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Les animes de l’été 2021

Publié le 23/06/2021 par dans Anime - 3 commentaires

Orages, Fort Boyard et nouvel article sur Anime-Kun : il n’y a aucun doute, l’été est là ! Le staff vous a concocté sa sélection sur les sorties à venir et à ne pas louper. Avec en bonus les vidéos et trailers associés. Pas en accord avec nos choix ou déçus de ne pas avoir vu votre favori dans la liste ? N’hésitez pas à vous exprimer en commentaire !

Shiroi Suna no Aquatope Cider no You The Dungeon of Black Company
Resident Evil Bokutachi no Remake How a Realist Hero Rebuilt the Kingdom
Fena : Pirate Princess Cheat Kusushi no Slow Life Sonny Boy
Kanojo mo Kanojo Belle LISTE DES ANIMES DE l’ÉTÉ

Shiroi Suna no Aquatope – La plage de sable blanc vous attend !

Nouvelle production originale pour P.A. Works qui utilise sa recette éprouvée de tranche de vie avec des jeunes filles sur fond « d’ani-tourisme » comme on a pu déjà voir à l’œuvre dans Hanasaku Iroha, Tari Tari, Nagi no Asukara, Sakura Quest et bien d’autres…
Ici, l’histoire sera centrée sur Kukuru Misakino, âgée de 18 ans et qui travaille à l’aquarium de Nanjô. Elle y fera la rencontre de Fûka Miyazawa, ancienne idol qui a fui Tokyo et passe du temps à contempler les poissons de l’aquarium.
Le lieu n’est naturellement pas innocent vu qu’il s’agit de la ville la plus au sud de l’île d’Okinawa, un site éminemment touristique, et l’histoire de Fûku correspond parfaitement au thème souvent utilisé par le studio qui s’est éloigné de Tokyo volontairement. Saison estivale oblige, au lieu de la fuite classique pour s’isoler vers Hokkaido, Fûku s’est orientée vers une destination plus balnéaire…

Au niveau de l’équipe en charge du projet, on retrouve sensiblement la même équipe que sur Irozuku Sekai no Ashita kara : Yoshiaki DEWA à la musique, Yuki AKIYAMA au chara-design et Toshiya SHINOHARA à la réalisation. Donc pas grand chose de neuf à présenter, mais j’espère qu’au niveau du scénario, Yûko KAKIHARA arrivera à donner un peu plus de rythme et susciter un peu plus d’intérêt. Elle en est capable quand elle adapte un manga comme Chihayafuru, donc j’espère qu’elle fera preuve ici d’un peu plus d’ambition que sur Irozuku que j’avais quand même trouvé relativement fade.
Pour finir par un petit focus sur la direction artistique, qui est en général un des points fort du studio, on retrouve également les mêmes, avec Kurumi SUZUKI qui commence à s’être fait un peu d’expérience au sein du studio, à nouveau supervisé par Junichi HIGASHI (Cowboy Bebop) qui continue d’essayer de former la relève et les faire profiter de ses 40 ans d’expérience.

Difficile d’anticiper ce que la série donnera mais, étant l’un des rares projets original de l’été, si vous n’avez pas l’occasion de partir à la plage et êtes en manque de sable fin, vous pourrez vous rabattre dessus pour vérifier par vous-même. Cependant, comme il y a des pingouins, je n’y couperai pas de mon côté !

RadicalEd

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Cider no You ni Kotoba ga Wakiagaru – Est-ce que tu viens pour les vacances

Le cinéma d’animation se remet d’aplomb après la crise sanitaire, avec plusieurs films notables à paraître dans les semaines à venir. Nous avions déjà parlé de Gyoko no Nikuno-chan ainsi que de Shika no Ô, et voilà un autre film qui devrait sortir cet été, Cider no You ni Kotoba ga Wakiagaru (Word Bubble up like Soda Pop).

