? Oh, simplement un spectre qui la possède. Un joli spectre d’ailleurs, du nom de Yuuna. Un spectre que le jeune homme décide d’aider à se rendre au paradis plutôt que de la purifier. Un spectre assez maladroit d’ailleurs. Oh, fallait-il préciser que tous les membres de l’auberge ne sont pas vraiment des humaines ?

Tadahiro MIURA est le dessinateur et scénariste de l’oeuvre d’origine : un manga. Comme on peut aisément le comprendre, Yuragi-sō no Yūna-san est une œuvre ecchi et le mangaka est surtout connu pour Koisome Momiji. Petite donnée à signaler : Tosh était son assistant. Tosh ? Oui, oui, le dessinateur derrière Food Wars. On pourra donc facilement remarquer qu’entre les deux œuvres, le côté ecchi est très prononcé et très appréciable. Et qui s’occupe de la version animée de ce manga ? Le studio Xebec, studio à qui on doit Kanokon mais aussi Keijo !!!!!!!! si on veut rester dans les mangas possédant les mêmes critères que celui qui nous intéresse aujourd’hui.

Soyons honnêtes et soyons sincères, ce n’est pas parce que Yuragi-sō no Yūna-san se dote de Monster Girls comme je les aime que cela veut dire qu’il sera meilleur qu’un autre en matière d’érotisme. Non, justement, l’oeuvre de base permet de faire passer le temps tranquillement mais pas au point de marquer les esprits malheureusement. Il faut simplement espérer que Xebec fasse une adaptation fidèle de la série avec le moins de censure possible bien que même de ce côté, Yuragi-sō no Yūna-san n’est pas du niveau d’un To Love Trouble Darkness ou Highschool DxD. C’est érotique mais ce n’est pas le temple de la débauche.

Shiroiryu

L’Attaque des Titans Saison 3 – Jamais deux sans trois

Cette série est, à n’en point douter, le blockbuster de l’été. Un an après la fin de la deuxième partie (ce qui tranche avec les quatre années qui ont séparé les deux premières saisons), voici la suite des aventures d’Eren, Mikasa et compagnie dans leur lutte contre les titans. Aux dernières nouvelles, les humains ont un rôle à jouer dans l’histoire et l’origine des titans, et la haute société semble tremper dans un sacré complot. Ce qui est à peu de choses près le résumé que j’avais fait pour présenter la deuxième saison…  Pour les gens qui ont passé ces dernières années on ne sait où et seraient passées à côté du phénomène, comprenez une chose : la franchise a marqué l’industrie et les amateurs d’animation japonaise.

Mais dans notre société de (sur)consommation, la deuxième saison, assez tardive, n’a pas réitéré le succès commercial de la première et les foules se sont un peu moins mobilisées. Moi-même j’ai été un peu moins emballée par cette suite : certes, il y avait de l’action en veux-tu en voilà, des bribes de complots par-ci, par-là, des personnages cools y a qu’à demander… Mais sinon, on a dû parcourir trois mètres dans la trame globale. Du coup, mon intérêt a décru et il va très certainement falloir que je lise des résumés des derniers épisodes pour me remettre dans le bain. Le challenge pour cette troisième saison est donc de taille : saura-t-elle me ré-enthousiasmer ? Renouera-t-elle avec la réussite ? Allons-nous découvrir ce qu’il y a au fond de cette fichue cave ? Si comme moi vous avez réussi à éviter les spoils et n’avez pas encore lu le manga, peut-être aurez-vous des surprises…

Pour les autres, vous pourrez compter sur la qualité technique que Studio Wit a consacré à cette adaptation et profiter du spectacle. Le studio ne s’inspire pas des équipes de foot de la Coupe du Monde et conserve les joueurs qui ont fait le succès de la franchise : Tetsuro ARAKI agira en tant que chef réalisateur et Masahi KOIZUKA sera son bras droit. Les personnages ont été confiés à Kyoji ASANO, comme précédemment, et la musique à Hiroyuki SAWANO, comme de bien entendu. Je ne vais pas vous parler des directeurs de l’animation, il y en a trop.