Cherry est un garçon qui a du mal à s’exprimer autrement qu’en haïkus, ces petits poèmes en vers. Smile est une fille qui porte un masque pour cacher son appareil dentaire. Deux jeunes qui vont se retrouver un été pour vivre une petite aventure à la recherche d’un vieux disque de musique…

Cider no Yô est un nouveau long-métrage original produit par Signal MD, la filiale du groupe IG Prod spécialisée dans les films. Leurs récentes tentatives se sont soldées par des échecs, que ce soit le prétentieux Hirune Hime de Kenji KAMIYAMA ou le soporifique Birthday Wonderland de Keiichi HARA. Avec ce nouveau film toutefois il y a moyen d’avoir de l’espoir. Le film est réalisé par Kyohei ISHIGURO, principalement connu pour le grand succès de le série Your Lie in April. Le scénario est écrit par Dai SATÔ, un des meilleurs auteurs de cette industrie, même si son dernier script (Listeners) n’a pas recueilli beaucoup d’éloges. Comme souvent chez Satô, la musique joue un rôle important et la bande-son du film sera produite par le génie Kensuke USHIO, fréquent collaborateur de Science Saru mais que l’on a également entendu dans les film de KyoAni.

Ce genre de long-métrage racontant une romance d’été adolescente est plus que banal, et il appartiendra à cette équipe de talents de porter le film plus haut que leur sujet. La bande-annonce laisse voir des visuels assez stylisés, c’est un bon signe.

Deluxe Fan

Trailer

The Dungeon of Black Company – L’entreprise, c’est une grande famille

Les isekai, c’est bon, mangez-en ! Surtout avec des personnages qui se retrouvent emmenés dans un autre monde, prêts à le sauver du roi-démon, délivrer la princesse et tout le reste. Puis il y a Kinji. Kinji est le genre de personne à ne pas aimer travailler et à être intelligent. Pour cela, il n’a pas hésité à ruser pour devenir rentier à vie. Mais ça, c’était avant. Avant d’être téléporté dans un autre monde… et de finir comme employé d’une imposante et colossale entreprise démoniaque. En bas de l’échelle, à lui les heures supplémentaires, le travail épuisant et tout ce qui accompagne la vie de l’employé lambda. Mais voilà, il n’est pas prêt à se laisser faire, quitte à gruger ceux autour de lui pour retrouver son ancien train de vie.

Yôhei YASUMURA de son petit nom, est un mangaka qui a été uniquement l’artiste du manga 35th Test Platoon (tiré d’un light novel) avant de pouvoir voler de ses propres ailes. Six volumes au compteur, série toujours en cours, The Dungeon of Black Company se veut très satirique et nous rappeler aisément les conditions de certaines entreprises au Japon (voire un peu partout dans le monde). Sa version animée a été confiée à Silver Link, connu pour son travail sur Fate Kaleid Liner Prisma Illya entre autres. Kinji Ninomiya sera doublé par Katsuyuki Konishi (Tom Tanaka dans Durarara !!) et Ranga sera doublée par M.A.O. (Pecorine dans Princess Connect).

Axé sur la comédie satyrique, The Dungeon of Black Company, rien que par son nom, devrait déjà mettre la puce à l’oreille de ceux qui connaissent ce fameux terme. Toujours plaisant et amusant de voir dans quelle embrouille Kinji va enfoncer son entourage pour pouvoir s’en sortir, il est tout aussi bon de noter que le panel de personnages est plus que plaisant. Entre une dragonne gloutonne, un chef gobelin, une succube presque au sommet de l’entreprise et une épéiste en mode employée modèle, difficile de ne pas apprécier chacun d’entre eux. Silver Link n’étant pas à son coup d’essai, on peut alors s’attendre à une adaptation assez appréciable du manga, bien qu’il faut se douter qu’il y a des chances qu’elle parte sur une fin spécifique à l’animé.

ShiroiRyu

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Resident Evil : Eh Brother, welcome to hell !

2021, année spéciale pour la licence Resident Evil, qui fête ses 25 années. La liste des réjouissances va bon train avec, entre autres, un nouvel opus en jeu vidéo (Resident Evil Village), une série en live-action que Netflix prépare en huit épisodes au cœur de Raccoon City, des partenariats qui se multiplient (dont par exemple l’extension Resident Evil du jeu Dead by Daylight, proposant de jouer Nemesis, Jill Valentine et Leon Kennedy, à partir de la mi-juin) et la série d’animation Resident Evil Infinite Darkness, prévue pour juillet 2021 sur Netflix.

C’est de cette série dont nous allons principalement parler aujourd’hui. Animée par ordinateur, comme les animes précédents, Resident Evil Vendetta et Degeneration (ajoutés in extremis au catalogue Netflix), la série Infinite Darkness se déroule à la Maison Blanche, en 2006, avec comme personnages principaux Léon et Claire, faisant face à une invasion de zombies en plein cœur de la ville américaine. Quelques images et trailers sont déjà sortis, nous permettant de juger de l’animation qui s’améliore de plus en plus avec le temps, jusqu’à frôler la perfection en animation par ordinateur. J’avoue, je ne suis pas forcément des plus objectives quand on parle de la saga (pour tout vous dire j’ai été quelque peu déçue par Resident Evil Village, notamment en raison de sa durée de vie et de ses graphismes justement pas toujours au poil), mais le premier trailer mis en ligne nous montre véritablement une grande qualité dans l’animation, la précision et la fluidité.

Capcom souhaitant faire vibrer la corde nostalgique des anciens joueurs, Leon et Claire (respectivement doublés en langue japonaise par Toshiyuki Morikawa et Yūko Kaida) auront en voix américaine Nick Apostolides et Stephanie Panisello, qui avaient déjà doublé ces personnages lors du remake de Resident Evil 2, sorti en 2019. En version française, ce sont Anatole de Bodinat (VF officielle de James Franco, du doc de Resident Evil Chapitre Final (le film), ou encore d’Enmu dans le film Demon Slayer à l’affiche en ce moment) et Kelly Marot (VF régulière de Sophie Turner, Dakota Fanning ou encore Jennifer Lawrence) qui auront cet honneur. Les deux étant par ailleurs habitués au doublage de films et séries d’animation.

Je pense que l’audience sera au rendez-vous. Même si le jeu Resident Evil Village rencontre ses pires records de ventes au Japon – contrairement au reste du monde – le battage médiatique autour de la licence et le fait que c’est cette fois-ci une série et non un simple OAV avec épisode unique, font à mes yeux que la curiosité de la part du public sera sûrement là. De là à dire si le pari sera réussi et l’anime de qualité, rien n’est gagné, car finalement peu d’informations ont volontairement filtré de la part de Capcom et de TMS Entertainment, producteur de la série.

Sacrilège

Trailer

Bokutachi no Remake – Anime Fantasy VII Remake

Hashiba est un développeur de jeux vidéo qui se retrouve au chômage lorsque sa boîte fait faillite, mais obtient une chance de refaire sa vie lorsqu’il est transporté dix ans en arrière, en 2006, alors qu’il s’apprête à entrer à l’université. L’occasion de rattraper ses erreurs passées.

Cette histoire de mec paumé qui obtient une chance de revenir en arrière n’a rien de neuf, c’est quelque chose que l’on a déjà vu. Néanmoins, il y a clairement ces derniers temps une tendance avec ces séries pour « boomers » visant un public relativement âgé (30 ans et plus) leur proposant un fantasme de retour en arrière pour refaire leur vie en faisant de meilleurs choix comme on rechargerait sa sauvegarde dans un jeu vidéo. Certains auteurs utilisent ce thème pour raconter des choses sérieuses (Quartier Lointain, Erased) mais souvent c’est une bonne excuse à montrer des jolies filles. Vu l’affiche de Bokutachi no Remake, on pense savoir dans quelle catégorie on se situe.

La série est produite par le studio Feel, connu pour leur nombreux chefs-d’œuvre de finesse et d’intelligence tels que Yosuga no Sora, KissxSis ou encore cette merveille de Bikini Warriors, mais il ne faut pas juger un livre à sa couverture. Le réalisateur Tomoki KOBAYASHI est un vétéran qui a bossé sur de nombreuses séries « milieu de gamme » et on dirait bien que c’est vers cela que l’on s’oriente ici. Avis aux amateurs qui voudraient se rappeler à quel point leur vie actuelle est pourrave par rapport à celle vécue par les protagonistes de harem anime.

Deluxe Fan

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How a Realist Hero Rebuilt the Kingdom – Mon royaume rien qu’à moi

De l’isekai, en veux-tu, en voilà ! Toujours avec la même idée commune qui consiste à emmener un(e) jeune héro(s)(ïne) dans un autre monde. C’est aussi le cas de Kazuya Souma mais voilà, notre jeune gaillard est bien décidé à renforcer l’économie et l’armée du royaume qui l’a invoqué. Si ce n’était que ça, Kazuya Souma pourrait rester en retrait mais non, le roi décide d’abdiquer pour lui confier les rênes du royaume mais pas seulement. Car oui, Kazuya Souma obtient le royaume mais aussi la main de la princesse. Pour gouverner, notre héros fera alors appel à la fine fleur intellectuelle et talentueuse du royaume pour l’épauler à cette tâche.