Bref, beaucoup d’enjeux cachés derrière cette troisième saison, aussi bien au niveau narratif que commercial. Il semblerait cependant que l’équipe de production ait compris qu’il valait mieux surfer sur la vague du succès (si l’on en croit cette petite année de pause) et va donc mettre le paquet pour renouer avec. La question est donc maintenant de savoir si, sur le long terme, le jeu en vaut la chandelle.

Rydiss

Hataraku Saibou – Il était une fois la vie sauce shônen

Avec 100 000 000 000 000 (ça en fait des zéros!) de cellules dans le corps humain, chaque cellule a pourtant sa fonction primaire à l’intérieur de ce dernier. Entre le transport de l’oxygène, réagir à la maladie, combattre les virus, soigner les plaies, la vie de tous les jours n’est pas si facile pour elles ! Et c’est exactement cette vie que l’on va suivre ! Une vie où chaque jour apporte son lot d’épreuves, du simple rhume jusqu’à l’introduction de cellules cancéreuses. Oui, c’est pas simple, mais voilà, il faut bien que des cellules s’occupent de tout ça.

Hataraku Saibou, c’est le premier manga d’Akane SHIMIZU qui a réussi à marquer le gros lot avec son sujet si particulier. Pour les amateurs d’Il était une fois la vie, impossible d’ignorer les ressemblances avec cette œuvre dans son sujet… mais ça s’arrête là ! Pour l’occasion, c’est à David Production que les rênes de l’adaptation animée ont été confiées. Actuellement concentré sur Captain Tsubasa 2018, on leur doit surtout les différentes saisons de Jojo’s.

Les Brigades Immunitaires (en français) fait partie des bonnes surprises de l’année dernière. De base, on en attendait pas grand-chose et au final, on se retrouve avec un manga qui a fait ses preuves. Ce n’est pas le genre de mangas que beaucoup vont s’arracher mais qui a le mérite d’exister et de rendre son existence intéressante. Avec son adaptation animée, il faut ainsi espérer qu’elle lui fasse une bonne publicité, ce qui serait plus que mérité pour cette œuvre mettant en scène le train-train quotidien de nos chères globules mais aussi les nombreux combats qu’elles livrent à l’intérieur de notre corps.

Shiroiryu

Mirai, ma petite sœur – Hosoda sur la corde sensible

Trois ans seulement après son dernier long-métrage, Mamoru HOSODA revient avec un nouveau film intitulé Mirai no Mirai, une énième tranche de vie ayant pour thème principal la famille, sujet de prédilection du réalisateur.

Le récit a pour protagoniste Jun, un petit garçon qui vit une enfance parfaite jusqu’au jour où naît Mirai, sa petite sœur. Troublé par cette nouvelle venue dans la famille qui monopolise l’attention des ses parents, Jun se replie sur lui-même. Jusqu’à ce qu’il découvre un arbre magique dans son jardin, qui le fait voyager dans le temps…

L’idée d’avoir un héros enfant plutôt qu’adolescent est une variation intéressante du thème maintes fois rabâché des liens familiaux, que Hosoda a désormais travaillé dans tous les sens avec des résultats variables. Néanmoins, on est plutôt confiants avec celui-ci, l’orientation très grand public voire enfantine du récit permettra on l’espère d’éviter au réalisateur la mièvrerie mélodramatique qui a lesté certaines de ses précédentes tentatives. Niveau staff Hosoda reste en terrain connu en s’entourant du même studio Chizu et de la même équipe qui ont fait son succès depuis Les Enfants Loups.

Présenté à la Quinzaine des Réalisateurs de Cannes, le film sortira au Japon le 20 juillet et est déjà prévu en salles en France sous le titre Mirai, ma petite sœur le 26 décembre 2018.