Dojyomaru, auteur du Light Novel dont est issu l’animé, signe là sa première œuvre qui est toujours en cours. Avec 14 volumes au compteur, le Light Novel est une véritable réussite aux Etats-Unis. Bien qu’il ne soit plus vraiment nécessaire de présenter le studio, J.C. Staff a déjà œuvré sur bon nombre de licences connues comme To Aru Majutsu no Index. Pour les deux personnages principaux, Kazuya Sôma sera doublé par Yusuke Kobayashi (Subaru Natsuki dans Re :Zero) et Liscia Elfrieden par Inori Misane (Hestia dans DanMachi). Deux noms majeurs dans le monde du doublage japonais.

Ce qui est bien avec Realist Hero, c’est que Kazuya Sôma n’est pas un personnage forcément surpuissant, intelligent et autre. Non, il est précautionneux et a besoin de son entourage pour accomplir les divers projets qu’il a en tête. Ainsi, encore différent des slice of life ou alors des isekai où nos héros combattent des monstres et créatures de plus en plus puissants, Realist Hero prend le parti de nous mettre dans un domaine pas si commun, à l’échelle d’un royaume. Bien souvent, on ne se focalise que sur le personnage principal et son entourage. Parfois sur les conséquences de ses actions. Rarement, nous avons cela à l’échelle d’un royaume ! Realist Hero a tout ce qu’il faut pour l’être d’une des futures réussites de 2021.

ShiroiRyu

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Fena : Pirate Princess – Les pirates préférés de Crunchyroll

Avec l’essor du streaming et la mondialisation de l’industrie, il n’y a pas de doute que l’occident (ou plus précisément les américains) n’ont jamais été aussi puissants dans l’animation japonaise, et peuvent dicter leur conduite même aux plus gros studios. Nouvel exemple avec Kaizoku Oujo (Fena Pirate Princess), série produite chez Production IG mais commissionnée par Crunchyroll et Adult Swim aux Etats-Unis.

Fena est une jeune fille orpheline, élevée sur une île tenue par l’Empire Britannique. Destinée à être mariée de force à un bourgeois quelconque, elle décide de s’échapper pour vivre sa propre aventure parmi les pirates, les ninjas et autres voyageurs.

Une jeune fille mécontente du sort que la société patriarcale lui réserve, qui va s’évader au sens littéral du terme vers une aventure dans laquelle elle prendra son destin en main… Ajoutez-y des chansons et un animal mignon et on se croirait presque chez Disney. C’est sans doute le but recherché par Crunchyroll et Adult Swim, servir au public américain ce qu’il connaît mais avec un vernis japanimation pour faire genre. La série est produite chez Production IG avec comme réalisateur Kazuto NAKAZAWA, ce qui rappelle fortement une autre série, B the Beginning, qui était là aussi une tentative de capter le public occidental avec une série mêlant enquête policière et super-pouvoirs. Cette série avait été produite par Netflix et n’avait pas marqué les esprits, même si elle a eu droit cette année à une suite qui est passée complètement inaperçue.

Concernant Fena la princesse pirate, la série est prévue pour cet été sur les services suscités. Les amateurs d’aventure familiale pourraient y trouver de l’intérêt, et l’aspect technique de la série devrait tenir la route, mais pour le reste on attendra de voir.

Deluxe Fan

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Cheat Kusushi no Slow Life – Isekai ni Tsukurō Drugstore – La drogue, c’est bien, hmm, vous voyez

Drugstore, malgré ce que le terme pourrait définir, n’est pas un magasin qui vend de la drogue mais une pharmacie ! Après cette petite parenthèse explicative, un mot dans le titre devrait vous sauter aux yeux : Isekai. Et oui, on n’en loupe pas une et depuis maintenant des années, une saison sans isekai, c’est une saison qui n’existe pas. Reiji menait une vie misérable d’employé qui se tuait à la tâche avant de finir par arriver dans un autre monde. Déçu de ne pas avoir eu de compétences cheatées lui permettant de devenir un futur grand héros, il finit par alors se concentrer sur la possibilité de créer des potions de toutes sortes. Et en l’espace d’une nuit, ses potions se vendent comme des petits pains, l’incitant alors à ouvrir une pharmacie dans ce nouveau monde.

Les auteurs rivalisent d’idées pour envoyer leurs personnages dans un autre monde. Même si l’idée d’un créateur de potions n’est pas réellement « spéciale », cela ne change en rien qu’il ne s’agit que d’une base. Il suffira de voir ensuite ce que l’auteur proposera dans le futur. Pour l’occasion, Kennoji est un auteur ayant écrit aussi un autre light novel portant le nom d’Hazure Skill, toujours en cours. Confiée aux bons soins d’EMT Squared (Assassin Pride, Rainy Cocoa), l’adaptation aura alors les voix de Jun Fukushima (Kazuma Sato dans Konosuba) et Akane Kumada (Ichiko Oda dans Oda Cinnamon Nobunaga).

Un isekai ? Encore ? Toujours ! Il ne faut plus vraiment se faire d’illusions. Dorénavant bien ancrés dans les productions animées, les isekai ont le vent en poupe et ne comptent pas s’arrêter. Dans le cas de cet animé prévu pour cette saison, plusieurs éléments peuvent alors attirer l’attention de ceux qui veulent une histoire tranquille et paisible, avec sûrement son lot de personnages attachants. Le terme Slow Life est généralement utilisé pour tout ce qui est un peu côté « Slice of Life ». Le fait que le héros soit un pharmacien en train de gérer sa propre boutique pourra aussi plaire aux amateurs. Pour ceux qui voudraient avoir une idée d’un animé pouvant ressembler à ce qui vous attendra d’ici quelque temps, il vous faudra jeter un œil du côté de « By the Grace of the Gods », sorti l’année dernière.

ShiroiRyu

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Sonny Boy – Hier ma vie était remplie de pluie

Produire un anime original est déjà compliqué, produire un anime original et intéressant l’est encore plus. Avec Sonny Boy de Madhouse, dont la diffusion est prévue cet été, les choses pourraient être très intéressantes. Il s’agit d’une série de « survie » dans laquelle un groupe de personnage se retrouve coincé dans une étrange dimension parallèle et devra se battre pour survivre face à une menace indéterminée. La série annonce un cast de trente-six personnages (!) et la bande-annonce propose un aperçu visuel saisissant.

En effet, la série est réalisée par Shingo NATSUME, réalisateur au CV impeccable (One Punch Man, Space Dandy) qui sait gérer des animes visuellement impressionnants. La vraie surprise c’est que Natsume est également crédité au script, ce qui est plus inattendu venant d’un animateur de formation. Toutefois, il faut rappeler que Natsume a aussi réalisé des séries à la narration travaillée (ACCA 13, Boogiepop), ce qui lui aura peut-être donné de l’expérience dans l’écriture. Parmi les noms notables au staff on trouve le character-designer Hisahi EGUCHI qui a notamment bossé sur des films de Satoshi Kon, le directeur de l’animation Norifumi KUGAI, qui est un collaborateur fréquent de Natsume et Mari FUJINO du Studio Pablo aux décors et à la direction artistique. Je me concentre ici sur les rôles techniques et visuels parce que c’est surtout là que la série va essayer de tirer son épingle du jeu, si on en croit cette bande-annonce à l’image assez spectaculaire.

Il s’agit de la troisième série d’affilée de Shingo Natsume pour Madhouse, autant dire que le bonhomme a ses habitudes et que le studio a beaucoup de chance de l’avoir car c’est un peu le dernier créatif d’envergure à travailler chez eux. Sonny Boy arrivera avec du retard sur le reste de la saison (premier épisode le 16 juillet) mais je serais devant mon écran pour prendre ce qui s’annonce comme une leçon d’animation japonaise.

Deluxe Fan

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Kanojo mo Kanojo – Une petite amie, c’est bien. Deux petites amies, c’est mieux.

Imaginez ! Vous êtes amoureux de votre amie d’enfance et vous lui avouez vos sentiments et c’est réciproque ! Vous êtes donc ensemble, quelle merveilleuse nouvelle ! C’est ce qui arrive à Naoya avec Saki mais voilà que Nagisa, une autre élève lui avoue ses sentiments. Et en vue de sa persévérance, abnégation et courage pour se déclarer, Naoya n’a pas le coeur de refuser son amour. Mais attention, hors de question de mentir à Saki, l’honnêteté étant une qualité principale chez le lycéen et hors de question de la tromper. Alors comment faire ? Comment se sortir de là ? Une seule solution : envisager une relation à trois !