Deluxe

Penguin Highway – Un pingouin ça va, c’est quand il y en a beaucoup qu’il y a des problèmes

La saison d’été est souvent propice aux films d’animation, à tel point qu’un certain nombre d’entre eux finissent par passer sous le radar. Il faut avoir l’œil pour repérer les projets prometteurs et Penguin Highway en fait partie.

Le récit se déroule dans une petite ville de province où vit Aoyama, un gamin de primaire. Son existence sans histoire est troublée par l’apparition inexpliquée de pingouins qui se mettent à envahir la ville. Aoyama décide d’enquêter sur ce phénomène qui pourrait bien avoir un rapport avec cette femme dont il est amoureux…

Le principal intérêt de ce film est qu’il est adapté d’un roman de Tomihiko MORIMI, le génial auteur de Uchoten Kazoku et The Tatami Galaxy, qu’il a publié en 2010. Tout ce que touche MORIMI vaut de l’or et rien que cela suffit à faire émerger Penguin Highway de la masse. Autre point intéressant, le film est réalisé au sein du studio Colorido jusque-là surtout connu pour des courts métrages étudiants ; le réalisateur Hiroyasu ISHIDA étant lui-même très jeune puisqu’il fête ses 30 ans cette année.

Penguin Highway sortira le 17 août au Japon, et on peut espérer une sortie française courant 2019.

Deluxe

Liste complète des animes de la saison d’été 2018

9 commentaires

Damned y a l’air d’avoir du lourd cet été.

Pour Penguin Highway, ce sont des manchots ! Le mot « penguin » est un faux-ami (c’est « auk », le mot anglais pour parler du pingouin, oiseau volant de l’hémisphère nord). Si c’est le synopsis officiel qui fait cette erreur, c’est vraiment regrettable.

Et ouais GTZ !
Pour ça que j’en ai fait pas mal aujourd’hui. :o

@Citation
Pour Penguin Highway, ce sont des manchots ! Le mot « penguin » est un faux-ami

Deluxe tu me fais honte !
J’ai jamais eu autant honte depuis qu’on avait sorti l’article qui s’appelait LA tentacule =}

Allez Mizukami, tu vas tous les bouffer. En plus du grobotto ? Je vais devoir consulter pour priapisme.

Sinon, quand ils en auront pas marre des spin-offs, le vrai meilleur manga de Fukumoto attend toujours son adaptation…

@Citation
Citation
Deluxe tu me fais honte !
J’ai jamais eu autant honte depuis qu’on avait sorti l’article qui s’appelait LA tentacule =}

Les moins de 10 ans ne connaitront pas !

Je suis allé voir Chio School Road par curiosité. J’ai rarement autant ri en 10mn.

Entre ça, le machin de Mizukami, Angolmois et Banana Fish, ça promet.

Owi Banana Fish. Ils ont pas intérêt à louper Ash. Mais le principal est : entre Free! et Banana Fish, on devrait avoir de quoi survivre niveau bishos yaoish durant l’été. Nous voilà sauvés.
(Quelques petits trucs regardables ici et là sinon, dont la soudaine résurrection d’Ando ; comme quoi, il avait une revanche à prendre après l’insipide Canaan)

Bref, merci pour le petit récap’

Banana Fish, SnK S3, Les Brigades Immunitaires, Gintama, Hanebado!, FLCL S2, Tenrou: Sirius the Jaeger, Fate/Extra Last Encore – Irusterias Tendouron, Muhyo to Rouji no Mahouritsu Soudan Jimusho, Grand Blue… « Pas mal » tout ça (surtout ceux de la 1ère ligne) !

« avec aux manettes Hiroko UTSUMI, la réalisatrice de Free qui a quitté Kyoto Animation pour se consacrer à la production de vrais animes. »

^^’

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