HIROYUKI ne vous dira peut-être pas forcément grand-chose. Pourtant, son précédent manga Mangaka-san to Assistant-san to a eu une version animée il y a de cela maintenant sept ans. Là aussi, porté sur un humour assez absurde mais qui faisait mouche, l’auteur reste en terrain conquis. Tezuka Production est un vieux de la vieille, ayant largement fait ses preuves. Connu récemment pour How to NOT Summon a Demon Lord Omega, le studio a aussi travaillé sur Jungle Emperor Leo ou Black Jack. Le trio de personnages principaux sera doublé par Ayane Sakura (Ochako Uraraka dans My Hero Academia), Azumi Waki (Rem Galleu dans How to NOW Summon a Demon Lord) et Junya Enoki (Takeru Takaishi dans Digimon Adventure Tri) pour respectivement Saki Saki, Nagisa Minase et Naoya Mukai.

Comme pour Mangaka-San to Assistant-san to, il ne faudra pas réfléchir bien longtemps devant cette série. C’est pourquoi il faut prendre Kanojo mo Kanojo pour ce qu’il veut montrer : une comédie romantique sans queue ni tête. Ne cherchez pas à vous compliquer la vie, ne cherchez pas vraiment à savoir si la logique devrait s’appliquer ou non. Les personnages principaux sont assez plaisants dans leurs réactions, bien souvent exagérées et très aisément, on reconnaîtra quelques similitudes dans le trait de caractère du héros par rapport à celui de la précédente œuvre de l’auteur. Ainsi, vous aurez plus de chances d’apprécier cet animé en ayant connu le précédent du même mangaka.

ShiroiRyu

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Ryū to Sobakasu no Hime – La Belle et le Garçon et la Bête

Mamoru HOSODA et son studio Chizu se tient à un rythme régulier de production de films et c’est donc cet été que devrait arriver son nouveau long-métrage, Ryū to Sobakasu no Hime, connu à l’international sous le simple titre « Belle ».

Sizu est une adolescente renfermée qui vit seule avec son père dans un patelin perdu du Japon. Elle trouve sa place dans les réseaux sociaux, où elle se fait connaître sous le pseudo « Belle » et devient massivement populaire, jusqu’au jour où une menace apparaît.

Hosoda nous avait déjà fait le coup de la critique des réseaux sociaux avec Summer Wars il y a plus de dix ans, est-il déjà entré dans la phase de sa carrière où il recycle ses propres thèmes ? Ce nouveau film semble beaucoup reprendre de l’imagerie Disney avec ses personnages inspirés de la Belle et la Bête, la présence de nombreux occidentaux dans le staff et une distribution internationale déjà programmée. Il y a toujours eu chez Hosoda une volonté de reconnaissance de son talent de la part des occidentaux, lui qui n’a jamais avalé son éviction de Ghibli. Une quête obsessionnelle de célébrité qui porte préjudice à l’intégrité artistique.

La bande-annonce laisse apercevoir des visuels typiques de Hosoda avec des images de synthèse partout pour cacher la misère d’un style de plus en plus simpliste, même si ce sera difficile de faire pire que Le Garçon et la Bête. Si vous voulez voir du conte de princesses réinterprété par le Japon, comme si on bouffait pas assez de Disney comme ça, rendez-vous en salles à partir de juillet.

Deluxe Fan

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LISTE DES ANIMES DE L’ÉTÉ 2021

3 commentaires

Pas grand chose cet été pour moi. Ce sera donc des suites (Slime et Higurashi), les 2 trucs qui me tentent (Fena et Aquatope) et ensuite je laisserai leur chance sans trop de convictions à quelques Isekai, Scarlet Nexus et Battle Game In 5 Second.
Vraiment pas fou, j’espère que les films rattraperont un peu la chose quand ils seront accessibles dans nos contrées.

Rien ne m’excite particulièrement, mais chapeau pour l’article, il n’a jamais été aussi cool avec les trailers et tout.

Je dois présenter mes excuses. Il fallait que ça arrive, à force d’oublier AK, LA série de la saison qui vaut le coup d’œil, Tsukimichi, n’aura pas eu un coup de projecteur. Pour ma défense, le titre original du manga est différent donc j’avais zappé qu’elle avait droit à son adaptation.

Pour expier, je m’engage, devant témoins, à faire un article preview sur le webzine d’ici quelques épisodes. Mais je vous encourage à regarder le pilote disponible sur Crunchyroll. En plus la technique est plus qu’honnête (malgré une 3D parfois un poil dégueu)

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